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Date de création : 13.04.2009
Dernière mise à jour :
15.10.2017
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Saint-Valentin
L'empereur, averti de ce changement, craignit quelque sédition dans Rome, et, par raison d'Etat, il fit prendre Astérius et tous ceux qui avaient été baptisés, puis les fit mettre à mort par diverses sortes de tourments. Pour Valentin, le père et le maître de ces bienheureux enfants et disciples, après avoir été longtemps en une étroite prison, il fut battu et brisé avec des bâtons noueux ; enfin, l'an 268, le 14 février, il fut décapité sur la voie Flaminienne, où, depuis, le pape Jean Ier fit bâtir une église sous son invocation près du Ponte-Mole. Cette église ayant été ruinée, le pape Théodose en dédia une nouvelle, dont il ne reste plus de traces non plus. La porte appelée plus tard du Peuple portait anciennement le nom du saint Martyr. On garde la plus grande partie de ses reliques dans l'église de Sainte-Praxède. Les autres furent apportées en France, en l'église Saint-Pierre de Melun-sur-Seine, mais elles ne s'y trouvent plus aujourd'hui.
Saint Valentin est nommé, avec la qualité d'illustre Martyr, dans le Sacramentaire de saint Grégoire, dans le Missel romain de Tommasi, dans les divers martyrologes et calendriers : les Anglais l'ont conservé dans le leur.
Saint Valentin a été représenté : 1° tenant une épée et une palme, symboles de son martyre ; 2° guérissant la fille du juge Astérius. Cette circonstance de la guérison d'une jeune fille, et plus encore son nom de Valentin, qui signifie santé et vigueur, explique pourquoi les fiancés, les jeunes gens à marier, ceux qui craignent les atteintes de la peste, les personnes, enfin, qui sont sujettes à l'épilepsie et aux évanouissements se sont placés sous son patronage.
Plusieurs siècles après sa mort, Valentin fut canonisé en l'honneur de son sacrifice pour l'amour. La fête de la Saint-Valentin fut instituée pour contrer la Lupercalia, fête païenne donné le jour de la fertilité et dédiée à Lupercus, dieu des troupeaux et des bergers, et Junon, protectrice des femmes et du mariage romain. L'événement le plus marquant de ces réjouissances était la course des Luperques : des hommes mi-nus poursuivaient des femmes et les frappaient avec des lanières de peau de bouc, les coups reçus assurant fécondité et grossesse heureuse à celles-ci.
Valentin était un prêtre romain et fut décapité le 14 février en l’an 268, 270 ou 273 (suivant les sources) avant d’être enterré le long de la Via Flaminia.
Il est devenu le patron des Amoureux en 1496, sur une décision du pape Alexandre VI.
SAINT VICTOR de MARSEILLE
Soldat et Martyr
Militaire romain, officier dans la légion thébaine. Son culte est très ancien puisqu'on construisit en 415, à Marseille, un monastère portant son nom. Il aurait été un brillant officier, mais il refusa de trahir le Christ. Saint Victor naquit vers le milieu du IIIè siècle, d'une noble famille de Marseille. Ses parents en firent un chrétien, et quand il fut en âge de choisir une profession, il choisit le métier des armes, où il servit les empereurs avec honneur et vaillance.
Victor ayant appris que l'empereur Maximien arrivait à Marseille pour persécuter les chrétiens, au lieu de cacher sa foi, il sentit s'accroître en lui son zèle pour la défendre. Il parcourait hardiment les rangs de ses compagnons chrétiens pour les encourager à ne pas faiblir. Jour et nuit il se rendait de maison en maison, exhorter les fidèles à souffrir généreusement pour Jésus-Christ; il allait même accompagner les martyrs jusque dans leurs supplices, pour les fortifier dans le combat suprême.
