Thèmes

aimer amis amitié amour ange animal animaux article bébé belle bonne cadre

Rubriques

>> Toutes les rubriques <<
· Abandon et maltraitance image (6098)
· Civilisations (216)
· Actualités (3313)
· Histoire drole (2213)
· Animaux rigolos (2999)
· Image duo et belles images (3685)
· Image message (2781)
· Santé (1083)
· Bonsoir..bonne nuit..bonne soiree (1959)
· Acteur (302)

Derniers commentaires Articles les plus lus

· Une Tribu Guaranis de la forêt amazonienne
· histoire drole
· joyeux anniversaire
· fumée
· combien

· dragon
· poux
· grande femme
· hola
· emmanuel beart
· pour ne pas avoir les seins qui tombent
· BERGER
· L’araignée Goliath
· fables
· fables

Voir plus 

Abonnement au blog
Recevez les actualités de mon blog gratuitement :

Je comprends qu’en m’abonnant, je choisis explicitement de recevoir la newsletter du blog "fandeloup" et que je peux facilement et à tout moment me désinscrire.


Statistiques

Date de création : 24.08.2008
Dernière mise à jour : 04.08.2023
96001 articles


Rechercher

santé

exercice

Publié à 09:55 par fandeloup

handicap

Publié à 14:17 par fandeloup

handicap

Publié à 11:19 par fandeloup

coeur

Publié à 15:24 par fandeloup Tags : coeur sur vie monde chez
coeur

DEFINITION _ET_FONCTION_DU_CŒUR :

Le cœur (du mot grec cardia est du latin cor, « cœur ») est l’organe central du système cardio-vasculaire. Véritable « pompe », il assure la circulation du sang dans le corps grâce à ses contractions rythmiques. En lien étroit avec l’appareil respiratoire, il permet l’oxygénation du sang et l’élimination du gaz carbonique (CO2)

Anatomie du coeur

Le cœur est un organe creux et musculaire situé dans la cage thoracique. Localisé entre les deux poumons à l’arrière du sternum, il est en forme de pyramide inversée. Son sommet (ou apex) repose sur le muscle diaphragme et pointe vers le bas, en avant, à gauche. Pas plus gros qu’un poing fermé, il pèse en moyenne 250 à 350 grammes chez l’adulte pour environ 12 cm de longueur. Enveloppe et paroi.

Le cœur est entouré d’une enveloppe, le péricarde. Il est composé de deux feuillets : l'un est accolé au muscle cardiaque, le myocarde, et l'autre fixe de manière stable le cœur aux poumons et au diaphragme

 La paroi du cœur est constituée de trois couches, de l’extérieur à l’intérieur : * l’épicarde * le myocarde, il constitue l’essentiel de la masse du cœur * l’endocarde, qui tapisse les cavités L’irrigation du cœur est assurée en surface par le système des artères coronaires qui lui fournissent l’oxygène et les nutriments nécessaires à son bon fonctionnement.

Cavités du cœur

Le cœur est divisé en quatre cavités : deux oreillettes (ou atriums) et deux ventricules. Couplées deux par deux, elles forment le cœur droit et le cœur gauche. Les oreillettes se situent dans la partie supérieure du cœur, ce sont des cavités de réception du sang veineux.

Dans la partie inférieure du cœur, les ventricules constituent le point du départ de la circulation sanguine. En se contractant, les ventricules projettent le sang en dehors du cœur dans différents vaisseaux. Ce sont les véritables pompes du cœur. Leur paroi est plus épaisse que celle des oreillettes et représentent à eux-seuls presque toute la masse du cœur. Les oreillettes sont séparées par une cloison appelée septum inter-auriculaire et les ventricules par le septum inter-ventriculaire.

Les valves cardiaques:

Dans le cœur, quatre valves confèrent au sang une circulation à sens unique. Chaque oreillette communique avec le ventricule correspondant par l'intermédiaire d'une valve : la valve tricuspide à droite et la valve mitrale à gauche. Les deux autres valves sont situées entre les ventricules et l'artère correspondante : valve aortique et valve pulmonaire. Sorte de « clapets », elles empêchent le reflux du sang lors de son passage entre deux cavités.

