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FABLES, CONTES et LEGENDES

Un joli conte ivoirien ... soleil, étoiles, nuit et lune !

Publié à 13:58 par yvonne92110 Tags : fables contes et légendes conte ivoirien
Un joli conte ivoirien  ... soleil, étoiles, nuit et lune !

 

Conte ivoirien !

 

Effouzon,Dieu ivoirienenvoya l'un de ses enfants porter une nouvelle au Soleil, aux Etoilesà la Nuit et à la Lune ... 

Le petit messager partit à toute vitesse, tout fier d'accomplir une mission pour son père ... Il décida de commencer par le destinataire le plus visible : "le Soleil". Mais voilà qu'au fur et à mesure qu'il s'approchait du disque éblouissant, il avait de plus en plus chaud ! À la fin, il n'eut d'autre ressource que s'enfuir, le plus vite possible.  

"Il va falloir que j'explique à Effouzon pourquoi je n'ai pas réussi à porter son message au Soleil", dit-il en lui-même.

 "Il faut que je porte bien tous les autres messages aux autres, qu'il voie que ce n'est pas ma faute."

 

Encore épuisé de la chaleur du Soleil, il opta cette fois pour "la Nuit". Mais dans l'ombre, il n'y voyait plus rien. Il se retrouva vite dans une telle obscurité qu'il ne put trouver personne à qui parler ! "Les étoiles" piquetaient le fond du ciel noir, et il se tourna vers elles, aussi bien, il avait un message à leur transmettre également. Mais elles refusèrent de le recevoir ! Il était tout seul, assis dans un coin, malheureux, quand "la Lune" se leva, il se dit :

"Elle aussi, elle va me renvoyer, m'ignorer ou me brûler la peau mais fidèlement, son message à transmettre, il alla vers elle.

Et la Lune fut aimable avec lui. Elle lui offrit même à manger pour le remettre de sa fatigue et de ses émotions !

L'enfant la quitta avec un moral complètement remonté.

 Au retour, il raconta à Effouzon comment s'était passée sa mission : le Soleil l'avait tellement arrosé de ses rayons brûlants, qu'il n'avait même pas pu l'approcher pour lui remettre son message, la Nuit était restée sombre,et cachée, si bien qu'il n'avait pas pu la trouver pour lui délivrer son message, les Etoiles l'avaient royalement ignoré, apparemment pas le moins du monde intéressées par le message qu'il devait leur donner ...                 Quant à la Lune, il l'avait trouvée tout de suite, elle ne l'avait ni ébloui ni brûlé, au contraire, ses rayons l'avaient caressé gentiment, elle avait été affable, ni hautaine ni distante et elle avait même préparé une collation au messager !

 Ainsi, lorsque les quatre vinrent rendre visite à Effouzon, celui-ci ne voulut recevoir que la Lune, et les autres repartirent sans l'avoir vu, et fort mécontents.

C'est pourquoi la Lune, heureuse d'avoir été bien reçue, éclaire périodiquement la Terre pour permettre aux gens de s'amuser, danser, jouer du tam-tam après le travail ...

Top 10 des plus grands mythes et légendes de France !

Publié à 13:46 par yvonne92110 Tags : fables contes et légendes top 10 plus grands mythes
Top 10 des plus grands mythes et légendes de France !

Nombreuses sont les légendes, les contes et les mythes qui ont traversé l’Histoire de France et façonné le pays tel que nous le connaissons aujourd’hui. Occultes, effrayantes ou étonnantes, ces histoires sont autant d’énigmes mystiques et obscures à décrypter.

 - Les 3000 menhirs de Carnac :

Si vous vous promenez dans la région de Carnac, en Bretagne, vous tomberez forcément sur les alignements mégalithiques, ces rangées de menhirs au nombre de 3000 qui ornent le paysage local. Erigés il y a plus de 6 millénaires, on ne sait toujours pas exactement par qui ni comment ces rochers ont été placés ici. On prétend que leur emplacement est lié à des rites funéraires sacrés ou bien destiné à l’observation des étoiles mais le mystère reste entier.

- L’énigme des cavernes de Dénezé-sous-Doué :

Situées dans le Maine-et-Loire, les cavernes sculptées de Dénezé-sous-Doué demeurent un grand secret. Composées de 400 statues taillées dans la pierre veillant autour d’un puits, on ne sait toujours pas qui est à l’origine de cette chambre souterraine. De simples tailleurs de pierre, des artistes contestataires, des guérisseurs invoquant de puissantes forces telluriques ? Les hypothèses sont nombreuses et les cavernes restent toujours une source d’interrogations.

- Le mythe du château de Montségur :

Érigé en 1206 sur le point culminant de la montagne "Pog" par les cathares, le château de Montségur est un lieu entouré de légendes. Il a été en effet pendant longtemps considéré comme étant le château du Graal, une des pièces du trésor de l’église cathare enfoui dans la forteresse. On raconte également que chaque année, lors du solstice d’été, les rayons du soleil traversent le château et les quatre archères du donjon se voient alors alignées avec une précision millimétrique. Ce phénomène a laissé penser à l’existence d’un culte solaire voué par les cathares au sein du château. 