SAINT VICTOR de MARSEILLE
Soldat et Martyr
Trahi par son zèle, il fut chargé de chaînes et conduit à l'empereur lui-même. Maximien employa successivement les promesses et les menaces pour l'engager à sacrifier aux dieux; le Saint, inébranlable, confondit le tyran en démontrant la vanité des idoles et la divinité de Jésus-Christ. L'empereur crut qu'une grande humiliation pourrait triompher de Victor; il le fit traîner par les pieds et poursuivre par les coups et les huées de la populace païenne. Après ce premier tourment, Victor répondit aux nouvelles questions: "Je suis chrétien, je méprise vos dieux et je confesse Jésus-Christ." A ces mots, on l'étendit sur un chevalet, et son corps fut affreusement déchiré.
Pendant ce supplice, Jésus-Christ lui apparut la Croix à la main, en lui promettant une immortelle couronne, et cette vision adoucit le sentiment de ses douleurs. La nuit suivante, dans sa prison, il fut visité par les Anges. Trois gardiens, frappés de voir le cachot resplendir d'une miraculeuse clarté, se convertirent, furent baptisés et reçurent le martyre avant Victor lui-même. Trois jours après, Maximien rappela Victor devant son tribunal et lui ordonna d'adorer une idole de Jupiter. Victor, saisi d'horreur, poussa l'autel avec son pied et le renversa ainsi que l'idole. Le tyran, pour venger son dieu, fit couper le pied au vaillant chrétien. Victor offrit ce membre à Jésus-Christ comme les prémices de son sacrifice. Ensuite il fut placé sous la meule d'un moulin pour être broyé, mais la machine se brisa; il fallut, pour achever la victime, lui trancher la tête. En ce moment, une voix céleste fit entendre ces paroles: "Victor, tu as vaincu!"
Victor figure au propre du diocèse de Marseille comme fête patronale de la ville.
SAINTE MARIA GORETTI
1890-1902
Modèle et protectrice de la jeunesse féminine
Maria, appelée familièrement Marietta, née le 16 octobre 1890 à Corinaldo en Italie, région montagneuse de la Province d'Ancône, d'une famille de cultivateurs. La pauvreté les pousse à émigrer non loin de là dans les Marais Pontins, encore insalubres, à Nettuno ( Ferrière di Conca ), au diocèse d'Albano. Maria perdit son père très tôt et s'appliqua à aider sa mère à tenir la maison et à élever ses frères et soeurs.
Elle n'avait que douze ans lorsqu'arriva le drame qui devait faire de cette toute jeune fille une martyre. Un voisin, âgé de dix-huit ans, nommé Alessandro, se prit de passion pour elle et lui fit des avances de plus en plus pressantes. Marietta résista. Elle comprenait que ce qu'on lui demandait était un péché. « Non, disait-elle à Alessandro Dieu ne veut pas. »
Celui-ci se laissa dominer par sa passion. Le 5 juillet 1902 profitant de l'absence de sa mère, il s'introduit dans la maison, et lui demande de choisir: lui céder ou mourir. Maria choisit la mort, sachant, sans peut-être l'avoir 1u dans l'Évangile, qu'il vaut mieux craindre d'offenser Dieu, car c'est offenser l'amour, que de craindre ceux qui tuent le corps et ne peuvent faire plus. Alessandro, ne se maîtrisant plus, s'acharne sur la jeune fille.
Blessée de quatorze coups de poignard. Maria mourut le lendemain à l'hôpital où elle avait été transportée d'urgence, après avoir pardonné à son meurtrier.
On parle de miracles qui eurent lieu sur sa tombe. Mais le plus remarquable fut sans aucun doute la conversion d'Alessandro. Celui-ci ne manifesta d'abord aucun remords dans sa prison. Puis, un songe dans lequel il vit sa victime lui offrir une fleur, le bouleversa. Lorsqu'il recouvra la liberté, en 1929, il s'empressa d'aller trouver la mère de Marietta, et obtint son pardon. Fait rare, sinon unique dans l'histoire des saints, il assista à la béatification de sa victime, le 27 avril 1947.
Saint Jean-Baptiste
Au temps de Jésus, Jean est un grand personnage religieux. Il prêche la venue des temps neufs de Dieu et demande à ses auditeurs de plonger dans l'eau vive pour manifester leur volonté de s'y préparer. Les évangélistes racontent que Jésus lui-même vint l'écouter et se faire baptiser. Jean, ayant provoqué la colère d'Hérode Antipas, gouverneur de Judée, aurait été exécuté.
