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Date de création : 24.08.2008
Dernière mise à jour : 04.08.2023
96001 articles


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fond ecran animaux de la mer eau douces

requin

Publié à 11:42 par fandeloup
requin

Il est temps d’embarquer...

baudroies

Publié à 17:57 par fandeloup Tags : amour sur monde bonne chez histoire
baudroies

L'accouplement de baudroies des abysses filmé pour la première fois

Parce qu'elles vivent dans les profondeurs de l'océan, les baudroies ont été très peu filmées.

C'est en découvrant les corps de mâles attachés à celui de femelles mortes que les scientifiques ont découvert cet étrange rituel d'accouplement. Il n'est pas possible d'étudier les organismes vivants dans les abysses, comme les baudroies, en laboratoire car elles ne survivraient pas au changement brusque de pression et aux températures plus élevées.

UN SPECTACLE MORTEL

Le rituel d'accouplement de ce poisson, pour le moins étrange, n'est pas le seul élément à avoir été révélé par cette vidéo : la structure de leurs corps semble n'exister chez aucun autre poisson. Habituellement, les filaments reliés à la membrane des autres espèces bougent à l'unisson alors que chez les Caulophrynidae, les filaments lumineux disposent chacun de leurs propres muscles et nerfs et semblent fonctionner indépendament.

« Si une proie touche l'un de ces filaments, le baudroie s'oriente vers elle et la gobe », explique Ted Pietsch à la revue Science Magazine.

« La nourriture est rare à cette profondeur et ils ne peuvent pas se permettre de rater un repas ».

Il estime que le « spectacle de lumière » donné par la femelle est une façon d'attirer les proies ou de se protéger des prédateurs potentiels en leur faisant croire qu'elle est plus imposante qu'elle n'y paraît. Il se peut aussi que la baudroie imite les méduses venimeuses pour éviter d'être dévorée. Le sous-marin utilisé par les Jakobsen pour filmer la baudroie est en fonction depuis 2013. Les études sur ce poisson étrange sont peu nombreuses. À l'avenir, nous risquons donc d'en apprendre beaucoup à son sujet. Exemple de baudroies en fusion.

Dans le nord de l'océan Atlantique, à plusieurs centaines de mètres de profondeur, il se passe quelque chose d'intrigant. Filmée par la Rebikoff-Niggeler Foundation et publiée en exclusivité dans la revue Science Magazine, une séquence vidéo rare montre une femelle Caulophrynidae qui tangue doucement d'avant en arrrière dans les eaux froides et sombres de l'Atlantique nord, à près de 800 mètres de profondeur.

En regardant la vidéo avec attention, vous pouvez aperçevoir un petit mâle, un « parasite sexuel » accroché à son ventre. Ces mystérieux habitants des abysses vivent dans des conditions extrêmes et il est rare de les observer vivants dans leur habitat naturel. En août 2016, au terme d'une excursion de cinq heures à bord d'un sous-marin en eau profonde près de l'île portugaise São Jorge, les photographes animaliers Kirsten et Joachim Jakobsen parviennent à filmer une baudroie. Ils montrent ensuite leur vidéo à Ted Pietsch, professeur émérite de la School of Aquatic and Fishery Sciences (école des sciences aquatiques et de la pêche) de l'Université de Washington.

Un an plus tard, cette vidéo exceptionnelle est enfin dévoilée au grand public. Dans une séquence de 25 min, on aperçoit une baudroie de la taille d'un poing flottant dans un nuage clairsemé de filaments semblables à des vibrisses bioluminescents. L'individu filmé est un Caulophryne jordani. Il existe 14 spécimens femelles au monde qui appartiennent à des collections d'histoire naturelle, mais aucun mâle vivant n'a été observé. « C'est quelque chose d'unique et de jamais vu », a délaré Ted Pietsch dans un communiqué de presse. « C'est vraiment merveilleux d'enfin voir ce que nous n'avions qu'imaginé jusqu'à maintenant ».

