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Date de création : 13.04.2009
Dernière mise à jour :
15.10.2017
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Sainte Cécile est une romaine morte en 230.
Il faut distinguer l’histoire et la légende. Pour la première on sait qu’une riche dame romaine de la grande famille des « Cecilii » fut une bienfaitrice de la communauté chrétienne de cette ville. Elle aida financièrement les papes et lorsque son époux se convertit, ils donnèrent à l’Eglise un vaste terrain où l’on creusa les catacombes de Saint Calixte. C’est pourquoi elle eût le privilège d’être enterrée dans au milieu des papes.
Aux Vème et VIème siècles beaucoup de fondateurs d'église et martyrs ont été canonisés. La première mention de Cécile dans le canon de la messe date de 496, « la romance de Cécile et Valérien » est écrite vers 535. Cécile y devient une jeune vierge que son père marie au païen Valérien, mais le soir de ses noces elle convertit son époux et obtient de garder sa virginité. Puis elle convertit son beau frère, mais les deux hommes sont martyrisés, Cécile est condamnée à mourir en étouffant dans son « caldarium » (pièce chaude de ses bains).
Au IXème s. le pape Pascal Ier vida la catacombe et son corps fut transféré au Transtevere, dans l'église Sainte Cécile. En 1599 on rénova l’église, et on retrouva son corps intact, des milliers de gens eurent le privilège de la voir dans son cercueil durant 4 à 5 semaines. Puis le corps se
décomposa rapidement au contact de l'air. Des artistes avaient été autorisés à peindre des tableaux et des images, dont Stefano Maderno qui fit une magnifique statue de marbre sculptée en 1601 dont une copie est dans la catacombe Saint Calixte
Mais pourquoi sainte Cécile est elle la patronne des musiciens ? Parce que tandis que les instruments de musique retentissaient pour ses noces, Cécile chantait pour Dieu dans son cœur. Il faut ajouter qu’à la fin du Moyen-Age, on attribuait à Sainte Cécile, la composition de plusieurs hymnes, et c’est ainsi que chanteurs et musiciens se placèrent sous son patronage au XVème siècle.
Sainte Cécile
Nous savons peu de chose sur cette grande figure de l'hagiographie féminine. L'histoire nous assure qu'elle appartenait à une grande famille romaine : les "Cecilii", qu'elle était chrétienne, qu'elle aidait les premiers papes de ses deniers et que, lorsque son époux se convertit, ils donnèrent à l'Eglise un terrain devenu cimetière : les catacombes de Saint Calixte où elle eût le privilège d'être enterrée au milieu des papes. Au 9ème siècle, ses reliques furent transférées dans une église romaine proche du Tibre : Sainte Cécile au Transtévère. Hors de là, ce ne sont qu'embellissements d'une poétique admiration. La Cécile légendaire, promue vierge et martyre, a suppléé la Cécile historique, dame romaine opulente et donatrice secourable qui "chantait dans son cœur la gloire de Dieu." Ce qui, en passant est une belle référence pour tous ceux qui, chanteurs et chanteuses, veulent se mettre sous son patronage.
Vierge et martyre comme il se doit, Cécile aurait vécu à l'aube du IIIe siècle. Son histoire relève de la légende, car les Actes qui racontent sa vie n'ont aucune valeur historique
Almachius la condamna à être ébouillantée dans son bain. C'était mal connaître la résistance des vierges du temps, car Cécile sortit indemne de l'épreuve. Il la fit alors décapiter; mais le bourreau s'y reprit à trois fois sans y arriver. Cependant, comme le cou mal tranché était bien entamé, la malheureuse enfant finit par mourir, au bout de trois jours d'agonie supportée avec la grandeur d'âme que l'on devine, non sans avoir pensé à léguer sa maison au pape Urbain.
La sainte fut enterrée dans les catacombes de Saint-Calixte, puis en 821 seulement dans la crypte sous le maître-autel de la basilique cardinalice Sainte-Cécile dans le Transtevere, en compagnie de Valérien et Tiburce; c'est ce voisinage sans doute qui valut à ces deux braves d'être associés à la légende cécilienne. Vers l'an 1600, on retrouva à cet endroit son corps intact, et le peintre Maderno Stefano le peignit en l'état.