- La bête du Gévaudan :

Tout le monde ou presque connaît la célèbre histoire de la bête du Gévaudan, ce monstre sanguinaire qui avait fait une centaine de victimes dans la région de la Lozère au XVIIe siècle. Le mythe naît de plusieurs meurtres commis dans la province du Dauphiné. Dès lors, la panique saisit les habitants, l’imaginaire dépasse les faits et la légende voit le jour. Loup, monstre sauvage ou tueur en série, nombreuses sont les hypothèses avancées qui participeront à construire le mythe de la bête.

– L’énigmatique château du Plessis-Bourré :

Si le château est célèbre, c’est avant tout pour les somptueuses fresques qui ornent le plafond de la salle des gardes. Véritables énigmes réalisées par un artiste inconnu, certains y voient un ciel alchimique qui abriterait en codes cryptés le secret de la pierre philosophale et de l’élixir de longue vie.

  – Le comte immortel de Saint-Germain :

Très apprécié du roi Louis XV, le comte de Saint-Germain est un personnage énigmatique de l’histoire de France. Baroudeur polyglotte et très fortuné, on ne sait toujours pas comment il a pu amasser tant de richesses. Il aurait été une sorte de chimiste, fabriquant des cosmétiques et des pierres précieuses, mais personne n’a jamais su quelle était sa véritable activité. L’un des mystères qui entourent également son existence est son âge, qu’il dit lui même ne pas connaître. Des témoignages de l’époque racontent l’avoir rencontré à 50 ans d’intervalle le physique inchangé. A propos d’une histoire qu’il raconte, un domestique lui aurait répondu un jour : "Je n’en ai pas connaissance, Monsieur le Comte oublie qu’il n’y a que 500 ans que j’ai l’honneur de vous servir".

– La légende de Carrouges :

Le château de Carrouges est une belle et grande demeure, dans l’Orne. La légende veut que le seigneur du château, Ralph, ait été surpris par sa femme dans les bras d’une autre, une fée d’une beauté sans pareil et aux pouvoirs envoûtants. Furieuse, la comtesse poignarda la jeune femme. La fée entreprit alors de se venger et de maudire la famille de Carrouges. Le lendemain du meurtre, Ralph fut découvert assassiné et une tâche rouge apparut sur le front de la comtesse. Par la suite, elle accoucha d’un fils marqué de la même tâche au front, et l’histoire se répéta pendant 7 générations.

– L’abbaye hantée de Mortemer :

Depuis plusieurs siècles, on raconte qu’une femme hante les ruines de l’abbaye. Il s’agirait de Mathilde l’Emperesse, plus connue sous le nom de "Dame Blanche". Fille d’Henri Ier d’Angleterre, elle aurait passé une partie de son enfance à l’abbaye mais, traumatisée de vivre à l’étranger, serait revenue hanter les lieux après sa mort. Plusieurs clichés de la Dame Blanche auraient été pris dans les années 90 et certains personnes affirment avoir senti une présence autour de l’abbaye.

– Le mystère de Rennes-le-Château :

Le secret qui entoure Rennes-le-Château est certainement l’un des plus grands mystères historiques de France. En 1885, l’abbé Saunière investit le village et entreprend des grands travaux de rénovation dans son église. Il y aurait découvert un trésor et de mystérieux parchemins, qui expliqueraient son brutal changement de train de vie. L’abbé se met en effet à dépenser sans compter dans l’achat de terrains et de constructions dans son église. L’origine et l’existence du trésor sont à ce jour toujours inconnues. Il pourrait provenir du trésor des Templiers, ou encore du pillage d’anciennes tombes du cimetière. Ce curieux site attire en tout cas encore de nombreux visiteurs convaincus que le trésor y est toujours enfoui.

– L’effroyable Barbe Bleue :

Gilles de Rais, aussi connu sous le nom de Barbe Bleue (en référence au conte de Charles Perrault), était un seigneur de Bretagne qui résidait au château de Tiffauges. Personnage énigmatique doté d’une fortune colossale qui s’adonnait selon la légende à l’alchimie et à des invocations diaboliques, il est condamné en 1440 pour avoir violé et assassiné plus de 140 enfants. C’est l’amalgame qu’on fit par la suite avec le monstre du conte de Perrault qui participera à construire le mythe de Barbe Bleue.
(Source : Yahoo)

Père Fouettard un symbole raciste ? L’ONU enquête !

Publié à 13:32 par yvonne92110 Tags : fables contes et légendes pere fouettard onu enquete
Père Fouettard un symbole raciste ? L’ONU enquête !

Le comité des droits de l’homme de l’ONU enquête sur le caractère potentiellement raciste du "Père Fouettard" qui accompagne Saint Nicolas lors d’une célébration traditionnelle pour les enfants, a annoncé samedi un journal néerlandais.