UN AMOUR DE PARASITE

Il existe plus de 200 espèces de baudroies des abysses dans le monde entier, mais ces dernières sont particulièrement difficiles à étudier en raison de l'environnement hostile dans lequel elles vivent. D'après Ted Pietsch, ce n'est que la troisième fois que ce comportement chez les baudroies des abysses est filmé. Vivants à une profondeur comprise entre 300 et 5 00 mètres, les femelles baudroies attirent leurs proies à l'aide d'un leurre bioluminescent appelé l'esca, situé sur leur museau.

Les poissons utilisent leur bouche dentée et leur estomac extensible pour gober en une seule fois des proies plus grandes qu'eux. La lumière émise par l'esca est produite par une bactérie symbiotique. Seules les femelles sont dotées de cette caractéristique. Les mâles baudroies, qui sont beaucoup plus petits que leurs partenaires et dotés de grands yeux, comptent sur leur très bonne acuité visuelle et leurs narines pour trouver les femelles grâce aux hormones qu'elles libèrent. Une fois qu'un mâle a trouvé une femelle, il la mord au niveau du ventre et s'accroche à son corps. Ses tissus et son système sanguin fusionneront ensuite avec ceux de la femelle.

Le mâle se nourrira des nutriments présents dans le sang de la femelle, mais perdra ses yeux, ses nageoires, ses dents et la plupart de ses organes internes en échange du service rendu. Il ne servira donc que de banque de sperme lorsque la femelle sera prête à pondre. « Une fois qu'un mâle trouve une femelle, il la mord et leurs tissus fusionnent », indique Bruce Robinson, biologiste marin des abysses au Monterey Bay Aquarium Research Institute à National Geographic.

baleine

Publié à 10:49 par fandeloup Tags : bleu

Au fil de l'eau .. nous irons en barque, ramer vers le grand bleu .. plonger pour frôler la faune marine, admirer les anémones ondulantes, s'éloigner de la murène aux aguets, éviter la méduse bleue et regarder le ballet des poissons irisés.L'été perdure, profitons de ce beau soleil pour faire le plein de vitamines ...

baleine

Publié à 10:49 par fandeloup Tags : bleu
baleine

Au fil de l'eau .. nous irons en barque, ramer vers le grand bleu.. plonger pour frôler la faune marine, admirer les anémones ondulantes, s'éloigner de la murène aux aguets, éviter la méduse bleue et regarder le ballet des poissons irisés.L'été perdure, profitons de ce beau soleil pour faire le plein de vitamines ...

magnifique

Publié à 10:23 par fandeloup Tags : photo sur
magnifique

Quelle incroyable photo, capturée à l'exact moment où un phoque grimpe sur un beluga !

orques

Publié à 10:22 par fandeloup Tags : nature histoire bonne
orques

Des plongeurs se retrouvent nez-à-nez avec des orques au large du Cap Ferret

L'un des orques observées mardi dernier au large du Cap Ferret. Trois plongeurs ont pu admirer ces impressionnants cétacés, mardi dernier à une dizaine de kilomètres de la côte.

L'orque privilégie d'ordinaire les eaux froides. Ils étaient partis explorer une épave échouée depuis 1943 au large du Cap Ferret (Gironde). Ils ont finalement rencontré une demi-douzaine d'orques...

La scène inoubliable s'est déroulée mardi dernier. Octave Angelico, son frère José et Florian Hélary, trois plongeurs expérimentés, étaient partis observer l'épave du chalutier «L'Emile Marie», à une dizaine de kilomètres de la côte. Après une longue exploration du navire, ils notent la présence d'impressionnants cétacés. «Nous nous sommes retrouvés nez-à-nez avec plusieurs orques.

C'était incroyable», confie Octave Angelico à «La Dépêche du Bassin», qui rapporte l'histoire. «Je n’en avais jamais vus. Le plus grand mesurait au moins 6,50 mètres car il dépassait la longueur de notre bateau».