La Vierge, l'Enfant Jésus et sainte Martine
Sainte Martine
vierge et martyre
Une troisième Vierge romaine, le front ceint de la couronne du martyre, vient partager les honneurs d'Agnès et d'Emérentienne, et offrir sa palme à l'Agneau. C'est Martine, dont le nom rappelle le dieu païen qui présidait aux combats, et dont le corps glorieux repose au pied du mont Capitolin, dans un ancien temple de Mars, devenu aujourd'hui la somptueuse Eglise de Sainte-Martine. Le désir de se rendre digne de l'Epoux divin que son cœur avait choisi, l'a rendue forte contre les tourments et la mort, et sa blanche robe a été aussi lavée dans son sang. " L'Emmanuel est le Dieu fort, puissant dans les combats "; mais comme le faux dieu Mars, il n'a pas besoin de fer pour vaincre. La douceur, la patience, l'innocence d'une vierge lui suffisent pour terrasser ses ennemis ; et Martine a vaincu d'une victoire plus durable que les plus grands capitaines de Rome. Martine, Vierge romaine, de naissance illustre, était fille d'un père consulaire. Dès ses plus tendres années, elle perdit ses parents, et embrasée du feu de la piété chrétienne, elle distribua aux pauvres, avec une admirable libéralité, les richesses abondantes dont elle jouissait. Sous l'empire d'Alexandre Sévère, on lui ordonna d'adorer les faux dieux ; mais elle repoussa ce crime horrible avec une noble liberté. C'est pourquoi on la frappa de verges à plusieurs reprises, on la déchira avec des crocs, des ongles de fer, des têts de pots cassés, on lui lacéra tous les membres avec des couteaux aigus ; puis elle fut enduite de graisse bouillante, enfin condamnée aux bêtes de l'amphithéâtre. Mais avant été miraculeusement protégée contre elles, on la jeta sur un bûcher ardent, d'où elle sortit saine et sauve par un nouveau prodige. Quelques-uns de ses bourreaux, frappés de la nouveauté de ce miracle, et touchés de la grâce de Dieu, embrassèrent la foi de Jésus-Christ ; et, après plusieurs tourments, ils eurent la tête tranchée, et méritèrent ainsi la palme glorieuse du martyre. Aux prières de la Sainte, il y eut des tremblements de terre ; des feux tombèrent du ciel au milieu des tonnerres, renversèrent les temples des faux dieux, et consumèrent leurs statues. Tantôt l'on voyait couler de ses blessures du lait avec du sang, et de son corps s'échappait une très brillante splendeur et une odeur très suave ; tantôt elle semblait élevée sur un trône royal, chantant les louanges de Dieu avec les Saints. Ces merveilles, et surtout la fermeté de la Vierge, exaspérèrent le juge, qui ordonna de lui trancher la tête. Aussitôt après, l'on entendit une voix d'en haut qui appelait au ciel la Vierge ; toute la ville trembla, et plusieurs adorateurs des idoles se convertirent à la foi de Jésus-Christ. Martine souffrit sous le Pontificat de saint Urbain Ier ; et sous celui d'Urbain VIII, on trouva son corps dans une antique église, avec ceux des saints martyrs Concordius, Epiphane et leurs compagnons, près de la prison Mamertine, sur le penchant du mont Capitolin. On disposa cette église dans une forme plus digne, on la décora convenablement, et on y déposa le corps de la Sainte, avec une pompe solennelle, en présence d'un grand concours de peuple, et aux cris de joie de la ville entière.
Sainte Brigitte de Kildare Abbesse en Irlande
Brigitte, née vers 453, est la Sainte patronne d'Irlande. Grande amie des pauvres, elle a fondé des monastères et fait des miracles partout dans le pays. Encore toute jeune fille, elle a converti un vieux seigneur païen en lui fabriquant une croix avec des ajoncs qui couvraient le sol de la maison. Quinze siècles plus tard, les Irlandais construisent toujours cette petite croix et vous en trouverez dans la plupart des foyers irlandais, y compris chez les Irlandais en France.
Issue d’une noble famille du Leinster, probablement convertie par saint Patrick, Brigitte, jeune Irlandaise de 16 ans, reçut le voile des vierges des mains de l’évêque Macaille. Sept ou huit jeunes filles prirent le voile en même temps et se placèrent sous sa conduite. Son humilité et son désir d’avancer dans la vie évangélique attirèrent dans son couvent de nouvelles recrues. Elles priaient pour l’évangélisation de l’Irlande. Le rayonnement de Brigitte fut tel qu’elle érigea de nombreux couvents, dont le plus célèbre est celui de Kildare, où elle mourut le 1er février 523. Une vénération extraordinaire entoura sa mémoire, non seulement en Irlande, mais dans toute l’Eglise occidentale. C’est sans doute Landévennec qui propagea son culte en Bretagne dès le haut Moyen Age.
