amour ange anges animaux art article artiste background bébé belle belle image belles images
Rubriques
>> Toutes les rubriques <<
· Images pieuses( Tous les Saints) (384)
· Cartes humour (divers) (499)
· Bébés droles (473)
· Peintres et peintures divers (1) (500)
· Peintres et peintures divers (501)
· Images pieuses, icones( la vierge Marie) (420)
· Belles illusts -gifs et images de Noël (1083)
· Enfants en noir et blanc (364)
· Illustrations - Contes et fables divers (412)
· Poésies de Noël (33)
vvvvvvvvgghhft ggg
Par Anonyme, le 21.11.2024
je t 'invité à mon anniversaire
Par Anonyme, le 18.11.2024
fgerhz
Par Anonyme, le 30.10.2024
w2ww2
Par Ww, le 07.10.2024
ww
Par Anonyme, le 23.09.2024
· Poésies de Noël- Le sapin de Noël
· Gif et image de chat
· Poèmes de la Saint Valentin
· Poésie -Le bonhomme de neige
· Poémes(Le paradis des mamans )
· Lady DIANA
· Carte humour de chasseur
· Alice au pays des Merveilles (Disney)
· La Belle au Bois Dormant (Disney)
· Peintre célèbre -Claude Monet
· Contes de Grimm - Boucles d'Or et les trois ours
· Peintre célèbre -Claude Monet
· Peintre célèbre -Claude Monet
· Conte de Perrault - Le petit Poucet
· Lady DIANA
Date de création : 13.04.2009
Dernière mise à jour :
15.10.2017
124619 articles
Sainte Jeanne Jugan Fondatrice des Petites Soeurs des Pauvres
Dieu me veut pour lui, répondit-elle à un jeune homme qui la demandait en mariage. Elle avait alors dix-huit ans et était employée de maison depuis deux années. Elle avait perdu son père, disparu en mer à Cancale alors qu'elle n'avait que quatre ans. Ayant fait, dès son enfance, l'expérience de la pauvreté, elle fut confrontée à une misère plus grande encore lorsqu'elle vint travailler à Saint Servan. Durant l'hiver de 1839, elle accueillit chez elle, dans son petit logement, une femme âgée, aveugle et paralysée qui survivait seule dans un taudis. D'autres jeunes femmes s'associèrent à elle et, en 1842, elles s'appelèrent :"Les servantes des pauvres." Pauvres elles-mêmes, la quête fut leur ressource essentielle et l'occasion de demander aux personnes aisées de partager leurs biens avec les pauvres que Jeanne appelait "les membres souffrants de Jésus-Christ." La congrégation connut un grand développement en Europe et même dans d'autres continents. A partir de 1852, une cabale de quelques religieuses la firent exclure de la direction de sa congrégation et elle fut soumise, ignorée, à une sorte de réclusion. "Je ne vois plus que Dieu seul", disait-elle. On reconnut son humilité et sa sainteté au moment de sa mort.
Saint Bernard de Clairvaux Abbé, Docteur de l'Eglise
A quoi pouvait rêver dans l'éclat de sa jeunesse le fils de Tescelin, chevalier du duc de Bourgogne, et de dame Aleth de Montbard, si bonne chrétienne? de chasses ou de tournois? de chants de guerre ou de galantes conquêtes? En tous cas, certainement pas de vie monastique comme il en fera le choix à l'âge de vingt-trois ans. D'autant qu'il entraînait avec lui une trentaine de jeunes en quête d'absolu... Dès 1115, après trois années de vie monastique à Citeaux, Bernard est envoyé à Clairvaux pour y fonder l'abbaye dont il restera père-abbé jusqu'à sa mort. Mais loin de rester cloîtré il parcourt les routes d'Europe devenant, comme on a pu l'écrire, «la conscience de l'Eglise de son temps». Il vient plusieurs fois à Paris, à Saint Pierre de Montmartre, à la chapelle du Martyrium, à la chapelle Saint Aignan où il vient prier souvent devant la statue de la Vierge qui se trouve maintenant à Notre-Dame de Paris. Sa correspondance abondante avec des princes, des frères moines ou des jeunes gens qui requièrent son conseil ne l'empêche pas de se consacrer à la contemplation tout autant qu'à l'action directe dans la société de son temps. Infatigable fondateur, on le voit sur sa mule, traînant sur les routes d'Europe sa santé délabrée et son enthousiasme spirituel. Sa réforme monastique l'oppose à l'Ordre de Cluny dont il jugeait l'interprétation de la règle de saint Benoît trop accommodante. A sa mort, en 1153, ce sont trois cent quarante-trois abbayes cisterciennes qui auront surgi du sol européen.
