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Date de création : 24.08.2008
Dernière mise à jour : 04.08.2023
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santé

sommeil

Publié à 14:23 par fandeloup Tags : image france center sur vie chez mode travail coup nuit maison
sommeil

Moins de 6 heures de sommeil par nuit ? Cela affecte votre corps !

 Le fait d’infliger à son corps moins de six heures de sommeil chaque nuit pendant plusieurs années d’affilée affecte-t-il une personne ?

D’après des études, il semblerait que oui. Le manque de sommeil dans les maisons de retraite. Une publication a mis le doigt sur ce qui se passe du côté des personnes âgées vivant en maison de retraite. Les chercheurs ont fait les découvertes suivantes : Les personnes âgées ont besoin de 7 à 8 heures de sommeil par nuit, pas moins, contrairement à ce que l’on pensait jusque-là.

Il faut laisser les pensionnaires dormir la nuit afin qu’ils aient un sommeil non perturbé. La pratique de les réveiller toutes les deux heures n’est pas nécessaire et est incompatible avec un sommeil reposant, lequel doit comporter un nombre d’heures normal de sommeil paradoxal. La couleur de la lumière importe : la lumière de couleur bleue/violette provenant des écrans de télévision, des iPad, des ordinateurs et des portables stimule la production de sérotonine, qui réveille.

En opposition à cela, la lumière orange/rouge stimule la production de mélatonine, qui facilite le sommeil. Le propriétaire d’une maison de retraite s’est exprimé ainsi : “Nous avons décidé de tamiser la lumière la nuit. La lumière que nous avons à présent est orange/ambre/rouge, et les résultats obtenus sont phénoménaux.”

Le sommeil, l’exercice et l’alimentation sont les composantes les plus importantes de la santé.

Les travailleurs de nuit

L’une des préoccupations scientifiques de l’année 2016 portait sur les risques de santé impliqués par le travail de nuit. Le Bureau of labor statistics (lié au Département du travail des Etats-Unis) reportait en 2000 que 15 millions de travailleurs (soit 16,8% de la population active) effectuaient des heures de travail de nuit et de jour, alternant les deux types de service.

En 2016 ce pourcentage est passé à 14,8%. Parmi les communautés noire, asiatique et sud-américaine, le pourcentage de personnes travaillant de nuit et de jour alternativement était plus élevé, à savoir 20,8%, 15,7% et 16% respectivement.

Votre corps vous récompense lorsque vous dormez 7-8 heures par nuit, mais il vous pénalise sévèrement si vous dormez bien moins. La raison à cela se trouve dans le rythme de l’hormone diurne que nous avons tous dans le corps. Le sommeil est régulé par la mélatonine pendant la nuit, laquelle est libérée par la glande pinéale.

L’éveil pendant la journée est régulé par le cortisol, provenant des glandes surrénales. Ces deux hormones s’inhibent l’une et l’autre. Toutes les autres hormones sont également régulées selon le rythme diurne : la testostérone, par exemple, est plus élevée le matin, et l’hormone de la croissance est plus élevée entre minuit et trois heures du matin.

Voici des exemples de ce qui arrive lorsque l’on travaille par roulement (en alternant le service de nuit et le service de jour) pendant plusieurs années :

A) Une étude suédoise a permis de découvrir que les cols blancs travaillant sur ce mode avait un taux de mortalité plus élevé de 260% comparé à un groupe de cols blancs travaillant de jour.

B) Une autre étude a comparé les travailleurs de nuit d’un groupe de personnes âgées de 45 à 54 ans à un groupe de travailleurs de jour, et a découvert un taux de mortalité supérieur de 147% chez les travailleurs de nuit. Les travailleurs de nuit dorment dans la journée : cela va contre la physiologie du corps. La mélatonine ne fait pas que réguler le sommeil, elle est aussi l’une des principales hormones stimulantes du système immunitaire.

Si vous chamboulez votre rythme hormonal diurne en restant éveillé pendant la nuit et en dormant pendant la journée, vous vous exposez à un risque plus élevé de mortalité. La longueur des télomères et le manque de sommeil Il est vrai qu’une personne peut souffrir de multiples problèmes de santé du fait d’un sommeil insuffisant, puisque c’est pendant le sommeil le plus profond, entre deux heures et quatre heures du matin, que les hormones se réajustent, grâce notamment à l’hormone de nuit qu’est la mélatonine.

Les télomères eux-mêmes peuvent être raccourcis sous le coup d’un stress trop intense et d’un manque de sommeil. La longueur des télomères a un impact sur la durée de vie. Les personnes présentant des télomères raccourcis font des crises cardiaques, des AVC et développent des cancers.

Comment éviter cela ?

En s’astreignant à des habitudes de sommeil saines. Il est préférable d’aller se coucher entre 22 et 23 heures et de dormir pendant sept ou huit heures.

Cancer

Publié à 17:03 par fandeloup Tags : photo vie sur france chez
Cancer

Cancer : première française d'une nouvelle technique ultra-ciblée, l'électrochimiothérapie

 Plus précise, plus efficace, mais aussi moins invasive, l'électrochimiothérapie est la dernière née des techniques d'ablation des tumeurs, à la croisée de l'imagerie et de la chimiothérapie.

La première opération de ce type en France a été réalisée dans un hôpital parisien. Cellule cancéreuse L'électrochimipthérapie permet d'administrer une chimiothérapie de façon très ciblée, pour éliminer la tumeur sans abîmer les tissus sains.

 L'électrochimiothérapie, vous connaissez ?

C'est la technique de lutte contre le cancer la plus pointue d'une récente discipline médicale : l'oncologie interventionnelle. C'est à l'hôpital Tenon (AP-HP, Paris), dont l'équipe est internationalement reconnue, que la première opération française par électrochimiothérapie a été réalisée sur une grave tumeur au foie… Avec succès !

L'oncologie interventionnelle, une discipline méconnue en plein essor "En radiologie aussi, nous faisons du soin", revendique le Pr François Cornelis, radiologue interventionnel. Car à mesure que la médecine progresse, elle cherche non seulement à guérir, mais aussi à épargner le patient le plus possible afin qu'il reprenne une vie "normale" après une hospitalisation la plus courte possible. C'est ainsi qu'apparaissent des techniques de chirurgie et de soin de plus en plus fines et précises et de moins en moins invasives, qui imposent aux médecins de se guider avec des outils plus puissants que leurs simples yeux nus.

 C'est là qu'interviennent les nouvelles techniques d'imagerie, permettant aux praticiens de guider leurs gestes au travers des écrans. C'est à cette croisée de l'imagerie et du soin qu'officient les radiologues interventionnels, une spécialité encore très jeune puisqu'elle a débuté il y a tout juste 25 ans, et n'est appliquée au cancer (on parle alors d'oncologie interventionnelle) que depuis 5 à 10 ans, d'après le Pr Cornelis.