Sainte Brigitte de Suède
Veuve, fondatrice de l'ordre du Saint-Sauveur
Elle appartenait, ainsi que son mari Urf Gudmarson, à la première noblesse de Suède. Elle alla se fixer à Rome à la mort de son mari. Sa fille sainte Catherine la rejoignit l'année suivante et elles vécurent désormais ensemble. Favorisée de grâces extraordinaires, elle suivait à la lettre le saint Évangile, pratiquant la pauvreté, mendiant même sous le porche des églises afin de récolter le mépris des passants. A une princesse romaine qui lui reprochait de ne pas savoir garder son rang, elle répondit: "Jésus s'est abaissé sans avoir eu votre autorisation." Les papes s'étaient alors réfugiés en Avignon. Elle les harcelait pour qu'ils reviennent à Rome. Au début de 1372, elle partit pour la Terre Sainte avec une escorte armée. Ce furent les quinze mois les plus beaux de sa vie, disait-elle. Elle avait fondé l'ordre des Brigittines qui existe encore en Suède sur les bords du lac de Vadstena.
Sainte Brigitte de Suède
(1302-1373)
Brigitte de Suède était la fille ainée de la deuxième femme de son père, Birger Persson,homme de loi, l’un des plus puissants personnages du royaume de Suède, et grand propriétaire terrien. Elle fut favorisée de quelques visions pendant son enfance, dont une dramatique vision de Jésus Crucifié: Brigitte n’avait pas dix ans. Dès lors la Croix sera l’élément central de ses méditations.
Elle avait douze ans à la mort de sa mère. En 1316, âgée de quatorze ans, elle fut mariée à Ulf Gudmarson d’Ulfasa, de cinq ans son aîné. De ce mariage naquirent huit enfants (quatre fils et quatre filles) dont cinq atteindront l’âge adulte. Après la mort de son mari en 1344, Brigitte distribua ses biens à ses héritiers et aux pauvres, et s’en alla vivre une vie austère à Alvastra dans un petit logement situé près du monastère cistercien où Ulf avait vécu ses dernières années. C’est là que le Seigneur commença ses entretiens avec celle dont il voulait faire son épouse.
Plus tard Brigitte fut amenée à fonder un nouvel ordre religieux l’Ordre du Saint Sauveur. Mais Brigitte n’était pas destinée à vivre une vie cachée dans un monastère: le Seigneur lui assignait une mission de prophète et de prédicateur.
En 1349 Brigitte quitta la Suède, qu’elle ne reverra plus, pour aller à Rome, espérant y trouver le pape afin de faire approuver le nouvel ordre religieux, et surtout, de le convaincre de rentrer à Rome. Mais ni Clément VI, ni Innocent VI, ne répondront pas aux appels pressants de Brigitte: ils mourront en Avignon.
En 1350, sa fille Catherine, qui sera elle aussi canonisée, rejoignit sa mère à Rome, là où Brigitte rédigea ses lettres, ses Révélations et les quinze célèbres oraisons de la Passion. En 1367 enfin, le pape Urbain V revint à Rome, mais pour trois ans seulement.
C’est Catherine de Sienne qui reprendra le flambeau de Brigitte après la mort de cette dernière, et verra le retour définitif de la papauté à Rome, en 1377.
Agée de 70 ans, en 1371, Brigitte, sur l’ordre du Seigneur, entreprend un pèlerinage en Terre Sainte. Le voyage de retour en 1373 fut long et difficile et Brigitte mourut à Rome le 23 juillet 1373. Elle fut canonisée par Boniface IX en 1391, et la véracité de ses révélations fut reconnue par le Concile de Constance en 1415
Sainte Bénédicte Cambiagio Frassinello
En Bénédicte Cambiagio Frassinello, l'Église nous donne l'exemple d'une Sainte qui fut à la fois épouse, religieuse et fondatrice. Elle se laissa conduire par l'Esprit à travers ses différentes expériences: celle du mariage, celle d'éducatrice et celle de la consécration religieuse jusqu'à créer un Institut qu'elle a dirigé, cas unique dans l'hagiographie chrétienne, avec la collaboration généreuse et discrète de son mari.
Bénédicte Cambiagio est née dans la région de Gênes en 1791. Ses parents lui donnent une profonde éducation chrétienne. À l'âge de 20 ans elle a une forte expérience intérieure qui fait grandir son amour pour la prière et la pénitence et son désir de tout abandonner pour se consacrer entièrement à Dieu. Mais ses parents s'opposent à ce projet et le 7 février 1816 elle se marie avec Jean Baptiste Frassinello. Après deux ans de mariage marqués par un approfondissement spirituel des deux époux, ils décident d'un commun accord de vivre comme frère et sœur. Ils s'occupent alors d'une des sœurs de Bénédicte atteinte d'un cancer. Et tous les deux se vouent généreusement à l'accueil et à l'éducation humaine et chrétienne des jeunes filles pauvres et abandonnées. L'œuvre de Bénédicte s'insère dans la vie sociale de Pavie à un moment où l'institution scolaire est perçue comme véritable source de bien-être. Bénédicte est la première femme de la ville et de la région qui a compris ce besoin; elle unit à l'enseignement scolaire, la catéchèse et la formation au travail.