 L'eau était particulièrement calme et chaude ce jour-là, assurant une très bonne visibilité. Les plongeurs ont pu admirer les orques encore quelques minutes depuis leur bateau. «J’en ai encore la chair de poule, c’était énormément d’émotions, poursuit Octave Angelico.

Les orques ont tourné autour du bateau, sont passées dessous et venaient vers nous dès que l’on arrêtait le moteur.» De rares escapades hors des eaux froides D'ordinaire, l'orque vit de la banquise aux eaux tropicales, mais surtout dans les eaux froides (Antarctique, nord-ouest canadien, Islande, Ecosse, Norvège…) situées à moins de 800 km des côtes.

Très mobile, elle peut toutefois s'aventurer, occasionnellement dans d'autres contrées. Les plongeurs girondins en ont été des témoins privilégiés.

https://youtu.be/Z9AKDsTThrs

poulpes

Publié à 15:15 par fandeloup Tags : sur google chez fond société divers animaux pouvoir
poulpes

Australie: Une «ville» de poulpes découverte au fond de l'océan

Des biologistes marins ont découvert une « ville » de poulpes dans la baie de Jervis, en Australie…

 Une «cité» des poulpes découverte dans le pacifique Une «cité» des poulpes découverte dans le pacifique 

Vingt mille poulpes sous les mers. Alors que les poulpes « tetricus » sont réputés pour vivre en ermites, ne se croisant qu’au moment de la reproduction, des biologistes marins ont découvert que la solitude n’était pas le lot de tous ces invertébrés.

Dans la baie de Jervis, à l’est de l’Australie, David Scheel et son équipe ont pu observer une quinzaine de poulpes regroupés, communiquant et résidant ensemble, dans une zone restreinte que les scientifiques ont eu tôt fait de renommer « Octlantis » (octopus étant le mot anglais pour « poulpe »). «Similaires au comportement social complexe des vertébrés »

Publiée dans le journal Physiology des comportements marins et d’eau douce, cette étude est une « surprise » selon David Scheel, interrogé par Quartz. « Ces comportements sont le produit d’une sélection naturelle et peuvent être remarquablement similaires au comportement social complexe des vertébrés », explique-t-il, Cela suggère que quand les bonnes conditions sont réunies, l’évolution peut produire des résultats très similaires dans divers groupes d’organismes ».

Ainsi, des invertébrés réputés solitaires peuvent se réunir et fonder une « société » à la manière des animaux vertébrés qui vivent en meute. Une nouvelle théorie qui semble confirmée par la découverte dans le Pacifique d’une autre « cité » de poulpes, Octopolis, en 2009. 

Selon Stephanie Chancellor, docteure en sciences biologiques à l’Université de Chicago, les poulpes ont également « construit » la ville d’Octlantis, de façon à pouvoir y résider et s’y abriter. « En plus des affleurements rocheux », déclare-t-elle, « les poulpes qui habitent la région ont construit des piles avec les coquilles des crustacés qu’ils ont mangés, notamment les palourdes et les pétoncles. Ces piles de coquilles ont été sculptées pour créer des abris, ce qui fait de ces poulpes de véritables ingénieurs environnementaux. »

 Si Octopolis et Octlantis sont la preuve que les poulpes savent s’organiser en société , il n’est toutefois « pas certain que ces rassemblements soient la norme », tempère David Scheel, car d’autres spécimens continuent de nager en solitaires dans les océans. D’autre part, rien n’indique que ce comportement social soit le fruit d’une évolution récente. Selon le scientifique, ce sont bien plutôt les moyens humains d’observer les comportements qui ont progressé, permettant aux scientifiques de déceler des usages sociaux jusqu’alors inconnus chez les animaux étudiés.

baleines

Publié à 09:24 par fandeloup Tags : chez mer animaux sur pensée chiens
baleines

Énigme scientifique : ces baleines qui secourent d’autres animaux

Pourquoi les baleines à bosse vont­-elles jusqu’à affronter des orques pour sauver des animaux d’autres espèces ?

