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Date de création : 24.08.2008
Dernière mise à jour : 04.08.2023
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fond ecran animaux de la mer eau douces

méduses

Publié à 16:52 par fandeloup Tags : monde sur mer chez enfants photo coup fond you tube bleu
méduses

Des méduses bleues sur la Côte de Nacre et la Côte Fleurie depuis quelques jours : rien à voir avec la chaleur

Ce mardi , sur la plage de l'école de voile d'Hermanville-sur-Mer

Avec ce beau temps, il y a du monde sur les plages. Et depuis le week-end dernier, des méduses bleues ont été observées de Cabourg à Ouistreham. Un phénomène "naturel" à cette période qui n'a rien à voir avec la chaleur, selon un biologiste de la Cité de la mer. Mais attention, elle pique !

 En un coup d'oeil sur la photo, il a pu identifier cette méduse : ce n'est pas une Aurélie (qui peut-être elle aussi très bleue) mais une Rhizostoma Pulmo. Pierre-Yves Bouis, biologiste à la Cité de la Mer affirme : "c'est une espèce courante. On la trouve dans toutes les mers du globe et chez nous, comme ailleurs." méduses bleues à Hermanville-sur-Mer Elle n'est pas dangereuse mais légèrement urticante.

"Sa piqûre peut brûler un peu alors mieux vaut que les personnes sensibles l'évitent."

Prévenez donc vos enfants sur la plage qu'il ne faut pas toucher ces méduses car on pourrait vite la confondre avec du Slime, cette pâte collante que les petits aiment tant tordre dans tous les sens. C'est une méduse très courante. On la voit partout chez nous. Du côté du Cotentin, à quelques kilomètres du trait de côte, j'en croise beaucoup en plongée.

Dans les premiers 10 mètres, elles sont déjà là. C'est souvent un beau spectacle Pierre-Yves Bouis, Biologiste à la Cité de la Mer Vidéo You tube : des images sous l'eau de la méduse Rhizostoma pulmo, présente aussi beaucoup en Méditerranée: Des images de la Rhizostoma pulmo sous l'eau : magnifique Depuis quelques jours, de nombreuses méduses échouées ont été observées de chaque côté de l'estuaire de l'Orne : Ouistreham, Varaville, etc...

Quand elles sont encore bien en symbiose avec le planton qu'elles viennent d'ingérer, leur couleur peut-être d'un bleu presque turquoise. Pourquoi dans le Calvados maintenant ? Vu sa couleur exceptionnelle , cette "méduse bleue" peut fait croire à un phénomène exceptionnel, dû à la chaleur. Il n'en est rien. "C'est cyclique et c'est tout simplement une période de l'année qui correspond, pour cette espèce à la fin de la reproduction.

Alors les méduses les plus affaiblies ou malades se laissent porter par les courants qui les ramènent sur nos plages." Et Quand elles sont plusieurs, c'est parce qu'elles se partagaient le même "frigo" rempli de nourriture au fond de l'eau. "Elles sont solitaires mais parfois regroupées car elles se nourissent dans le même périmètre", précise Pierre-Yves Bouis.

sanctions

Publié à 10:30 par fandeloup Tags : image animal sur bonne monde afrique mer coup place histoire animaux 2010 annonce cadre
sanctions

Face aux sanctions, le Japon renonce à chasser le rorqual commun

La Convention sur le commerce des espèces sauvages est mise à l'épreuve au Japon et dans d'autres pays.lundi 26 août 2019 De Dina Fine Maron Pendant des années, le Japon a tué chaque année une centaine de rorquals en justifiant cette chasse par la recherche scientifique. Il y a quelques mois, le pays a annoncé qu'il renonçait à la chasse au rorqual en haute mer.

L'avertissement était tombé en octobre 2018 : si le Japon ne mettait pas un terme au massacre des rorquals qu'il orchestrait dans les eaux du Pacifique Nord et n'entrait pas en conformité avec la Convention internationale sur le commerce des espèces sauvages, il serait puni.

La menace adressée de façon implicite lors d'une réunion à Sochi, en Russie, par le comité élu chargé de faire respecter les mesures de contrôle visant le commerce des espèces sauvages au nom des 183 signataires de la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d'extinction (CITES) était sans équivoque : la non-conformité, avait déclaré le comité dans un verbe propre aux traités, entraînerait l'exclusion du Japon du marché légal et lucratif des espèces sauvages.

Si cela se produisait, les 182 autres parties au traité ne reconnaîtraient plus comme valables les documents à l'exportation fournis par le Japon, ce qui priverait le pays de sa participation au marché portant sur les dizaines de milliers d'espèces concernées par la CITES.

Cette sanction est la plus drastique des outils du CITES. Pour le moment, 27 pays sont sous le coup de sanctions imposées par la CITES sous la forme d'interdictions au commerce de toutes les espèces listées ou de certaines espèces animales ou végétales spécifiques. Si le Japon venait à être sanctionné, il serait le 28e. Tous les trois ans, la CITES organise une Conférence des Parties réunissant tous ses membres.

La réunion 2019 a débuté le 17 août à Genève, en Suisse, et se clôturera le 28 août après que ses membres auront débattu de sujets brûlants comme la protection des amphibiens et des reptiles populaires dans le cadre du commerce d'animaux de compagnie exotiques, l'avenir des ventes d'ivoire et le commerce des éléphants d'Afrique. Le cas de la chasse au rorqual au Japon figure également au programme de la conférence. Les rorquals boréals figurent parmi les espèces de baleines les plus rapides avec une vitesse de pointe de l'ordre des 50 km/h. Ils peuvent vivre jusqu'à 70 ans.

C'est une espèce en danger d'extinction qui fait donc l'objet d'une interdiction de commerce internationale décrétée par la CITES. En revanche, tuer des rorquals pour la recherche scientifique n'entre pas en contradiction avec la convention. « La CITES réglemente le commerce, elle ne s'intéresse pas aux raisons ou au nombre d'animaux concernés par ces récoltes meurtrières, » précise Erica Lyman, professeure en droit international relatif aux espèces sauvages au sein de la Lewis & Clark Law School de Portland, dans l'Oregon.