Une discipline si neuve qu'elle n'est pas encore suffisamment intégrée dans le fonctionnement des soins. "Nous n'avons pas encore de filière de soins ni de lits d'hospitalisation dédiés", regrette le Pr Cornelis, dont l'objectif est "la survie du patient, bien sûr, mais surtout qu'il conserve de bonnes conditions de vie malgré sa maladie", explique-t-il.

L'électrochimiothérapie : ouvrir les cellules tumorales pour y administrer une chimio C'est dans cette optique que le Pr Cornelis a réalisé fin 2018 avec son équipe la première électrochimiothérapie de France , sur un patient dont le cancer du rein avait métastasé au niveau du foie, et qui ne répondait à aucun autre traitement.

Comme son nom l'indique, l'électrochimiothérapie combine la stimulation électrique et l'administration d'une chimiothérapie. L'idée est d'insérer de longues aiguilles fines dans la tumeur par voie percutanée (en passant à travers la peau, sans ouvrir le corps du patient) guidées par l'imagerie, puis d'appliquer des impulsions électriques de quelques microsecondes qui déstabiliseront la membrane des cellules et les forcera à y ouvrir des pores : c'est l'électroporation.

Une chimiothérapie spécifique, la bléomycine, est alors administrée. Jusqu'à présent négligée dans la prise en charge de la plupart des cancers en raison de son incapacité à pénétrer les cellules dont la membrane est intacte, la bléomycine est ici un produit de choix. Injectée en intraveineuse, elle ne pénètre que les cellules de la zone touchée par l'électroporation, entraînant de manière ciblée des dommages au niveau de l'ADN que seules les cellules saines sauront réparer.

Autre avantage de cette technique, "on n'abîme pas les tissus de soutien, puisqu'il n'y a pas d'émission de chaleur ou de froid", commente le Pr Cornelis. Les 3 autres techniques d'oncologie interventionnelle utilisées jusque-là consistent en effet à détruire la tumeur par le froid à -70°C (cryoablation), ou la chaleur résultant de l'émission localisée de radiofréquences ou de micro-ondes. Or chaleur et froid peuvent endommager les tissus alentour, contrairement à l'électrochimiothérapie.

"La difficulté de cette nouvelle technique est de bien insérer les aiguilles, en se guidant grâce au scanner et à l'échographie", explique le Pr Cornelis. Au départ, cette technique n'a d'ailleurs été utilisée que pour traiter les mélanomes (cancers de la peau), faciles à visualiser et atteindre. Cette difficulté explique que la technique ne soit pas née plus tôt, puisqu'elle nécessite la rencontre de plusieurs bonds technologiques autant au niveau de la conception des aiguilles, que du matériel d'imagerie permettant de les placer avec la précision nécessaire. 2 mois après, le premier patient traité par électrochimiothérapie "va bien" L'électrochimiothérapie, si son efficacité est confirmée sur d'autres patients, est une technique très prometteuse qui pourrait même, à terme, être préférée aux autres chez la plupart des patients.

Préférant rester prudent, le Pr Cornelis confirme seulement qu'il est "très enthousiaste" à l'idée de développer sa discipline en général et cette technique "qui a beaucoup de potentiel" en particulier, "pour le bien du patient". Deux mois après son opération de la tumeur au foie et alors qu'il était à l'origine dans un état très grave, le patient "va bien, c'est très encourageant", ajoute-t-il. D'autant que cette technique peut être utilisée pour traiter toute zone de l'organisme.

"C'est la beauté de la chose, théoriquement on pourrait le faire sur toute tumeur, et chez tous les patients", s'enthousiasme le Pr Cornelis. Pour l'instant, il prévoit avec son équipe de renouveler l'opération au cas par cas sur l'année 2019, chez des patients qui ne répondent pas aux autres traitements connus et maîtrisés.

"Comme ce sont malheureusement des patients fragiles, les résultats sont rapidement visibles", explique le Pr Cornelis, qui espère que de nouveaux résultats positifs lui permettront d'obtenir les autorisations nécessaires à la réalisation d'un essai clinique de plus grande ampleur.

"Mon but est de monter un registre, et de manière plus générale de développer au plus près des patients toutes les techniques de radiologie interventionnelle, encore trop peu répandues dans les hôpitaux", affirme-t-il. "D’autant que ces traitements sont mini-invasifs et peuvent être réalisés en hospitalisation ambulatoire. Mais cela se fera plus aisément si l’oncologie interventionnelle est pleinement intégrée au parcours de soins des patients atteints d’un cancer", conclut-il.

La maladie à corps de Lewy

Publié à 18:30 par fandeloup Tags : lecture vie france
La maladie à corps de Lewy

La maladie à corps de Lewy en chiffres

Changements imprévisibles dans la concentration, l’attention, la vigilance et l’éveil… la maladie à corps de Lewy (MCL) frappe environ 200 000 personnes en France.

C’est la seconde maladie neurodégénérative à impact cognitif la plus fréquente après la maladie d’Alzheimer.

200 000 Nombre estimé de personnes atteintes par la maladie en France.

20 % Pourcentage que représente la maladie dans les cas de démences

. 67 % Part des personnes malades qui ne sont pas diagnostiquées. Âge à partir duquel se déclare la maladie qui touche plus particulièrement les hommes.

80 % des personnes malades ont des hallucinations visuelles, parfois auditives 2 à 20 ans

C’est l’espérance de vie à partir du moment où la maladie est diagnostiquée. Une évolution rapide Si certains symptômes concordent avec ceux des maladies d’Alzheimer et de Parkinson en début d’évolution, la MCL se distingue par une évolution plus rapide et par la détérioration marquée des facultés mentales.

Les principaux signes cliniques

Fluctuation des performances cognitives avec des variations prononcées de l’attention et de la vigilance,

Sensibilité sévère aux neuroleptiques (antipsychotiques),

Hallucinations visuelles et auditives,

Chutes fréquentes,

Syncopes et/ou pertes de conscience transitoires,

Délires systématisés,

Troubles du comportement en sommeil paradoxal.

Une maladie incurable Il n’existe pas de traitement curatif de la maladie mais seulement la possibilité de traiter certains symptômes cognitifs, moteurs, ainsi que les troubles du comportement et de l’humeur.

pilule

Publié à 17:04 par fandeloup Tags : société cadre vie moi bonne monde france enfants saint nuit
pilule

La pilule contre le chagrin d’amour arrive en France

 Anne, dévastée par son divorce difficile, se remet grâce au Propranolol, un cachet qui atténue ses émotions.