Physiologie du coeur:

Double pompe

Le cœur, grâce à son rôle de double pompe aspirante et refoulante, assure la circulation du sang dans l’organisme pour apporter oxygène et nutriments aux tissus. On distingue deux types de circulation : la circulation pulmonaire et la circulation systémique.

Circulation pulmonaire

La circulation pulmonaire ou petite circulation a pour fonction de transporter le sang vers les poumons afin d’assurer les échanges gazeux et de le ramener ensuite au cœur. Le côté droit du cœur constitue la pompe de la circulation pulmonaire. Le sang appauvri en oxygène et riche en CO2 arrive de l’organisme dans l’oreillette droite par les veines caves inférieures et supérieures. Puis il descend dans le ventricule droit qui l’éjecte dans les deux artères pulmonaires (tronc pulmonaire). Elles transportent le sang vers les poumons où il se débarrasse du CO2 et absorbe de l’oxygène. Il est ensuite redirigé vers le cœur, dans l’oreillette gauche, par les veines pulmonaires.

Circulation systémique

La circulation systémique assure la distribution générale du sang aux tissus de l’ensemble du corps et son retour au cœur. Ici, c’est le cœur gauche qui fait office de pompe. Le sang réoxygéné arrive dans l’oreillette gauche puis passe au ventricule gauche, qui l’éjecte par contraction dans l’artère aorte. De là, il est distribué aux différents organes et tissus du corps. Il est ensuite ramené au cœur droit par le réseau veineux

Battement du cœur et contraction spontanée

La circulation est assurée par les battements du cœur. Chaque battement correspond à une contraction du muscle cardiaque, le myocarde, qui est constitué en grandes parties de cellules musculaires. Comme tous les muscles, il se contracte sous l’influence d’impulsions électriques successives. Mais le cœur a la particularité de se contracter de manière spontanée, rythmique et indépendante grâce à une activité électrique interne. Un cœur bat en moyenne 3 milliards de fois au cours d’une vie de 75 ans.

Maladies du coeur

Les maladies cardio-vasculaires sont la première cause de mortalité dans le monde. En 2012, on estimait à 17,5 millions le nombre de décès, soit 31 % de la mortalité dans le monde AVC (accident vasculaire cérébral) Correspond à l’obstruction ou à la rupture d’un vaisseau transportant le sang dans le cerveau .

Infarctus du myocarde (ou crise cardiaque

 L’infarctus est la destruction partielle du muscle cardiaque. Le cœur n’est alors plus capable de jouer son rôle de pompe et s’arrête de battre .

Angine de poitrine (ou angor) Se caractérise par une douleur oppressante qui peut se situer dans la poitrine, le bras gauche et la mâchoire.

Insuffisance cardiaque

Le cœur n’est plus capable de pomper suffisamment pour assurer un débit sanguin nécessaire à l’ensemble des besoins de l'organisme.

Troubles du rythme cardiaque (ou arythmie cardiaque) Les battements du cœur sont irréguliers, trop lents ou trop rapides, sans que ces modifications du rythme soient liées à une cause dite « physiologique » (un effort physique, par exemple.

Valvulopathies Altération du fonctionnement des valves du cœur par différentes maladies qui peut modifier la fonction cardiaque (8)

Malformations cardiaques Malformations congénitales du cœur, présentes à la naissance.

Cardiomyopathies

Maladies qui entraînent un dysfonctionnement du muscle cardiaque, le myocarde. Diminution de sa capacité à pomper le sang et à l’éjecter dans la circulation.

Péricardite

Inflammation du péricarde due à des infections : virales, bactériennes ou parasitaires. L’inflammation peut survenir également après des traumatismes plus ou moins importants.

