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Le jour du Seigneur

14è Dimanche Ordinaire: venez à moi

Publié à 16:31 par jesus83marie Tags : image centerblog vie moi monde homme amour enfants dieu femmes message sur
14è Dimanche Ordinaire: venez à moi

En ce temps-là, Jésus prit la parole et dit : « Père, Seigneur du ciel et de la terre, je proclame ta louange : ce que tu as caché aux sages et aux savants, tu l’as révélé aux tout-petits.Oui, Père, tu l’as voulu ainsi dans ta bienveillance.Tout m’a été remis par mon Père ; personne ne connaît le Fils, sinon le Père, et personne ne connaît le Père, sinon le Fils, et celui à qui le Fils veut le révéler. »« Venez à moi, vous tous qui peinez sous le poids du fardeau, et moi, je vous procurerai le repos.
Prenez sur vous mon joug, devenez mes disciples, car je suis doux et humble de cœur, et vous trouverez le repos pour votre âme.Oui, mon joug est facile à porter, et mon fardeau, léger. »

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Les lectures bibliques de ce dimanche nous rejoignent dans ce que vit notre monde. Comment ne pas être accablés devant toutes ces souffrances, ces victimes de la 0_a8b4b_12a6dd9d_L.gifhaine, de la violence et de l’exclusion ? Le risque est grand de se dire qu’au point où nous en sommes, il n’y a rien à faire. Mais voilà qu’aujourd’hui, la Parole de Dieu vient nous bousculer. Le message qu’elle nous adresse par l’intermédiaire de ses envoyés est porteur d’espérance. Même dans les situations les plus désespérées, le Seigneur est là ; il ne nous abandonne pas. Nous pouvons toujours compter sur lui.

Avec l’Évangile, c’est Jésus qui nous invite à faire un pas de plus : « Venez à moi vous tous qui peinez sous le poids du fardeau, et moi, je vous soulagerai. » (Mt 11, 28) Quand Jésus dit cela, il a en face de lui des personnes qu’il rencontre chaque jour sur les routes de Galilée, des gens simples, des pauvres, des malades, des pécheurs, des exclus… Les uns et les autres l’ont poursuivi pour écouter sa parole porteuse d’espérance. Jésus lui-même cherchait ces foules lasses et épuisées « comme des brebis sans berger ». Il les cherchait pour leur annoncer le Royaume de Dieu et pour en guérir beaucoup dans leur corps et leur esprit.

 

Et voilà qu’aujourd’hui, il les appelle à lui : « Venez à moi ! » Il leur promet le réconfort et le repos. Cette 665ba519798b36d6a477b09716071f68.jpginvitation de Jésus s’étend jusqu’à nos jours. Il  veut atteindre tous ceux et celles qui sont opprimés par les conditions de vie précaires. Chaque jour, des hommes, des femmes et des enfants sont victimes de la haine et de la violence des hommes. À cause de la guerre, beaucoup sont obligés de tout quitter pour aller sur une terre étrangère. Et comment ne pas penser aux victimes d’un système économique qui impose aux plus pauvres un fardeau insupportable ?

 

C’est à tous que le Seigneur s’adresse : « Venez à moi ! » Il promet ce que lui seul peut réaliser. Auprès de lui se trouve le repos. C’est bien mieux que tous les centres de remise en forme qui peuvent améliorer le bien-être physique. Le Christ peut rendre légers ces fardeaux qui alourdissent notre âme. Mais cela ne sera possible qu’à une condition : « Prenez sur vous mon joug. » Pour comprendre cette parole, il faut savoir ce qu’est un joug : C’est un outil qui permettait de relier une paire de bœufs l’un à l’autre. Ensemble, ils arrivaient à tirer un attelage qui pouvait être très lourd. Pour un seul, ce n’était pas possible, mais à deux, ils étaient plus forts.

 

Si Jésus nous demande de prendre son joug, c’est pour nous faire comprendre qu’il veut porter avec nous ce fardeau qui nous accable, celui de la souffrance, de la maladie, de la solitude, la fatigue. Et nous n’oublions pas tous ceux et celles qui sont épuisés par les épreuves de la vie. Nous sommes comme les porteurs de l’Évangile qui amènent un homme paralysé à Jésus. C’est la foi de ces porteurs qui les sauvera. Nous ne pouvons pas aller à Jésus sans eux.

 

En nous rassemblant à l’église, nous sommes venus à Jésus. C’est lui qui nous accueille pour ranimer notre foi, notre espérance et notre amour. Lui seul a « les paroles de la Vie Éternelle ». Qu’il soit toujours avec nous et nous toujours avec lui  pour en être les témoins fidèles après de tous ceux qu’il mettra sur notre route.

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13è Dimanche Ordinaire: disciples et missionnaires

13è Dimanche Ordinaire: disciples et missionnaires

En ce temps-là, Jésus disait à ses Apôtres : « Celui qui aime son père ou sa mère plus que moi n’est pas digne de moi ; celui qui aime son fils ou sa fille plus que moi n’est pas digne de moi;celui qui ne prend pas sa croix et ne me suit pas n’est pas digne de moi.Qui a trouvé sa vie la perdra ; qui a perdu sa vie à cause de moi la gardera.
Qui vous accueille m’accueille ; et qui m’accueille accueille Celui qui m’a envoyé.Qui accueille un prophète en sa qualité de prophète recevra une récompense de prophète ; qui accueille un homme juste en sa qualité de juste recevra une récompense de juste.
Et celui qui donnera à boire, même un simple verre d’eau fraîche, à l’un de ces petits en sa qualité de disciple, amen, je vous le dis : non, il ne perdra pas sa récompense. »

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Les textes bibliques de ce premier dimanche des vacances nous adressent des paroles fortes sur l’accueil. Tout au long de cette période d’été, nous aurons l’occasion d’accueillir ou d’être accueillis en famille. Nous rencontrerons des personnes différentes venues d’ailleurs. Dans la première lecture de ce jour, il s’agit du prophète Élisée qui est accueilli par la Sunamite. Cettedieu-journee.giffemme se montre très généreuse envers lui car elle a reconnu en lui un homme de Dieu. Mais elle porte en elle une souffrance dont elle ne parle pas : elle n’a pas de  fils et son mari est âgé. Avec beaucoup de délicatesse, Élisée lui promet ce fils qu’elle n’escomptait plus.