Le chercheur canadien qui a mis au point cette très sérieuse thérapie est en train de former des médecins en France. A chaque rayon de soleil, Anne remonte le long du fleuve Saint-Laurent, à Montréal, s’enivrant d’air frais, elle dont le souffle fut coupé pendant des mois. C’était lors de sa descente aux enfers.

« Aujourd’hui, je vais bien, d’une manière inespérée par rapport à ce que j’ai vécu », s’enthousiasme celle qui fut « dévastée », dit-elle, par un divorce dont la procédure est toujours en cours. Un chagrin d’amour, un chagrin d’estime, qui l’a submergée physiquement et moralement. Et dont cette Française de 55 ans, installée au Québec depuis cinq ans, a été guérie grâce à… un petit comprimé. Son nom : le Propranolol.

Son surnom : « pilule de l’oubli ».

Un médicament, associé à une thérapie très encadrée, que les victimes des attentats, notamment de ceux du 13 novembre 2015 à Paris, connaissent bien. Dans le cadre d’un essai clinique unique au monde, 360 d’entre elles, souffrant de stress post-traumatique, ont suivi ce protocole innovant.

Il a la capacité, non pas de détruire un souvenir mais d’en atténuer l’intensité négative. « Ce médoc m’a sauvé la vie », nous avait confié Max, 55 ans, lorsque nous l’avions rencontré en novembre 2017.

Ce Parisien, qui a accompagné jusqu’à son dernier souffle une des victimes des attentats du 13 Novembre (il était au café A la Bonne Bière) a été le premier patient à intégrer l’essai clinique Paris Mémoire vive, mené par l’Assistance publique-Hôpitaux de Paris. Soigner les cœurs brisés Face aux résultats prometteurs, le psychiatre et chercheur canadien Alain Brunet a élargi sa thérapie à la rupture amoureuse.

Encadré par un psychologue ou un psychiatre, le patient prend un comprimé et écrit son souvenir traumatique. Une heure plus tard, il lit son récit. La pilule, un bêtabloquant, fait effet. Elle interfère au moment où le souvenir passe de la mémoire de court à long terme en lui faisant perdre de son intensité. Le traumatisme reste mais devient un souvenir, certes mauvais, mais vivable. « Le chagrin d’amour, cela a l’air léger.

Et pour cause, il ne présente pas de menace vitale. Mais si certaines personnes réagissent bien, pour d’autres, le sol se dérobe sous leurs pieds. Il peut alors engendrer un trouble de l’adaptation, au même titre que le stress post-traumatique. Ce sont des pensées répétitives, une envie dévorante de pleurer, des nausées, de la détresse. C’est à ces patients que la thérapie s’adresse », décrypte le professeur Brunet.

Nous l’annonçons, il forme depuis janvier des médecins français qui vont, comme lui l’a fait avec Anne à Montréal, soigner les cœurs brisés de l’Hexagone. «Pour moi, c’était la thérapie des soldats en Afghanistan»

Anne a épousé celui qui deviendra le papa de ses trois enfants en 1991. Elle l’a précédé de quelques mois dans leur projet commun d’expatriation au Canada. Lui, finalement, ne déménagera pas.

« Un matin, j’apprends que je suis en train de divorcer depuis quatre mois. 25 ans qui se terminent ainsi », nous confie-t-elle. Son divorce, elle le vit alors comme « une claque de première catégorie » et perd confiance en elle. « Le jour, je gardais mon côté rationnel mais la nuit, je faisais sans cesse des cauchemars horribles. La fatigue s’accumulait, je limitais mes sorties au strict minimum, je sursautais. J’étais comme sidérée », détaille-t-elle.

Un jour, elle se rend à l’hôpital de Montréal où le diagnostic de stress post-traumatique est posé. Elle intègre le dispositif d’Alain Brunet.

« C’était un peu dingue car pour moi, c’était la thérapie des soldats en Afghanistan ! Je me suis dit, c’est sérieux, académique, tente, tu n’as rien à perdre ». Gagné : en sept séances intenses, parfois très difficiles, puis seize semaines de stabilisation, elle remonte la pente. « La blessure reste, note-t-elle, mais son impact est moins fort. Je ne rumine plus, j’avance », explique-t-elle. Anne le concède, il est très difficile de « parler rupture ».

Si elle le fait aujourd’hui, « c’est parce que j’ai compris qu’il n’y a pas de honte à souffrir d’une séparation. J’espère que d’autres oseront demander de l’aide. »

Cancer

Cancer

Cancer lié aux prothèses mammaires : la justice est saisie

 L'histoire de Laetitia est celle d'une vie brisée par une paire d'implants mammaires.

La jeune femme, atteinte d'un cancer rare, est aujourd'hui lourdement handicapée. Elle a décidé de porter plainte. Modèles de prothèses texturées, mises en cause dans des cas de cancers très rares, les LAGC. Modèles de prothèses texturées, mises en cause dans des cas de cancers très rares, les LAGC.

Une plainte pour "blessures involontaires" et "tromperie aggravée" doit être déposée ce 6 février 2019 au pôle santé du tribunal de grande instance de Marseille par une femme atteinte d'un lymphome rare en lien avec ses implants mammaires. Le 5 février déjà, deux femmes porteuses de prothèses de marque Allergan ont saisi la justice, à Paris, pour "mise en danger de la vie d'autrui", ont appris la cellule investigation de Radio France et le journal Le Monde.

 Cancer lié aux prothèses mammaires (LAGC) : l’inertie des autorités sanitaires Ces plaintes font suite à l'enquête internationale menée en 2018 par les partenaires du Consortium international des journalistes d'investigation (ICIJ).

Les Implant files ont mis en lumière le lien probable entre une forme rare de cancer, le lymphome anaplasique à grandes cellules, et le port de prothèses mammaires à enveloppe texturée, c'est-à-dire rugueuse. Du silicone partout Trois femmes sont mortes en France de ce lymphome. Laetitia, 42 ans, se bat encore contre la maladie.

En 2007, cette habitante du Vaucluse, dynamique et sportive, avait une vie bien remplie : un travail de maîtresse d'hôtel qui la passionne, un petit ami avec qui elle projette d'avoir un enfant. La seule ombre au tableau est cette absence de poitrine qui la complexe.

Pour ses 30 ans, Laetitia s'offre donc une paire de prothèses : "Je voulais que ça fasse naturel, je ne voulais pas ressembler à une bimbo." Son chirurgien opte pour des prothèses anatomiques texturées, de marque Allergan. Laetitia est satisfaite du résultat, elle en oublie presque les boules faites de silicone dans son corps. Jusqu'en 2016, lorsqu'au travail , la maîtresse d'hôtel reçoit une lourde caisse sur la poitrine. S'en suivent des semaines de douleurs, de gênes, de tiraillements et de nuits sans sommeil. L'IRM pratiquée est sans appel : la prothèse gauche a éclaté.