Saint Honoré d'Amiens
Honoré naquit au village de Port-le-Grand, en Ponthieu, au début du VIe siècle. Sa famille, selon les Bollandistes, était une des premières du pays. La légende rapporte qu'à ce moment même, sa nourrice était occupée à cuire le pain dans le fournil du château paternel. Au récit de ce prodige, surprise et incrédule, la vieille femme s'écria, en manière de défi, qu'elle croirait en ces paroles insensées si le fourgon qu'elle venait de jeter sur le sol prenait racine. Dans l'instant, il fut transformé en un mûrier qui se couvrit de feuillage et de fleurs. C'est pourquoi les fleuristes se sont mis sous la protection de Saint Honoré, tandis qu'en mémoire de ce miracle, associé à la préparation du pain, les boulangers l'ont choisi pour patron.
Lupicin, prêtre du diocèse d'Amiens, reçut un jour la révélation du lieu où étaient enterrés les martyrs Firmin, Victoric et Gentien, morts en l'an 303. Il creusa le sol et découvrit leurs corps. Dans sa joie, il entonna un hymne d'allégresse dont les accents atteignirent Honoré qui se trouvait à plus de deux lieues de là. L'évêque, accompagné du clergé et d'un grand concours de fidèles, arriva bientôt et procéda à l'Invention des reliques.
Un dimanche de Pâques, comme Honoré célébrait la Messe à Saint-Acheul, il vit apparaître, dans une nuée lumineuse, la main du Christ qui, saisissant l'hostie, le communia, renouvelant ainsi, la grâce accordée, lors de la Cène, aux apôtres. Les armoiries de l'abbaye de Saint-Acheul portent une main en souvenir de ce miracle.
Saint Honoré évangélisa des contrées où la foi chrétienne était encore mal connue et il obtint d'innombrables conversions. Au cours d'une de ses visites épiscopales, il mourut à Port-le-Grand. C'était le 16 mai 600. Il fut enterré dans son village natal; son corps fut placé sous le maître-autel d'une église bientôt bâtie en son honneur.
Les reliques de saint Honoré demeurèrent au lieu de sa mort jusqu'à l'invasion des Danois et des Normands. Pour les préserver de toute profanation, elles furent, à cette époque, conduites à Amiens. Cette translation fut marquée par un nouveau miracle : le corps avait été déposé dans l'église Saint-Pierre et Saint-Paul. Lorsqu'on l'enleva, pour le porter à la cathédrale, le Crucifix, qui dominait le jubé, se pencha pour saluer la dépouille du Saint évêque et l'accompagna longuement du regard. Ce Christ, à la tête inclinée, connu sous le nom de Saint Sauve, se voit encore dans la cathédrale d'Amiens dont le portail méridional, dit de la Vierge Dorée est, en partie, consacré à saint Honoré.
A peu près dans toute la France, les boulangers et pâtissiers ont pris pour patron saint Honoré et le fêtent le 16 mai. On a donné son nom à une pâtisserie, le saint-honoré.
Honoré d'Amiens
Saint Honoré (mort le 16 mai, ca. 600) est le patron des boulangers et des pâtissiers: quand ce jeune homme dissipé annonça à sa nourrice qu'il voulait devenir prêtre, elle était en train de faire cuire son pain. "Et quand ma pelle aura des feuilles, tu seras évêque !" se moqua la brave femme. Sous ses yeux ébahis, la pelle se mit à reverdir. En souvenir de ce miracle, en 1202, un boulanger parisien offrit 9 arpents de terre pour construire une chapelle à saint Honoré qui devint ainsi le saint patron des boulangers. Il est fêté le 16 mai chez beaucoup de boulangers à travers toute la France : c'est la "Fête du pain". L'occasion de célébrer une fois l'an sur le lieu des moissons, au moulin et au fournil, le travail des céréaliers, des meuniers et des boulangers qui maintiennent la tradition du bon pain français.