« la CITES ne s'intéresse qu'à l'utilisation des spécimens et non pas à la raison pour laquelle ils sont tués. » Le Japon prétend depuis longtemps que son abattage d'une centaine de rorquals boréals par an était destiné à servir la science et que les excédents de viande étaient revendus pour financer les travaux académiques.

C'est précisément ce que contredit l'enquête menée par le comité permanent de la CITES chargé, entre autres, de superviser l'application de la Convention. Le comité a ainsi déclaré que le Japon aurait revendu la viande de rorqual à des fins essentiellement commerciales et que ces activités devaient cesser. La menace a fonctionné. Début 2019, après des années de contestation de la part des groupes de protection des animaux et des membres de la CITES, le Japon annonce avoir arrêté la chasse au rorqual boréal en haute mer et ajoute qu'il ne délivrera plus les permis requis par la CITES pour rapporter la viande sur ses terres, afin d'entrer en conformité avec le traité.

« JE PENSE QUE LE SYSTÈME FONCTIONNE »

Les machinations autour de la chasse à la baleine pratiquée par le Japon en disent long sur la CITES. « L'objectif est à coup sûr de résoudre les problèmes de façon non-accusatoire et de signaler dans un premier temps les éventuels problèmes aux parties, » explique John Scanlon, ex-secrétaire général de la CITES où il a servi de 2010 à 2018. Ensuite, « pour amener une partie à entrer en conformité, nous suivons diverses étapes. »

La mesure la plus sévère à notre disposition étant la sanction. « Je pense que le système en place fonctionne, » observe Ivonne Higuero, l'actuelle secrétaire générale. « Je pense que depuis de nombreuses années, la CITES est perçue comme une convention fonctionnant à la carotte et au bâton. On essaie d'abord la carotte pour opérer certains changements et aider les parties à accroître leurs capacités si nécessaire. Le dernier recours est cet échange à propos des menaces potentielles. »

Au moment de sa ratification, en 1975, les signataires de la CITES n'avaient pas intégré de clauses concernant les éventuelles sanctions en cas de non-conformité. Après tout, les traités sont volontaires et un pays peut à tout moment choisir de se retirer, comme l'ont démontré les États-Unis en quittant l'accord de Paris sur le climat.

Aujourd'hui, 27 pays font l'objet de sanctions commerciales sur les espèces sauvages pour non-conformité avec la CITES. La Guinée, par exemple, est interdite de commerce pour les milliers d'espèces listées au traité depuis 2013, et ce, principalement en raison du commerce illégal de grands singes protégés comme le chimpanzé, que l'on voit ici sur cette photographie prise au Sénégal.

 En fin d'année dernière, le Japon s'était retiré de la Commission baleinière internationale, l'organisme chargé d'établir des quotas de pêche par espèce et région dans l'objectif de conserver les baleines du monde entier. À présent, le Japon capture ouvertement des baleines de Minke dans ses eaux côtières à des fins commerciales, chose qui n'aurait pas été acceptée par la commission, et de revente locale des produits dérivés car ­les ventes à l'internationale sont interdites par la CITES dont les compétences ne s'appliquent pas aux espèces capturées dans les eaux territoriales.

En revanche, quelle que soit sa qualité au sein de la Commission baleinière internationale, le Japon est dans l'interdiction de chasser le rorqual boréal à l'endroit même où bon nombre d'entre eux évoluent : les eaux du Pacifique Nord, à bonne distance des côtes japonaises. Cette contrainte s'explique par une clause de de la CITES qui réglemente la pêche commerciale d'espèces protégées à plus de 200 miles marins (370,4 km) des côtes d'un pays, même si le fruit de cette pêche est revendu sur le territoire national, indique Susan Lieberman, vice-présidente à la politique internationale pour la Wildlife Conservation Society de New York.

Le Japon a fixé un quota de chasse des rorquals boréals à hauteur de 25 spécimens d'ici juillet 2020 et assure qu'il les capturera tous dans ses eaux côtières. Selon Kazuya Fukaya, directeur adjoint du service des ressources et de la recherche environnementale au sein du ministère japonais de l'Agriculture, des Forêts et de la Pêche chargé de la gestion des questions relatives à la CITES, le Japon est en situation de conformité avec la CITES.

LES SANCTIONS DE LA CITES

Au cours des dernières décennies, les sanctions prévues par la CITES ont été utilisées « plus d'une centaine de fois, » bien que cette pénalité n'ait intégré officiellement le traité qu'en 2007, nous informe Scanlon, aujourd'hui envoyé spécial pour African Parks, une organisation à but non lucratif responsable de plusieurs parcs nationaux et zones protégées à travers le continent africain. Les sanctions consistent à interdire le commerce d'une espèce spécifique.

Cependant, dans les cas les plus extrêmes comme celui de la non-conformité du Japon liée aux rorquals boréals, l'interdiction peut viser le transport de toutes les espèces listées à la CITES, même celles capturées à des fins de recherche scientifique ou d'exposition dans des musées. Généralement, témoigne-t-il, les pays confrontés à ce genre de sanctions se mettent en conformité dans l'année. Ce n'est toutefois pas toujours le cas. Au milieu des années 1980, après la parution de rapports révélant que les Émirats arabes unis (EAU) avaient enfreint la CITES en poursuivant le commerce d'ivoire illégal, de cornes de rhinocéros et de peaux de serpents entre autres produits, la CITES avait infligé une interdiction totale de commerce.

Les Émirats s'étaient par la suite retirés du traité avec prise d'effet en 1988. Ils avaient ensuite rejoint à nouveau la CITES en 1990 et l'interdiction fut levée. La CITES a de nouveau imposé une suspension totale de commerce en 2001 lorsque les Émirats s'étaient une nouvelle fois révélés non conformes à la convention. Un an plus tard, ces sanctions ont été annulées après qu'une enquête avait établi que les Émirats arabes unis s'étaient mis en conformité avec le traité.