 

En écoutant ce texte de la Parole de Dieu, nous comprenons qu’accueillir l’autre c’est écouter ses confidences, partager ses joies et ses peines. Ce qui est important ce n’est pas la quantité et le luxe mais les qualités de l’accueil. Nous chrétiens, nous avons appris qu’à travers ces personnes que nous rencontrons, c’est Dieu qui est là, c’est lui que nous accueillons ou que nous refusons d’accueillir. N’oublions pas : c’est à nos qualités d’amour et d’accueil que nous serons reconnus comme disciples du Christ.

L’Évangile de ce dimanche nous parle aussi de l’accueil. Mais il précise avec beaucoup de force que notre amour pour Jésus doit passer avant tous les liens familiaux : « Celui qui aime son père, sa mère, ses frères, ses sœurs et ses enfants plus que moi n’est pas digne de moi. » En entendant ces paroles, nous pensons aux catéchistes qui peuvent se poser des questions : « Comment voulez-vous annoncer cet Évangile aux enfants alors qu’on leur demande d’être en paix à la maison ? »

 

Comprenons bien : il est tout-à-fait normal que des 23c38f44.gifenfants aiment leur père et leur mère plus que tous les autres hommes. Il n’y a pas de liens plus forts que ceux qui existent entre parents et enfants. Nous sommes tous très attachés à nos parents ; c’est tout à fait naturel. Et quand ils ne sont plus là, c’est une souffrance pour nous.

 

Mais en y regardant de près, nous voyons que Jésus ne s’adresse pas à la grande foule; c’est à ses apôtres que ses paroles sont destinées. Il les a appelés à marcher à sa suite. Mais ils doivent comprendre que Jésus n’est pas un maître parmi d’autres ; il est le Fils de Dieu. Il est donc au-dessus de l’homme. C’est lui seul que nous pouvons et devons aimer plus que les personnes qui nous sont chères.

Le Seigneur nous appelle tous à être « disciples et missionnaires ». Le disciple c’est celui qui marche à la suite du Christ. Le missionnaire c’est celui qui va l’annoncer. Notre accueil du Christ et notre attachement à lui doivent passer avant tous les liens familiaux. Nous savons que cela n’est pas facile ; nous aurons à nous affirmer aux yeux du monde et même devant la famille. Nous serons confrontés à l’indifférence, à l’hostilité. Pour beaucoup c’est la persécution. Jésus lui-même a connu ces difficultés ; mais il est allé jusqu’au bout de sa mission, jusqu’à la mort sur une croix.

 

Accueillir le Christ, le préférer à tout, être habité par lui, voilà ce qui nous est proposé au début de ces vacances bn-dimanche05-10.gifd’été. Nous apprendrons à le reconnaître à travers les personnes que nous rencontrerons. Le rôle de l’Église, notre rôle à tous, c’est précisément d’accueillir tous ceux et celles qui se sentent attirés par lui. C’est à ces qualités d’accueil que nous serons reconnus comme disciples du Christ.

 

Le dimanche, nous sommes réunis pour l’Eucharistie ; c’est Dieu qui nous accueille en sa maison. Il nous invite à son festin. Et à la fin de chaque messe, il nous envoie pour témoigner dans le monde de cet amour gratuit toujours offert. Les occasions ne manquent pas où nous pouvons rendre les autres plus heureux. Ne les manquons pas. A travers eux, c’est le Seigneur qui frappe à notre porte.

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12è Dimanche Ordinaire: ne craignez pas

12è Dimanche Ordinaire: ne craignez pas

En ce temps-là, Jésus disait à ses Apôtres : « Ne craignez pas les hommes ; rien n’est voilé qui ne sera dévoilé, rien n’est caché qui ne sera connu. Ce que je vous dis dans les ténèbres, dites-le en pleine lumière ; ce que vous entendez au creux de l’oreille, proclamez-le sur les toits. Ne craignez pas ceux qui tuent le corps sans pouvoir tuer l’âme ; craignez plutôt celui qui peut faire périr dans la géhenne l’âme aussi bien que le corps. Deux moineaux ne sont-ils pas vendus pour un sou ? Or, pas un seul ne tombe à terre sans que votre Père le veuille. Quant à vous, même les cheveux de votre tête sont tous comptés. Soyez donc sans crainte : vous valez bien plus qu’une multitude de moineaux. Quiconque se déclarera pour moi devant les hommes, moi aussi je me déclarerai pour lui devant mon Père qui est aux cieux. Mais celui qui me reniera devant les hommes, moi aussi je le renierai devant mon Père qui est aux cieux. »

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Porter la Parole du Seigneur a toujours été une grande et belle mission. Mais nous savons tous qu’elle comporte son lot de difficultés et de souffrances. La liturgie de ce 0_77caa_c74f6de2_orig.pngjour nous a fait entendre les lamentations du prophète Jérémie : « J’entends les calomnies de la foule… Dénoncez-le ! » Il lui en coûte de proclamer la parole que Dieu a mise dans sa bouche. Sa foi est une mise à l’épreuve. Mais il se tourne vers le Seigneur pour qu’il prenne sa défense. Dieu lui a promis d’être avec lui pour le délivrer de ses persécuteurs.

Jusque dans l’adversité Dieu reste proche de nous. En signe de reconnaissance, le prophète termine sa prière par une louange. « Chantez le Seigneur, louez le Seigneur : il a délivré le malheureux de la main des méchants. » C’est aussi cette reconnaissance que nous faisons monter vers le Seigneur. Comme le dit l’apôtre Paul,«rien ne peut nous séparer de son amour. »

Alors oui, nous ne devons pas craindre ; c’est ce que Jésus nous rappelle en ce dimanche. À la suite du prophète Jérémie, de l’apôtre Paul et de bien d’autres, nous sommes envoyés pour porter la Parole de Dieu. Notre mission est de révéler Celui qui a « les Paroles de la Vie éternelle ». Cette mission ne va pas sans de nombreuses difficultés. Les chrétiens sont chaque jour confrontés à l’incroyance, l’indifférence, la dérision… On les accuse de propager une « idéologie obscurantiste ». Mais le Seigneur nous rassure : « Ne craignez pas… Je suis avec vous. »

Quand saint Matthieu écrit son Évangile, les chrétiens sont persécutés, pourchassés et mis à mort. Et c’est encore plus vrai aujourd’hui. Mais il nous fautbne-jrnee05-22-1.gifréentendre cette parole du Seigneur : « Ne craignez pas… N’ayez pas peur… Je suis avec vous ». Les hommes les plus mal intentionnés peuvent tuer le corps mais ils ne peuvent tuer l’âme. Ils ne peuvent rien contre notre dynamisme, notre confiance. Ils ne peuvent pas nous faire douter de l’amour de Dieu. Ce n’est pas le moment de chanceler car le mal n’aura pas le dernier mot. Le Christ ressuscité veut nous associer tous à sa victoire sur le péché et la mort.