Une commission du Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme, qui a envoyé un questionnaire aux Pays-Bas en début d’année, doit présenter ses conclusions le mois prochain, selon le NRC Handelsblatt dans son édition du week-end.

Le Père Fouettard ou "Zwarte Piet" en néerlandais, accompagne traditionnellement Saint Nicolas lors d’un festival qui se tient le troisième samedi de novembre, lors de son "arrivée" aux Pays-Bas, en provenance d’Espagne, sur un bateau chargé de cadeaux. Le personnage est très connu aussi en Belgique où la fête de Saint-Nicolas est très populaire.

Mais le personnage de Zwarte Piet, affublé d’un costume médiéval clinquant, coiffé d’une perruque afro, et dont le visage est peint en noir, a fait l’objet d’une polémique ces dernières années, ses détracteurs le considérant comme un stéréotype raciste.

"Selon les informations que nous avons reçues, l’image du Pierre noir perpétue une vision stéréotypée du peuple africain et des personnes d’origine africaine qui apparaissent comme des citoyens de seconde zone", selon un courrier, daté de janvier, et publié samedi sur le site web de NRC.

Le courrier, rédigé par quatre enquêteurs de cet organisme onusien basé à Genève, a demandé aux autorités néerlandaises de clarifier la question.

Il n’a pas voulu préjuger de ce problème, mais a demandé de "bien vouloir indiquer dans quelle mesure votre gouvernement a impliqué la société néerlandaise, y compris les Africains (…), dans les discussions sur le choix de Santa Claus et de Zwarte Piet comme symbole culturel dans ce pays."

Le problème est sensible, et les esprits s’échauffent à propos de ce personnage, dont les détracteurs disent qu’il est une réminiscence de l’esclavage dans les colonies hollandaises.

21 plaintes officielles contre le Père Fouettard ont été enregistrées avant une audience à Amsterdam, où il a été demandé à la ville de révoquer son permis pour la tenue du festival cette année.

Le maire Eberhard van der Laan va statuer sur ce permis début novembre, a indiqué son porte-parole Tahira Limon.

Mais les partisans du Père Fouettard ont demandé à ce qu’on laisse les enfants profiter des fêtes de Saint Nicolas, dont la tradition dans le pays remonte au 16ème siècle, avec une première apparition de Zwarte Piet dans les années 1850.

(Source : AFP/Belga)

La légende ... de la Saint Nicolas !

Publié à 12:24 par yvonne92110 Tags : fables contes et légendes la saint nicolas
La légende  ...  de la Saint Nicolas !
 

De Saint Nicolas  ... à Père Noël  !

 Après la Réforme protestante survenue au XVIe siècle, la fête de Saint Nicolas fut abolie dans certains pays européens.
Les Hollandais conservèrent cependant cette ancienne coutume catholique. Au début du XVIIe siècle, des Hollandais émigrèrent aux États-Unis et fondèrent une colonie appelée "Nieuw Amsterdam" (en néerlandais) qui, en 1664, devint New York. En quelques décennies, cette coutume néerlandaise de fêter la Saint-Nicolas se répandit aux États-Unis. Pour les Américains, Sinter Klaas devint rapidement Santa Claus.

Après plusieurs décennies, la société chrétienne trouva plus approprié que cette "fête des enfants" soit davantage rapprochée de celle de l'enfant Jésus. Ainsi, dans les familles chrétiennes, saint Nicolas fit désormais sa tournée la nuit du 24 décembre.

 En 1821, un pasteur américain, Clément Clarke Moore écrivit un conte de NOËL pour ses enfants dans lequel un personnage sympathique apparaît, le Père Noël, dans son traîneau tiré par huit rennes. Il le fit dodu, jovial et souriant, remplaça la mitre du Saint Nicolas par un bonnet, sa crosse par un sucre d'orge et le débarrassa du Père Fouettard. L'âne fut remplacé par 8 rennes fringuants. 
C'est à la presse américaine que revient le mérite d'avoir réuni en un seul et même être les diverses personnifications dispensatrices de cadeaux.

 Saint Nicolas et le Père Fouettard :
                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                            Sa commémoration chrétienne le 6 décembre (en référence au calendrier julien pour la majeure partie des orthodoxes) est une fête très populaire dans bien des pays du monde.
À la Saint-Nicolas, la tradition veut que les enfants qui, durant toute l'année furent sages, se voient donner du pain d'épice (aujourd'hui de nombreux parents offrent, en plus du pain d'épice, des clémentines et parfois du chocolat). Et, pour ceux qui n'auront pas fait figure d'enfant sage, ils se verront donner des coups de martinet par le père Fouettard.

Le Père Fouettard (Hans Trapp en alsacien, Zwarte Piet « Pierre le noir » en néerlandais) est un personnage du folklore de la Saint-Nicolas. C'est un personnage sinistre qui accompagne saint Nicolas lors de sa sortie, le 6 décembre ou la veille au soir. Alors que saint Nicolas distribue des cadeaux aux enfants sages, le Père Fouettard dispense des coups de fouet aux vilains garnements. Certaines traditions récentes le présentent au contraire comme un assistant de saint Nicolas dans sa distribution de jouets. En Belgique et aux Pays-Bas, le Père Fouettard est de peau noire, porte des vêtements de couleurs vives et a souvent de gros anneaux dans les oreilles. En Alsace et en Lorraine, le Père Fouettard est tout de noir vêtu.