Et puisque les décisions de la CITES relatives à la conformité ne nécessitent pas l'unanimité mais une majorité aux deux tiers des membres ou un vote à la majorité du comité permanent, toute prise de décision est susceptible de provoquer le mécontentement de certaines parties, indique Scanlon. Dans les 90 jours suivant le vote, si des membres ne sont pas satisfaits de la décision alors ils peuvent déclarer unilatéralement leur mécontentement et formuler ce que la CITES appelle des réserves.

Ces réserves leur permettent de continuer leur commerce spécifique tout en restant conforme au traité. Ces réserves peuvent par exemple être utilisées lorsque des pays pratiquant la vente et l'achat d'ivoire souhaitent poursuivre ce commerce malgré une interdiction. C'est d'ailleurs cette même situation qui avait tourmenté certains écologistes lors de la dernière réunion triennale du CITES tenue en Afrique du Sud. Une proposition avait alors été soumise pour inclure l'ensemble des éléphants d'Afrique au niveau de protection le plus élevé afin de contrecarrer efficacement le commerce de l'ivoire issu de ces animaux.

La proposition fut rejetée. Cependant, comme l'explique le Secrétariat CITES, si cette proposition avait abouti et certains pays avaient formulé une réserve, « Une partie formulant une réserve à l'encontre de l'inclusion de l'intégralité des populations d'éléphants d'Afrique à l'Annexe I [ce qui exclurait toute possibilité de commerce] pourrait toujours se livrer au commerce de l'ivoire issu des éléphants d'Afrique avec une autre partie qui aurait elle aussi formulé une telle réserve, et ce, sans enfreindre les clauses de la Convention. » Une proposition similaire sur les éléphants d'Afrique sera présentée à la conférence de Genève et fera l'objet d'un vote décisif organisé le 28 août. Wildlife Watch se chargera de relayer l'information à cette adresse.

EN THAÏLANDE, LA FIN DU COMMERCE DE L'IVOIRE

Les groupes écologistes évoquent souvent la Thaïlande comme exemple de réussite d'une interdiction imposée par la CITES. En 2013, les membres de la CITES avaient menacé de sanctions la Thaïlande en arguant que si le pays ne mettait pas un terme au commerce domestique d'ivoire illégal d'éléphant, alors il devrait faire face à des sanctions sur l'ensemble des espèces listées à la CITES. La Thaïlande le savait, de telles pénalités auraient des conséquences dramatiques pour ce grand exportateur d'orchidées figurant sur les listes de la CITES, un commerce qui rapporte des dizaines de millions de dollars par an aux vendeurs thaïlandais.

Jusque là, les autorités thaïlandaises autorisaient la vente d'ivoire issu des éléphants du pays ce qui, selon les défenseurs de l'environnement, permettait à l'ivoire africain d'être écoulé illégalement dans les boutiques thaïlandaises. La menace s'est avérée efficace : afin de se maintenir en conformité avec la CITES et ainsi continuer à pratiquer le commerce des orchidées, la Thaïlande a élaboré un plan national pour l'ivoire, promulgué des lois pour protéger ses éléphants et mis en place des sanctions contre tout commerce domestique illégal d'ivoire. Traffic, une organisation de surveillance du commerce des espèces sauvages, fait état d'une chute de 96 % des ventes d'ivoire à Bangkok entre 2014 et 2016. « Les sanctions commerciales sont les griffes de la CITES.

Aucun processus n'est parfait mais sans cette capacité à infliger des sanctions, la CITES ne serait rien d'autre qu'un tigre de papier, » déclare Rosalind Reeve, avocate spécialiste de l'environnement et conseillère CITES pour la Fondation Franz Weber, un groupe de défense du bien-être animal basé à Bern, en Suisse, qui lutte, entre autres, pour une interdiction mondiale du commerce de l'ivoire.

Certains des 27 pays sanctionnés à l'heure actuelle ont été pénalisés car ils n'ont pas su introduire leur propre législation relative à la mise en œuvre et à l'exécution de la Convention. D'autres ont dû faire face à ces sanctions en raison de problèmes de longue date. La Guinée, par exemple, a été sanctionnée en 2013 pour son incapacité à fournir des preuves de ses tentatives de contrôle du commerce illégal des grands singes mais également pour des problèmes de permis et de fausses déclarations à propos d'animaux élevés en captivité. Six ans plus tard, l'embargo sur toutes les espèces tient toujours. Parfois, des pays pauvres peuvent être pénalisés parce qu'ils n'ont pas les ressources ou la volonté politique nécessaires pour se conformer ou parce qu'ils doivent faire face à de graves problèmes comme un gouvernement corrompu, rapporte Susan Lieberman de la Wildlife Conservation Society.

L'Afghanistan fait l'objet de sanctions visant l'ensemble des échanges commerciaux et non-commerciaux depuis 2013 en raison de son incapacité à délivrer les rapports annuels demandés par la CITES. Le groupe de Lieberman travaille actuellement avec le gouvernement afghan pour faire évoluer ses réglementations, instaurer la CITES et contrôler le commerce illégal. Selon Peter Sand, secrétaire général de la CITES de 1978 à 1981, le cas des rorquals boréals est un bel exemple d'un système qui fonctionne correctement.