Nous chrétiens, sommes donc tous appelés à accueillir le Christ et à le mettre au centre de notre vie. Cet amour qu’il met en nous, il nous faut l’annoncer, le rayonner autour de nous. De nombreux chrétiens s’organisent pour relayer son message à la télévision, la radio, la jesuschrist2.gifPresse, Internet et par tous les moyens qui sont à leur disposition. Le Christ compte sur l’engagement de tous ses disciples pour que son Évangile soit proclamé à toutes les nations. Personne ne peut le faire à leur place.

L’Évangile de ce jour se termine par un avertissement très ferme : « Quiconque se déclarera pour moi devant les hommes, moi aussi je me déclarerai pour lui devant mon Père qui est aux cieux. Mais celui qui me reniera devant les hommes, moi aussi je le renierai devant mon Père qui est aux cieux. » Nous ne devons pas craindre de nous compromettre sans réticence pour le Christ. Dans un milieu hostile ou indifférent, il n’est pas facile d’affirmer sa foi. Et pourtant, même des enfants nous donnent l’exemple. Beaucoup préfèrent mourir plutôt que de renier leur foi au Christ. C’est important pour nous : nous pouvons toujours compter sur lui, même quand tout va mal.

La bonne nouvelle de ce dimanche c’est que Dieu ne nous abandonne pas ; bien au contraire, il prend soin de chacun de nous. Il est à nos côtés dans notre combat contre les forces du mal. Son amour nous est acquit une fois pour toutes et rien ne peut nous en séparer. Au-delà de la croix, se trouve la certitude de la résurrection, celle que nous célébrons chaque dimanche.

Comme Jérémie, comme Jésus et comme Paul, nous sommes envoyés. Nous arrivons à la veille des vacances. C’est aussi le moment favorable pour être de simples et authentiques témoins. Que l’Esprit Saint soit toujours avec nous pour nous aider à rendre compte de l’espérance qui nous anime. Et que Marie, notre maman du ciel, nous accompagne sur ce chemin.

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Fête du Saint Sacrement: corps et sang de Jésus

Publié à 16:43 par jesus83marie Tags : image centerblog vie moi monde bonne mort dieu annonce message sur saint extrait
Fête du Saint Sacrement: corps et sang de Jésus

En ce temps-là, Jésus disait à la foule : « Moi, je suis le pain vivant, qui est descendu du ciel : si quelqu’un mange de ce pain, il vivra éternellement. Le pain que je donnerai, c’est ma chair, donnée pour la vie du monde. » Les Juifs se querellaient entre eux : « Comment celui-là peut-il nous donner sa chair à manger ? » Jésus leur dit alors : « Amen, amen, je vous le dis : si vous ne mangez pas la chair du Fils de l’homme, et si vous ne buvez pas son sang, vous n’avez pas la vie en vous. Celui qui mange ma chair et boit mon sang a la vie éternelle ; et moi, je le ressusciterai au dernier jour. En effet, ma chair est la vraie nourriture, et mon sang est la vraie boisson. Celui qui mange ma chair et boit mon sang demeure en moi, et moi, je demeure en lui. De même que le Père, qui est vivant, m’a envoyé, et que moi je vis par le Père, de même celui qui me mange, lui aussi vivra par moi. Tel est le pain qui est descendu du ciel : il n’est pas comme celui que les pères ont mangé. Eux, ils sont morts ; celui qui mange ce pain vivra éternellement. »

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Après le sommet Eucharistique du Jeudi Saint, nous nous retrouvons pour une grande fête de l’Eucharistie, celle du Saint Sacrement, Corps et Sang du Christ. C’est Jésus lui-même qui se donne en nourriture. ostia-2017.jpgIl a voulu nous laisser sa présence sous la forme d’un repas. L’Eucharistie est vraiment la nourriture essentielle de notre vie. Le curé d’Ars disait : « Vous n’en êtes pas dignes mais vous en avez besoin ». Les textes bibliques de ce dimanche nous préparent à accueillir ce don de Dieu.

L’Évangile nous propose un extrait du long discours sur le Pain de vie. C’était après la multiplication des pains près du lac de Tibériade. Jusque-là, Jésus avait demandé à ses auditeurs de croire en sa parole. Aujourd’hui, il franchit un nouveau pas dans la révélation de sa personne. Ce pain dont il parle, il dit que c’est lui-même « pain vivant » ; il dit aussi que c’est « sa chair donnée pour la vie du monde ». Il annonce ainsi sa mort qu’il présente comme don de la Vie éternelle au monde.

Le Pain descendu du ciel c’est donc Jésus lui-même. Sa chair et son sang sont une nourriture qui donne la Vie éternelle.Aujourd’hui comme autrefois, Jésus nous demande de faire un acte de foi. Il faut se nourrir de son enseignement et boire ses paroles. Elles sont celles du Fils qui nous apporte la vie du Père. Mais pour accueillir ce don, il nous faut sortir de nos certitudes et de nos raisonnements humains. Il nous faut avoir un cœur de pauvre, entièrement ouvert à celui qui est « le chemin, la Vérité et la Vie». 

L’Eucharistie est « Pain de vie ». Cette fête d’aujourd’hui doit raviver notre désir de communion avec Dieu pour « demeurer en lui et lui en nous. » Ces jours-ci, quelqu’un disait : « Toute Eucharistie est bien plus forte que tout le mal  du monde ». C’est vrai, à chaque messe, nous célébrons le sacrifice du Christ et sa victoire sur la mort et le péché. Nous rendons grâce  à Dieu qui ne cesse de nous combler de ses bienfaits. C’est en lui que nous trouvons la vraie joie. Malheureusement, nous sommes trop souvent victimes de la routine alors que nous devrions être dans l’émerveillement. Nous entrons dans l’Eucharistie sans transition, sans préparation. Et nous repartons souvent sans avoir pris le temps d’accueillir Celui qui veut faire en nous sa demeure. Et surtout coup-sang.jpgnous n’avons pas compris que nous sommes envoyés pour vivre la communion.