Thrombose veineuse (ou phlébite) Formation de caillots dans les veines profondes de la jambe. Risque de remontée des caillots dans la veine cave inférieure puis dans les artères pulmonaires lors du retour du sang vers le cœur.

Embolie pulmonaire Migration de caillots dans les artères pulmonaires où ils se retrouvent piégés



gel hydroalcoolique

Publié à 16:36 par fandeloup Tags : sur monde
gel hydroalcoolique

Mise en garde des dermatologues: «On ne met pas de gel hydroalcoolique sur ses mains en plein soleil, à la plage ou en terrasse »

 L’exposition au soleil ne fait pas bon ménage avec le gel hydroalcoolique. Les dermatologues mettent en garde la population.

Le Dr Catherine Oliverès-Ghouti, dermatologue et membre du Syndicat national des dermatologues-vénéréologues (SNDV), en explique les raisons et donne des recommandations, dans un interview pour 20 Minutes.

Pendant la crise du coronavirus, tout le monde  a adopté les gestes sanitaires recommandés avec, entre autres, le lavage régulier des mains et leur désinfection au gel hydroalcoolique. Mais avec le soleil, il provoque des irritations, et peut même faire apparaître des taches brunes sur la peau, explique le Dr Catherine Oliverès-Ghouti au journal. Il reste longtemps sur la peau… Car même si l’on a l’impression que le produit s’évapore rapidement, en réalité il reste longtemps sur la surface de la peau. « Il ne faut pas appliquer de gel hydroalcoolique sur sa peau si on l’expose au soleil », précise le docteur en expliquant ensuite les raisons.

 « On ne met pas de gel hydroalcoolique sur ses mains en plein soleil » Les dermatologues, parmi lesquels le Dr Catherine Oliverès-Ghouti, mettent en lumière les risques cutanés liés à l’utilisation de gel hydroalcoolique sur les mains lorsque l’on s’expose au soleil

Tout d’abord, le premier constat d’une utilisation régulière du gel hydroalcoolique est qu’il provoque des irritations de la peau, avec « des mains desséchée et irritée. Certains développent une forme d’urticaire, des rougeurs et décrivent des sensations de brûlure », précise le docteur, ajoutant que « mettre des crèmes hydratantes ne suffit plus à réhydrater et à soulager ».

De plus, « la pénurie de gel hydroalcoolique au plus fort de la crise sanitaire » a entraîné l’apparition de gels « contrefaits ou mal dosés. […] Certains contiennent trop d’alcool, d’autres contiennent un mélange d’alcool et d’eau oxygénée, ce qui peut entraîner l’apparition d’irritations cutanées et de brûlures en dehors même de toute exposition solaire », ajoute-t-elle.

Composé de 70 % d’alcool

Par ailleurs, comme le gel hydroalcoolique « est composé d’environ 70 % d’alcool […], alors on risque ce que l’on appelle une dermite en breloque, une brûlure caractéristique causée par la réaction de l’alcool sur la peau avec le soleil », ce qui peut ensuite engendrer l’apparition d’une tache brune, « qui peut durer des années ». Donc il ne faut surtout pas utiliser le gel hydroalcoolique à la plage, ni « pour les déjeuners, pauses-café et autres apéros que l’on peut faire à la terrasse ensoleillée des bars et restaurants », conseille-t-elle.

Coronavirus : des dermatologues déconseillent d'utiliser du gel hydroalcoolique avant de s'exposer... Alors que les vacances d'été se profilent, certains dermatologues mettent en garde contre l'utilisation de gel hydroalcoolique à la plage, notamment en plein soleil.

Finalement le Dr Catherine Oliverès-Ghouti recommande un « bon lavage des mains au savon, de Marseille de préférence », car il « enlève tous les germes et virus présents sur la peau. Composé notamment d’un mélange de soude et d’huile végétale, il englobe les particules virales et les rend inactives ».