Selon toute vraisemblance, le personnage de Saint Nicolas serait, en réalité,
inspiré du dieu scandinave Odin. En effet, ce dernier est toujours accompagné
de ses deux corbeaux « qui voient tout », et de son cheval Sleipnir, tout comme saint Nicolas est dans certaines régions accompagné de deux

 corbeaux « qui voient tout », et de son cheval Sleipnir, tout comme saint Nicolas est dans certaines régions accompagné de deuxZwarte Pieten (Pierre le noir) et de son cheval. 

Durant sa vie, il accomplit de nombreux miracles : Apprenant qu'un père n'a pas de quoi fournir une dot de mariage à ses trois jeunes filles, Nicolas jette de l'argent dans leurs bas qu'elles avaient mis à sècher sur la cheminée.
Grâce à lui, le père peut assurer le mariage de ses trois jeunes filles.

Il ressuscite aussi trois enfants qui, étant allés glaner aux champs, avaient été tués et découpés par un boucher.

C'est la légende la plus connue des petits enfants lorrains !
Saint Nicolas est fêté principalement dans l'est de la France (Lorraine et Alsace),
le nord, la Belgique, le Luxembourg, l'Allemagne, la Hollande, l'Autriche et les Pays Bas. À la Saint Nicolas, la tradition veut que les enfants qui furent sages durant toute l'année reçoivent du pain d'épice. Et que ceux qui n'auront pas fait figure d'enfants sages reçoivent des coups de martinet par le père fouettard.

Le Père Fouettard, qui accompagne Saint Nicolas, serait en fait le boucher de l'histoire.  Pour lui faire regretter son méfait, ce dernier l'aurait condamné à l'accompagner lors de sa distribution de récompenses, en lui assignant la tâche de punir les enfants désobéissants.

La ville de Saint-Nicolas de Port en Lorraine abrite une relique du Saint depuis 1090 : sa phalange "dextre bénissante".

Il sauve également de la tempête un bateau portant une cargaison de blé pour la ville de Myre.

 

En Suisse :  Le 5 décembre au soir de nombreux habitants se déguisent et défilent joyeusement dans les rues. Saint Nicolas défilent avec eux accompagné des Pères Fouettards qui font claquer leurs fouets au dessus des spectateurs ! Des hommes tout de blanc vêtus ferment le cortège. Ils portent d'énormes cloches, qu'ils font sonner.

La fête du St-Nicolas à Fribourg en Suisse est aussi une grande fête, car c'est également le saint patron de la ville, les gens viennent de très loin pour venir voir le cortège du  Saint Nicolas, entendre son discours entouré de ses pères fouettards.

Dans la région de Hanovre et en Westphalie, on l'appelle aussi " Klas " ou " Bullerklas ". C'est à lui que les enfants adressent leurs prières, se réjouissant de petits présents qui les attendent pour le 6 décembre.

En Autriche :  Saint Nicolas est accompagné des Krampus qui menacent d'emmener les enfants désobéissants en enfer avec eux. Les Krampus portent une peau de bête et un masque affreux !

En Solvaquie : Saint Nicolas est accompagné de personnages masqués, son rôle principal est de chasser la mort des habitations.

Fête de Saint Nicolas

 

Dans le nord de la France une coutume veut que les garçons organisent une immense farandole et bombardent les filles de farine à la sortie des écoles. Se faire blanchir porte chance toute l'année.

Cette coutume est le reste d'une légende qui raconte que Saint Nicolas multiplia la farine pour préserver une région de la famine. La veille de la  Saint Nicolas les petits enfants placent leurs souliers devant la cheminée avant d'aller se coucher. Ils déposent à côté de leurs chaussures, une carotte et des sucres pour la mule du Saint Nicolas et un verre de vin pour réchauffer le grand Saint.

Le jour de la Saint Nicolas, les garçons reçoivent de leur famille des petites cartes, tout comme les filles le jour de la Sainte Catherine le 25 novembre, ainsi que des friandises (bonbons, chocolats et pains d'épices) et des petits cadeaux.

Origines du Petit chaperon rouge ...

Publié à 15:01 par yvonne92110 Tags : fables contes et légendes origines du petit chaperon rge
Origines du Petit chaperon rouge  ...

Le Petit chaperon rouge a été plusieurs fois adapté à l'écran, en film et en dessin animé.  
 
                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                       Des Des scientifiques britanniques sont remontés aux origines du Petit chaperon rouge, l'un des contes populaires les plus anciens.

L'étude, menée par l'anthropologue britannique Jamie Tehrani, de l'Université Durham, a été publiée dans la revue scientifique américaine PLOS ONE.