Dès son jeune âge, l'enfant témoigna de pieuses dispositions : les prières et le jeûne faisaient ses délices. On lui donna pour maître saint Béat, évêque d'Amiens. A la mort de son père spirituel, survenue vers 554, le peuple et le clergé, édifiés par son zèle et ses vertus, le désignèrent pour lui succéder. Comme il refusait cet honneur, un rayon céleste et une huile mystérieuse descendirent sur sa tête, signe de la volonté divine. Il se trouva ainsi miraculeusement consacré.
La vie de saint Honoré fut simple, exempte de rigueurs et de supplices. Les miracles qui témoignèrent du pouvoir du huitième évêque d'Amiens sont empreints d'une poésie toute humaine : nulle trace de ce merveilleux terrible ou suave qui illumine les récits de la Légende dorée dans laquelle pour cette raison sans doute Jacques de Voragine n'a point donné place à ce Saint qui fut peut-être heureux !
Cependant, le culte de saint Honoré est lié, dans toute la France, au symbole même de notre nourriture, à cet aliment que le Christ a trouvé digne de figurer dans la prière qu'il nous a enseignée :
Notre Père qui es aux cieux(...) Donne-nous aujourd'hui notre pain de ce jour.
Saint Honoré, patron des meuniers, des marchands de farine, des boulangers et de tous ceux dont le travail assure l'essentiel de notre subsistance, est le saint dont la protection nous est la plus nectarifère, car il n'est point d'homme qui ne répète avec angoisse le vieil adage : "Jamais ne vienne demain / S'il ne rapporte du pain".
Saint-Roch
Jeune noble originaire de Montpellier, où son père occupe la charge de magistrat. Lorsque ses parents décèdent, il distribue tous ses biens et effectue un pèlerinage à Rome. Là, il est confronté aux ravages de la peste et il décide de se consacrer sa vie à leur venir en aide. Il travaille comme infirmier dans un hôpital durant plus de trois ans puis décide de rentrer chez lui, mais il contracte lui-même la maladie et doit s’arrêter en cours de route. Refusant d’être hospitalisé, il préfère se réfugier dans une forêt pour y attendre la mort. Affamé et souffrant, il reçoit un jour la visite d’un chien, qui repart aussitôt. Le lendemain, le chien revient, mais cette fois-ci en apportant un pain qu’il dépose aux pieds de Roch. Et c’est ainsi que chaque jour le chien apporte au saint un pain qu’il a dérobé à la table de son maître. Ce dernier, furieux et ayant fait suivre le chien, découvre Roch et le fait soigner. Lorsqu’il est rétabli, le saint convertit et baptise son bienfaiteur puis reprend son chemin vers Montpellier.
Saint-Roch
À partir de ce point, les auteurs peinent à s’entendre sur la suite de sa vie. Pour certains, il revient dans sa ville natale où personne ne le reconnaît, pas même les membres de sa famille. Pour d’autres, il est arrêté en Lombardie (France), jugé pour espionnage et condamné à être emprisonné. Au bout de cinq ans, il est retrouvé mort dans sa cellule. Les dates mêmes de sa naissance et de sa mort sont sujettes à caution, pour certains il serait né vers 1350 et décédé vers 1380 alors que d’autres situent sa vie entre 1295 et 1327.Saint-Roch est le protecteur des chiens et le patron des professionnels de la santé, des chirurgiens, des victimes d’épidémies et des personnes victimes de fausses accusations. Il est invoqué pour le soulagement des démangeaisons et pour la guérison des maladies de la peau et du genou.
SAINT HUBERT
Évêque de Tongres-Maastricht-Liège
(657-727)
Saint Hubert était un prince de la lignée de Clovis, roi de France. Il avait douze ans quand, au milieu d'une chasse, il vit un ours furieux se jeter sur son père et l'étreindre de ses griffes redoutables. À ce spectacle, il poussa un cri vers le Ciel: "Mon Dieu, faites que je sauve mon père!" Aussitôt, se jetant sur l'animal féroce, il lui donne le coup de la mort. C'est là, sans doute, le premier titre de saint Hubert à sa réputation de patron des chasseurs.