Et le silicone n'est pas resté dans la capsule qui s'est formée autour de l'implant : "Il y en avait partout, c'était descendu dans les côtes, ça s'était collé sur les ganglions axillaires, mammaires, sur la plèvre. C'était un vrai carnage." Laetitia a bien du mal à trouver un chirurgien qui accepte de lui enlever ses implants. Et surtout le silicone qui s'est répandu dans son corps : "Certains médecins me disaient : 'Ne vous inquiétez pas madame, il y a des femmes qui vivent très bien avec ça !' Ça n'a pas été mon cas."

Laetitia développe une nécrose : "Ce n'est pas un trou mais un cratère que j'avais dans la poitrine, selon les chirurgiens". La jeune femme passe deux fois au bloc. Elle abandonne le paracétamol pour l'opium et la morphine. Et son calvaire ne s'arrête pas là. Les tissus autour de sa prothèse ont été analysés. Son chirurgien la convoque en urgence. C'est un cancer. Sur les comptes rendus médicaux que Laetitia nous fait voir, c'est écrit noir sur blanc : son lymphome à grandes cellules est "associé aux implants mammaires" qu'elle portait. Laetitia en veut à la terre entière.

Et d'abord à elle-même :

"Vous prenez conscience que vous avez un cancer parce que vous avez mis des prothèses. On s'offre ces implants, on donne de l'argent à des spécialistes pour qu'ils vous rendent plus belle. En fait, on vous met de la mort dans le corps, lâche-t-elle, amère. Vous payez pour qu'on vous mette de la mort dans le corps !" Extrait d'une note d'information de l'Observatoire des lymphomes anaplasiques à grandes cellules associés à des implants mammaires, adressée aux patientes concernées par ce cancer.

Extrait d'une note d'information de l'Observatoire des lymphomes anaplasiques à grandes cellules associés à des implants mammaires, adressée aux patientes concernées par ce cancer.

À l'annonce de sa maladie, les médecins lui proposent de faire congeler ses ovocytes avant de commencer les traitements. Mais le lymphome est trop agressif, il faut agir vite. Laetitia devra laisser derrière elle son désir d'enfant. La Vauclusienne passe alors deux ans de sa vie dans les hôpitaux du sud de la France, alternant séances de chimio et autogreffes en chambre stérile. À l'époque, elle n'a ni le temps, ni l'énergie pour suivre l'actualité, pour voir ces quelques alertes dans la presse au sujet d'implants mammaires qui rendraient les femmes malades.

Mais aujourd'hui, Laetitia laisse éclater sa colère. Sur la voie de la guérison, elle prend conscience de l'ampleur du scandale : "On continue à poser ces prothèses alors que le nombre de cancers augmente d'années en années. Ça ruine des vies, ça ruine des santés, mais ils continuent d'en implanter." Laetitia dénonce un business à tout prix : "On nous considère comme des billets sur pattes, ironise-t-elle. Et comme nous ne sommes pas nombreuses à tomber malade par rapport au nombre de paires d'implants posées, nous sommes considérées comme du dommage collatéral."

Les autorités sanitaires au pied du mur Laetitia, qui vit seule aujourd'hui, vient de faire une demande d'allocation adulte handicapé. Elle sait que le combat judiciaire qui s'annonce sera long et sans doute douloureux. L'affaire du cancer causé par des prothèses est, selon son avocat, le nouveau scandale sanitaire français. "La véritable question est celle de l'innocuité ou pas de ces prothèses mammaires texturées, dit le pénaliste marseillais Emmanuel Molina. Il y a nécessité que la justice, désormais, se saisisse de cette question et que des investigations extrêmement approfondies aient lieu."

Les prothèses texturées sont au centre d'une concertation publique organisée jeudi 7 et vendredi 8 février 2019 par l'Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM). Des dizaines de femmes, de chirurgiens, d'experts, mais aussi d'industriels viendront donner leur point de vue sur la possible dangerosité de ces prothèses texturées, très utilisées en France- elles représentent 85 % du marché. Depuis novembre, l'ANSM recommande aux chirurgiens de ne plus les poser, dans le doute. Une recommandation qui n'est pas contraignante et qui n'a d'ailleurs pas été suivie par de nombreux chirurgiens que nous avons rencontrés. En décembre 2018, l'organisme certificateur GMed n'a pas renouvelé le marquage CE des deux modèles texturés de la marque Allergan. Ils ne peuvent plus être commercialisés et implantés dans l'Union européenne.

Avis relatif à la sécurité, sur le rappel des prothèses texturées de la marque Allergan. Avis relatif à la sécurité, sur le rappel des prothèses texturées de la marque Allergan. Sollicité au sujet des plaintes déposées par des porteuses de prothèses, le groupe Allergan, leader mondial de la médecine esthétique, nous a indiqué ne pouvoir s'exprimer sur un document dont il ignore le contenu. Les autorités sanitaires, elles, sont au pied du mur. Elles devront dire dans les prochaines semaines si elles interdisent certains types d'implants mammaires en France. En attendant, le nombre de femmes atteintes du lymphome à grandes cellules ne cesse d'augmenter. On comptait 60 cas dans le monde en 2011. Huit plus tard en 2019, on dénombre 59 femmes malades rien qu'en France. Et qui, pour certaines, comme Laetitia, demandent réparation.

remède

Publié à 18:55 par fandeloup Tags : nuit air pouvoir sur vie maison amis
remède

Mélangez les bananes, l'eau, le miel et votre bronchite et toux disparaîtront

 Lorsque vous souffrez d'une toux récurrente, elle peut vous rendre la vie très difficile. Vous risquez de ne pas pouvoir dormir toute la nuit. Pendant la journée, vous pouvez à peine parler parce que vous toussez beaucoup. La raison pour laquelle vous toussez

 Votre corps tousse pour une raison. Lorsque vous toussez, votre système respiratoire s'éclaircit. C'est une action involontaire que votre corps utilise pour corriger la congestion.

 La toux est fréquente lorsque vous avez un rhume, une bronchite, la grippe ou une maladie semblable. Elle peut également être causée par le tabagisme, la pollution de l'air ou le tabagisme passif. Bien que votre corps puisse tousser pour une raison, cela peut devenir ennuyeux. D'ici peu, vous voulez trouver un moyen de mettre fin à la toux incessante. Vous investissez dans des sirops contre la toux, mais ils ne semblent pas fonctionner.

