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Date de création : 13.04.2009
Dernière mise à jour :
15.10.2017
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Jean Francois Millet
La charité
LE CÔTE FRANCHEMENT HUMAIN
Dans les années qui suivent Millet persistera dans son parti pris "exprimer toujours le même fond d'idées..." Tel qu'il l'avait écrit à Sensier en 1851.
" Je vous avouerai au risque de passer pour encore plus socialiste, que c'est le côté humain, franchement humain qui me touche le plus en art, et si je pouvais faire ce que je voudrais, ou tout au moins le tenter, je ne ferais rien qui ne fut le résultat d'une impression reçue par l'aspect de la nature, soit en paysage, soit en figure, et ce n'est jamais le côté joyeux qui m'apparaît : je ne sais pas où il est, je ne l'ai jamais vu. Ce que je connais de plus gai, c'est ce calme, ce silence dont on jouit délicieusement ou dans les forêts ou dans les endroits labourés (...). Vous voyez des figures bêchant, piochant. Vous en voyez une de temps en temps se redressant les reins, comme on dit et s'essuyant le front avec le revers de la main : Tu mangeras ton pain à la sueur de ton front (...). C'est cependant là que se trouve pour moi la vraie humanité, la grande paix... "
Certaines de ses oeuvres déchaîneront la critique en particulier les glaneuses 1857, la naissance du veau, l'homme à la Houe 1863. " Ses paysans sont des pédants qui ont d'eux même une trop haute opinion..." dira Baudelaire ou encore Delacroix " il est paysan lui-même et s'en vante ".
Millet tire orgueil de ses origines et cette fierté choque.
A propos des critiques sur " l'homme à la houe " Millet écrit à Sensier le 30 mai 1863 :
On ne peut donc pas tout simplement admettre les idées qui peuvent venir dans l'esprit à la vue de l'homme voué à gagner sa vie à la sueur de son front ?
Il en est qui disent que je nie les charmes de la campagne ; j'y trouve bien plus que des charmes ; d'infinies splendeurs ! (...) je vois très bien les auréoles des pissenlits et le soleil qui étale là-bas, bien loin par delà les pays sa gloire dans les nuages. Je n'en vois pas moins dans la plaine, tout fumants les chevaux qui labourent, puis dans un endroit rocheux, un homme tout errené dont on a entendu les han ! Depuis le matin, qui tache de se redresser un instant pour souffler. Le drame est enveloppé de splendeur !
Mes critiques sont des gens instruits et de goût j'imagine, mais je ne peux me mettre dans leur peau, et comme je n'ai jamais de ma vie vu autre chose que les champs, je tache de dire comme je peux ce que j'y ai vu et éprouvé quand j'y travaillais. Ceux qui voudront faire mieux y ont certes la part belle !
Avec la présentation "Le bout du village" Millet marque une orientation vers le paysage.
En janvier 1866 Millet termine sa toile (entre 55 et 66 il aura exécuté 3 versions de cette vue).
Il s'agit de la dernière maison du hameau de Gruchy avant la falaise.
Au mois de février Millet se rend accompagné de son épouse au hameau Lefèvre à Gréville, sa soeur Emilie est mourante. Il écrit à Sensier le 6 février 66 en parlant du hameau :
" Quelle admirable et saine situation ! Quand je reviendrai plus tranquille, je vous parlerai de l'aspect de ces endroits là, cela a une physionomie bonhomme et étoffée (...)
Lors de ce séjour Millet se rendra dans les champs à l'est du hameau Gruchy. De là naîtra le pastel injustement intitulé " la mer vue des hauteurs de Landemer " il s'agit en fait d'une vue sur la mer et la plage d'Urville avec le rocher du Castel - Vendon au premier plan.
Parmi les sujets favoris de Millet, à cette époque de sa carrière, reviennent souvent les thèmes du soir et de la nuit dont la fameuse nuit étoilée en 1965 qui plus tard inspira Van Gogh.
Jean Francois Millet
La mort du bucheron
1870 - 1871 : le grand retour
La guerre de 1870 et l'avancée de Prussiens amenèrent Millet et sa famille à se réfugier à CHERBOURG au mois d'Août. L'artiste ne peut travailler autant qu'il voudrait " l'état de guerre " ne lui permet pas de dessiner à l'extérieur, néanmoins c'est de cette époque que naîtront quelques marines.
