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horrible ils n'ont vraiment aucune humanité ni de coeur je les déteste
Par Anonyme, le 01.08.2023
ça le fait chez moi
Par Anonyme, le 20.06.2023
bonjour
de passage sur votre blog , quoi de plus beau que l'imaginaire cela laisse libre court
a plein d'idé
Par béchard josé, le 12.06.2023
joli loup. joli texte dessous.
Par Anonyme, le 10.06.2023
mes sincère condoléance
Par Anonyme, le 14.05.2023
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Date de création : 24.08.2008
Dernière mise à jour :
04.08.2023
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Brigitte Bardot sort ses griffes contre Ségolène Royal
Brigitte Bardot s'en prend à Ségolène Royal, reprochant à la ministre de vouloir exterminer l'animal dont la présence, notamment, en Lozère et dans les P-O provoque la colère des éleveurs.
Brigitte Bardot est en pétard, tellement scandalisée par les propos de Ségolène Royal samedi dans les Hautes-Pyrénées, qu'elle est sortie une nouvelle fois de son silence pour répondre ce dimanche à Midi Libre.
"C'est inadmissible qu'une femme au pouvoir, soi-disant plus ou moins ministre de l'Écologie, donne l'ordre d'abattre des loups qui font partie d'une espèce protégée. Cela me révolte. Où va-t-on dans notre pays ?"
Le 18 juillet déjà, la présidente de la fondation qui porte son nom avait adressé une lettre ouverte au ministre. Là voilà donc qui persiste et signe.
"Cette politique d'extermination est une honte"
Attaques Depuis le début de l’année, une vingtaine de constats ont été réalisés en Lozère. Pour 7 attaques, la responsabilité du loup est engagée.
Elles ont occasionné la mort de 28 animaux et des blessures sur 8 autres. 27 attaques ont été recensées en 2013, 35 en 2012. Cette année-là, les prédations étaient concentrées sur le Causse Méjean. Elles ont gagné depuis le massif de la Margeride.
Les deux dernières attaques, première semaine de juillet, ont eu pour cadre le secteur de Châteauneuf-de- Randon, entre Mende et Langogne. Samedi, lors d'un lâcher de bouquetins à Cauterets, dans le parc national des Pyrénées, Ségolène Royal avait plaidé pour un "juste équilibre entre le pastoralisme et la réintroduction d'espèces".
Elle s'était ainsi prononcée contre le lâcher d'un nouvel ours dans le massif pyrénéen. Mais surtout, la ministre avait confirmé, à cette occasion, l'entrée en vigueur "à la fin du mois de juillet" d'un arrêté autorisant le tir sur les loups "dans les zones où il y a des attaques", lors des battues de chasseurs aux grands gibiers.
"C'est dur de voir une bête égorgée mais l'éleveur est indemnisé"
La Lozère comme les Pyrénées-Orientales, départements du Languedoc-Roussillon où la présence permanente du canis lupus est attestée, en font partie.
Le texte complétera un dispositif réglementaire qui donne au “plan loup” un caractère beaucoup moins protectionniste. Le nombre de spécimens pouvant être abattus en 2014-2015 dans 20 départements passe ainsi de 24 à 36.
"Cette politique d'extermination est une honte, particulièrement dans cette période où les jeunes animaux sont des cibles faciles", s'emporte l'actrice fétiche de Roger Vadim. Quand on lui fait remarquer que le pastoralisme mérite d'être tout autant protégé que le loup sur les causses lozériens, BB répond : "Je ne sais pas comment se débrouillent nos éleveurs mais en France, il n'y a que 300 loups contre 1 500 en Espagne et 2 500 en Italie. Là-bas, tout se passe bien.
Il n'y a jamais eu de drame ni de scandale comme chez nous. Bien sûr que c'est dur de voir une bête égorgée mais l'éleveur est indemnisé." Retirée dans sa villa de La Madrague à Saint-Tropez Que propose BB pour concilier la protection de l'animal et celle des troupeaux ?