Plus tard, Hubert chassait, un vendredi saint, dans la forêt des Ardennes, ce qui était une chose peu convenable pour un chrétien. Soudain, un beau cerf, qu'il poursuit avec ardeur, s'arrête et lui fait face. Entre les cornes de l'animal brille une Croix éclatante, et une voix prononce ces paroles: "Hubert! Hubert ! Si tu ne te convertis pas et ne mènes pas une vie sainte, tu descendras bientôt en enfer. — Seigneur, s'écrie le jeune prince, que voulez-Vous que je fasse ? — Va vers l'évêque Lambert, il t'instruira." Bientôt Hubert renonce à tous ses droits sur la couronne d'Aquitaine, se revêt d'un costume de pèlerin et s'achemine vers Rome. Comme il arrivait au tombeau des saints Apôtres, le Pape Sergius, dans une vision, apprenait le meurtre de l'évêque Lambert, victime de son zèle pour la défense de la sainteté conjugale, et il recevait l'ordre d'envoyer à sa place le pèlerin qui arrivait en ce moment, pour prier, à la basilique de Saint-Pierre. Le Pontife trouva en effet l'humble pèlerin, lui fit connaître les ordres du Ciel, et Hubert, malgré sa frayeur et ses larmes, dut se soumettre à la volonté de Dieu.
De retour en sa patrie, il fonda l'évêché de Liège, où il fit briller toutes les vertus des Apôtres. Sa douce et persuasive éloquence captivait les foules; il parlait quelquefois pendant trois heures consécutives, sans qu'on se lassât de l'entendre. A la puissance de la parole il joignait celle des miracles. A sa prière, les démons abandonnaient le corps des possédés, les flammes de l'incendie s'éteignaient, la sécheresse désastreuse cessait tout à coup pour céder la place à une pluie féconde : "Le Dieu d'Élie est le nôtre, disait-il, implorons-le dans la prière et le jeûne ; la miséricorde fera le reste."
Une voix céleste lui dit un jour : "Hubert, dans un mois tes liens seront brisés." Il se prépara pieusement à la mort, et, après avoir chanté le Credo et entonné le Pater, il rendit son âme à Dieu. On l'invoque spécialement contre la rage et contre la peur.
Saint Hubert
Hubert de Liége vivait au VIIe siècle.
C'est seulement depuis le XVe siècle que sa légende a pris corps. Passionné de chasse, il en oubliait ses devoirs. Chassant un vendredi saint, il se trouva face à un cerf extraordinaire ; celui-ci était blanc et portait une croix lumineuse au milieu de ses bois. Hubert se mit à pourchasser le cervidé mais celui-ci parvenait toujours à le distancer sans pour autant se fatiguer. Ce n’est qu’au bout d’un long moment que l'animal s’arrêta et qu’une voix tonna dans le ciel en s’adressant à Hubert en ces termes :
"Hubert! Hubert! Jusqu'à quand poursuivras-tu les bêtes dans les forêts? Jusqu'à quand cette vaine passion te fera-t-elle oublier le salut de ton âme ?"
Sainte Catherine d'Alexandrie
Vierge et Martyre
Sainte Catherine naquit à Alexandrie, d'une famille de première noblesse. Comme elle ne se hâtait pas de recevoir le Baptême, Dieu lui envoya une vision où la Sainte Vierge la présentait au divin Enfant qui détournait les yeux avec tristesse, et disait: "Je ne veux point la voir, elle n'est pas encore régénérée." A son réveil, elle résolut de recevoir promptement le Baptême. Quand elle l'eut reçut, Jésus lui apparut, lui donna mille témoignages d'amour, la prit pour épouse en présence de Marie et de toute la cour céleste, et lui passa au doigt l'anneau de Son alliance.