L'année suivante, lorsque les hostilités eurent cessé, la circulation redevenue libre, Millet pourra séjourner à Gréville, à l'auberge Polidor (l'actuelle boulangerie).
Le 12 août 1871 il écrit à Sensier :
" Nous sommes à Gréville (à l'auberge), je voudrais réaliser ce que je désire depuis si longtemps : Faire une vue de quelque partie des rivages de mon endroit. Je prends les documents utiles pour cela. (...) Ô que je voudrais mon cher Sensier, qu'il vous fût possible de voir un peu mon endroit natal avec moi !
J'imagine que ce pays vous plairait par bien des côtés de sa physionomie, et que vous comprendriez combien je m'y sens de plus en plus attaché. (...) Je crois que sa physionomie seule serait suffisante pour attacher un homme fait pour recevoir des impressions.
Ô encore un coup, comme je suis de mon endroit ! "
Nous ne savons pas combien de temps précisément Millet et sa famille séjournèrent à l'auberge, probablement quelques semaines. C'est de l'étage que Millet esquissa sa célèbre " Eglise de Gréville ".
Millet avait fréquenté le lieu durant toute sa jeunesse, c'est là qu'il fut baptisé le 05 octobre 1814.
Le 09 septembre 1871 de Gréville Millet écrit à BABCOCK :
" Il est probable que maintenant nous ne tarderons guère à revenir à barbizon. J'en serai en même temps bien aise et fâché. Il me tarde tant de me voir réinstallé dans mon atelier et de pouvoir travailler mais, d'un autre côté, je sens que j'ai repris racine dans mon lieu natal, que ce sera un arrachement quand il m'en faudra partir Je l'aime tant, mon endroit natal ! Je sens bien que j'aurai, une fois revenu, le mal du Pays.
Comme je penserai souvent à la solitude des rivages où on n'entend que le bruit du flot et les cris des mouettes !
J'appréhende réellement le contact des gens civilisés, des gens intelligents (comme on appelle ça), de ceux qui remuent les questions dites politiques, philosophiques, etc. Comme les nuages qui passent silencieusement dans les espaces, vous en disent plus long au coeur !
Vous aurez sans doute beaucoup travaillé et vous me montrerez ce que vous avez fait. Pour moi, j'ai fait très peu en travail visible, mais je crois avoir emmagasiné des impressions durables.
Nous causerons de cela et de plein d'autres choses. Je reviendrai ayant de plus en plus, l'amour féroce des choses durables et éternelles, et aussi de plus en plus la haine des choses tracassières et bruyantes. Qui ne conduisent qu'au vide et à l'inanité. "
Durant son séjour Millet aura mis en chantier un nombre important d'oeuvres représentant des paysages locaux :
Jean Francois Millet
Eglise de Greville
PAUVRE GREVILLE TE REVERRAI-JE ?
Fin novembre 1871, Millet et sa famille quittent le cotentin pour rejoindre Barbizon.
A son retour l'artiste s'emploiera à produire autant d'oeuvres que possible car sa cote monte, mais hélas, sa santé se dégrade.
Un grand nombre de ses travaux en cours sont inspirés de paysages de la Hague : Le coup de vent, la côte de Gréville, une barque en mer, les pâturages en vue de la mer...
Le projet de revenir passer un mois ou deux à Cherbourg hante toujours Millet, mais le projet ne se réalisera pas.
Le 20 janvier 1875 à l'âge de 61 ans Millet s'éteint dans son lit sur ces mots :
« C'est dommage j'aurais pu travailler encore ! » Quelques jours plus tôt, le 3 janvier il s'était mis « en règle » en s'unissant religieusement avec Catherine LEMAIRE. Sa tombe se trouve au cimetière de Chailly en Bierre près de celle de son ami Rousseau.