Il nous faut aujourd’hui retrouver la force du message de l’Évangile. Quand nous sommes rassemblés pour célébrer l’Eucharistie, c’est vraiment LE moment le plus important de la journée. Malheureusement, beaucoup sont les grands absents : Tout cela n’est pas nouveau. Déjà, au moment où saint Jean écrit son évangile, il souffre beaucoup de la désaffection des communautés vis à vis de l’Eucharistie. Alors, il leur rappelle avec force ce que Jésus avait dit aux juifs d’autrefois : « Moi, je suis le pain qui est descendu du ciel. »

Que cette bonne nouvelle nous mette dans la joie, l’action de grâce, et donne un élan nouveau à toute notre vie.

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Fête Sainte Trinité: Dieu Père, Fils et Esprit Saint

Publié à 14:33 par jesus83marie Tags : image centerblog vie monde bonne homme amour mort dieu heureux sur saint aime
Fête Sainte Trinité: Dieu Père, Fils et Esprit Saint

En ce temps-là, Jésus disait à Nicodème : « Dieu a tellement aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne se perde pas, mais obtienne la vie éternelle.Car Dieu a envoyé son Fils dans le monde, non pas pour juger le monde, mais pour que, par lui, le monde soit sauvé. »Celui qui croit en lui échappe au Jugement ; celui qui ne croit pas est déjà jugé, du fait qu’il n’a pas cru au nom du Fils unique de Dieu.

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Nous célébrons aujourd’hui la fête de la Sainte Trinité. Avant le Concile Vatican II, le catéchisme en donnait des explications plutôt abstraites. C’est vrai que ce dogme de jesus5-1.gifla Sainte Trinité reste un mystère qui dépasse notre intelligence et nos raisonnements humains. La liturgie de ce dimanche nous invite à y entrer en nous mettant à l’écoute de la Parole de Dieu.

Dans  l’Évangile de saint Jean, nous retrouvons cette révélation de l’amour infini de Dieu. « Dieu a tellement aimé le monde qu’il lui a donné son Fils unique. Ainsi tout homme qui croit en lui ne périra pas mais il obtiendra le Vie Éternelle. » Ces paroles font partie de la rencontre de Jésus avec Nicodème. Ce monde dont parle Jésus, c’est celui qui est mauvais, c’est celui des hommes qui vivent dans le péché. Jésus aurait pu venir pour juger ce monde et détruire le mal. 

Mais le vrai Dieu n’est pas celui que nous imaginons. Il ne veut pas la mort du pécheur ; il vient pour le sauver. C’est pour cela qu’il nous a envoyé son Fils unique. En Jésus, c’est Dieu qui vient à notre rencontre. Par toute sa manière de vivre, par ses paroles et ses actes, Jésus nous montre ce qu’est l’amour de Dieu. Cet amour 1118687wjgyjkfyel.gifapparaît quand il guérit les malades, quand il pardonne aux pécheurs, quand il accueille tous ceux qui viennent à lui.

 Cet amour est allé jusqu’au don de sa vie sur la croix. Lui-même avait dit qu’il n’y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ceux qu’on aime. Et aujourd’hui, il nous invite à en tirer les conséquences : « Aimez-vous les uns les autres COMME je vous ai aimés » (autant que je vous ai aimés). C’est un appel à éliminer de notre vie le poison de la violence et celui des accusations méchantes qui ne font qu’enfoncer les autres. Ces comportement indignes sont une offense grave à celui qui a livré son corps et versé son sang pour nous et pour le monde entier.

 Aujourd’hui, nous sommes tous envoyés pour témoigner de cet amour qui est en Dieu. Nous vivons dans un monde qui en a bien besoin. Notre mission aux uns et aux autres, c’est de continuer ce que Jésus a fait. Et c’est pour cela qu’il nous envoie son Esprit Saint, pour qu’il nous guide vers la Vérité toute entière. À travers notre manière de vivre, nos paroles et nos actes, nous avons à dire quelque chose de l’amour qui est en Dieu. Rappelons-nous : C’est à l’amour que nous aurons les

bne-jrnee05-4.gifuns pour les autres que nous serons reconnus comme disciples du Christ. 

Nos pauvres mots sont bien limités pour parler de ce dogme de la Sainte Trinité. Mais le plus important c’est la révélation d’un Dieu passionné d’amour pour l’humanité. Jésus nous parle du Père ; il nous apprend à le prier et à nous jeter dans ses bras comme le fils prodigue. Puis il nous envoie son Esprit Saint pour faire de nous des messagers de la bonne nouvelle.

 

En célébrant cette Eucharistie, nous nous tournons ensemble vers ce Dieu Père, Fils et Saint Esprit. Ce Dieu qui est amour veut nous unir à lui et nous unir les uns aux autres. Heureux sommes-nous d’entrer dans cette communion d’amour. Prions ensemble pour que cette communion s’étende au monde entier, qu’elle dépasse les limites de l’Église pour faire de nous un peuple fraternel, heureux de rendre grâce. Amen !

Source: Dimanche prochain

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Pentecôte 2017: Viens Saint Esprit de Dieu

Pentecôte 2017: Viens Saint Esprit de Dieu

C’était après la mort de Jésus. Le soir venu, en ce premier jour de la semaine, alors que les portes du lieu où se trouvaient les disciples étaient verrouillées par crainte des Juifs, Jésus vint, et il était là au milieu d’eux. Il leur dit : « La paix soit avec vous ! » Après cette parole, il leur montra ses mains et son côté. Les disciples furent remplis de joie en voyant le Seigneur. Jésus leur dit de nouveau : « La paix soit avec vous ! De même que le Père m’a envoyé, moi aussi, je vous envoie. » Ayant ainsi parlé, il souffla sur eux et il leur dit : « Recevez l’Esprit Saint. À qui vous remettrez ses péchés, ils seront remis ; à qui vous maintiendrez ses péchés, ils seront maintenus. »

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Cinquante jours après Pâques, nous voici parvenus à la fête de la Pentecôte.Tout au long de cette période, nous avons fêté Jésus ressuscité, vainqueur de la mort et du sagesse94.gifpéché. Il nous ouvre un passage vers ce monde nouveau qu’il appelle le Royaume de Dieu. Le jour de l’Ascension, il s’est manifesté une dernière fois à ses apôtres. Le livre des Actes des Apôtres (1ère lecture) nous dit qu’il « s’éleva, et une nuée vint le soustraire à leurs yeux. »

C’est ainsi que le Christ ressuscité a disparu à leur regard. Mais il ne les laisse pas seuls : il leur annonce qu’ils vont « recevoir une force », celle de l’Esprit Saint qui viendra sur eux. C’est ce qui s’est passé le jour de la Pentecôte : ce jour-là, il y avait beaucoup de monde à Jérusalem. Les gens étaient venus de partout pour fêter le don de la loi à Moïse et à son peuple. À l’époque, piete29.gifc’était cela la Pentecôte. Mais ce jour-là, rien ne se passe comme prévu. Saint Luc nous parle d’un bruit pareil à celui d’un violent coup de vent et aussi d’un feu qui se partageait en langues. C’était le don de l’Esprit Saint.