Les textes des évangiles rapportent la place importante du Baptiste : il prépare la venue de celui qui doit venir. Mais en même temps, ils prennent toujours de la distance avec lui car il n'est pas le Messie, il n'est pas le Fils de Dieu. Jésus est plus grand que lui. Jean n'est même pas digne de lacer les sandales de Jésus !
A Jean, Jésus rendra ce témoignage : "Parmi les enfants des femmes, il n'en est pas un de plus grand que Jean-Baptiste." Jean-Baptiste baptisera Jésus et guidera vers lui ses meilleurs disciples. Il s'effacera pour lui laisser la place.
Le 29 août, l'Eglise fait mémoire de son martyre.
Jésus et Saint Jean-Baptiste
La tradition liturgique propose de s’arrêter sur l’épisode de la naissance de Jean le Baptiste. Cet épisode, avec beaucoup de fabuleux ou de miraculeux, est centré sur le nom qui doit être donné au fils d’Elisabeth. Le choix suscite des polémiques dans la famille, mais rien n’y fait : ce n’est pas la tradition qui importe, mais la convergence du cheminement dans la foi d’Elisabeth et de Zacharie, la fidélité dans l’accueil de l’inattendu de Dieu – fidélité qui fait que Zacharie retrouve la voix pour bénir Dieu.
Jean signifie "Dieu fait grâce". Comme si c’était le cri du coeur d’Elisabeth, comblée de la grâce de Dieu dans sa vieillesse, comme si Zacharie, en indiquant ce nom sur une tablette, disait le cheminement de foi qui s’était fait en lui, dans le silence, après le doute qu’il avait exprimé à l’annonce de cette naissance. Dieu fait grâce à Zacharie et à Elisabeth au-delà de leurs espérances. Une fois de plus, ce nom est indicateur d’une mission : Jean-Baptiste va inviter le peuple à découvrir que Dieu fait grâce.
Ce message ne sera accueilli que par ceux et celles qui acceptent de se convertir, de se déplacer, d’aller au désert écouter la Parole. Et nous, comment découvrons-nous que Dieu fait grâce à son peuple aujourd’hui encore ?
Saint Jean-Baptiste
Jean le Baptiste,saint Jean Baptiste ou Iaokanann, personnage du Nouveau Testament, fut prédicateur en Palestine au temps de Jésus-Christ.C'est le prophète qui a annoncé la venue de Jésus-Christ, qui l'a baptisé sur les bords du Jourdain,après l'avoir désigné comme « l'Agneau de Dieu », et lui avoir donné ses propres disciples.
L'Ange Gabriel dit à Marie au jour de l'Annonciation :" Voici qu'Elisabeth, ta parente, en est à son sixième mois."
Trois mois plus tard, l'Eglise fête donc la naissance de Jean-Baptiste, le précurseur du Messie. Parce qu'un doute l'avait saisi, lors de l'annonce de l'ange, sur la fécondité tardive de sa femme, Zacharie, l'époux d'Elisabeth, avait perdu l'usage de la parole.
La naissance de Jean lui délie sa langue afin qu'elle proclame " Son nom est Jean." Nom qui signifie, "Dieu fait grâce." A Jean, Jésus rendra ce témoignage :" Parmi les enfants des femmes, il n'en est pas un de plus grand que Jean-Baptiste."
Dès avant sa naissance, Jean avait reconnu le Christ et tressailli d'allégresse en sa présence. Plus tard, il le baptisera et guidera vers lui ses meilleurs disciples, s'effaçant pour lui laisser la place "Voilà ma joie, elle est maintenant parfaite. Il faut qu'il grandisse et que je diminue."
Martyre de St Jean-Baptiste
Saint Jean-Baptiste, inspiré par l'Esprit de Dieu, se retira au désert pour mieux conserver son innocence et cultiver les dons extraordinaires dont il avait été favorisé. Il y vécut, depuis son enfance jusqu'à trente ans, dans la pénitence, la prière et la contemplation. Sa trentième année, il parut dans le monde pour y prêcher la pénitence et donner le baptême, qui en était le signe, d'où lui est venu le nom de Baptiste ou Baptiseur.