Elle préconise encore d’emmener à la plage son flacon de savon liquide et de se laver méticuleusement les mains « aux bornes d’eau que l’on trouve sur toutes les plages ». Elle en profite pour rappeler de ne pas « lézarder au soleil entre midi et 16 h », rappelant à ce sujet le risque de mélanome.



réa

Publié à 15:01 par fandeloup Tags : sur tube
réa

On parle énormément de "réa" et de "ventilation"..

Il ne s'agit pas d'un masque à oxygène simplement posé sur la bouche. La ventilation invasive pour le covid (intubation qui se fait sous anesthésie générale) consiste à rester 2/3 semaines immobile souvent sur le ventre (décubitus ventral) avec un tuyau enfoncé dans la bouche jusque dans la trachée et qui vous permet de respirer au rythme de la machine auquel il est attaché. Vous ne pouvez pas parler ni vous nourrir ni rien d'autre de façon naturelle. La gène et la douleur nécessitent l’administration de sédatifs et analgésiques pour assurer la tolérance du tube par le patient pendant la durée de la prise en charge (coma artificiel). En une vingtaine de jours de ce doux traitement pour un patient jeune (40 ans) la perte de masse musculaire est d'environ 40% et la rééducation de 6 à 12 mois souvent associée à des traumatismes de la bouche ou des cordes vocales. C'est pour cette raison que les personnes âgées ou déjà affaiblies sont souvent incapables de tenir physiologiquement.



danger

Publié à 10:26 par fandeloup Tags : enfants coup
danger

Nous constatons que des enfants testés positifs au Covid-19 développent des symptômes qui correspondent à ceux de la maladie de Kawasaki .L'alerte résonne comme un coup de tonnerre à l'heure où on prévoit la réouverture des écoles françaises dans deux semaines si les indicateurs sont au rendez-vous.



poumons

Publié à 16:58 par fandeloup Tags : photo sur bonne vie homme chez travail mort air
poumons

Comment la COVID-19 s’attaque aux poumons

 Les personnes ayant une fragilité pulmonaire, dont les fumeurs et les vapoteurs, sont parmi les plus à risque de développer des symptômes sévères de la COVID-19. La raison en est fort simple : la COVID-19 est une maladie qui s’attaque particulièrement au système respiratoire, dont les poumons. Le SRAS-CoV-2, le virus qui provoque la COVID-19, s’introduit dans le corps en entrant en contact avec les cellules des membranes muqueuses qui tapissent le nez, la bouche et les yeux. C’est une protéine nommée protéine S pour spicule (spike en anglais), située à la surface du virus, qui faciliterait sa transmission entre les cellules chez l’humain.

Le virus se sert de cette protéine pour pénétrer dans les cellules en interagissant avec les protéines appelées ACE2 à la surface des cellules. La structure moléculaire de la protéine S.Agrandir l’image(Nouvelle fenêtre) La structure moléculaire de la protéine S. 

Le coronavirus pénètre donc dans les cellules saines et utilise cet environnement pour se multiplier et infecter les cellules voisines. Le SRAS-CoV-2 se propage ensuite le long des voies respiratoires supérieures (nez, fosses nasales, bouche, pharynx, et larynx) et inférieures (trachée, bronches, bronchioles). Comme un arbre à l’envers Le système respiratoire peut se visualiser en imaginant un arbre à l’envers. Visualisation montrant le système respiratoire comme un arbre inversé. Le système respiratoire peut être comparé à un arbre inversé.

Le tronc correspond à la trachée, ce conduit musculo-cartilagineux lié à la bouche qui permet à l’air de rejoindre les poumons. Le tronc se divise ensuite en deux grands groupes de branches, les bronches gauche et droite. Comme les branches, chaque bronche se divise encore et encore pour devenir de plus en plus étroite. À l'extrémité des plus petites branches, les bronchioles, se trouvent de minuscules sacs d'air appelés alvéoles. En gros, c’est à partir des alvéoles que s’effectuent les échanges gazeux avec le sang, que l’oxygène entre dans le corps et que le gaz carbonique en sort. Les poumons frappés de plein fouet Le corps sonne l’alarme et le système immunitaire intervient lorsque le virus prolifère dans les voies respiratoires et gagne certaines zones des poumons. La paroi de l'arbre respiratoire est alors enflammée, la personne atteinte présente un mal de gorge, et une simple poussière peut provoquer une toux sèche. Une tomodensitométrie des poumons d'un homme atteint de COVID-19.