Elle révèle, en s'appuyant sur un modèle mathématique utilisé par les biologistes pour étudier l'évolution des espèces, que Le Petit chaperon rouge avait les mêmes racines qu'un célèbre conte allemand intitulé Le Loup et les sept chevreaux.

  

                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                    Une variante :

Cette histoire connue en Europe et au Proche-Orient, qui date du 1er siècle de l'ère chrétienne, a donné naissance, mille ans plus tard, à une variante devenue Le Petit chaperon rouge, que Charles Perrault puis les frères Grimm ont popularisée.                

Jamie Tehrani compare son travail à celui "d'un biologiste qui montre par exemple que les humains et les grands singes partagent un ancêtre commun mais ont évolué dans des espèces distinctes".

                        
  
                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                       Son étude a aussi permis de démentir une théorie répandue selon laquelle la version la plus ancienne du petit chaperon rouge était née dans la tradition orale chinoise avant de se répandre en Occident par la route de la soie.    (source Ouest France)                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                 

Un joli conte ... le fiancé et la princesse !

Publié à 12:35 par yvonne92110 Tags : fables contes et légendes le fiancé et la princesse
Un joli conte   ...  le fiancé et la princesse  !

 

LE FIANCÉ ET LA PRINCESSE !

Il était une fois un petit royaume où régnait un vieux roi respecté de ses sujets.

Il n’avait pas de prince héritier et voulait chercher un fiancé pour sa fille de dix ans.

Il fit sélectionner un certain nombre d’adolescents, plus doués les uns que les autres,bles réunit dans son palais et remit à chacun d’eux un sachet de graines.

L’année suivante, au jour fixé, tous les garçons apportèrent au palais les fleurs qu’ils avaient consciencieusement cultivées.

Dans la grande salle du trône parfumée de verdure, les plantes étaient magnifiques et les fleurs superbes.

Le roi et la reine passèrent lentement en revue les rangées de pots, la mine grave et soucieuse.

Soudain ils s’arrêtèrent devant un adolescent triste et timoré, qui avait les larmes aux yeux.

Vos Majestés, dit-il, je ne comprends pas ce qui est arrivé.

J’ai demandé autour de moi de la meilleure terre et des meilleurs engrais, j’ai suivi tous les bons conseils, j’ai pris le plus grand soin de vos graines, hélas rien n’a poussé.

Je suis honteux d’avoir échoué, je suis venu seulement pour ne pas jeter le déshonneur sur ma famille et sur mon village.

Le roi lui annonça gentiment : C’est toi le fiancé de la princesse.

Des murmures de surprise, de déception voire même de désapprobation, parcoururent la foule, mais personne n’osa contester la sentence royale.

Depuis ce jour le petit garçon vécut au palais où il reçut l’éducation d’un prince héritier.

Puis il monta sur le trône et régna longtemps.

Au soir de leur vie, la princesse qui était devenue reine lui dévoila enfin le choix de ses parents :

Avant de mettre les graines en sachets, ma mère les avait cuites à la vapeur.

Pour réussir les autres garçons avaient réparé ce qu’ils croyaient être un coup du sort ou une erreur humaine.

 Ils étaient certainement malins et débrouillards, ils avaient même le sens de l’initiative, ou on les avait trop bien aidés.

Mais ils n’avaient pas deviné le problème de mon père : par cette épreuve il voulait trouver un fils honnête, en qui il pourrait mettre toute sa confiance, ni plus ni moins. Ensuite il aurait tout le loisir de le former, pour en faire un prince puis un roi.

Le vieux roi soupira :

Nos parents étaient bien étranges, j’ai été choisi parce que j’ai bien répondu à la question, alors que je n’avais nulle conscience de l’existence de cette question.

C’était donc un coup de dé !

La reine le rassura doucement :

Ne te tracasses pas vainement, à leurs yeux tu étais le plus digne de tous et jamais ils n’ont eu de doute à ton sujet.

Le zen c’est cela, mystérieux et ordinaire ...

De tous temps, il existe sûrement une prime à la vérité et à la sincérité.

(Conte : Auteur inconnu)

 

Le secret du bonheur ... adapté par paulo Coelho !

Publié à 11:23 par yvonne92110 Tags : fables contes et légendes le secret du bonheur
Le secret du bonheur   ...  adapté par paulo Coelho  !

Le secret du bonheur !

 

Un négociant envoya son fils apprendre le secret du bonheur auprès du plus sage de tous les hommes.
Le jeune garçon marcha quarante jours dans le désert avant d'arriver finalement devant un beau château, au sommet d'une montagne.
C'était là que vivait le sage dont il était en quête.
Pourtant, au lieu de rencontrer un saint homme, notre héros entra dans une salle où se déployait une activité intense : des marchands entraient et sortaient, des gens bavardaient dans un coin, un petit orchestre jouait de suaves mélodies, et il y avait une table chargée des mets les plus délicieux de cette région du monde.
Le sage parlait avec les uns et les autres, et le jeune homme dut patienter deux heures durant avant que ne vînt enfin son tour.