 En mai 2012, des chercheurs assistent à une attaque d’orques contre une baleine grise et son baleineau. Séparé de sa mère, celui­-ci est rapidement tué. Sans attendre, une dizaine d’autres baleines – à bosse, celles-­ci – surgissent et font face aux orques.

Pendant plus de six heures, ces géantes des mers, qui peuvent peser 25 t pour 13 à 14 m de long, tiennent à distance les prédateurs deux à trois fois moins gros en leur assénant des coups de nageoires. Comme s’il fallait absolument les empêcher de dévorer la dépouille du baleineau. Un comportement isolé ? Pas du tout.

115 confrontations entre des baleines à bosse et des orques – ou épaulards – ont été observés entre 1951 et 2012, selon une étude publiée dans la revue Marine Mammal Science. Le plus souvent, les baleines à bosse s’interposent pour venir en aide à d’autres animaux – phoques, lions de mer et otaries notamment.

Pourquoi prennent­-elles autant de risques dans des conflits qui ne les concernent pas directement ?

Les chercheurs se perdent en conjectures. Toute espèce animale est mue par un désir de survie. Il est donc possible que les baleines à bosse adoptent une stratégie de prévention pour dissuader les orques de s’attaquer à leurs propres petits.

Bémol à cette théorie : les attaques d’orques ne représentent que 11 % des incidents recensés. Autre hypothèse : les baleines à bosse qui se mesurent aux orques en auraient été elles-mêmes la proie auparavant. Les scientifiques ont recensé un certain nombre de cicatrices sur leurs corps qui témoignent de ces affrontements.

Le souvenir de ces confrontations les conduirait donc à s’opposer à leurs anciens adversaires. Reste la possibilité d’un comportement altruiste. « Les baleines à bosse sont capables d’une pensée complexe, de prendre des décisions, de résoudre des problèmes et de communiquer, explique Lori Marino, un biologiste américain spécialiste de l’intelligence des cétacés.

Des attributs qui témoignent d’un haut degré d’intelligence et qui peuvent mener des conduites altruistes. » Les baleines à bosse ne seraient d’ailleurs pas les seules dans ce cas. Des comportements similaires ont été observés chez le dauphin et chez certains chiens.

horreur

Publié à 18:47 par fandeloup Tags : mer internet sur saint société
horreur

Le meurtre de deux orques devant des touristes pourrait mettre fin à la pêche à la baleine dans les États insulaires

Deux orques harponnées devant un groupe d’observateurs de baleines attirent l’attention sur la pratique controversée de la chasse à la baleine à Saint-Vincent.

 Quelques instants avant que cela ne commence, Ken Isaacs, un membre d'équipage d'un navire d'observation de baleines, s'est rendu compte que les touristes à bord de son bateau étaient sur le point d'être témoins de quelque chose de terrible.

En parcourant les eaux libres autour de la petite île des Caraïbes de Saint-Vincent, l'équipage a repéré un groupe de quatre orques, également appelées « baleines tueuses », sautant hors de l'eau.

Alors que les touristes se réjouissaient de voir des orques à l'état sauvage, Isaacs s'est mis à vociférer contre trois pêcheurs qui approchaient à bord une petite embarcation. Isaacs avait remarqué le fusil à harpon fixé sur le pont. Ignorant les requêtes d'Isaacs, les pêcheurs se sont rapprochés du groupe d'orques.

Le groupe de 40 touristes a entendu un bruit comme celui d'une explosion. Une des orques du groupe venait de se faire harponner juste devant leurs yeux. Puis rapidement, une autre connaissait le même sort. Selon le récit d'Isaacs, dont le témoignage est rapporté par le site d'informations Caribbean 360, le groupe de touristes aurait regagné la terre dans un état de choc, avec de nombreux convives en pleurs.