"Les moyens existent déjà pour mettre à l'abri les élevages des attaques du loup et ils sont largement subventionnés, affirme-t-elle. Et puis, le rôle du berger, c'est d'être en permanence avec le troupeau et pas de le laisser sous la simple protection des chiens la nuit pour aller voir la télé au village avec sa femme."
Les éleveurs apprécieront. Retirée dans sa villa de La Madrague à Saint-Tropez, BB qui va fêter ses 80 printemps en septembre, ne baisse pas pour autant la garde. Brigitte Bardot était venue le 1er mars 1991 en Lozère avec sa fondation pour offrir au parc de Sainte-Lucie, en Gévaudan, 80 loups de Mongolie récupérés en Hongrie à la suite du démantèlement d'un réseau de trafiquants.
Pour elle, le combat continue.
Jusqu'à quand ? "Jusqu'à ce qu'on prenne enfin conscience que la France est la lanterne rouge de l'Europe en matière de protection animale."
Un inspecteur de la SPA agressé et menacé de mort Jean Tellier, inspecteur de la SPA de Basse-Normandie, a été agressé à Montfiquet, alors qu’il venait constater les faits de maltraitance éventuels sur l’animal.
Alors qu’il avait reçu deux plaintes concernant un chien de race labrador, l’inspecteur de la SPA de Basse-Normandie, Jean Tellier, s’est rendu à Montfiquet pour rencontrer l’auteur des mauvais traitements éventuels.
Arrivé sur place ce mardi 8 juillet, il a été violemment agressé par le « soi-disant » propriétaire de l’animal. Car après enquête, il s’avèrerait que le chien ne lui appartient pas.
« Quand j’ai présenté ma carte, décliné mon identité et indiqué le but de ma visite, il s’est mis dans une colère noire », raconte Jean Tellier.
« Puis il m’a donné un violent coup de coude au visage ». Le nez cassé ! Tant bien que mal, l’inspecteur de la SPA est sorti de la propriété pour prévenir la gendarmerie. Il s’était alors garé un peu loin, dans une petite rue. Mais avant que les patrouilles n’arrivent, l’homme est venu le retrouver.
« Il m’a dit de dégager et m’a menacé de mort ».
A leur arrivée, les gendarmes de Balleroy et d’Isigny sont allés seuls discuter avec le « soi-disant » propriétaire du chien . Et Jean Tellier, bien que blessé au visage, a finalement pu voir l’animal. « J’étais venu pour ça, il fallait que je le vois. Et il était en état évident de cachexie (extrême maigreur) ».
L’inspecteur de la SPA a ensuite demandé l’accord à l’homme qui garde l’animal pour le prendre en photo. « Il a refusé ». Pareil pour voir sa carte d’identification.
Finalement, Jean Tellier, avec l’appui des gendarmes, a pu utiliser son détecteur de puce pour obtenir les informations liées à l’animal. C’est grâce à ça qu’il a pu découvrir que l’homme ne serait pas le propriétaire de l’animal.
Mais malgré les constatations évidentes d’extrême maigreur du chien, l’inspecteur n’a pu le ramener avec lui pour le présenter à un vétérinaire, pour des questions de procédure.
A son départ, Jean Tellier s’est donc précipité chez son médecin pour faire constater ses blessures.
Bilan de la radio : le nez cassé.
L’inspecteur a donc déposé plainte dès le lendemain à la gendarmerie de Mondeville, près de chez lui. « Je ne peux pas me permettre d’avoir peur »
Aujourd’hui, il n’attend qu’une chose : que la procédure se débloque rapidement pour qu’il puisse sauver l’animal. Et que des poursuites judiciaires soient engagées contre son agresseur. « En 46 ans que je suis inspecteur de la SPA, c’est la troisième fois que je me fais agresser ».
Mais il assure ne pas avoir peur. Car « si je commence à avoir peur, je ne pourrai pas continuer, et les animaux n’arrêteront pas de souffrir ».