Une tomodensitométrie des poumons d'un homme atteint de COVID-19. Pour la vaste majorité des gens atteints de COVID-19, les symptômes seront légers ou modérés. L’inflammation peut ensuite gagner un poumon pour s’y répandre et même gagner l’autre. Des symptômes plus sévères, dont une pneumonie dans laquelle les alvéoles sont enflammées et obstruées, sont observés chez près de 14 % des personnes qui développent la COVID-19. À mesure que la situation s'aggrave, les poumons fonctionnent de moins en moins bien. Ils finissent par se remplir de liquide et de mucus. À ce stade, les patients doivent recevoir des traitements et sont pour la plupart hospitalisés. Les cas très critiques pouvant entraîner la mort représentent environ 4,7 % des personnes.

Ceux-ci doivent être placés aux soins intensifs souvent sous respirateur. Les poumons ne peuvent plus remplir leur travail, c’est-à-dire faire parvenir l’oxygène au sang et en retirer le gaz carbonique. Ces personnes présentent un syndrome de détresse respiratoire aiguë qui est facilement observable sur une radiographie thoracique ou une tomodensitométrie. C’est à ce stade que la plupart des personnes atteintes perdent la vie. Celles qui survivent, c'est grâce à la respiration artificielle qui a permis de maintenir des niveaux d'oxygène adéquats jusqu'à ce que leurs poumons soient capables de fonctionner à nouveau normalement. Habituellement, la plupart des cas des pneumonies qui se présentent aux urgences des hôpitaux sont d’origine bactérienne et répondent aux antibiotiques.

Dans le cas des pneumonies associées à la COVID-19, ce sont souvent les deux poumons en entier qui sont atteints, et les antibiotiques ne sont d’aucune utilité. Il faut également avoir en tête que même si une personne est en bonne santé et active, son risque de contracter une pneumonie augmente avec l'âge puisque le système immunitaire s'affaiblit naturellement en vieillissant. Des poumons affaiblis? Il est trop tôt pour le moment d’établir si les poumons des personnes qui survivent après avoir gravement été frappées par la COVID-19 se remettront complètement du traumatisme qu'ils ont subi. Des études devront être réalisées afin d’établir si elles pourraient souffrir à long terme d’une fibrose pulmonaire, une lésion des poumons liée à la présence d'un excès de tissu conjonctif fibreux. C’est que la rigidité des tissus cicatrisés pourrait empêcher les poumons de travailler normalement en empêchant l'oxygène de pénétrer dans le sang.

Un faible taux d'oxygène pourrait provoquer un essoufflement, particulièrement lors d'un effort physique. Si la fibrose pulmonaire ne peut être guérie, elle peut cependant être traitée si elle est détectée à temps.



a savoir

Publié à 16:04 par fandeloup Tags : message

thym

Publié à 10:14 par fandeloup Tags : sur belle article cadre
thym

Le thym détruit les infections de la gorge, la grippe, combat les infections respiratoires et bien plus encore