Déjà le Sauveur Lui-même avait reçu le baptême des mains de Jean-Baptiste, et celui-ci avait rendu à l'Agneau de Dieu les plus glorieux témoignages. La vie du Saint Précurseur touchait à son terme; il ne lui restait plus qu'à sceller de son sang la divinité de sa mission. Hérode, gouverneur de la Galilée, menait une vie irrégulière avec Hérodiade, sa belle-soeur; saint Jean, à différentes reprises, blâma avec force un pareil scandale; aussi Hérodiade cherchait-elle l'occasion de se venger.
Depuis trois mois déjà, le courageux défenseur de la vertu était en prison; mais cette vengeance ne suffisait pas à une femme voluptueuse et cruelle. Un jour qu'Hérode, pour célébrer l'anniversaire de sa naissance, donnait un festin à tous les grands de sa cour, Salomé, fille d'Hérodiade, dansa devant le prince avec tant de grâce, qu'Hérode s'engagea par serment à lui donner tout ce qu'elle demanderait, fût-ce la moitié de son royaume. La jeune fille sortit et courut raconter à sa mère la promesse dont elle venait d'être l'objet: "Que dois-je demander? dit-elle à Hérodiade. – Demande la tête de Jean-Baptiste," répond la haineuse femme. Salomé vint aussitôt annoncer à Hérode le choix qu'elle avait fait. Hérode était plus corrompu que cruel; il regretta sa promesse, il fut attristé de la demande; mais il mit un fatal point d'honneur à ne pas manquer à sa parole devant toute l'assistance, et il envoya un garde trancher la tête de Jean-Baptiste; celui-ci vint présenter à la princesse, dans un bassin, la tête du martyr, qu'elle alla aussitôt montrer à sa mère. Quand cette nouvelle fut annoncée à Jésus, qui la connaissait déjà par Sa science divine, Il manifesta une profonde douleur.
Le crime ne resta pas impuni, car Hérode, vaincu par ses ennemis, perdit sa couronne et périt misérablement. La fin d'Hérodiade et de sa fille ne fut pas plus heureuse. Il est à remarquer que la plupart de ceux qui ont joué un rôle odieux, dans l'Évangile, ont subi dès cette vie le châtiment de leur impiété et de leurs crimes.
SAINT LUC
Évangéliste et apôtre
(Ier siècle
Saint Luc, né à Antioche, est une des principales gloires de cette ville. On sait peu de chose de ses premières années; on ignore même si, avant sa conversion, il était païen ou observait la religion juive; cette dernière opinion est la plus généralement adoptée. Doué d'un caractère ferme et d'une belle intelligence, il fut, paraît-il, très habile médecin, et ne dédaignait pas, dans ses loisirs, de cultiver l'art de la peinture, pour lequel il avait un goût prononcé.
Luc serait sûrement arrivé à l'une des premières charges de la cité, quand il renonça à son brillant avenir pour aller voir, en Judée, ce Jésus qui venait d'inaugurer Sa vie publique, et dont le nom, la doctrine, les miracles, faisaient grand bruit dans tous les pays voisins. Il Le vit, crut en Sa mission divine, et prenant pour lui la parole du Maître: Que celui qui veut être Mon disciple quitte tout et Me suive, il suivit dès lors le Sauveur pas à pas dans Ses courses apostoliques; il fut témoin de Sa Passion, de Sa Résurrection, de Son Ascension, reçut le Saint-Esprit au Cénacle, le jour de la Pentecôte, et partit pour évangéliser Antioche sa patrie.
Plein d'enthousiasme pour le génie de saint Paul, il le prit pour son maître et se joignit à lui pour l'aider dans ses travaux; il lui fut si fidèle, qu'il l'accompagna dans tous ses voyages et supporta patiemment avec lui fatigues, souffrances et persécutions.