Huit animaux massacrés par des jeunes de 10 ans :
l'attaque de trop à la bergerie d'En-Vieu Lundi, à 18 h 30, deux jeunes individus se sont introduits dans la bergerie du Causse et ont frappé des brebis.
Au total, 7 agneaux et une brebis en gestation sont morts. C'est un appel à l'aide plein de désespoir que veulent lancer les propriétaires de la bergerie d'En-Vieu, sur le Causse. Un message comme dernier recours après le «massacre» de plusieurs de leurs brebis et agneaux.
Jean-Marc Cousinié et ses deux filles, Magalie et Aude, ont repris l'exploitation qui appartenait à la Ville de Castres en janvier 2011.
Aujourd'hui, ils ont près de 1 300 ovins mais ils sont lassés, apeurés, désemparés face à cette énième attaque. Celle de lundi soir vers 18h30, la quinzième de l'année, est celle de trop.
Jean-Marc venait vérifier que tout allait bien lorsqu'il a surpris deux jeunes individus, âgés de 10 ans à peine, versant de l'essence dans les abreuvoirs des pauvres bêtes.
Il les a ensuite poursuivis mais les fuyards ont sauté la clôture, traversé la nationale puis rejoint les caravanes de gens du voyages installés illégalement près de l'aéroport depuis des mois sur un terrain appartenant à la communauté d'agglomération de castres-Mazamet.
En revenant à la ferme, Jean-Marc découvre deux puis quatre,puis six et au final huit brebis et une barre de fer que ces très jeunes adolescents auraient utilisés pour frapper les bêtes.
«C'est malheureux pour eux de se distraire un 14-Juillet en faisant souffrir ces animaux», déplore Dany, la mère des exploitantes, venue les soutenir.
«On ne se déplace plus seule et on n'ose pas venir ici sans les chiens», regrette Magalie.
60 hectares inutilisables
C'est tout un projet de vie qui est perturbé. «Même si les gendarmes de Labruguière sont très compétents, le système judiciaire est trop long et les coupables connus sont non solvables», désespère Aude. Les sept agneaux torturés puis abattus partaient à la boucherie, chacun devait rapporter environ 200 €.
Les dommages et pertes s'entassent et les actes de vandalismes s'intensifient. Après les vols divers, les dégradations, les tortures d'animaux, les menaces, la famille craint à présent la prochaine action.
«On a peur qu'ils nous mettent le feu à la ferme», s'inquiète Aude.
«On ne veut pas qu'il arrive un drame», assure pourtant Magalie. Rien qu'en 2014 l'entreprise a porté plainte neuf fois.
«À chaque fois que l'on compte, il manque des brebis. On a écrit à la préfète mais c'est pour le moment sans effet, souligne Aude. La famille regrette surtout que «ces enfants soient délaissés, c'est inhumain et irresponsable» ajoute Dany, qui est enseignante à la retraite. En attendant, à la ferme d'En-Vieu, on n'envisage pas de mettre ses brebis à paître sur une surface de 60 hectares proche du camp.
Le chiffre : 134 Brebis >perdues.
Depuis avril 2013, 134 ovins ont été blessés, volés, tués ou disparues. «Les services de l'Etat sont mobilisés» «On comprend l'exaspération de ces exploitants agricoles mais on ne peut pas laisser dire que l'on ne fait rien.
Cela fait plus d'un an que ce dossier est traité, lâche Yves Mathis, le directeur de cabinet de la préfète du Tarn. Les services de l'État sont mobilisés et font le maximum pour leur venir en aide».
Et le directeur de cabinet de rappeler que plusieurs opérations de gendarmes ont eu lieu sur ce site d'implantation de gens du voyage et en coordination avec les services sociaux et les services vétérinaires pour s'assurer du bon traitement des animaux qui y sont présents. «Encore ce matin (hier, NDLR), une trentaine de gendarmes est intervenue sur le site», indique le représentant de l'État qui affirme que le sous-préfet de Castres s'est rendu à plusieurs reprises sur la bergerie pour écouter les doléances des propriétaires.