À ce moment-là, tout est changé dans le cœur des apôtres. La peur qui les paralysait est emportée. Ils se mettent à proclamer les merveilles de Dieu devant ceux-là même qui ont fait mourir le Christ sur une croix. La première de ces merveilles, c’est l’annonce de Jésus mort et ressuscité. Et ce qui est extraordinaire, c’est que chacun les entend dans sa propre langue. C’est une manière de dire que l’Évangile est pour tous, quel que soit leur pays. Il doit être annoncé à toutes les nations. C’est en vue de cette mission que l’Esprit Saint leur est donné. Le livre des Actes des Apôtres nous donne leur connaissance53.giftémoignage. En le lisant, nous découvrons que l’Esprit Saint les a précédés dans le cœur de ceux qu’il met sur leur route.

Le rôle de l’Esprit Saint c’est de nous conduire vers la Vérité tout entière. Il nous rappelle les paroles de Jésus qui est venu nous révéler le vrai Dieu, le Dieu Amour. Vivre la Pentecôte, c’est accueillir ce don de Dieu et nous laisser imprégner par son amour. Cela ne se réalisera que si nous avons un cœur de pauvres, entièrement ouvert à Dieu et aux autres. Si nous restons enfermés dans nos certitudes et notre orgueil, rien ne sera possible. Après l’Ascension, les apôtres ont pris du temps pour se conseil5.gifpréparer au don de Dieu.

L’Évangile nous ramène au soir de Pâques, cinquante jours plus tôt. Les disciples restaient enfermés dans un lieu caché car ils se sentaient en danger. Leur peur est parfois la nôtre. Dans un monde indifférent ou hostile à la foi chrétienne, il y a de quoi être inquiet. Alors, nous sommes tentés de nous replier sur nous-mêmes. Mais comme au soir de Pâques, le Seigneur ressuscité nous rejoint là où nous en sommes. Ses premières paroles ne sont pas des reproches mais un souhait de paix. Avec lui, nous retrouvons la vraie joie.

Et malgré nos faiblesses et nos doutes, il continue à nous faire confiance : « Comme le Père m’a envoyé, moi aussi, je vous envoie. »Cette parole adressée à ses apôtres est crainte96.gifaussi pour nous aujourd’hui. Le Christ compte sur chacun de nous pour être les messagers de son Évangile. C’est en vue de cette mission qu’il nous donne son Esprit Saint. C’est ce qui s’est passé pour nous au jour de notre Confirmation. Ainsi, comme Jésus, nous pourrons vivre dans l’amour du Père qui veut le salut de tous les hommes.

Annoncer l’Évangile, ce n’est pas répéter un message appris par cœur. Nous vivons dans un monde qui a beaucoup changé. Si nous voulons le rejoindre dans ce qu’il vit, des révisions sont nécessaires. Tout au long de l’histoire de l’Église, il y a eu des conciles et des synodes. Il ne s’agit pas de suivre les idées à la mode mais de force65.gifnous ajuster à Dieu qui veut le salut de tous les hommes. Le Christ ressuscité nous entraîne à aimer comme lui (autant que lui) et avec lui.

À la suite des apôtres, l’Église est appelée à communiquer la paix et à manifester le pardon. Cette paix, ce n’est pas l’absence de conflit ; c’est d’abord la paix intérieure (l’apaisement), c’est la miséricorde, c’est Dieu lui-même. La Pentecôte, c’est l’Esprit Saint qui vient illuminer notre nuit. Prions-le pour qu’il soit toujours avec nous ; intelligence125.gifqu’il nous donne d’annoncer la bonne nouvelle avec un zèle que rien ne saurait intimider.

 

 

 

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7è Dimanche Pâques: L'église en prière

7è Dimanche Pâques: L'église en prière

En ce temps-là, Jésus leva les yeux au ciel et dit : « Père, l’heure est venue. Glorifie ton Fils afin que le Fils te glorifie. Ainsi, comme tu lui as donné pouvoir sur tout être de chair, il donnera la vie éternelle à tous ceux que tu lui as donnés. Or, la vie éternelle, c’est qu’ils te connaissent, toi le seul vrai Dieu, et celui que tu as envoyé, Jésus Christ. Moi, je t’ai glorifié sur la terre en accomplissant l’œuvre que tu m’avais donnée à faire. Et maintenant, glorifie-moi auprès de toi, Père, de la gloire que j’avais auprès de toi avant que le monde existe. J’ai manifesté ton nom aux hommes que tu as pris dans le monde pour me les donner. Ils étaient à toi, tu me les as donnés, et ils ont gardé ta parole. Maintenant, ils ont reconnu que tout ce que tu m’as donné vient de toi, car je leur ai donné les paroles que tu m’avais données : ils les ont reçues, ils ont vraiment reconnu que je suis sorti de toi, et ils ont cru que tu m’as envoyé. Moi, je prie pour eux ; ce n’est pas pour le monde que je prie, mais pour ceux que tu m’as donnés, car ils sont à toi. Tout ce qui est à moi est à toi, et ce qui est à toi est à moi ; et je suis glorifié en eux. Désormais, je ne suis plus dans le monde ; eux, ils sont dans le monde, et moi, je viens vers toi.»

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Entre l’Ascension et la Pentecôte, ce dimanche risque de passer inaperçu pour beaucoup de gens. Et pourtant il a une bonne nouvelle de la plus haute importance à nous transmettre. Les textes bibliques de ce jour nous parlent de l’Église en train de naître. C’est une Église en prière.viens-espritsaint92.gif Il y a là les apôtres, les femmes qui ont accompagné Jésus durant son ministère et des proches de sa famille. Pour eux, c’est important car une grande mission les attend.

C’est également important pour nous : avant de prendre des décisions qui engagent toute une vie, nous commençons par un temps de prière. C’est vrai pour un jeune qui se prépare à être ordonné prêtre. Il va dans un monastère pour quelques jours de retraite. C’est aussi le cas pour des couples qui se préparent au mariage. Quels que soient nos engagements, nous avons tous besoin de ces temps de prière. Ils nous permettent de nous ajuster à ce que Dieu attend de nous. C’est son amour que le monde doit pouvoir reconnaître en nous.