Saint Luc écrivit, sous l'inspiration de l'Esprit-Saint et avec une compétence personnelle qui est incontestable, l'Évangile qui porte son nom et les Actes des Apôtres. Son Évangile est surtout précieux par ses récits assez détaillés des mystères de l'Incarnation et de la Nativité du Sauveur, de l'Annonciation et de la Visitation. Les Actes des Apôtres servirent à faire disparaître beaucoup de mensonges qu'on répandait sur le christianisme naissant, et à confirmer les fidèles dans la foi.
Qui n'a entendu parler des Vierges peintes par saint Luc? D'après une tradition, il aurait obtenu de Marie la grâce de faire Son portrait, et la divine Mère aurait consenti à poser devant lui; le travail terminé, la Sainte Vierge l'aurait béni en disant: "Ma grâce sera toujours avec cette image." Les Madones de saint Luc sont vénérées en plusieurs lieux.
Après la mort du grand Apôtre, Luc continua son apostolat en Italie, dans les Gaules, la Dalmatie, la Macédoine. Il répandit son sang pour la foi, soit dans le Péloponèse, soit en Bithynie. Les peintres et les médecins le regardent comme leur patron.
Sainte Gertrude
Sainte Gertrude d'Eisleben est la plus célèbre de plusieurs Saintes qui portent le même nom, et c'est pour cela que d'anciens auteurs l'ont appelée Gertrude la Grande. Né le 6 janvier 1256, on la mit, dès l'âge de cinq ans, chez les Bénédictines d'Helfa. Elle y vint comme simple religieuse, sous la direction d'une abbesse du même nom qu'elle, dont la sœur était Sainte Mechtilde d'Hackeborn, qui fut la maîtresse et l'amie de notre Sainte Gertrude. Gertrude apprit le latin dans sa jeunesse, ce que faisaient alors des personnes de son sexe qui se consacraient à Dieu dans la retraite. Elle avait aussi une connaissance peu commune de l'Écriture, lisait les Pères, spécialement Saint Augustin et Saint Bernard. Mais la prière et la contemplation furent toujours son principal exercice, et elle y consacrait la plus grande partie de son temps. Elle aimait particulièrement à méditer sur la Passion et sur l'Eucharistie, et elle ne pouvait alors retenir les larmes qui, malgré elle, coulaient de ses yeux en abondance. Lorsqu'elle parlait de Jésus-Christ et de Ses mystères, elle ravissait ceux qui l'entendaient. Le 27 janvier 1281, après complies, alors qu'on chantait à l'Église ces paroles : « J'ai vu le Seigneur face à face », elle vit une Face Divine d'une éclatante beauté, dont les yeux perçaient son cœur et remplirent son âme et son corps de délices inexprimables. Le Seigneur « la prit, la souleva et la plaça près de lui. » Ce fut une véritable conversion. Depuis, l'Amour Divin était l'unique principe de ses affections et de ses actions. Elle fut l'objet d'un grand nombre de grâces extraordinaires. Jésus-Christ grava Ses plaies dans le cœur de Sa sainte épouse, lui mit des anneaux au doigt, Se présenta devant elle en compagnie de Sa Mère et agit en elle comme s'Il avait changé de cœur avec elle. Toutes ces grâces étonnantes ne firent que développer son amour de la souffrance. Il lui était impossible de vivre sans ressentir quelque douleur. Le temps qu'elle passait sans souffrir lui paraissait perdu. Le zèle pour le salut des âmes était ardeur au cœur de Gertrude. Pensant aux âmes des pécheurs, elle répandait pour elles des torrents de larmes au pied de la Croix et devant le Saint-Sacrement. Pendant la longue maladie de cinq mois dont elle devait mourir, elle ne donna pas le moindre signe d'impatience ou de tristesse. Sa joie, au contraire augmentait avec ses douleurs. Le jour de sa mort étant venu, elle vit la Très Sainte Vierge descendre du Ciel pour l'assister. Une de ses sœurs aperçut son âme allant droit au Cœur de Jésus, qui S'ouvrit pour la recevoir.
Elle décède le 17 novembre 1302. Sainte Gertrude reste une des plus grandes mystiques de l'Église. Le livre de ses Révélations est demeuré célèbre.