Catherine, douée d'une haute intelligence, suivit avec le plus grand succès les leçons des plus grands maîtres chrétiens de l'école d'Alexandrie, et acquit la science des Docteurs. Dans une grande fête du paganisme, célébrée en présence de l'empereur Maximin, elle eut la sainte audace de se présenter devant lui, de lui montrer la vanité des idoles et la vérité de la religion chrétienne. La fête terminée, Maximin, étonné du courage et de l'éloquence de la jeune fille, réunit cinquante des plus savants docteurs du paganisme et leur ordonna de discuter avec Catherine. Préparée par la prière et le jeûne, elle commença la discussion et fit un discours si profond et si sublime sur la religion de Jésus-Christ comparée au culte des faux dieux, que les cinquante philosophes, éclairés par sa parole en même temps que touchés de la grâce, proclamèrent la vérité de la croyance de Catherine et reçurent, par l'ordre du cruel empereur, le baptême du sang, gage pour eux de l'immortelle couronne.
Cependant Maximin, malgré sa fureur, plein d'admiration pour la beauté et les hautes qualités de Catherine, espéra la vaincre par l'ambition en lui promettant sa main. Il essuya un refus plein de mépris. Pendant deux heures l'innocente vierge subit le supplice de la dislocation de ses membres sur un chevalet, et celui des fouets. Le lendemain, Maximin, surpris de la trouver plus belle et plus saine que jamais, essaya de triompher de sa résistance. Il la fit soumettre au terrible supplice des roues, mais les roues volèrent en éclats et tuèrent plusieurs personnes. Le tyran, confus de tous ces prodiges, ordonna de lui trancher la tête.
Avant de mourir, elle avait demandé et obtenu deux choses de son divin Époux: que son corps fût respecté après le supplice, et que l'ère des persécutions prit bientôt fin. Plus tard, son corps fut transporté par les Anges sur le mont Sinaï.
Sainte Marthe de Béthanie
Disciple du Christ, soeur de Lazare et de Marie de Béthanie
Sainte Marthe était soeur de Marie Madeleine et de Lazare. C’est elle qui dirigeait la maison de Béthanie et s’en montrait digne par sa douceur et son amabilité envers les siens, par sa charité envers les pauvres et par l’hospitalité si dévouée qu’elle offrait au Sauveur et à Ses disciples. Un jour, Marthe était absorbée par les soins domestiques, tandis que Madeleine se tenait aux pieds de Jésus. Marthe se plaignit : "Seigneur, dites donc à Marie de venir m’aider, ne voyez-Vous pas qu’elle me laisse toute la charge ?
Marthe, Marthe, lui dit le Maître, vous vous agitez trop. Une seule chose est nécessaire ; Marie a choisi la meilleure part, et elle ne lui sera point enlevée."
C’est Marthe qui fit prévenir Jésus de la maladie, puis de la mort de son frère Lazare : "Seigneur, Lui dit-elle, dès qu’elle L’aperçut, si Vous eussiez été ici, mon frère ne serait pas mort." Et Jésus lui donnant des paroles d’espérance : "Seigneur, ajouta-t-elle, je crois que Vous êtes le Christ, Fils du Dieu Vivant."
Après la mort de la Très Sainte Vierge, Marthe subit le sort de Lazare et de Madeleine : exposée par les Juifs endurcis sur une frêle barque, à la merci des flots irrités, elle est portée avec les siens vers les beaux rivages de la Provence. Là elle participe à l’apostolat de son frère Lazare, qui devint évêque de Marseille, et à la sainte vie de Madeleine.
Marthe est devenue célèbre par l’enchaînement d’un dragon. Au moment où elle commençait à prêcher la foi sur les rives du Rhône, un monstre effroyable, connu sous le nom de Tarasque, jetait la terreur dans toute la contrée. Un jour que Marthe annonçait la parole divine dans la ville de Tarascon, la foule s’écria : "Si vous détruisez le dragon, nous embrasserons votre foi.
Si vous êtes disposés à croire, répondit Marthe, tout est possible à celui qui croit." Et seule elle s’avance vers la caverne du monstre. Pour combattre cet ennemi, Marthe se munit du signe de la Croix ; le monstre baisse la tête et tremble. Elle s’avance, l’enlace avec sa ceinture et l’amène comme un trophée de victoire aux habitants, et bientôt la Tarasque tombe écrasée sous les coups vengeurs de tout le peuple. En triomphant de ce monstre, Marthe avait triomphé du dragon infernal.
Marthe s’établit dans la ville, devenue chrétienne, se fit la servante des pauvres, et fonda une communauté de vierges.