Souvent, le sirop pour la toux ne semble pas vraiment s'arrêter et a plutôt un effet placebo que d'apporter un soulagement réel d'une toux récurrente. Heureusement, il existe des remèdes naturels qui peuvent vous aider à soulager votre toux. N'oubliez pas que vous devriez quand même consulter un médecin si vous avez une toux persistante. Il peut s'agir d'un signe d'une maladie ou d'un état pathologique grave, il est donc important de demander à votre médecin de diagnostiquer la cause. Une crème contre la toux faite maison à partir des bananes

 Si vous avez quelques bananes qui traînent, vous pouvez facilement faire cette crème contre la toux à la maison. Il suffit de quelques ingrédients pour fabriquer ce remède contre la toux.

Les ingrédients

400 millilitres d'eau

2 bananes mûres

2 cuillères à soupe de miel cru bio

Instructions

Faire bouillir l'eau dans une casserole. Au fur et à mesure que l'eau se réchauffe, épluchez les bananes et écrasez-les dans un grand bol. Une cuillère en bois facilitera le broyage des bananes. Verser l'eau bouillante sur les bananes. Couvrir le mélange et laisser refroidir pendant 30 minutes. Une fois refroidi, ajouter le miel au mélange. Mélangez le tout. Maintenant, vous pouvez utiliser cette crème contre la toux pour soulager votre toux. Réchauffez-la avant de l'utiliser. Vous pouvez l'appliquer jusqu'à quatre fois par jour.

 Cette crème contre la toux agit pour guérir votre toux, mais elle peut aussi aider à régler d'autres problèmes. Les bananes peuvent naturellement augmenter votre taux de sérotonine, ce qui vous aide à dormir et augmente votre bien-être général. Si votre toux vous empêche de dormir, les bananes peuvent aider à soulager votre insomnie. Le miel peut aussi vous aider à dormir paisiblement.

 Si vous avez été étonné par ce remède simple contre la toux, n'oubliez pas d'en parler à vos amis

fatigue

Publié à 16:28 par fandeloup Tags : monde article musique pouvoir
fatigue

7 signes qui indiquent que vous avez une fatigue mentale

Avez  vous déjà eu l’impression de ne plus pouvoir rien faire? Si oui, il s’agit des effets de la fatigue mentale. Ces symptômes du cerveau fatigué semblent familiers lorsque vous rencontrez beaucoup de stress et un environnement mouvementé. Tout le monde a été physiquement fatigué donc nous connaissons ces signes de fatigue. La fatigue mentale y ressemble, mais comme votre cerveau contrôle votre corps, la fatigue mentale est plus grave. Dans cet article, nous passerons en revue les signes de fatigue mentale ainsi que quelques moyens pour aider à la combattre.

 

1. VOUS AVEZ CONSCIENCE QU’IL Y A TROP DE CHOSES À LA FOIS

Vous vous sentez submergé? Vous êtes probablement littéralement submergé par l’entrée sensorielle en ce moment. Les sons, les odeurs, les activités, l’activité mentale, le mouvement physique, l’écoute des autres; parfois tout cela se passe dans un environnement peut-être trop occupé. Votre cerveau peut commencer à montrer des signes de stress et de fatigue mentale. Vous remarquerez peut-être que vous avez demandé aux gens de se répéter à plusieurs reprises. En outre, vous oubliez les détails que vous devriez remarquer, comme les fautes d’orthographe. Essayez de couper tous les appareils bruyants que vous pouvez contrôler, comme un ventilateur, la musique, la télévision, le bourdonnement des lumières, etc. Tournez-vous vers quelqu’un qui parle et établissez un contact visuel pour lui accorder toute votre attention.

 

2. VOUS POUVEZ RAREMENT VOUS ARRÊTER

Vous ne vous rappelez pas la dernière fois où vous êtes parti en vacances? Une étude dans la revue Environment and Behavior a montré qu’il existe deux stratégies qui peuvent aider les personnes à gérer plus efficacement leur fatigue mentale; éviter les choses qui provoquent la fatigue mentale et les temps d’ arrêt. Une stratégie consiste à limiter le nombre de pensées que vous avez. Si vous pouvez, déléguez certaines tâches à des personnes de confiance ou reportez des décisions si elles ne sont pas urgentes. L’autre consiste à renforcer l’effet des possibilités de récupération. Ils suggèrent qu’un environnement réparateur, comme le spa de jour, vous aidera à rafraîchir votre esprit pour que vous puissiez penser de nouveau clairement. Même quelques minutes à l’ extérieur au soleil vous permettront de récupérer.

 

3. VOUS AVEZ UN BLOCAGE MENTAL TOTAL

Un blocage mental est quand vous avez été tellement drainé mentalement que vous ne pouvez pas continuer à penser. Arrêtez de penser jusqu’à ce que vous puissiez reposer suffisamment votre cerveau pour récupérer et continuer. Les chercheurs du Journal of Psychology ont étudié la fatigue mentale et ont constaté que le blocage mental agit «comme une sauvegarde automatique qui empêche l’individu de travailler en continu.En d’autres termes, vous ne pouvez pas continuer à utiliser votre cerveau , car il arrêtera tout simplement de fonctionner quand vous serez vraiment fatigué. Désespoir, Seul, Être Seul, Archétype, Archétypes

 

4. VOUS VOUS SENTEZ PLUS ÉMOTIF CES DERNIERS TEMPS

La dépression ou l’anxiété peuvent être des symptômes de la fatigue mentale, car on peut désespérer de se sentir fatigué mentalement à cause du faible niveau d’énergie mentale. Vous pouvez éprouver de l’anxiété, par exemple, car les choses ne vont pas s’améliorer. Si la situation qui est la cause de votre fatigue mentale est quelque chose que vous ne pouvez pas contrôler, vous pouvez ressentir de la colère envers la personne que vous voyez comme la cause de votre souffrance.

 

5. LES SYMPTÔMES PHYSIQUES

Maux de tête, maux d’estomac, diarrhée, constipation, perte d’appétit, insomnie, et nervosité sont tous des symptômes physiques que vous pourriez éprouver lors d’une fatigue mentale. Même si vous pouvez consulter votre médecin, le thérapeute est probablement le plus apte à vous donner quelques outils utiles.

 

6. VOUS OUBLIEZ LES CHOSES

Votre cerveau traite tellement d’informations à la fois, qu’il ne peut pas créer de souvenirs en même temps. Plus tard, quand vous dormirez, votre cerveau fera des souvenirs. En attendant, vous allez avoir du mal à vous souvenir tout en vous concentrant pendant une longue période de temps. Si vous pouviez éviter tout ce qui peut nuire aux gens sans votre pleine capacité mentale, comme la conduite par exemple, le mieux serait de récupérer de votre fatigue mentale avec un peu de repos.