« Seule petite réserve, il a pris beaucoup de temps, » ajoute-t-il. Alors que le sujet a été porté à l'attention des membres de la CITES il y plus de dix ans, il fait remarquer qu'il aura fallu attendre 2018 pour que le Japon soit inquiété par des menaces officielles d'embargo. Reste que « l'histoire des rorquals boréals est exceptionnelle car elle concerne une nation puissante. » Qu'un pays comme le Japon « finisse par se soumettre aux procédures de la CITES est ce que l'on peut considérer comme un succès. »

Wildlife Watch est un projet d'articles d'investigation commun à la National Geographic Society et à National Geographic Partners. Ce projet s'intéresse à l'exploitation et à la criminalité liées aux espèces sauvages. Retrouvez d'autres articles de Wildlife Watch à cette adresse et découvrez les missions à but non lucratif de la National Geographic Society ici. N'hésitez pas à nous envoyer vos conseils et vos idées d'articles et à nous faire part de vos impressions à l'adresse ngwildlife@natgeo.com.

orques

Publié à 18:12 par fandeloup Tags : mort sur chez photo
orques

Plus que tout, les orques ont besoin de leur groupe pour survivre

À l’archipel Crozet, dans l’océan Indien, un groupe d’orques a été massacré et décimé à cause de la pêche illégale. Les orques, bien qu'adoptant des comportements grégaires, ont un système social « matrilinéaire », basé sur la sélection de parentèle, qui signifie que les individus vont avoir tendance à favoriser leurs proches quand il s’agira de partager de la nourriture ou de transmettre des savoirs comme des techniques de chasse.

 Durant 6 ans, entre 1996 et 2002, des parties de pêche illégales ont engendré la capture d’un grand nombre de légines australes près de l’archipel Crozet. Ce poisson vivant dans les mers froides a une forte valeur marchande, mais constitue également une part importante du régime alimentaire des populations d’orques de l’archipel. Leur pêche a entraîné la mort de la moitié de ces populations d’orques et depuis, leur taux de survie n’a jamais retrouvé sa valeur initiale et les populations peinent à se stabiliser durablement. Comment les rescapés ont-ils tenté de survivre ? Marine Busson, chercheuse CNRS à l’Université de La Rochelle, a travaillé avec son équipe sur le comportement social des orques, en lien direct avec leur instinct de survie. Ils ont récemment publié une étude dans la revue Proceedings of the National Academy of Sciences qui met pour la première fois en lumière les conséquences sur le long terme d’un événement ayant affecté la survie et l’organisation sociale d’une espèce de mammifère.

 

 

UN COMPORTEMENT TRÈS HUMAIN

Grâce à un suivi par photo-identification entamé en 1987, les scientifiques ont pu prouver que les orques survivants au sein d’une population décimée comme celles de l’archipel Crozet adoptent un comportement social dit « erratique », s’intégrant d’un groupe social à un autre. Ce comportement est à mettre en lien direct avec leur instinct de survie ; l’orque est une espèce qui ne sait chasser qu’en groupe. Ce comportement grégaire est observé chez d’autres mammifères marins. Pseudorca crassidens, plus connu sous le nom de fausse-orque ou encore Physeter macrocephalus, le cachalot, témoignent d’agissements similaires. « On observe chez ces espèces des comportements sociaux tels que la chasse en groupe ou les soins dits allo parentaux, c’est-à-dire effectués par des individus autres que les parents directs » nous indique Marine Busson.

 

LA STRATÉGIE D'ATTAQUE COORDONNÉE DES ORQUES

Ces comportements, témoins de mœurs sociales immuables à la survie de ces espèces, peuvent parfois être poussés à l’extrême. « Chez le Globicephala melas, la grégarité est telle que l'on observe quelque fois des échouages massifs d'individus. Lorsqu'un individu se retrouve échoué sur une plage, c'est souvent tout le groupe qui le rejoint » précise la chercheuse. Si tous ces comportements laissent supposer que la sociabilité est nécessaire pour la survie des populations de mammifères, cette étude est la première à en prouver le lien direct.

 

DES POPULATIONS QUI PÉRISSENT

Moins ces associations sont durables, plus les probabilités de décès pour les orques sont fortes. Mais la socialisation ne se passe pas toujours comme prévue, surtout au sein d’un groupe déjà formé. Résultat, les populations de rescapés peinent à perdurer et finissent par dépérir par manque de nourriture. Différentes raisons peuvent-être attribuées à ces échecs d’intégration.

 

UN GROUPE D'ORQUES ENCERCLE UNE RAIE ET UN PLONGEUR

« Les orques survivants n'ont pas réussi à intégrer durablement de nouveaux groupes premièrement car cela aurait pu perturber l'équilibre déjà existant d'un groupe social » avance Marine Busson. En effet, la taille du groupe est un facteur important. S’il ne présente pas assez d'individus, les orques n'arriveront pas à chasser efficacement. Au contraire, trop d'individus et le résultat de la chasse ne sera pas suffisant pour subvenir au besoin de chacun. « Les nouveaux membres ne sont donc pas toujours les bienvenus au sein d'un groupe. Ils pourraient augmenter la compétition entre les individus et perturber un groupe dont la taille est déjà optimale. »

De plus, les orques ont un système social « matrilinéaire », basé sur la sélection de parentèle, qui signifie que les individus vont avoir tendance à favoriser leurs proches quand il s’agira de partager de la nourriture ou de transmettre des savoirs comme des techniques de chasse. Les orques peuvent identifier leurs proches notamment grâce à un système acoustique très développé où chaque individu a sa propre signature acoustique.

« Cette sélection de parentèle et la facilité d'identification des individus non proches génétiquement parlant ont pu également être un frein à l'association permanente des individus survivants à de nouveaux groupes » conclut Marine Busson.

devenir

Publié à 16:12 par fandeloup Tags : vie
devenir

La vie, ce n est pas avoir et obtenir mais, être et devenir

requins

Publié à 14:06 par fandeloup Tags : automne cadre 2010 chez mer course vie sur oiseaux image voyage
requins

Insolite : les requins-tigres se nourrissent régulièrement d'oiseaux

Cette étude scientifique est la toute première à confirmer que des oiseaux terrestres figurent régulièrement au menu de ces prédateurs voraces.Un requin-tigre nage au large des Bahamas. Ces prédateurs sont des charognards avertis et disposent d'une vue et d'un odorat très développé.