Jean Francois Millet
Paysage de printemps avec arc-en-ciel
Vers trente-cinq ans, Millet sentit se développer son amour des champs, et c'est à Barbizon, près de Fontainebleau, dans ces solitudes que ne déflore pas trop le voisinage de Paris, qu'il alla étudier les paysans et la campagne. Là il fût lié avec Français, avec Rousseau et d'autres confrères qui devinrent célèbres à des titres différents. Son SemeuretsesBotteleursfirent sensation, etThéophile Gautier consacra au peintre des pages éloquentes où il célébrait son réalisme tout imprégné d'idéal. Citons du maître peintre:les Moissonneurs(1832) ;la Greffe(1855) ;les Glaneuses(1857) ;la Tondeuse de moutons(1861) ;la Cardeuse(1863) ;la Bergère(1864);la Gardeuse d'oies(1861); puisl'Angélus,la Leçon de tricotetle Parc aux moutons au clair de lune.Millet sait exprimer admirablement dans des tons éteints des silhouettes de travailleurs au crépuscule. Il nous dit le recueillement des paysans aux premiers tintements de l'Angélus et peint avec sincérité des intérieurs, des batteuses de beurre, des femmes donnant à manger à leurs enfants ou bien vaquant aux soins du ménage. Il parait avoir mieux réussi dans les effets de pénombre, de nuit et de lune que dans ceux de pleine lumière; sa facture un peu cotonneuse et parfois même irisée quand il s'agit du plein jour s'adapte mieux aux effluves ouateux de la lune ou aux demi-teintes et au vague du soir. Ce n'est ni la brutalité prosaïque deCourbet, ni la poésie parfois voulue de Jules Breton; il semble que sa vie; patriarcale et familiale se reflète dans la grande simplicité de ses œuvres, et ses paysans ont souvent une sorte de grandeur sacerdotale comme s'ils étaient les prêtres du travail. Millet est mort pauvre, et la fièvre spéculative des marchands et des amateurs s'est emparée de ses œuvres après sa mort.»
Jean Francois Millet
Les Paysans
Curiosités esthétiques:
«M. Millet cherche particulièrement le style; il ne s'en cache pas, il en fait montre et gloire. Mais une partie du ridicule que j'attribuais aux élèves de M. Ingres s'attache à lui. Le style lui porte malheur. Ses paysans sont des pédants qui ont d'eux-mêmes une trop haute opinion. Ils étalent une manière d'abrutissement sombre et fatal qui me donne l'envie de les haïr. Qu'ils moissonnent, qu'ils sèment, qu'ils fassent paître des vaches, qu'ils tondent des animaux, ils ont toujours l'air de dire: "Pauvres déshérités de ce monde, c'est pourtant nous qui le fécondons! Nous accomplissons une mission, nous exerçons un sacerdoce!" Au lieu d'extraire simplement la poésie naturelle de son sujet, M. Millet veut à tout prix y ajouter quelque chose. Dans leur monotone laideur, tous ces petits parias ont une prétention philosophique, mélancolique et raphaélesque. Ce malheur, dans la peinture de M. Millet gâte toutes les belles qualités qui attirent tout d'abord le regard vers lui.»
Jean Francois Millet
Nature Morte
Primevères
À l’annonce de son décès, des hommages sont publiés en France, en Belgique et aux États-Unis.
Le 6 avril 1875 est organisée une exposition de 46 dessins de Millet issus de la collection Gavet, qui est mise en vente en juin suivant.
Une statue le représentant assis en sabot honore sa mémoire devant l'église de Gréville. Ce bronze du sculpteur cherbourgeois Alphonse Marcel-Jacques, a été érigé en 1898, puis pris pour être fondu par les Allemands sous l'Occupation. Le buste est sauvé et remis en place, avant que Derbré ne refasse la statue, en 1998.
Une statue constituée d'un buste confié à Henri Chapu, et d'une paysanne au pied de la stèle aux pieds de laquelle figure les attributs du peintre, est installée dans le jardin public de Cherbourg en 1892.
Progressivement, les tableaux de Millet s'imposent au grand public, jusqu'à devenir en ce qui concerne L'Angélus du soir et Les Glaneuses, les deux tableaux les plus reproduits au monde, devant La Joconde de Léonard de Vinci :
on retrouve ces toiles, intactes ou parodiées, sur de la vaisselle, des étiquettes de vins et de camembert, des cendriers, des affiches, des cartes postales...