 

7. SI QUELQU’UN VOUS POSE UNE QUESTION , VOUS POUVEZ EXPLOSER

Répondre aux questions et prendre des décisions toute la journée vous a laissé dans un état de fatigue et vous ne pouvez plus répondre à personne. Les gens vont juste devoir à se passer de vous car vous ne pouvez plus répondre à cause de la fatigue mentale.

Encore une fois, laissez d’autres personnes prendre certaines des plus petites décisions que vous avez à prendre dans une journée. Même l’abandon des petites décisions, comme savoir quoi cuisiner pour le dîner peut aider à empêcher la fatigue mentale.

L’homéostasie

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L’homéostasie

L’HOMÉOSTASIE : NOTRE CORPS EST NOTRE PREMIER MÉDICAMENT

L’homéostasie est la capacité d’un système à conserver son milieu intérieur en équilibre. Cela s’applique à tous les organismes vivants.

Pour l’homme, tous les éléments du corps sont prit en compte : le rythme cardiaque, la respiration, la miction, la sudation, la digestion, la température corporelle, la composition du sang…

Tous ces phénomènes naturels permettent l’équilibre de l’ensemble de l’organisme et son fonctionnement normal. Zoom sur cette notion de biologie fondamentale qui nous sauve la vie tous les jours, sans même que l’on s’en rende compte.

 

Qu’est ce que l’homéostasie ?

Le concept de l’homéostasie aurait été évoqué pour la première fois par Claude Bernard (médecin et physiologiste français) en 1865 dans son « Introduction à l’étude de la médecine expérimentale ».

Il provient du grec hómoios, « similaire », et stásis, « stabilité, action de se tenir debout ». Il concerne les systèmes organiques mais s’applique également à l’écosystème.

Comme tout état d’équilibre l’homéostasie est en perpétuel mouvement. Ce sont des processus biologiques, enzymatiques, chimiques et thermiques (entre autres) qui permettent de rester en l’état, de revenir à l’état initial malgré des sollicitations permanentes qui pourraient nous déséquilibrer.

« Tous les mécanismes vitaux, quelque variés qu’ils soient, n’ont toujours qu’un but, celui de maintenir l’unité des conditions de la vie dans le milieu intérieur. »

L’équilibre intérieur défini par Claude Bernard c’est l’équilibre entre le milieu cellulaire composé de nos cellules (qui compose nos tissus), de nos organes, de notre organisme et le milieu extra cellulaire qui entoure ces cellules. Voilà la base son concept.

 

Comment se manifeste l’homéostasie ?

La régulation Ce sont le système nerveux et le système endocrinien qui détectent et de corrigent les anomalies présentes dans notre corps. L’homéostasie est donc le phénomène qui va mettre en place un processus de régulation afin de maintenir le bon fonctionnement du corps humain. Ce sont en quelque sorte des capteurs qui mesure le facteur réel, et des actionneurs qui agissent en fonction.

L’homéostasie est ainsi le processus d’ajustement qui permet cela. Un peu comme un centre de contrôle mécanique (thermostat, variateur de vitesse…) qui va analyser, détecter et mettre en place une réaction pour rétablir le bon équilibre.

Concrètement : Pour les êtres humains ou les animaux en général, le principe va majoritairement être la régulation de la composition du sang, pour éviter les déficits ou les excès, notamment pour les ions (sodium, calcium, potassium), le sucre (la glycémie), l’acidité, l’osmolarité, la circulation sanguine et la température du corps.

Et cette régulation se fait entre autres par :

● Le rythme cardiaque et le rythme ventilatoire Ils régulent la diffusion du dioxygène, des ions, des nutriments et autres, à travers le corps.

● L’ouverture ou la fermeture des vaisseaux sanguins Il fait varier la pression artérielle et influe sur les pertes de chaleur.

● Les urines Elles éliminent les excès.

● La sudation La sueur élimine les excès et abaisse la température par évaporation.

● La contraction musculaire Elle produit de la chaleur.

● La faim et la soif Elles poussent à boire et à manger et donc permettent des apports pour combler les déficits.

Il existe cependant un variation sur la faim et la soif qui sont des éléments très sensibles aux facteurs psychologiques. Le maintien d’un poids corporel stable ne s’applique donc pas forcément à l’homéostasie dans tous les cas. Car cette notion peut concerner aussi bien l’humeur que tous les autres paramètres évoqués (stabilité de la régulation de la tension artérielle, du pouls, du rythme respiratoire, etc.).

Le meilleur remède pour notre corps se trouve à l’intérieur de notre corps. La différence entre le vivant et le non vivant est la capacité à l’homéostasie. La bonne nouvelle pour nous êtres humains, c’est donc que notre corps est capable de se réguler lui même. Il est capable, sans éléments perturbateurs extérieurs, d’être en bon état physique et psychique.

Et dans le cas ou il n’irai plus bien, il met en place des processus régulateurs pour revenir à son état d’équilibre. La question qui en découle est donc : si nous ne sommes pas en bonne santé ou heureux, quels sont ces éléments perturbateurs qu’il faudrait éliminer pour revenir à un état de bien être ? Tout système vivant laissé à lui même en l’absence de perturbations, revient spontanément à l’état d’équilibre.

Agir sur les causes. Pour aller bien (ou mieux), nous ne sommes donc pas obligé de chercher à aller trouver des « solutions » et remèdes à ces « maladies ». Car ces « maladies. sont bien souvent les moyens qu’à trouvé le corps pour évacuer ce qui n’est pas bon en nous.

Ces troubles qui nous gênent sont les conséquences d’éléments qui nous perturbent et celui ci cherche donc simplement à les faire ressortir. Ce sont en quelque sorte les indicateur sur le tableau de bord, qui nous montrent que quelque chose ne va pas, et dérange notre bon fonctionnement. Au lieu d’aller chercher à traiter les conséquences, il suffirait donc de repérer les causes extérieures qui nous empêchent d’être bien.

Cela peut être divers facteurs comme :

● L’alimentation, la qualité de l’air que nous respirons, l’eau que nous buvons, l’épuisement nerveux, les relations que nous entretenons avec les autres, l’environnement social, le travail, la faiblesse physique,… Notre responsabilité est donc de mettre à notre disposition ce dont on a besoin pour être bien et éradiquer ce qui nous perturbe. Se mettre dans de bonnes conditions. Non pas de tenter de nous « guérir » car notre corps est habilité à le faire lui même.

Agir sur la cause, non sur la conséquence. Se poser, réfléchir et tenter de se reconnecter avec nous même, s’écouter. Lister les éléments perturbateurs possibles parmi tout ce qui nous entoure, au lieu de se jeter sur des médicaments qui ne vont faire qu’étouffer ce que notre corps tente de nous dire. Nous avons ce potentiel entre les mains, il serai dommage de passer à coté et continuer à s’enfermer dans un cercle vicieux qui nous détruit. À vous de tenter de changer ou faire évoluer vos habitudes de vies et de vous faire votre propre opinion.