Les requins-tigres sont parmi les prédateurs les plus imposants des eaux tropicales. Ils peuvent dépasser les 4,50 m de long et ont un appétit vorace : ils dévorent tout ce qu'ils trouvent, des tortues de mer aux pneus en caoutchouc. À présent, une nouvelle étude suggère qu'un élément encore plus bizarre figurerait au menu des bébés requins-tigres : les oiseaux que l'on trouve habituellement dans nos jardins.

L'auteur principal de l'étude, Marcus Drymon, a fait cette découverte fortuite en 2010 lorsqu'il a capturé un petit requin-tigre dans le cadre d'un projet de recherche qu'il menait dans le Golfe du Mexique. « Nous l'avons rapporté à bord du bateau pour le mesurer, le peser, le baliser et le relâcher quand soudain il a recraché une grosse masse de plumes, » raconte Drymon, chercheur dans le domaine de la pêche maritime à l'université d'État du Mississippi. Un troglodyte des marais chante au-dessus des foins de dune sur l'île de Money Island dans le New Jersey.

 En tant que scientifique, j'ai bien entendu pensé à les rassembler et les apporter au laboratoire pour qu'elles soient analysées. Il s'est avéré que les plumes étaient celles d'un moqueur roux et non de l'un des nombreux oiseaux de mer qui figurent habituellement au menu des requins-tigres, comme les pélicans, les cormorans et les goélands.

D'autres scientifiques avaient déjà évoqué des requins-tigres se nourrissant d'oiseaux terrestres auparavant, mais ces événements étaient anecdotiques, ponctuels. La nouvelle étude publiée le 21 mai dans la revue Ecology est la première à avancer des preuves de la récurrence de ce comportement chez les requins-tigres.

COURSE AUX REQUINS

Après leur première découverte, Drymon et ses collègues ont décidé d'enquêter sur le régime des requins-tigres dans le cadre de leur projet. Lorsque les scientifiques parvenaient à capturer des requins-tigres suffisamment petits pour être tirés à bord et manipulés, ils réalisaient un « lavage gastrique » en plaçant un tuyau en PVC dans la gueule du requin puis en y insérant un tuyau dans le but de rincer l'estomac et d'en extraire le contenu qui après être passé par un tamis était analysé puis répertorié. Le requin, bien souvent un nouveau-né d'à peine 1 m de long, était ensuite relâché indemne. Sur les huit ans qu'a duré l'expérience et les 105 requins étudiés, 41 avaient des restes d'oiseaux partiellement digérés dans leurs intestins. Après avoir mené sur ces restes une analyse ADN, ils ont découvert qu'ils provenaient tous de 11 espèces d'oiseaux terrestres d'Amérique du Nord. Une hirondelle des marais cherche de la nourriture sur les terres du Blackwater National Wildlife Refuge dans le Maryland aux États-Unis.

 Bizarrement, la plupart d'entre eux, comme les bruants des marais ou les cistothorus, étaient des passereaux, ces oiseaux chanteurs que vous avez peut-être aperçu non loin de votre mangeoire. Comment autant d'oiseaux terrestres ont-ils pu connaître un sort aussi salé ? Drymon et ses collègues ont utilisé les données du projet de sciences participatives eBird pour identifier les cycles saisonniers pendant lesquels les oiseaux concernés par l'étude étaient le plus présents au large du Mississippi et de l'Alabama. Par chance, chaque espèce apparaissait dans les ventres des requins-tigres au moment où leur présence locale atteignait son pic. Un requin menace un jeune albatros dans les eaux du banc de sable de la Frégate française à Hawaï.

 « Cela suggère que ce phénomène est lié à la migration des passereaux, » indique Drymon. Étant donné que la plupart de ces oiseaux chanteurs étaient mangés à l'automne, Drymon pense que les oiseaux pourraient être précipités à la surface de l'océan par les tempêtes automnales violentes et imprévisibles alors qu'ils voyagent vers les latitudes méridionales, devenant au passage des proies faciles pour les requins. Il semble également que les requins se soient rendus compte de l'aubaine que représentait ce festin saisonnier. Drymon a en effet remarqué que les jeunes requins étaient trois fois plus présents dans la zone entre août et novembre. Un tel rassemblement de requins-tigres motivés par des objectifs alimentaires a déjà été aperçu ailleurs, par exemple dans la région du banc de sable de la Frégate française à Hawaï où les prédateurs viennent se nourrir de jeunes albatros

NOURRITURE POUR BÉBÉ ?

« Ce qui rend notre situation encore plus intéressante, c'est le jeune âge des requins-tigres concernés, » précise Drymon. Il est même possible que les requins-tigres mères donnent volontairement naissance à leurs petits dans la partie nord du Golfe du Mexique afin qu'ils puissent tirer profit des opportunités saisonnières fournies par ces oiseaux chanteurs. Biologiste de la vie marine à l'université d'Adélaïde en Australie, Samantha Munroe affirme par e-mail que cette étude « nous aide à modifier notre perception du lien qui unit les espèces marines et terrestres. »

Elle « offre également un bon point de départ pour de nombreuses autres questions scientifiques fascinantes, » poursuit Munroe, qui n'a pas pris part à l'étude. Par exemple : les passereaux sont-ils plus nourrissants que d'autres proies ? « De futures études évaluant la valeur nutritionnelle ou énergétique des oiseaux terrestres par rapport à d'autres proies pourraient aider à tirer au clair l'importance des oiseaux chanteurs pour le régime et la survie des requins-tigres, » conclut-elle.

orques

Publié à 15:44 par fandeloup Tags : 2010 sur monde mer chez photos animaux animal
orques

Un nouveau type d'épaulard aurait été identifié

Pour la première fois, des scientifiques ont filmé et étudié les mystérieux épaulards de « type D » à l'état sauvage.

 Au sud de notre planète, dans certaines des mers les plus agitées, vivent de mystérieux épaulards qui ressemblent peu aux orques connus jusqu'à ce jour. Pour la première fois, des scientifiques ont localisé et étudié ces animaux à l'état sauvage. Selon Robert Pitman, chercheur à la National Oceanic and Atmospheric Administration, ces orques sont « très probablement » d'une nouvelle espèce.