Le sage écouta attentivement le jeune homme lui expliquer le motif de sa visite, mais lui dit qu'il n'avait alors pas le temps de lui révéler le Secret du Bonheur.
Et il lui suggéra de faire un tour de promenade dans le palais et de revenir le voir à deux heures de là.
"Cependant, je veux vous demander une faveur", ajouta le sage, en remettant au jeune homme une petite cuillère, dans laquelle il versa deux gouttes d'huile.
"Tout au long de votre promenade, tenez cette cuillère à la main, en faisant en sorte de ne pas renverser l'huile."

Le jeune homme commença à monter et descendre les escaliers du palais, en gardant toujours les yeux fixés sur la cuillère.
 Au bout de deux heures, il revint en présence du sage.
"Alors, demanda celui-ci, avez-vous vu les tapisseries de Perse qui se trouvent dans ma salle à manger ?
Avez-vous vu le parc que le maître des jardiniers a mis dix ans à créer ? Avez-vous remarqué les beaux parchemins de ma bibliothèque ?"
Le jeune homme, confus, dut avouer qu'il n'avait rien vu du tout.
Son seul souci avait été de ne point renverser les gouttes d'huile que le sage lui avait confiées.
"Eh bien, retournez faire connaissance des merveilles de mon univers, lui dit le sage.
On ne peut se fier à un homme si l'on ne connaît pas la maison qu'il habite."

Plus rassuré maintenant, le jeune homme prit la cuillère et retourna se promener dans le palais, en prêtant attention, cette fois, à toutes les oeuvres d'art qui étaient accrochées aux murs et aux plafonds.
Il vit les jardins, les montagnes alentour, la délicatesse des fleurs, le raffinement avec lequel chacune des oeuvres d'art était disposée à la place qui convenait.

De retour auprès du sage, il relata de façon détaillée tout ce qu'il avait vu.
"Mais où sont les deux gouttes d'huile que je vous avais confiées ?" demanda le sage.
Le jeune homme, regardant alors la cuillère, constata qu'il les avait renversées.
"Eh bien, dit alors le sage des sages, c'est là le seul conseil que j'aie à vous donner :
le Secret du Bonheurest de regarder toutes les merveilles du monde, mais sans jamais oublier les deux gouttes d'huile dans la cuillère".

 

(Conte traditionnel adapté par Paulo Coelho)

Un joli conte de C. Perrault ... les Fées !

Publié à 11:41 par yvonne92110 Tags : fables contes et légendes charles perrault les fées
Un joli conte de C. Perrault  ...  les Fées !
   
Charles Perrault
Charles Perrault (1628-1703)


 

Les fées

Il était une fois une veuve qui avait deux filles : l'aînée lui ressemblait si fort d'humeur et de visage, que, qui la voyait, voyait la mère. Elles étaient toutes deux si désagréables et si orgueilleuses, qu'on ne pouvait vivre avec elles. La cadette, qui était le vrai portrait de son père pour la douceur et l'honnêteté, était avec cela une des plus belles filles qu'on eût su voir. Comme on aime naturellement son semblable, cette mère était folle de sa fille aînée, et, en même temps avait une aversion effroyable pour la cadette. Elle la faisait manger à la cuisine et travailler sans cesse.

Il fallait, entre autres choses, que cette pauvre enfant allât, deux fois le jour, puiser de l'eau à une grande demi lieue du logis, et qu'elle rapportât plein une grande cruche. Un jour qu'elle était à cette fontaine, il vint à elle une pauvre femme qui lui pria de lui donner à boire.

-" Oui, ma bonne mère, " dit cette belle fille. Et, rinçant aussitôt sa cruche, elle puisa de l'eau au plus bel endroit de la fontaine et la lui présenta, soutenant toujours la cruche, afin qu'elle bût plus aisément. La bonne femme, ayant bu, lui dit : " Vous êtes si belle, si bonne et si honnête, que je ne puis m'empêcher de vous faire un don. Car c'était une fée qui avait pris la forme d'une pauvre femme de village, pour voir jusqu'où irait l'honnêteté de cette jeune fille. Je vous donne pour don, poursuivit la fée, qu'à chaque parole que vous direz, il vous sortira de la bouche ou une fleur, ou une pierre précieuse. "

Lorsque cette belle fille arriva au logis, sa mère la gronda de revenir si tard de la fontaine. " Je vous demande pardon, ma mère, dit cette pauvre fille, d'avoir tardé si longtemps " ; et, en disant ces mots, il lui sortit de la bouche deux roses, deux perles et deux gros diamants. " Que vois-je là ! dit sa mère toute étonnée ; je crois qu'il lui sort de la bouche des perles et des diamants. D'où vient cela, ma fille ? (Ce fut là la première fois qu'elle l'appela sa fille.) La pauvre enfant lui raconta naïvement tout ce qui lui était arrivé, non sans jeter une infinité de diamants. " Vraiment, dit la mère, il faut que j'y envoie ma fille. Tenez, Fanchon, voyez ce qui sort de la bouche de votre sœur quand elle parle ; ne seriez-vous pas bien aise d'avoir le même don ? Vous n'avez qu'à aller puiser de l'eau à la fontaine, et, quand une pauvre femme vous demandera à boire, lui en donner bien honnêtement. - Il me ferait beau voir, répondit la brutale, aller à la fontaine ! - Je veux que vous y alliez, reprit la mère, et tout à l'heure. "