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Publié à 13:41 par fandeloup Tags : femmes travail chez monde vie société carte france sur air
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Journée mondiale de la BPCO : définition, symptômes, traitement

 Environ 3,5 millions de personnes sont atteintes de broncho-pneumopathie obstructive (BPCO) en France, dont 100.000 d'une forme sévère.

Le tabagisme, à l'origine de 90 % des cas de BPCO, entraîne la production d'une quantité excessive d'une substance visqueuse, le mucus, dans les bronchioles, ce qui favorise les infections bronchiques.

Le tabagisme, à l'origine de 90 % des cas de BPCO, entraîne la production d'une quantité excessive d'une substance visqueuse, le mucus, dans les bronchioles, ce qui favorise les infections bronchique

 

 Qu'est-ce que c'est ?

La BPCO est une forme grave de bronchite. Cette maladie chronique, qui évolue sur plusieurs années, affecte le souffle et provoque des dommages irréversibles des poumons. Mal connue, la broncho-pneumopathie obstructive (BPCO) est particulièrement courante chez les fumeurs.

 

Comment ça s'explique ?

- Le tabagisme est à l'origine de 90 % des cas de BPCO. Le tabac entraîne la production d'une quantité excessive d'une substance visqueuse, le mucus, dans les bronchioles, ce qui favorise les infections bronchiques. Ces infections augmentent à leur tour à nouveau la production de mucus et maintiennent l'inflammation des bronches et des bronchioles.

- Dans 10 % des cas, cette maladie est liée à l'exposition à des polluants (solvants, poussières de ciment et de sicile, produits agricoles et de la mine...). La pollution atmosphérique intérieure (les carburants de biomasse utilisés pour la cuisine et le chauffage), ainsi qu'extérieure peuvent également être des facteurs de risque. Découvrez une immersion 3D dans le corps humain pour mieux comprendre la BPCO.

 

Qui sont les malades de la BPCO ?

Selon une étude de la Fédération Française des Associations et Amicales de malades, Insuffisants ou Handicapés Respiratoires(FFAAIR), 89 % des patients atteints de BPCO sont des fumeurs. Parmi eux, 68% sont d'anciens fumeurs et 21% des fumeurs actuels.

Près de la moitié de ces patients fument ou ont fumé plus d'un paquet de cigarettes par jour. Enfin, les 2/3 ont régulièrement été exposés au tabagisme passif (pour 80 % au travail et pour 59 % à leur domicile).

La BPCO touche essentiellement les personnes âgées de plus de 45 ans, fumeuses. 60% sont des hommes, mais de plus en plus de femmes sont diagnostiquées, en raison de l'augmentation de leur consommation de tabac.

 

Quels sont les symptômes ?

Les premiers symptômes de la BPCO sont ceux d'une bronchite chronique : toux et crachat, souvent le matin. Au premiers stades de la maladie, une légère dyspnée (essoufflement à l'effort) est présente et va devenir de plus en plus intense dans les activités de la vie quotidienne. Avec l'aggravation des symptômes, s'ajoutent des difficultés à respirer, pouvant même nécessiter le recours à une oxygénation.

La qualité de vie est, à ce stade, considérablement altérée. Les malades souffrant de BPCO sont également victimes en moyenne deux fois par an “d'exacerbations” de la maladie, périodes durant lesquelles les symptômes s'aggravent particulièrement (toux plus importante, volume des crachats supérieur à la moyenne, augmentation de l'essoufflement…).

 

Que faire en cas de BPCO ?

Dès les premiers signes d'alerte (toux, crachats abondants), et surtout si ceux-là persistent depuis plus d'un mois, il ne faut pas hésiter à consulter un médecin. Une toux bénigne en apparence ou un essoufflement peu gênant peuvent évoluer vers des problèmes respiratoires, parfois graves.

Cette maladie des fumeurs apparaît généralement après 40 ans mais peut être observée plus jeune. Si la maladie est diagnostiquée tôt, il sera mieux possible d'en prévenir les méfaits sur les poumons et de prendre un traitement adapté.

 

Comment l'éviter ?

La prévention de la BPCO repose sur l'arrêt du tabac et la réduction de l'exposition à la fumée. Cela évite d'aggraver l'état des poumons même si le diagnostic de la maladie est déjà établi. Le guide de l'INPES pour arrêter de fumer : L'institut national de prévention et d'éducation à la santé a édité un guide pour accompagner l'arrêt du tabac.

Il est téléchargeable ici. Le guide se décompose en 4 chapitres : " je fume ", " j'hésite à arrêter de fumer ", " j'ai décidé d'arrêter de fumer " et " j'arrête de fumer ".

 

Quel est le traitement ?

Un malade atteint d'une BPCO sera suivi par un généraliste, par un pneumologue et, si besoin, par un kinésithérapeute. Actuellement, il n'existe pas de traitement pour guérir de la BPCO mais certains moyens permettent d'éviter une évolution de la maladie et d'améliorer les conditions de vie.

Les voici :

- l'arrêt du tabac et de l'exposition aux fumées,

- la prise de médicaments, destinés à dilater les bronches, est indiquée en cas d'essoufflement,

- des séances de kinésithérapie respiratoire peuvent être utiles pour désencombrer les bronches, notamment chez les patients ayant du mal à cracher,

- le traitement par oxygène, l'oxygénothérapie, est indiqué chez les personnes en insuffisance respiratoire chronique ; dans ce cas, plusieurs heures par jour, le malade va inspirer un air enrichi en oxygène,

- la vaccination contre la grippe et les infections à pneumocoques, en particulier après 65 ans, - lors des épisodes d'exacerbation, des antibiotiques sont parfois prescrits pour une dizaine de jours afin d'éviter une infection pulmonaire.

 

Quelles sont les conséquences ?

Suivant le stade de la maladie, vivre avec une BPCO peut être plus ou moins handicapant. Une BPCO avancée aura de forts impacts sur la vie sociale et professionnelle (absentéisme pour des séances d'oxygénothérapie, par exemple). Entre un tiers et la moitié des personnes atteintes de BPCO se sentent anxieux au cours d'une BPCO, voire même dépressif.

Chaque année, la BPCO entraîne 17.000 décès en France. Elle est la 6ème cause de mortalité dans l'Hexagone. Selon l'OMS, la BPCO deviendra la troisième cause de décès dans le monde en 2030.

 

mastectomie

Publié à 17:53 par fandeloup Tags : centre merci vie moi bonne france sur chez femme travail mort femmes message place
mastectomie

Reconstruction mammaire : non merci!