L’équipe scientifique a fait cette découverte en janvier dernier à environ 96 km des côtes du Cap Horn, au Chili, à la pointe de l’Amérique du Sud. Cette région est connue pour avoir « les conditions météorologiques les plus mauvaises », a ajouté Pitman.

Ces orques, appelées épaulards de type D, étaient connues auparavant à travers des photographies d’amateur, des descriptions de pêcheurs ou suite à des échouages, mais ils n'avaient jamais été observés dans leur état naturel par des experts en cétacés.

Contrairement aux autres types d'orques connus, ils ont une tête plus arrondie, une nageoire dorsale plus pointue et plus étroite et un très petit cache-œil blanc. Ils sont aussi plus petits, dit Pitman. Le nouveau type d'orque, connue sous le nom d'épaulard de type D ou subantarctique, est très probablement une nouvelle espèce, car elle présente une apparence unique : une tête arrondie, une nageoire dorsale en pointe et un petit cache-œil.

 L’équipe, qui a embarqué à bord du navire Australis, s’est aventurée dans une zone où les pêcheurs avaient récemment repéré les animaux et a jeté l’ancre pendant plus d’une semaine. Finalement, un groupe d'environ 25 épaulards s'est approché du navire.

Les scientifiques ont filmé les prédateurs sous et au-dessus de l’eau et ont prélevé un petit morceau de peau et de graisse, en utilisant une technique de recherche commune et inoffensive. Ils étudieront bientôt l’ADN de l’orque, qui déterminera une fois pour toutes s’il s’agit ou non d’une nouvelle espèce. (L’équipe attend actuellement un permis d’exportation pour exporter l’échantillon hors du Chili.) Les orques se sont rassemblées autour du bateau pendant quelques heures, apparemment curieux de ces humains et de leur navire. Bien qu'elles aient minutieusement inspecté un hydrophone que les chercheurs avaient mis à l'eau, elles n'ont pas émis de vocalises.

 Les orques de type D été répertoriées pour la première fois lorsqu'un groupe de plus d’une douzaine de spécimens s'est échoué en Nouvelle-Zélande en 1955. Plus d’un demi-siècle plus tard, en 2005, Pitman a vu des photographies rassemblées par Paul Tixier, scientifique français étudiant dans un archipel du sud de l'océan Indien, connu sous le nom d'îles Crozet.

Les photos montraient clairement que ces animaux étaient le même type d'épaulards que celui qui s'était échoué en 1955. « J'ai regardé les photos et les bras m'en sont tombés », dit Pitman. « Ils étaient là, 50 ans plus tard.» On sait que ces orques volent du poisson sur les lignes de pêcheurs près des îles Crozet et du Chili, et capturent parfois jusqu'à un tiers de leurs prises, explique Pitman. Les deux chercheurs ont collaboré avec des tiers à l'aide de photographies et de descriptions pour rédiger la première étude sur les épaulards de type D, publiée dans la revue Polar Biology en 2010. Mais Pitman était toujours déterminé à en trouver un à l'état sauvage.

« En récoltant les premiers échantillons de biopsie jamais obtenus sur cette forme d'épaulard, l'expédition de Pitman [promet d’augmenter] nos connaissances sur la génétique, l’évolution, les préférences alimentaires et le partage des ressources chez les types D et chez l’ensemble des épaulards », déclare dans un email Tixier, qui est actuellement chercheur à la Deakin University de Melbourne, en Australie. Il existe en effet d'autres « écotypes » d'orques, dont certains pourraient appartenir à des espèces différentes, notamment quatre variantes situées près de l'Antarctique. Les épaulards de type A ressemblent aux orques typiques (que l’on trouve dans le monde entier), mais se nourrissent principalement de petits rorquals. Les types B sont plus petits et la plupart mangent des phoques. Le type C chasse le poisson. Mais les épaulards de type D ont une apparence encore plus étrange. « C’est de loin l’aspect le plus différent », déclare Pitman.

UN OU PLUSIEURS ?

Les épaulards sont toujours officiellement considérés comme une seule espèce, Orcinus orca, mais certains types sont probablement distincts et méritent leur nom scientifique, a déclaré John Ford, chercheur à Pêches et Océans Canada et à l'Université de Colombie britannique. Mais cela nécessite un processus scientifique formel, qui comprend de nombreuses mesures, une analyse de l’ADN, etc. « Il y a de bonnes raisons de considérer d'autres espèces d'orques également comme distinctes, mais il est très difficile de tracer ces lignes », déclare Ford.

 Pitman suggère qu'un bon nom commun pour les orques serait l'épaulard subantarctique. Cela décrit bien leur habitat, au large de l’Antarctique, mais ne comprend pas les eaux les plus froides. La région où ils se trouvent, à une latitude de 40 à 60 degrés, présente certaines des conditions météorologiques les plus inhospitalières de la planète, avec des vents violents et de fréquentes tempêtes. Leur choix d'habitat, combiné au fait qu'ils vivent en pleine mer, explique pourquoi ces épaulards sont si peu connus. « Si vous êtes un gros animal qui essaie de se cacher de la science, c’est exactement là où vous voudriez le faire », déclare Pitman.

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Publié à 16:45 par fandeloup Tags : google image amis sur monde mer chez presse animaux place nature
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Russie : des orques relâchées dans un nouvel habitat malgré les risques

Les autorités russes ont annoncé la libération des orques près de leurs bassins, un choix risqué pour les cétacés – susceptibles de se heurter aux bateaux dans la zone.

 Les autorités comptent relâcher une partie des orques et des bélugas entassés dans des bassins de l'Extrême orient russe, sans toutefois les ramener vers leur habitat naturel comme le conseillaient les scientifiques.