Surnommé par certains “l’ennemi de la toxine”, le thym faitl’objet de légendes qui remontent à la Grèce Antique. Ainsi, il serait, selon de vieilles croyances, né des larmes de la belle Hélène de Troie, dont l’amour interdit a déclenché une guerre désormais gravée dans l’histoire. Mais au-delà de la légende, le thym est avant tout une herbe vastement utilisée en cuisine. Et contrairement aux origines mythologiques qu’on lui prête, ses vertus pour la santé sont quant à elles, scientifiquement documentées. Zoom sur les bienfaits du roi des lamiacées. Réputé pour ses nombreuses vertus thérapeutiques, le thym a su se hisser au rang d’indispensable de nos cuisines. Toux, grippe, ou affections respiratoires, le Thymus vulgaris a plus d’un tour dans son sac pour soulager les affections du quotidien. Son utilisation traditionnelle est d’ailleurs reconnue par l’OMS ainsi que par la Coopérative scientifique européenne de phytothérapie (ESCOP), sans oublier que ce dernier est inscrit sur le registre des plantes médicinales de la pharmacopée française. Et pour cause, sous forme d’huile essentielle, en infusion ou en application externe, il dispose d’une pléthore de bienfaits. Passons-les en revue. Le thym détruit les infections de la gorge 1.Anti-infectieux Si le thym se distingue comme un allié santé considérable, c’est en partie grâce à ses vertus anti-infectieuses et antiseptiques. Dans le cadre d’une étude, son utilisation sous forme d’huile essentielle aurait démontré une action considérable contre 120 souches de bactéries issues de patients souffrant d’infections buccales, respiratoires et d’infections génito-urinaires. Consommer du thym sous forme de tisane ou tout simplement le saupoudrer sur vos plats et salades, serait utile pour profiter de ses bienfaits. 2.Anti-inflammatoire Antioxydant et anti-inflammatoire, le thym doit ses vertus à un composé phénolique: le thymol. Selon les chercheurs, ce dernier serait à même de soulager l’asthme en ciblant les radicaux libres responsables de l’inflammation. Jean-Louis Brazier, pharmacologue conseille l’inhalation de thym pour dégager les voies respiratoires. L’idéal est de faire bouillir de l’eau et de la verser dans un bol en y ajoutant 2 cuillères à soupe de thym. Il faudra ensuite pencher la tête au-dessus du récipient en veillant à la couvrir d’une serviette, puis respirer doucement pendant quelques minutes. 3.Antimicrobien Sous forme de tisane, le thym apporterait un soulagement considérable en cas d’inflammation oropharyngée. Sans oublier sa capacité à stimuler l’immunité pour combattre certaines pathologies. Pour une action efficace, vous pouvez le consommer sous forme de tisane, à raison de 3 fois par jour. Il peut être utile d’y ajouter du miel d’eucalyptus aux propriétés expectorantes ou du jus de citron pour ses propriétés antiseptiques. Le thym détruit les infections de la gorge 4.Antiviral En inhalation et sous forme d’huile essentielle, le thym s’avère particulièrement utile pour combattre les symptômes de la grippe. Selon une étude publiée par The American Journal of Essential Oils and Natural Products, l’aromate serait doté de propriétés antivirales utiles pour lutter contre la maladie sans porter atteinte aux cellules épithéliales. Les scientifiques suggèrent également une action efficace contre l’hémagglutinine, une protéine à la surface de la grippe, responsable de sa fixation sur la cellule cible. 5.Décongestionnant Considéré comme un décongestionnant redoutable, le thym s’avère utile pour un grand nombre de pathologies. Selon Thierry Thévenin, producteur herboriste et le Dr Laurent Chevallier, nutritionniste, sa consommation sous forme de tisane serait particulièrement utile pour les voies respiratoires. Un avis partagé par Christelle Lassort, naturopathe et thérapeute en médecines alternatives qui rappelle que le thym « agit sur beaucoup de maladies ORL et respiratoires”. Ce dernier serait doté de vertus expectorantes favorisant le rejet. Un atout de taille en cas de rhume, de toux et d’asthme. La pharmacienne Christine Cieur-Tranquart conseille d’associer ses vertus antitussives, antivirales et antiseptiques à une plante anti-inflammatoire et émolliente en cas de toux infectieuse ou virale. Mises-en garde L’utilisation du thym est déconseillée aux personnes sous traitement anticoagulant ou en cas de grossesse. À savoir qu’il ne doit pas être consommé sur une durée excédant 3 semaines au risque d’entraîner des dérèglements, des irritations ou de l’hypertension.

Première page | <<< | 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 | >>> | Dernière page