Dans cette Église naissante, saint Luc souligne la place de Marie, la Mère de Jésus. Elle était présente dans le groupe des apôtres ; elle l’est aussi dans l’Église d’aujourd’hui. Nous ne pouvions rêver d’un meilleur accompagnement. Aujourd’hui comme autrefois, elle est là pour nous renvoyer au Christ et à son Évangile. Elle ne cesse de nous dire : « Faites tout ce qu’il vous dira. » Et ce que Jésus nous dit, c’est de puiser à la Source d’eau vive qui est en Dieu.

Dans l’Évangile de ce jour, c’est Jésus qui est en prière ; tout commence par ces paroles : « Père, glorifie ton Fils afin que le Fils te glorifie. » Cette parole risque parfois d’être mal comprise. Dans notre monde, la gloire, c’est la renommée. Beaucoup sont prêts à tout pour se mettre en valeur et obtenir des distinctions honorifiques. Dans la bible, c’est tout autre chose : la gloire c’est la valeur d463c1cd.gifréelle de la personne, c’est son poids. Saint Paul nous le dit à sa manière : « Si je n’ai pas l’amour, je ne suis rien. »

Cette prière de Jésus nous montre sa totale communion avec son Père. Ils sont liés l’un à l’autre par une communion éternelle. Les Évangiles nous disent que Jésus passait parfois des nuits entières à prier son Père. Cette union dépasse tout ce que nous pouvons vivre à notre niveau. Elle nous montre l’intensité de la prière de Jésus et nous en sommes éblouis. Ce qui est extraordinaire c’est qu’il veut nous associer tous à cette prière. C’est avec lui que nous découvrons le bonheur de prier. En fait, ce n’est pas nous qui prions mais le Christ qui prie en nous.

L’Évangile de ce dimanche nous montre Jésus à un moment crucial de sa vie. Il se prépare à « passer de ce monde à son Père ». Sa mort sur la croix ne sera pas un échec mais une « élévation ». Ce sera la grande victoire de l’amour sur la mort et le péché. Aujourd’hui, il rend grâce pour ces merveilles. Il reconnaît la foi de ses disciples qui l’ont accueilli comme l’Envoyé du Père et qui ont su garder ses paroles. Il intercède en leur faveur car ils vont « demeurer » dans le monde. Ils y auront la tâche de prolonger sa mission et son œuvre.

Voilà ce message qui est rappelé à une Église en train de naître. C’est une Église qui souffre. Nous y trouvons des chrétiens qui sont persécutés à cause de leur foi au Christ. L’apôtre Pierre (2ème lecture) leur rappelle que cette épreuve est ce qui les conduit vers la gloire. Ils viens-espritsaint98.gifdoivent se réjouir car « L’Esprit de gloire, l’Esprit de Jésus » repose sur eux. Les disciples du Ressuscité suivent son chemin. Ce chemin passe par la souffrance mais il conduit à la joie.

Avec Marie et avec toute l’Église, nous nous tournons vers le Christ. Nous nous préparons à recevoir la plénitude de l’Esprit Saint. Nous pouvons lui demander de nous transformer en communauté de prière vraiment fervente. C’est auprès de lui que nous puiserons la force et le courage dont nous avons besoin pour surmonter les épreuves. Et que Marie, la Mère de Dieu nous apprenne à vivre « pour la gloire de Dieu et le Salut du monde ». Amen !

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6è Dimanche Pâques: L'esprit viendra

Publié à 12:13 par jesus83marie Tags : image centerblog vie moi monde bonne homme travail mort dieu annonce livre aimer saint
6è Dimanche Pâques: L'esprit viendra

En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Si vous m’aimez, vous garderez mes commandements. Moi, je prierai le Père, et il vous donnera un autre Défenseur qui sera pour toujours avec vous. l’Esprit de vérité, lui que le monde ne peut recevoir, car il ne le voit pas et ne le connaît pas ; vous, vous le connaissez, car il demeure auprès de vous, et il sera en vous. Je ne vous laisserai pas orphelins, je reviens vers vous. D’ici peu de temps, le monde ne me verra plus, mais vous, vous me verrez vivant, et vous vivrez aussi. En ce jour-là, vous reconnaîtrez que je suis en mon Père, que vous êtes en moi, et moi en vous. Celui qui reçoit mes commandements et les garde, c’est celui-là qui m’aime ; et celui qui m’aime sera aimé de mon Père ; moi aussi, je l’aimerai, et je me manifesterai à lui. »

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Quand nous lisons le livre des actes des apôtres, nous y découvrons comment la bonne nouvelle de l’Évangile s’est répandue. La croix du Christ porte des fruits qui viens-espritsaint98.gifdemeurent. Elle donne l’audace de l’assurance.Tout cela ne s’est pas passé sans persécution. Il y a eu la mort du diacre Étienne. Mais rien ni personne ne peut arrêter la progression de la parole de Dieu. Le diacre Philippe est envoyé en Samarie, non pour se cacher, mais pour y prêcher. Tout cela, il l’accomplit en lien avec ceux qui lui ont confié cette mission. Ces derniers viendront de Jérusalem pour authentifier son travail.

Il faut savoir que la Samarie est une région méprisée. Les juifs pieux évitaient de fréquenter les samaritains et de leur parler. Ces derniers étaient considérés comme des infidèles au Dieu d’Israël. Mais touchés par la grâce, ils se convertissent et se font baptiser. C’est une Pentecôte pour les samaritains. C’est vrai, nous devons rendre grâce pour les hauts faits de Dieu. À ses yeux, personne n’est irrécupérable. Comme Philippe, nous sommes envoyés pour accomplir des gestes qui guérissent, qui libèrent, qui relèvent et redonnent vie etviens-espritsaint92.gifespérance. Et c’est pour remplir cette mission qu’il nous envoie l’Esprit Saint.

C’est cette promesse que nous avons entendue de Jésus au moment où il se prépare à « passer de ce monde à son Père ». S’adressant à ses disciples, il leur dit : « je prierai le Père et il vous donnera un autre défenseur qui sera pour toujours avec vous. » Ce défenseur, l’Évangile de Saint Jean l’appelle « le Paraclet ». Dans le monde juif le paraclet c’était le notable qui s’interposait entre le juge et l’accusé. C’était un homme au-dessus de tout soupçon qui était écouté et respecté ; il avait la possibilité de casser une condamnation et de faire libérer l’accusé sous sa responsabilité et au nom de sa propre réputation.