«On en fait plus pour cette exploitation que pour n'importe quelle autre du département», indique encore Yves Mathis qui rappelle que les gendarmes avaient «planqué» plusieurs nuits dans la bergerie il y a quelques mois pour interpeller en flagrant délit un voleur de brebis qui y sévissait.
«Et il ne s'agissait pas du tout d'un membre de la communauté des gens du voyage», précise le directeur de cabinet qui refuse «les a priori et les clichés». S'il ne nie pas un problème avec quelques membres de cette communauté, il ne veut surtout pas mettre tout le monde dans le même sac (voir encadré).
«Il faut se méfier des idées reçues», explique-t-il. Enfin en ce qui concerne, les faits de lundi, il assure que les gendarmes vont mener leur enquête et que les contrôles du site continueront. «Il faut du temps pour mener une enquête et cela se fait dans le respect de la règle de droit et des moyens qui sont les nôtres», indique enfin Yves Mathis.
Un casse-tête pour les autorités
Ce parking près de l'aéroport sert provisoirement d'aire de grand passage pour les communautés évangélistes des gens du voyage le temps que le sud du Tarn se dote d'un site réglementaire.
Mais depuis plusieurs mois, une poignée de gitans «sédentarisés» y demeurent après avoir été interdits d'aire d'accueil de la Vivarié par le maire de Castres pour ne pas respecter le règlement intérieur.
Des gens du voyage qui jouent depuis au chat et à la souris avec les autorités en sautant de ce site à celui près de la gare SNCF à chaque mesure d'expulsion décidée par la justice suite aux recours à répétitions de la communauté d'agglomération ou de la mairie.
En attendant, policiers et gendarmes collectionnent les procédures à leur encontre, notamment pour actes de barbarie sur animaux. Mais quand il s'agit d'enfants de 10 ans, la justice est impuissante…
Nous ne sommes plus au temps de la préhistoire !
ÉVOLUONS !
En 2014 ce genre de chose ne devrait plus se produire ! Stop à la cruauté !
STOP A LA SOUFFRANCE !
BILE D’OURS : LA BARBARIE AU SERVICE DE CROYANCES
Ingrédient reconnu de la médecine traditionnelle chinoise, la bile d’ours est devenue un outil marketing de premier plan, surfant sur des croyances n’ayant aucun fondement scientifique.
Depuis toujours, la bile d’ours est utilisée dans la médecine traditionnelle chinoise. Elle est réputée pour « refroidir » les affections « chaudes » comme des inflammations, ainsi que pour dissoudre les calculs biliaires et les calculs rénaux.
Son efficacité sur le plan médical pour soigner ces affections, et certaines maladies du foie, repose sur des fondements scientifiques. De la croyance populaire au produit marketing En revanche, la croyance populaire lui prête aussi des vertus aphrodisiaques qu’aucun scientifique ne cautionne.
Censée posséder des propriétés qui accroîtraient les performances sexuelles des hommes dans le cadre d’une consommation régulière, la bile d’ours est devenue un produit très recherché, y compris par les restaurateurs qui la servent dans leurs établissements et, surtout, par les « marketeurs » qui en ont fait un outil marketing de premier ordre.
Aujourd’hui, la bile d’ours est de plus en plus utilisée pour fabriquer des produits qui ne sont pas « traditionnels » ni essentiels comme des shampoings, des boissons, des sirops pour la toux, des crèmes contre les hémorroïdes, du dentifrice, des lotions dermatologiques, des infusions…
Ce qu’ils ne disent pas, c’est que derrière ces produits, dit « miracle », sans efficacité prouvée, des êtres sensibles sont torturés et meurent du fait de la barbarie et de la cruauté des hommes. Des alternatives reconnues scientifiquement
Il existe pourtant des substituts artificiels, ou végétaux, à la bile d’ours qui sont tout aussi efficaces et considérablement moins chers.