Van Gogh sera fortement inspiré par l'œuvre de Millet, reproduisant notamment la Méridienne. Dali quant à lui analysera le mystère de L'Angélus.
Le Musée de Boston, héritage des jeunes peintres américains venus à Barbizon apprendre, et s'étant lié d'amitié avec Millet, dispose de la plus vaste collection d'œuvres de l'artiste haguais , suivi du Musée d'Orsay et du musée Thomas-Henry de Cherbourg-Octeville, qui a reçu en 1915 du neveu de Millet, le don de l'ensemble des œuvres conservées par famille Ono.
Jean Francois Millet
Le Berger
1870-1875 : derniers souvenirs du Cotentin
Alors que les Prussiens envahissent la France, Millet part avec sa famille à Cherbourg, le 27 août 1870, séjour normand prolongé jusqu'en novembre 1871 du fait de la Commune de Paris, durant laquelle nait la Fédération des artistes de Paris, présidée par Courbet, et dans laquelle est nommé Millet, qui refuse par une lettre adressé à la Vigie de Cherbourg et au Gaulois.
Installé au 25 rue Tour-Carrée, il est rejoint à Cherbourg par Sensier le 3 octobre. Ils arpentent ensemble la Hague pendant trois jours : Beaumont, Jobourg, Vauville, Gréville, Éculleville … Il croque et dessine des bateaux, les églises d'Eculleville et Gréville, et les fermes-manoirs de la Hague : la Ferme de Grimesnil, la Vieille maison de Nacqueville, le Lieu Bailly, celles de Gruchy... À Gréville, la ferme familiale vendue, il loge à l'auberge Polydor.
Peu à peu, il délaisse les seules scènes de travail paysan pour s'intéresser davantage aux ambiances et aux paysages. À cette époque, il peint des marines, travaille davantage les jeux de lumière, la pénombre et le clair-obscur, signant un travail annonciateur de l'impressionnisme, à travers les tableaux de L'Église de Gréville, Le Prieuré de Vauville, La côte de Gréville, vue de Maupas, Le Bateau de pêche en rade de Cherbourg ou la nouvelle version du Castel-Vendon.
De retour à Barbizon le 7 novembre 1871, il met sur toile ses souvenirs du Cotentin, tels la Porteuse de lait, les Falaises de Gréville, la Vieille maison de Nacqueville... Il achève en 1872 l’Église de Gréville, peint Le parc à moutons, clair de lune, et commence le Vacher rappelant ses vaches. En 1873, il se consacre au Prieuré de Vauville pour un couple de Boston, les Shaw, et aux paysages des quatre saisons destinés à M. Hartman.
La reconnaissance permet à Millet de quitter la précarité financière. Les commandes sont multiples, le prix des ventes grimpe, les critiques se taisent. Le 7 avril 1873, lors de la vente Laurent-Richard, la Femme à la lampe est cédée pour 38 500 francs, la Lessiveuse, 15 350 francs. Pour la collection du marquis de La Rocheb., le 5 mai, le Troupeau d'oies est vendue pour 25 000 francs, et la Baratteuse 14 000.
Mais il est de plus en plus souffrant, frappé de migraines qu’il traine depuis des années. En juin 1873, un accident engendre une grave hémorragie qui l’affaiblit, suivie d’une toux, déclarée en septembre 1873. Fatigué, il achève en 1874 pour Hartman, Le Printemps, Les Meules, et des Batteurs de sarrasin, et à l’automne, le Prieuré de Vauville.
Le 12 mai 1874, le ministre des Beaux-Arts, De Chennevières, alloue 50 000 francs à Millet pour peindre en huit tableaux, le Miracle des ardents et la Procession de la châsse de sainte Geneviève, destinée à orner la chapelle Sainte-Geneviève du Panthéon à Paris. Mais il ne peut qu'en commencer l'étude. Ses derniers tableaux sont L’Âne dans une lande, d’après le souvenir de la Hague et la Leçon de couture.
Alité depuis décembre, il épouse religieusement Catherine Lemaire le 5 janvier 1875, et meurt deux semaines plus tard.