Fantasea Tours, le tour-opérateur à l'origine de cette excursion consacrée à l'observation des baleines, aurait suspendu ses visites. La chasse à la baleine, qui est une activité à la fois traditionnelle et commerciale, est une question complexe pour cette petite île du sud des Antilles, située juste au nord du Venezuela. Officiellement appelée Saint-Vincent-et-les-Grenadines, il s'agit d'un pays membre volontaire de la Commission baleinière internationale (CBI).

Conformément aux stipulations énoncées par l'agence internationale, la chasse à la baleine est autorisée lorsque celle-ci est pratiquée par les « populations indigènes pour satisfaire des besoins liés à la survie, » d'après le site internet de l'organisation. La nation, qui est autorisée à abattre quatre baleines chaque année, en aurait abattu six depuis 2015.

Désormais, le journal local Antigua Observer évoque un effort renouvelé pour interdire la chasse à la baleine dans les eaux contrôlées par l'île. Lors d'une interview dans un journal télévisé local, le Premier ministre de Saint-Vincent, Ralph Gonsalves, a plaidé pour une interdiction totale de la chasse à la baleine, sans entacher une pratique traditionnelle et culturelle.

« Ce qu'ils ont fait, et je tiens à le souligner, ce qu'ils ont fait était tout simplement inacceptable. Pas seulement parce que cela s'est passé devant les touristes, mais parce qu'ils ne doivet pas tuer les orques, » a déclaré Gonsalves. Il a souligné que les pêcheurs étaient « des travailleurs acharnés » mais a ajouté plus tard que « la cupidité a eu raison d'eux. »

Gonsavles affirme désormais qu'il présentera un projet de loi, à Saint-Vincent, visant à empêcher le massacre des baleines, une mesure législative similaire à celles des protections locales mises en place pour les tortues marines. L'indemnisation de chasse à la baleine instaurée par la Commission baleinière internationale est limitée : les pays qui signent l'accord reçoivent des allocations pour les groupes autochtones pour lesquels la chasse à la baleine représente un des principaux moyens de subsistance.

Outre les populations de Bequia à Saint-Vincent, les groupes autochtones du Groenland, de la Russie et de l'Alaska bénéficient chacun d'un quota de capture de baleines dans un délais déterminé de cinq ans. Sue Fisher, consultante auprès de la Whale and Dolphin Conservation Society (en français « Société pour la conservation des baleines et des dauphins »), affirme que les indemnités légales pour la chasse à la baleine à Saint-Vincent sont aberrantes, puisque la plupart des autres pays sont près de l'Arctique.

Elle considère la pratique de la chasse à la baleine comme une négligence de la CBI, affirmant que l'île était à l'origine une base pour les pratiques commerciales de chasse à la baleine menées par des entreprises aux États-Unis. « La chasse à la baleine était pour les États-Unis une opération commerciale, » explique Fisher. La chasse à la baleine menée par les populations de Bequia (prononcé beck-way) à Saint-Vincent est une tradition qui remonte à environ 140 ans.

La pratique aurait été transmise aux habitants de l'île par un immigré écossais du nom de William Wallace, qui avait créé une entreprise baleinière. Après que les entreprises de chasse commerciale à la baleine ont quitté l'île, l'activité a été maintenue par quelques-uns. Cela signifie qu'elle ne devrait pas être considérée comme une véritable pratique culturelle, selon Fisher.

Les défenseurs d'une interdiction totale sur l'île soutiennent également que la technologie émergente ne signifie plus que les baleines sont la seule forme de subsistance pour les populations autochtones. Certains des anciens chasseurs de baleines de l'île se sont tournés vers le tourisme consacré à l'observation des baleines, une méthode alternative pour tirer profit des orques.