Son dévouement perpétuel grandit par sa ferveur eucharistique, par sa contemplation du Crucifié et par sa certitude que Dieu seul est son soutien et sa défense. Avec une confiance illimitée dans la bonté du Seigneur, elle s'abandonne à sa 'Providence aimante' et elle dit: "Lorsque Dieu veut une chose, il ne manque jamais d'accorder les moyens opportuns." Durant sa vie les expériences mystiques vont se multiplier particulièrement pendant les fêtes liturgiques sans néanmoins la détourner de ses engagements quotidiens.
À Ronco Scrivia elle fonde l'école pour les jeunes filles du peuple et l'Institut des “Sœurs Bénédictines de la Providence”, elle en écrit les Règlement et Constitution. Tout ceci révèle le développement de son charisme en étendant à toutes les jeunes filles l'éducation, l'instruction et la formation chrétienne; L'institut se développe rapidement.
Le 21 mars 1858, Bénédicte meurt à Ronco Scrivia exactement au jour et à l'heure qu'elle avait prévu. Notons comment sa montée au ciel se fait sous les auspices de Saint Benoît, car elle s'appelait Bénédicte, elle avait fondé des Bénédictines et elle meurt le jour de la fête de Saint Benoît, plus exactement de son 'passage' glorieux au ciel (transitus). Jean Paul II l'a béatifiée en 1987 et canonisée en 2002.
Sainte Lucie de Syracuse
Vierge et martyre en Sicile
Vierge et martyre à Syracuse, elle est victime de la persécution de Dioclétien en 304. Son nom même évoque la lumière, mais sa vie reste dans l'ombre. Elle fut très populaire et son culte remonte aux premiers siècles. Il s'étendit jusqu'en Scandinavie, en particulier en Suède où la fête païenne de la lumière et des mauvais esprits qui luttent contre elle, a été remplacée par la fête de sainte Lucie. A cette date, ce sont les longues nuits de l'hiver nordique. Nous connaissons aussi de longues nuits dans les doutes de notre foi. La rédaction de sa "passion" date du 5ème voire du 6ème siècle et beaucoup de détails y sont légendaires : enfermée dans un lieu de prostitution, elle sut résister à toute avance ; attelée à deux bœufs pour l'écarteler, ils ne purent bouger ; mise sur un bûcher, les flammes s'éloignèrent d'elle. Ses reliques vénérées à Syracuse ont été transportées d'abord à Constantinople et actuellement à Venise.
Mémoire de sainte Lucie, vierge et martyre à Syracuse en Sicile, vers 300. Tant qu’elle vécut, elle garda sa lampe allumée pour aller au-devant de l’Époux et, conduite à la mort pour le Christ, elle mérita d’entrer avec lui dans la salle des noces et de posséder la lumière qui n’a pas de fin.
Sainte Lucie
Lucie vient de 'lux', la lumière ou de 'Lucis via' qui signifie Chemin des Lumières.
Lucie, vierge de Syracuse (Sicile), alla sur la tombe de Sainte Agathe accompagnée de sa mère qui souffrait depuis quatre ans d'une perte de sang. Après avoir touché le tombeau elle guérit aussitôt de sa maladie. En guise de remerciements, Lucie distribua tous ses biens aux pauvres.
Cela irrita son fiancé, qui dénonça Lucie, lui reprocha d'être chrétienne et de violer les édits des Césars.
Comme le fiancé ne parvenait pas à oublier les beaux yeux de Lucie, elle s'arracha les yeux et les lui fit parvenir dans un plat. On la représente portant ses yeux d'une main et tenant dans l'autre la palme des martyrs.
Plus tard ses yeux sont réapparus à la suite de ce don et c'est ainsi que les tableaux la montrent.
Le consul Pascasius voulut l'emmener dans un lieu de débauche, mais mille hommes et mille paires de boeufs ne purent la faire bouger. Les amis du Consul finirent par enfoncer une épée dans la gorge de Lucie qui néanmoins ne perdit pas la parole: "Je vous annonce, dit-elle, que la paix est rendue à l'Eglise, car Maximilien vient de mourir aujourd'hui, et Dioclétien est chassé de son royaume : et de même que ma soeur Agathe a été établie la protectrice de la ville de Catane, de même j'ai été établie la gardienne de Syracuse". Elle ne mourut qu'en l'an 310.
Elle est considérée comme martyr et patronne protectrice des yeux. Elle est invoquée pour soigner les maladies des yeux.