La Fondation 30 Millions d'Amis s'inquiète du risque de collision avec les bateaux, qui menace la survie de ces animaux déjà fragilisés par leur captivité. Au cours d'une conférence de presse au ministère russe de l'Environnement, à Moscou, le chercheur Vladislav Rojnov a déclaré qu'une dizaine de ces mammifères marins, dont le sort a ému le monde entier, serait libérés entre fin mai et début juin près des bassins où ils sont retenus.

La diffusion en février de photographies de 11 orques et 93 bélugas présents depuis l'été dans de petites piscines près de Nakhodka pour être vendus à l'étranger avait déclenché une vague de protestations internationales. Trois bélugas et un orque avaient depuis disparu.

Un transport "trop onéreux" pour les autorités

Face au scandale, les autorités russes et des scientifiques étrangers avaient convenu de réintroduire les cétacés dans la mer d'Okhotsk, où ils avaient été capturés, à environ 1.300 kilomètres du lieu où ils se trouvent actuellement. Mais leur transport a finalement été jugé trop onéreux par les autorités, a souligné Vladislav Rojnov.

Selon lui, les mammifères libérés pourraient dès lors rester près de l'endroit où ils étaient nourris et risquent de perturber les vacanciers. "Les scientifiques donnent des recommandations, mais les autorités décident", a constaté M. Rojnov, qui dirige un institut environnemental et fait partie d'un groupe d'experts constitué pour évaluer le sort de ces animaux. "Nous espérons que les spécimens libérés iront vers le nord et retrouveront leurs eaux d'origine", a-t-il ajouté. Selon lui, des études sont en cours pour identifier des liens génétiques entre ces animaux et des groupes observés dans la nature.

Dans un communiqué, le ministère russe de l'Environnement a pour sa part soutenu que le transport des animaux dans des bacs spéciaux risquaient de les blesser ou de leur causer un stress supplémentaire. La construction sur place de bassins de réadaptation est par ailleurs rendue difficile par des "contraintes de temps", précise le ministère. Risque de conflits entre les orques et les bateaux Le mois dernier, les experts Jean-Michel Cousteau, fils du célèbre commandant Cousteau, et Charles Vinick avaient visité les bassins en question et rencontré des responsables.

Mercredi, l'équipe de Jean-Michel Cousteau a affirmé dans un communiqué que cette libération près des bassins comportait "de nombreux risques", craignant notamment des conflits entre des bateaux et certains orques chez lesquels "des comportements agressifs" ont été observés.

A long terme, cette libération pourrait "diminuer leur potentiel de survie", ajoute le communiqué. Un risque inacceptable pour la Fondation 30 Millions d'Amis, qui demande à ce que les cétacés soient relâchés à proximité du lieu de leur capture afin de leur donner toutes les chances de vivre enfin en paix.

La Russie est le seul pays où ces mammifères marins peuvent être capturés en plein océan à des fins "pédagogiques", une faille juridique utilisée par les trafiquants pour vendre des animaux à l'étranger, en particulier en Chine, où se développe un réseau de parcs à thèmes marins.

limace

Publié à 09:38 par fandeloup
limace

Il s'agit d'une limace aquatique, qui, avec ses oreilles pointues et son pelage, ressemble à un petit lapin. La Jorunna parva vit dans les eaux du Pacifique et peut atteindre 20 cm. 

ver géant

Publié à 16:49 par fandeloup Tags : tubes vie moi sur mer enfants animaux nuit air animal
ver géant

Un « ver géant » de 8 mètres observé au large de la Nouvelle-Zélande

Également surnommé « cafard de mer », ce ver géant est en réalité un pyrosome.

 Le 25 octobre 2018, Steve Hathaway tournait une publicité pour promouvoir le tourisme sur une île au large des côtes néo-zélandaises lorsque son ami, Andrew Buttle, l'a appelé pour lui montrer quelque chose d'étrange.

« Il se moque de moi », c'est ce que Hathaway dit avoir pensé en entendant ce que Buttle avait trouvé. Il a enfilé son équipement de plongée et s'est jeté à l'eau. C'était une créature translucide ressemblant à un ver qui mesurait près de 8 mètres de long, s'apparentant à une manche à air géante. Il s'agissait en réalité d'un pyrosome. Cela faisait des année qu'Hathaway souhaitait en voir un. Nager tout autour de lui « était vraiment incroyable », dit Buttle.

« On pouvait voir des centaines de milliers de minuscules créatures de si près.» Cela est dû au fait qu'un pyrosome n'est pas un seul animal , c'est une colonie flottante de centaines ou de milliers d'organismes individuels appelés zooïdes. Les zooïdes sont eux-mêmes de petites créatures multicellulaires qui filtrent la nourriture en pompant l'eau à travers leur propre corps, en attrapant du phytoplancton, des bactéries, des particules d'excréments animales ainsi que tout ce qu'ils peuvent nettoyer. Ce processus consistant à pomper de l'eau dans un siphon puis à l'expulser par un autre en fait un groupe appelé les tuniciers, ou « ascidies ».

Un autre surnom ? « Cafards de mer », pour leur capacité à filtrer même la nourriture des environnements les moins hospitaliers. Le pyrosome et son cousin, le salpidé, sont une source de nourriture « extrêmement importante et très abondante », explique Andrew Jeffs, professeur de sciences de la mer à l'Université d'Auckland. Tous deux sont des aliments pour la faune marine, y compris les tortues et la spécialité de Jeff, les homards à épines. Les prédateurs peuvent s'accrocher à ces tubes pendant des semaines et se nourrir. « C’est comme si nous, humains, nous suspendions à un éléphant pour le manger. », dit-il. « Ils peuvent se permettre de prendre le temps et de manger suffisamment pour en tirer les bienfaits dont ils ont besoin. »

Cependant, les animaux meurent souvent en mangeant par erreur des sacs en plastique qui leur ressemblent, à eux ou à d'autres organismes gélatineux comme des méduses. Pour se nourrir, les pyrosomes nagent verticalement vers la surface de l'océan la nuit pour capturer du phytoplancton puis retournent dans les profondeurs lorsque le jour se lève, probablement pour éviter les prédateurs qui se nourrissent le jour. Ces corps tubulaires gélatineux brillent grâce à une bioluminescence naturelle. C'est ainsi qu'ils ont reçu le nom pyrosome, du grec « feu » et « corps ».