En 2018, afin de poursuivre des pratiques de chasse à la baleine légales, Saint Vincent devra présenter à la CBI un énoncé des besoins lorsque son permis de chasse à la baleine viendra à expiration. Selon Fisher, l'île ne le fera pas car elle bénéficie davantage de ses activités touristiques que de la chasse à la baleine. Dans un entretien publié en 2014 dans le quotidien Miami Herald, Gaston Bess, un ancien pêcheur, se rappelle avoir été déplacé pour abandonner l'activité quand des orques ont été observées au large de la côte de la République dominicaine :

« j'avais beau avoir été parmi elles, les avoir attaquées et regardées mourir, désormais je regardais leur ballet, caressais leur progéniture. » Alors que l'incident a été un choc pour les touristes en mer, Saint-Vincent chasse désormais une quantité relativement faible de baleines chaque année. Un rapport du Service de recherche du Congrès états-unien a révélé que, parmi les pays pour lesquels la CBI permet une exemption de chasse, la chasse menée à Saint-Vincent se compte en chiffre, tandis que 51, 128 et 203 baleines ont été tuées respectivement aux États-Unis, en Russie et au Groenland en 2012.

Le plus grand nombre de baleines tuées chaque année a lieu, de loin, en Norvège, qui chasse en s'opposant frontalement à la CBI, ainsi que le Japon qui soutient que sa chasse à la baleine est au service de la recherche scientifique.

découverte

Publié à 16:13 par fandeloup Tags : mer monde vie voiture sur
découverte

Découverte d'un poisson fantôme dans les profondeurs du Pacifique

Ce petit poisson à l'allure fantomatique nageait à plus de deux kilomètres sous le niveau de la mer lorsqu'il a été filmé.

Mardi, 8 août Les scientifiques pensent avoir découvert une nouvelle espèce de poisson, aperçue dans les abysses des océans, à 2 400 mètres de profondeur. Cette petite créature frétillante est une limace de mer appartenant à la famille des Liparidae.

Pour une espèce des profondeurs, cette limace de mer est étonnamment charmante et ressemble davantage à un petit méné de la famille des Cyprinidés qu'aux poissons des fonds marins.

La limace de mer est un terme large qui désigne une vaste catégorie de poissons comprenant 350 espèces. On les reconnaît généralement à leurs grands yeux, leur grosse tête et leur corps petit et fuselé. Le Département de l'exploration et de la recherche des océans de la NOAA, l'Agence américaine d'observation océanique et atmosphérique, a diffusé le mercredi 2 août les images de ce qu'ils pensent être une nouvelle espèce de limace de mer.

Dans une vidéo commentée, un membre de l'équipe de chercheurs s'exclame au sujet de cette découverte : « Ce poisson n'avait jamais été aperçu auparavant ! ».

En tant que catégorie, les limaces de mer sont parmi les poissons les plus répandus au monde et évoluent à différentes profondeurs océaniques. En 2014, des scientifiques ont été stupéfaits face à la découverte d'une limace de mer située à 8 143 mètres de profondeur, établissant ainsi le record du monde de la plus profonde forme de vie marine. D'après des estimations, elles auraient la capacité de résister à une pression équivalente à 1 600 éléphants se tenant sur le toit d'une petite voiture. Selon les chercheurs, cette découverte est « sans précédent et survient de façon totalement inopinée ».

Il s'agit de l'une des nombreuses espèces observées lors de l'expédition sous-marine menée par le navire Okeanos Explorer de l'Agence américaine d'observation océanique et atmosphérique. Après avoir largué les amarres à Honolulu, l'expédition a analysé les eaux profondes de l'atoll Johnston du Pacific Remote Islands Marine National Monument, une région étendue sous l'administration Obama en vue de devenir la plus grande réserve marine du monde.

L'expédition à travers les océans étant désormais achevée, l'équipe passera les prochaines semaines à traiter, analyser et résumer les données ainsi recueillies. Les eaux profondes constituent plus de 99 % de la zone de l'atoll de cette réserve, une région encore peu connue des scientifiques.