L’Esprit Saint est pour nous ce Paraclet, ce défenseur qui intervient quand nous somme mis en accusation au nom de notre foi. Nous le voyons tous les jours, l’Église est tournée en dérision dès qu’elle prend position contre des orientations qui sont contraires à l’Évangile du Christ. Mais l’Esprit Saint intervient pour nous conseiller, nous encourager, nous consoler et nous soutenir dans les moments difficiles de notre vie. Il nous pousse inlassablement au sursaut et à l’initiative libératrice.

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L’apôtre Pierre nous dit que nous devons être toujours prêts à nous expliquer devant ceux qui nous demandent de rendre compte de l’espérance qui est à nous. Mais pour répondre à cet appel, nous avons besoin, nous aussi, de l’Esprit Saint. Il est là, du côté de ceux qui sont attaqués à cause de leur foi en Jésus-Christ. Il intervient aussi quand nous sommes confrontés à nos propres faiblesses, quand nous disons : « je ne suis pas capable ». Il nous dit : « vas-y, ne craint pas, je suis avec toi. »

Cette annonce du Royaume de Dieu doit être joyeuse. Il s’agit d’une bonne nouvelle : Dieu nous invite au « festin des noces » c’est une invitation au bonheur et il faut que cela se voie dans notre vie. Nous sommes à quelques jours de la Pentecôte. Nous serons invités à accueillir l’Esprit Saint et à répondre à l’amour du Christ qui s’est donné pour le salut du monde. Prions-le pour qu’il nous transforme au plus profond de nous-mêmes pour nous aider à vivre et à aimer comme lui et avec lui. Amen !

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5è Dimanche Pâques: Jésus Le chemin, la Vérité et la Vie

Publié à 13:38 par jesus83marie Tags : centerblog vie moi bonne amour mort dieu annonce nuit aimer sur saint maison image
5è Dimanche Pâques: Jésus Le chemin, la Vérité et la Vie

En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Que votre cœur ne soit pas bouleversé : vous croyez en Dieu, croyez aussi en moi. Dans la maison de mon Père, il y a de nombreuses demeures ; sinon, vous aurais-je dit : “Je pars vous préparer une place” ? Quand je serai parti vous préparer une place, je reviendrai et je vous emmènerai auprès de moi, afin que là où je suis, vous soyez, vous aussi. Pour aller où je vais, vous savez le chemin. » Thomas lui dit : « Seigneur, nous ne savons pas où tu vas. Comment pourrions-nous savoir le chemin ? » Jésus lui répond : « Moi, je suis le Chemin, la Vérité et la Vie ; personne ne va vers le Père sans passer par moi. » Puisque vous me connaissez, vous connaîtrez aussi mon Père. Dès maintenant vous le connaissez, et vous l’avez vu. » Philippe lui dit : « Seigneur, montre-nous le Père ; cela nous suffit. » Jésus lui répond : « Il y a si longtemps que je suis avec vous, et tu ne me connais pas, Philippe ! Celui qui m’a vu a vu le Père. Comment peux-tu dire : “Montre-nous le Père” ? Tu ne crois donc pas que je suis dans le Père et que le Père est en moi ! Les paroles que je vous dis, je ne les dis pas de moi-même ; le Père qui demeure en moi fait ses propres œuvres. Croyez-moi : je suis dans le Père, et le Père est en moi ; si vous ne me croyez pas, croyez du moins à cause des œuvres elles-mêmes. Amen, amen, je vous le dis : celui qui croit en moi fera les œuvres que je fais. Il en fera même de plus grandes, parce que je pars vers le Père. »

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Les textes bibliques de ce dimanche nous disent que le Christ  guide son peuple.

L’Évangile de ce dimanche nous ramène au soir du Jeudi Saint. Jésus annonce à ses disciples son départ bn-dimanche05-10.gifvers le Père. Mais son enseignement se veut rassurant. Ce départ n’est pas un abandon ni une fuite : Jésus leur annonce qu’il leur prépare une place dans la Maison de son Père. Cette annonce est une bonne nouvelle, un  appel à vivre dans l’espérance. Les épreuves ne manqueront pas : dans quelques heures, ce sera la Passion et la mort de leur Maître ; par la suite, ils connaîtront le temps des persécutions.

Mais rien ne doit troubler l’espérance des chrétiens : le Christ reste bien présent au milieu d’eux. Il est « le chemin, la Vérité et la Vie ». C’est en passant par lui que nous allons au Père.Jésus n’est pas un simple chef religieux qui enseigne dans une synagogue. Son enseignement s’est répandu sur les routes de Galilée, de Samarie et de Judée. Ce qu’il faut bien comprendre c’est que ce chemin n’est plus un lieu ni une destination mais une rencontre, une parole partagée avec Jésus. C’est en lui que nous trouvons la plénitude de la vérité. En dehors de lui, nous allons à notre perte.

Avec le Christ ressuscité, notre vie devient un chemin d’espérance, un chemin de confiance. Notre vie se www-tvn-hu_73756fe0b2f4618600994ac8d4ee1a4c.giftrouve transformée par l’amour qui est en Dieu. Sa Parole nous met en mouvement. Elle nous appelle à une conversion de nos vies, de nos raisonnements et de nos mentalités. C’est nécessaire si nous voulons que l’amour de Dieu habite et rayonne dans nos vies. Aujourd’hui comme autrefois, l’appel du Christ se fait entendre : « Croyez en moi. »

Ce Jésus qui s’adressait à ses apôtres est « Dieu avec nous » ; chaque jour, c’est lui qui vient à nous comme lumière dans la nuit ; il n’a jamais cessé de nous aimer. Et quand nous tombons, il vient nous dire : « Reprends confiance en toi ; remets-toi en route ; tu vaux plus que ce que tu crois ; je suis avec toi pour te prendre par la main quand tu risques de flancher. »

Croire en Jésus, c’est renaître chaque jour à l’espérance, à la confiance et au courage de vivre. Cela ne devient possible que si nous le fréquentons assidument par la prière, la méditation de l’Évangile et l’Eucharistie.

Jésus termine son discours par une prédication solennelle : « Celui qui croit en moi accomplira les mêmes œuvres que moi. » Ce mot « œuvre » nous renvoie à la grande œuvre de Dieu qui est de libérer son peuple. Nous y sommes tous associés : le même Dieu veut libérer l’humanité de tous ses esclavages ; comme les apôtres, nous sommes envoyés pour être les messagers de cette bonne nouvelle.