Ils peuvent être aussi petits qu'un centimètre ou aussi gros que (ou plus gros que) celui de la vidéo. Ce processus de construction inclut à la fois la reproduction sexuée et asexuée, explique Moira Decima, écologiste en zooplancton à l'Institut national de recherche sur l'eau et l'atmosphère de Wellington. Ils grandissent rapidement, mais il est difficile de cerner à quelle vitesse exactement. Il existe plus de recherches sur les salpidés, qui sont constitués d'un seul zooïde et sont plus communs que les pyrosomes. Cependant, cela pourrait changer. Decima souligne qu'il y a eu une énorme prolifération de pyrosomes sur la côte ouest des États-Unis en 2017 et affirme que de plus en plus d'efforts sont déployés pour comprendre ces créatures. Buttle et Hathaway, tous deux plongeurs expérimentés, ont réussi à repérer ce pyrosome pendant la saison chaude en Nouvelle-Zélande. L'île de Whakaari se trouve à moins de 50 km au large du continent. Également connue sous le nom d'île blanche, il s'agit d'une attraction touristique réputée pour son stratovolcan actif. Les températures plus élevées durant la saison estivale entraînent une mutation de la faune et de la flore océanique.

« On tombe toujours sur quelque chose de nouveau à cette époque », déclare Hathaway. Après une carrière de onze ans comme vidéographe, il avait déjà vu bien des choses de la vie océanique, y compris des raies mantas et des baleines. Buttle et lui ont tous deux nagé autour du pyrosome pendant environ quarante minutes. Une des choses qu'il souhaiterait tirer de cette expérience, ajoute-t-il, serait de le partager sur sa plate-forme de divertissement éducatif pour enfants, Young Ocean Explorers. « Je sais que les enfants vont adorer », dit-il. « Pour eux, cela ressemble à un ver géant. Parfois, il faut quelque chose d'étrange pour que cela interpelle les gens. »

Mythe Amérindien

Publié à 10:58 par fandeloup Tags : fleur sur monde musique jeux nuit animal
Mythe Amérindien

Mythe Amérindien : Le rêve de la baleine.

Au début le grand esprit dormait dans le rien. Son sommeil durait depuis l'éternité. Et puis soudain, nul ne sait pourquoi, dans la nuit , il fit un rêve. En lui gonfla un immense désir... Et il rêva de la lumière.

Ce fut le premier rêve. La toute première route. Longtemps, la lumière chercha son accomplissement, son extase. Quand finalement elle trouva, elle vit que c'était la transparence.

Et la transparence régna.

Mais voilà qu'à son tour, ayant exploré tous les jeux de couleurs qu'elle pouvait imaginer, la transparence s'emplit du désir d'autre chose. A son tour elle fit un rêve. Elle qui était si légère, elle rêva d'être lourde. Alors apparu le caillou. Et ce fut le deuxième rêve. La 2ème route. Longtemps, le caillou chercha son extase, son accomplissement. Quand finalement il le trouva, il vit que c'était le cristal.

Et le cristal régna.

Mais à son tour, ayant exploré tous les jeux lumineux de ses aiguilles de verre, le cristal s'emplit du désir d'autre chose, qui le dépasserait. A son tour, il se mit à rêver. Lui qui était si solennel, si droit, si dur, il rêva de tendresse, de souplesse et de fragilité. Alors apparut la fleur. Et ce fut le troisième rêve, la 3ème route. Longtemps, la fleur, ce sexe de parfum, chercha son accomplissement, son extase. quand enfin elle trouva, elle vit que c'était l'arbre.

Et l'arbre régna sur le monde.

Mais vous connaissez les arbres. On ne trouve pas plus rêveurs qu'eux (ne vous amusez pas à pénétrer dans une forêt qui fait un cauchemar). L'arbre, à son tour, fit un rêve. Lui qui était si ancré à la terre, il rêva de parcourir librement, follement, de vagabonder au travers d'elle.

Alors apparut le ver de terre. Et ce fut le quatrième rêve.

La 4ème route.

Longtemps, le ver de terre chercha son accomplissement, son extase. Dans sa quête, il prit tour à tour la forme du porc-épic, de l'aigle, du puma, du serpent à sonnette. longtemps, il tâtonna. Et puis un beau jour, dans une immense éclaboussure ... Au beau milieu de l'océan ... un être très étrange surgit, en qui toutes les bêtes de la terre trouvèrent leur accomplissement, et ils virent que c'était la baleine.

Longtemps cette montagne de musique régna sur le monde. Et tout aurait dû en rester là, car c'était très beau. Seulement voilà ... Après avoir chanté pendant des lunes et des lunes, la baleine, à son tour, ne put s'empêcher de s'emplir d'un désir fou. Elle qui vivait fondue dans le monde, elle rêva de s'en détacher. Alors, brusquement nous sommes apparus, nous les hommes.

Car nous sommes le cinquième rêve, la 5ème route, en marche vers le 5ème accomplissement, la 5ème extase. Si nous voulons trouver notre propre accomplissement, notre propre extase, et sortir du jeu, il nous faut écouter et respecter, comprendre la lumière, le cristal, l'arbre et la baleine.

Car dans la moindre couleur, toute la lumière est enfouie. Dans tout caillou du bord du chemin, il y a un cristal qui dort. Dans le plus petit brin d'herbe, sommeille un baobab. Et dans tout ver de terre, se cache une baleine

Quant à nous, nous ne sommes pas le plus bel animal, nous sommes le rêve de l'animal !

Que se passerait-il si nous éliminions la dernière baleine qui est en train de nous rêver ?