Selon les conclusions d’une étude menée par Earthcare et l’Association chinoise de médecine et de philosophie, financée par l’International Fund for Animal Welfare, il existe pas moins de 54 remèdes connus à base de plantes capables de remplacer la bile d’ours dans ses différentes applications (rhubarbe, racine de pivoine, variété de gardénia, pervenche de Madagascar, etc.). Depuis 1954, les Japonais ont synthétisé chimiquement la bile pour dissoudre les calculs biliaires et dans le traitement d’une forme fatale de cirrhose.
En tout, pas moins de 75 alternatives sont reconnues et utilisées par nombre de scientifiques. Il existe pas moins de 54 remèdes connus à base de plantes capables de remplacer la bile d’ours dans ses différentes applications (rhubarbe, racine de pivoine, variété de gardénia, pervenche de Madagascar, etc.).
EXTRACTION DE LA BILE : LA MORT LENTE
Les procédés d’extraction de la bile sont plus ou moins archaïques. Quelle que soit la méthode, la mort est souvent l’unique issue. Le prélèvement de la bile peut commencer dès l’âge d’un an ou dès que l’ourson a atteint le poids de 100 kg (réglementation chinoise). Habituellement, la traite de la bile s’effectue deux fois par jour, tous les jours, généralement avant le repas moment considéré comme le plus propice.
Deux techniques sont en usage. La première, la plus ancienne, consiste à introduire un cathéter permanent de 8 à 12 cm de long directement dans la vésicule biliaire.
Plusieurs centimètres dépassent de l’abdomen pour permettre le pompage. Une variante consiste à installer une sonde et une pompe médicinale ultramoderne, technique qui provoque souffrances et mort lentes. Le vétérinaire, ou la personne, qui pratique l’opération sur l’animal drogué, partiellement endormi, perce l’abdomen à plusieurs reprises, sans stérilisation ni désinfection.
Souvent, les ours meurent au bout du quatrième prélèvement. Dans tous les cas, les animaux ne survivent pas longtemps et partent pour la boucherie.
La viande d’ours est en effet un met très recherché et rapporte encore plus d’argent que la bile. source : one-voice.fr
Pour agir, pétition de 30 Millions d'Amis :
http://www.30millionsdamis.fr/jagis/signer-la-petition/je-signe/12-contre-lenfer-des-ours-en-chine-mutiles-pour-leur-bile/
Pour que votre peau soit bronzée toute l'année avec les UV....il faut savoir que les animaux subissent des tests immondes pour votre " beauté"....au fait cela donne le cancer, pas pour eux ( ce sont des brûlures) mais pour vous...
Des fois, tout ce que nous voulons c'est juste d'un nouveau départ dans la vie.
J'ai compris qu'il y a des priorités dans la vie. Que les gens que tu rencontres ne sont pas forcément tes amis. J'ai compris que dans la vie on n'a pas toujours ce qu'on veut. J'ai compris que nous ne sommes rien sur terre, en une seconde tout peut s'écrouler, rien n'est jamais acquis.
L'odieux business canin de Nicolas Vanier
Le camp qui porte le nom du célèbre explorateur a fermé pour des raisons d'hygiène et de sécurité, laissant orphelins 61 chiens en mauvaise santé.
Par OLIVIER PÉROU
"Voir des animaux dans cet état, c'est lamentable." Le cri de colère de Pascale Laroche est éloquent. Vendredi dernier, elle a accueilli dans son refuge Eden Valley dix chiens de traîneau qui vivaient dans le camp de l'explorateur Nicolas Vanier à Vassieux-en-Vercors, dans la Drôme. Les photographies parlent d'elles-mêmes : maigres, les chiens recueillis font peine à voir.
"Ils sont pleins de puces et de vers. Ils ont la peau sur les os", fustige la directrice, qui les remet en forme. Le 7 juillet dernier, la direction départementale de la protection des populations (DDPP) a ordonné une procédure d'évacuation pour raisons de sécurité et d'hygiène.