En ce dimanche, nous rendons grâce pour cette lumière de la foi qui nous a été donnée. Par elle, c’est le Christ qui éclaire nos pas plus ou moins hésitants en direction du Royaume de Dieu. Nous le prions les uns pour les autres : qu’il nous rende plus disponibles pour témoigner de son amour qui vient sauver tous les hommes.

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4è Dimanche Pâques: Jésus le bon berger

Publié à 11:56 par jesus83marie Tags : centerblog image vie moi monde bonne amour travail dieu sur
4è Dimanche Pâques: Jésus le bon berger

En ce temps-là, Jésus déclara : « Amen, amen, je vous le dis : celui qui entre dans l’enclos des brebis sans passer par la porte, mais qui escalade par un autre endroit, celui-là est un voleur et un bandit. Celui qui entre par la porte, c’est le pasteur, le berger des brebis. Le portier lui ouvre, et les brebis écoutent sa voix. Ses brebis à lui, il les appelle chacune par son nom, et il les fait sortir. Quand il a poussé dehors toutes les siennes, il marche à leur tête, et les brebis le suivent, car elles connaissent sa voix. Jamais elles ne suivront un étranger, mais elles s’enfuiront loin de lui, car elles ne connaissent pas la voix des étrangers. » Jésus employa cette image pour s’adresser à eux, mais eux ne comprirent pas de quoi il leur parlait. C’est pourquoi Jésus reprit la parole : « Amen, amen, je vous le dis : Moi, je suis la porte des brebis. Tous ceux qui sont venus avant moi sont des voleurs et des bandits ; mais les brebis ne les ont pas écoutés. Moi, je suis la porte. Si quelqu’un entre en passant par moi, il sera sauvé ; il pourra entrer ; il pourra sortir et trouver un pâturage. Le voleur ne vient que pour voler, égorger, faire périr. Moi, je suis venu pour que les brebis aient la vie, la vie en abondance. »

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Les textes bibliques de ce dimanche nous montrent les débuts de la prédication de Pierre, entouré des autres apôtres. Ils sont sortis du lieu83dae27eoù ils secachaient pour annoncer la bonne nouvelle de l’Évangile : « Dieu l’a fait Seigneur et Christ ce Jésus que vous avez crucifié. » La réponse a été immédiate : « Que devons-nous faire ? » Les gens ont été touchés par la prédication de Pierre. Beaucoup se sont fait baptiser. Pour eux, c’est vraiment « la joie de l’Évangile »Quand on l’a accueilli, plus rien ne peut être comme avant.

Dans sa première lettre, Pierre s’adresse à des communautés déjà établies qui éprouvent des difficultés. Il les exhorte à se tourner vers ce modèle qu’est le Christ : Au jour de son baptême dans les eaux du Jourdain, il est rentré dans l’eau, pur de tout péché ; il en est ressorti porteur de tous les péchés du monde. Il les a pris sur lui pour nous en libérer. Injustement traité, il s’en remettait à DieuC’est par ses blessures que nous sommes guéris. L’opprimé qui est conscient de partager la destinée de son Seigneur n’aura plus jamais uneâme d’esclave. Il découvrira que le Seigneur est son berger et qu’avec lui, rien ne saurait lui manquer (Psaume 22).

C’est précisément cette image du berger que Jésus utilise dans l’Évangile de ce dimanche. Tout au05af4543long de son ministère, nous le voyons parcourir les villes et les villages pour annoncer la bonne nouvelle. Il y rencontre des foules qui sont « comme des brebis sans berger ». Il est remué jusqu’au plus profond de lui-même par leur douloureuse situation. Les autorités religieuses qui auraient dû s’en occuper les ont pratiquement abandonnées. Le prophète Jérémie dénonce ces « misérables bergers qui laissent périr et se disperser les brebis du pâturage ». Aujourd’hui, le Christ dénonce les pharisiens qui expulsent les brebis du troupeau de Dieu.

Ce qu’il faut bien comprendre, c’est que Jésus se présente à tous comme l’unique vrai pasteur. C’est vrai que les évêques et les prêtres sont présentés comme les bergers du peuple qui leur est confié. Dans les groupes de prière, il y a aussi un berger. C’est également vrai pour tous ceux qui exercent des responsabilités dans différents domaines. Mais les uns et les autres ne pourront être bergers que s’ils sont vraiment reliés au Christ. Nous ne sommes que des intendants.

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Dans l’Évangile de ce jour, Jésus se compare également à « la porte des brebis »C’est par lui que nous devons passer si nous voulons être de vrais pasteurs. Ceux qui ne passent pas par la porte sont « des voleurs et des bandits ». Ces derniers ne viennent que pour voler, égorger et détruire. Cen’est pas le cas de Jésus : il est venu pour « chercher et sauver ceux qui étaient perdus ». Il veut que tous les humains aient la vie en abondance. Au cours de temps pascal, nous avons entendu le dialogue de Jésus avec Nicodème : « Dieu a tellement aimé le monde qu’il lui a donné son Fils unique. »

Nous sommes envoyés pour continuer ce queoy2tesclJésus a fait. Mais rien n’est possible sans lui. Il est le passage obligé. Tout le travail des communautés chrétiennes doit passer par lui. Notre mission n’est pas de travailler POUR le Seigneur mais de faire le travail DU Seigneur. C’est de lui qu’on reçoit le salut et la vie en abondance. Nous devons accueillir cet Évangile comme une invitation à remettre le Christ au cœur de nos vies et à nous laisser guider par lui.

Ce 4ème dimanche de Pâques est devenu la journée de prière pour les vocations. Nous pensons aux évêques, aux prêtres, aux religieux… Oui, bien sûr. Mais la vocation ce n’est pas seulement l’affaire de quelques-uns. L’appel du Seigneur est pour tous. Il compte sur chacun de nous pour être les témoins et les messagers de son amour dans le monde d’aujourd’hui. C’est ainsi que nous pourrons participer à son œuvre de rassemblement : « Comme le Père m’a envoyé, moi aussi je vous envoie. » Comprenons bien : il ne nous envoie pas seuls mais les uns avec les autres et surtout avec lui. La vocation de tout baptisé est vocation à devenir disciple du Christ ; C’est en Église que nous participons à sa mission d’annonce de l’Évangile au monde.

À chaque messe, nous sommes invités à communier au Corps et au Sang du Christ. Il est la nourriture qui nous est donnée en vue de la mission. C’est en passant par lui que nous pourrons témoigner du Salut qu’il est venu offrir au monde. En communion les uns avec les autres et avec toute l’Église, nous pouvons chanter et proclamer : « Tu es mon berger, ô Seigneur, rien ne saurait manquer où tu me conduis ». Amen

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