Chaque année, 20 000 Françaises atteintes d’un cancer du sein subissent une mastectomie(1). Or, seules 25 % d’entre elles optent pour la chirurgie reconstructrice. Rencontre avec ces femmes qui ont dit non…

 Refuser la reconstruction mammaire - roseup association  - face aux cancers osons la vie Valérie est une amazone.

En 2013, après un douloureux parcours chimiothérapie-radiothérapie-mastectomie, elle a refusé la reconstruction mammaire.

« Je n’ai plus qu’un seul sein et je le vis très bien, affirme-t-elle. C’était ma décision et je suis très fière de m’être écoutée, pour une fois… »

Valérie n’est pas un cas isolé, loin de là : en France, seule 1 femme sur 4 ayant subi une ablation du sein choisit de se faire reconstruire. Pourtant, la reconstruction mammaire fait « partie intégrante de la prise en charge du cancer du sein », d’après l’Institut national du cancer (Inca). Il existe aujourd’hui trois techniques permettant de recréer artificiellement un sein après mastectomie :

« La plus connue consiste à placer une prothèse en silicone directement sous la peau ou sous le muscle pectoral de la patiente, explique le Pr Franck Duteille, spécialiste en chirurgie plastique reconstructrice et esthétique au CHU de Nantes. On peut également prélever un lambeau musculaire dans le dos ou sur l’abdomen pour l’installer au niveau de la poitrine et recréer le volume du sein. Dernière possibilité : une réinjection de graisse autologue – il s’agit de prélever de la graisse chez la patiente pour la greffer à la place du sein manquant. »

L’urgence de vivre

Si le chirurgien assure que « ces opérations se font aujourd’hui très bien » (la pose d’une prothèse en silicone dure d’ailleurs moins d’une heure), les patientes, elles, sont réticentes. Et leurs arguments n’ont rien d’irrationnel : « J’ai assez souffert comme ça avec mon cancer, explique ainsi Valérie. Me faire opérer à nouveau, c’était comme infliger des tortures supplémentaires à mon corps déjà meurtri. »

Élodie a elle aussi refusé de « repasser sur le billard » : « J’ai dit non à la reconstruction mammaire parce que je voulais tourner la page de la maladie au plus vite. Je voulais reprendre une vie normale. »

Un désir que le Dr Audrey Couillet, psycho-oncologue au centre Léon-Bérard, à Lyon, comprend parfaitement : « Le cancer, c’est une confrontation avec la mort. Pour certaines patientes, cela se traduit par une “urgence de vivre”, donc un refus de “perdre davantage de temps” avec de nouvelles opérations. »

Ghislaine confirme, catégorique : « Je n’ai pas envie de passer le temps qu’il me reste dans un hôpital. »

« Il ne faut pas oublier non plus que, pendant les traitements, de nombreuses patientes vont se sentir dépossédées de leur corps par la médecine, ajoute le Dr Couillet. Les femmes sont épuisées, elles veulent sortir du milieu médical au plus vite afin de se retrouver. »

« Me faire opérer à nouveau, c’était infliger des tortures supplémentaires à mon corps déjà meurtri »

Or, la chirurgie reconstructrice exige de la patience… « Pour poser un implant mammaire, il faut attendre en moyenne un an après la fin de la radiothérapie, afin de limiter les risques d’infection », explique le Pr Duteille.

Rédhibitoire pour Valérie :

« Lorsque ma chirurgienne m’a annoncé dix-huit mois d’attente avant de commencer la chirurgie reconstructrice, ma décision était prise ! »

Corps assumé

La peur des complications est aussi la source de nombreux refus : la reconstruction par implant mammaire, en particulier, cristallise une bonne partie des inquiétudes. « Je ne veux pas d’un corps étranger en moi », déclare d’ailleurs Ghislaine. « Je préfère rester plate plutôt que devoir retourner au bloc tous les dix ans pour faire changer mes prothèses ! » renchérit Sandrine. Derrière les motivations concrètes, on en trouve aussi de plus abstraites.

« J’ai refusé la chirurgie reconstructrice après une double mastectomie, raconte Corinne. Me faire reconstruire, pour moi, c’était comme avoir honte de ma maladie en cachant mes stigmates sous une prothèse. J’assume mon nouveau corps, qui est le reflet de cette épreuve que j’ai réussi à surmonter. C’est mon trophée. »

Oui, mais les seins, n’est-ce pas l’apanage de la féminité ? Voilà typiquement le genre de question que nos « asymétriques » ne supportent pas : « Une femme sans poitrine reste une femme, assène Sandrine. On ne devrait jamais nous réduire à nos seins ! »

Corinne, elle, tient à transmettre ce message positif : « Il faut absolument faire comprendre aux femmes que, malgré cet “accident de parcours”, elles peuvent rester sexy et désirables, avec ou sans seins. » Quand le corps médical s’en mêle… Les médecins ne semblent pas toujours conscients des réserves de ces patientes. En témoigne Sandrine.

En décembre dernier, après une mastectomie bilatérale, elle refuse la chirurgie reconstructrice. S’engage alors un véritable bras de fer avec son chirurgien : « Il ne comprenait pas pourquoi, “à mon âge” (42 ans), je ne voulais pas de reconstruction. Il a essayé de me faire changer d’avis en soulignant à quel point mon choix était inhabituel (sic !). Et, juste après l’opération, ses premiers mots ont été : “Ça nous a fait bizarre de ne pas poser de prothèses”… »

Cas de figure un peu similaire pour Yamina, qui s’est en revanche pliée à la procédure : « J’ai subi une ablation avec reconstruction immédiate : on ne m’a rien proposé d’autre, ça faisait partie du package. Aujourd’hui, je ne supporte plus ma prothèse interne et je serre les dents… »

Pour Florence Barruel, psychologue clinicienne et vice-présidente de l’Association francophone des soins oncologiques de support (Afsos), « le personnel soignant part du principe que la reconstruction est souhaitée par la patiente. Pour eux, c’est “normal”, c’est pour qu’elles redeviennent “comme avant” ».

Exactement ce que raconte Stéphanie : « Il y a quinze ans, j’ai bénéficié d’une reconstruction avec prothèse après une mastectomie. Au fil du temps, l’implant est devenu désagréable et j’ai pris rendez-vous chez plusieurs chirurgiens afin d’envisager des solutions. Stupeur : ils étaient tous prêts à tenter des opérations, mais j’ai eu du mal à trouver quelqu’un qui accepte un retrait pur et simple. Parfois, je me demande vraiment à qui appartient le corps des femmes… » Florence Barruel réagit :

« Si vous hésitez à vous faire reconstruire, prenez le temps de bien peser le pour et le contre et faites-vous accompagner dans ce travail de réflexion par un professionnel objectif. C’est votre corps, la décision vous appartient. »