À de multiples reprises, des chiens avaient fugué et tué une trentaine de brebis. La DDPP avait déjà effectué un premier contrôle à la fin 2013. "Jugeant qu'aucuns travaux n'avaient été effectués, nous avons statué que le camp était non conforme", indique l'inspecteur de la DDPP chargé du dossier, Stéphane Klotz.
Parmi les 61 chiens, certains ont été pris en charge par des mushers professionnels, d'autres seront accueillis au refuge pour chiens nordiques Eden Valley à 80 kilomètres de là, et 16 bêtes sont en attente de placement dans un refuge SPA.
"Enfermés à longueur de journée" Depuis sa création en 2011, le camp est controversé. Si les élus locaux ont vu d'un bon oeil l'arrivée d'un personnage médiatique, les mushers - les conducteurs de traîneau - et les agriculteurs, eux, n'ont pas apprécié.
"Il est arrivé comme un cow-boy. Il a construit des cabanes en dur sans respecter les normes et personne ne lui disait rien", raconte l'un d'entre eux. Mais c'est surtout la mauvaise gestion qui est en cause. Sur le site internet du camp Vanier, l'explorateur remercie "ceux qui se sont succédé à la direction".
Sur place, on raconte qu'"il y a eu (...) une valse des directeurs et que les salariés étaient mal payés. Forcément, les chiens ne pouvaient être bien pris en charge.
La dernière attaque de brebis en juin a été la goutte d'eau qui a fait déborder le vase. Alors les chiens ne sont plus sortis des enclos. "Depuis, ils vivent enfermés à longueur de journée", raconte un musher de la région de Vassieux-en-Vercors qui a souhaité rester anonyme.
La mesure prise par la DDPP est une "mesure d'évacuation des animaux. Le choix de la fermeture a été pris par Nicolas Vanier ou les gestionnaires du camp", a souhaité préciser la préfecture. Un choix qui ne surprend pas Pascale Laroche, du refuge Eden Valley :
"J'avais déjà fait un signalement en mai, car un salarié du camp Vanier m'avait interpellé sur l'état de santé déplorable des chiens." "Depuis la création du camp, saisonniers et stagiaires se sont occupés à tour de rôle des animaux", explique le musher anonyme.
Il reproche à l'explorateur d'avoir fait du business sur le dos des bêtes. Un sentiment partagé par de nombreux autres éleveurs canins. Écoeurée, la directrice du refuge Eden Valley a, elle, reçu des appels de "fans" de Nicolas Vanier prêts à adopter les chiens "touchés par l'explorateur".
Ils auraient été bien déçus de la réalité puisqu'on ne le voyait que "tous les 36 du mois" au camp. Un coup dur pour l'image de l'aventurier amoureux de la nature.
Nouvelle famille d'accueil Bien qu'il ait apposé son image et son nom sur le camp, l'explorateur de 52 ans précise sur le site internet du camp qu'il n'a jamais dirigé la structure. Il lui a juste apporté son "âme et celle de ses voyages".
Avant d'ajouter que les différents directeurs du camp étaient comme lui, "des passionnés de chiens, de chevaux, de nature, mais pas des gestionnaires". Mais pour un musher, "des passionnés qui ont laissé des chiens dans un état lamentable comme ça, [il] n'en [a] jamais vu".
Injoignable, Nicolas Vannier s'est tout de même fendu d'un communiqué sur sa page Facebook où il explique que "certains chiens ont été confiés à des amis mushers et enfin onze chiens ont été placés sur les conseils de la préfecture et de la DDPP dans une association qui était censée aider leurs propriétaires à les placer chez des personnes compétentes et responsables".
Dans les faits, c'est le camp Vanier qui a cédé les chiens, puis la DDPP les a placés dans l'association chargée de leur trouver une nouvelle famille d'accueil.