Elle y alla, mais toujours en grondant. Elle prit le plus beau flacon d'argent qui fut au logis. Elle ne fut pas plus tôt arrivée à la fontaine, qu'elle vit sortir du bois une dame magnifiquement vêtue, qui vint lui demander à boire. C'était la même fée qui avait apparu à sa sœur, mais qui avait pris l'air et les habits d'une princesse, pour voir jusqu'où irait la malhonnêteté de cette fille. " Est-ce que je suis ici venue, lui dit cette brutale orgueilleuse, pour vous donner à boire ? Justement j'ai apporté un flacon d'argent tout exprès pour donner à boire à Madame ! J'en suis d’avis : buvez à même si vous voulez. - Vous n'êtes guère honnête, reprit la fée, sans se mettre en colère. Eh bien ! puisque vous êtes si peu obligeante, je vous donne pour don qu'à chaque parole que vous direz, il vous sortira de la bouche ou un serpent, ou un crapaud. "

D'abord que sa mère l'aperçut, elle lui cria : " Eh bien ! ma fille ! - Eh bien ! ma mère ! lui répondit la brutale, en jetant deux vipères et deux crapauds. - O ciel, s'écria la mère, que vois-je là ? C'est sa sœur qui est en cause : elle me le paiera " ; et aussitôt elle courut pour la battre. La pauvre enfant s'enfuit et alla se sauver dans la forêt prochaine. Le fils du roi, qui revenait de la chasse, al rencontra et, la voyant si belle, lui demanda ce qu'elle faisait là toute seule et ce qu'elle avait à pleurer ! " Hélas, Monsieur, c'est ma mère qui m'a chassée du logis. " Le fils du roi, qui vit sortir de sa bouche cinq ou six perles et autant de diamants, lui pria de lui dire d'où cela lui venait. Elle lui conta toute son aventure. Le fils du roi en devint amoureux ; et, considérant qu'un tel don valait mieux que tout ce qu'on pouvait donner en mariage à une autre, l'emmena au palais du roi son père, où il l'épousa.

Pour sa sœur, elle se fit tant haïr, que sa propre mère la chassa de chez elle ; et la malheureuse, après avoir bien couru sans trouver personne qui voulut la recevoir, alla mourir au coin d'un bois.

Charles Perrault - Contes (1695)

Un joli conte ... l'éléphant et le petit chien !

Publié à 15:41 par yvonne92110 Tags : fables contes légendes l éléphant et le petit chien
Un joli conte   ...  l'éléphant et le petit chien !

L’éléphant et le chien !

 Ecoutes attentivement l’histoire d’un éléphant – l’éléphant royal – qui appartenait au roi et avait l’honneur de mener les parades royales. Son nom était Rajah et il vivait entouré d’un grand luxe. Mais cela ne le rendait pas heureux, parce que comme il était le seul éléphant royal, souvent il se sentait très seul, sans personne pour lui tenir compagnie. Jusqu’à ce qu’un jour il s’est fait un ami   !

Chaque jour, à la tombée de la journée, Rajah prenait un long et rafraîchissant bain juste avant que son cornac ne lui serve le dîner. Après le repas, il marchait dans ses pièces et il admirait le coucher du soleil. Alors, quand les étoiles scintillantes prenaient leur place dans le ciel velouté, il allait se coucher.

Cependant, un jour, à la tombée de la nuit, venait-il de dîner, il s’est rendu compte qu’un petit chien blanc l’observait par la grille de la cour. Le chien était très maigre et avait l’air affamé.

« M. l’Eléphant, excusez-moi — a dit le petit chien d’une voix douce — excusez-moi de vous déranger, mais est-ce que vous permettez que je mange vos restes  ? J’ai tellement faim.

— Bien sûr », répondit gentiment Rajah. Alors, le petit chien se glissa sous la porte et se précipita vers la gamelle de l’éléphant pour manger les restes ; il les avala en un clin d’œil, puis remercia l’éléphant et s’enfonça dans la nuit en gambadant. La même chose se produisit le lendemain, puis le surlendemain, jusqu’à ce qu’un soir, voyant arriver le chien, Rajah lui dise : « Mon ami, voudrais-tu venir partager chaque soir mon dîner ? Je vis seul, et ta compagnie me ferait grand plaisir. »

Ne se tenant plus de joie, le petit chien accepta avec enthousiasme cette aimable proposition. Un gigantesque éléphant assis auprès d’un petit chien blanc avec lequel il dînait – quel étrange spectacle ils offraient !

Cependant, le cornac estimait que le petit chien blanc n’était pas un compagnon convenable pour un éléphant royal, et tous les soirs, il faisait de son mieux pour le chasser. Mais, à la grande satisfaction de l’éléphant, son petit compagnon persistait à revenir. Et comme le cornac était paresseux, il ne tarda pas à renoncer à l’éloigner et lui permit de rester.

Rajah et Flocon de Neige (c'est ainsi que l’éléphant avait baptisé le chien), ne tardèrent pas à devenir inséparables. Quand l’éléphant allait prendre son bain le soir, le chien l’accompagnait et ils jouaient ensemble dans l’eau. Après quoi ils dînaient en parlant inlassablement, comme font les amis. Ils riaient aussi beaucoup, bien sûr. Puis quand venait l’heure de se coucher, Flocon de Neige se pelotonnait à côté de Rajah. C’était une grande amitié.

Mais un jour, un fermier qui s’en revenait des champs vit les deux animaux jouer ensemble ; il aborda le cornac et lui dit : « Ce petit chien a l’air très intelligent ; j’aimerais beaucoup l’acheter. Combien en voulez-vous ? » Voyant là l’occasion rêvée de se débarrasser enfin du petit chien tout en arrondissant sa fin de mois, le cornac fit affaire avec le fermier, qui emmena aussitôt Flocon de Neige.

Le départ de son ami plongea Rajah dans une grande solitude et une grande tristesse. Il perdit peu à peu l’appétit ; il n’avait pas envie de manger seul. En fait, il n’avait pas envie de grand-chose. Il se contentait de rester là, à regarder par la clôture la direction dans laquelle le petit chien était parti. Quand arrivaient le soir et l’heure du bain, Rajah refusait d’aller dans l’eau, et il ne remarquait même pas le coucher de soleil et les étoiles qui brillaient dans le ciel nocturne dégagé.

Après une semaine de cet étrange comportement, le cornac commença à s’inquiéter vraiment pour lui. Il en parla donc au roi, qui envoya son propre médecin examiner Rajah. Le médecin ausculta soigneusement l’éléphant. « Eh bien, je ne lui trouve absolument rien, dit-il finalement. Cet éléphant n’a pas l’air malade, il semble juste très triste.

— Oui, en effet, répondit le cornac.

— Humm  ... En général, poursuivit le médecin avec sagesse, quand les personnes et les animaux sont tristes, il y a toujours une bonne raison. Est-il arrivé quelque chose ces derniers temps ? Y a-t-il eu des changements dans sa vie ?

— Pas vraiment  ... Quoique  ... il avait l’habitude de jouer chaque soir avec un petit chien tout maigre qui a été acheté récemment par un fermier du coin.

— Quand cela est-il arrivé ? s’enquit le médecin.

— Oh ! cela doit faire presque une semaine, maintenant, répondit le cornac d’un air penaud.

— Et quand a-t-il cessé de manger et de prendre son bain ? demanda le médecin.

— Humm  ... À cette époque, je présume, répondit le cornac, visiblement gêné de ne pas avoir fait la relation.

— Eh bien, nous y sommes ! Il doit être triste parce que son ami lui manque !

— Oh ! mon Dieu, si seulement je n’avais pas été tellement pressé de vendre le petit chien ! Je trouvais qu’ils formaient un couple si bizarre, tous les deux ! Je vais essayer de le retrouver, mais pour être honnête, j’ignore où habite le fermier », dit le cornac tout penaud.

Quand le médecin rapporta cette nouvelle au palais, le roi fit savoir dans tout son royaume qu’une récompense serait offerte à qui ramènerait le chien. Apprenant cela, le fermier se mit immédiatement en route avec Flocon de Neige pour aller réclamer sa récompense.

Dès qu’ils franchirent les portes du palais, Flocon de Neige aperçut son ami Rajah et, aboyant de joie, il courut vers lui aussi vite que ses petites pattes le lui permettaient. Revoir son petit compagnon rendit l’éléphant fou de joie. Il le souleva à l’aide de sa longue trompe, le déposa au sommet de sa tête et se mit en route pour aller prendre son bain. Ce soir-là, les deux amis partagèrent de nouveau leur dîner et Rajah recommença à être heureux. Le lendemain, le cornac fit fabriquer une gamelle spécialement pour Flocon de Neige afin de lui signifier qu’il était invité à rester pour toujours. Au cours de la procession suivante, les gens s’émerveillèrent à la vue du petit chien blanc assis sur la tête de l’éléphant qui menait le cortège royal.

moralité :                                                       
Nous avons tous besoin d’amis avec qui partager des moments et des souvenirs précieux, et capables de nous aider dans les moments difficiles. Le sage sait qu’il est possible de trouver un ami même parmi les êtres les plus différents de soi.
 (Dharmachari Nagaraja)

Le berger aux yeux d'étoiles ... joli conte !

Publié à 11:59 par yvonne92110 Tags : légendes contes fables le berger aux yeux d étoiles
Le berger aux yeux d'étoiles  ...  joli conte !


LE BERGER AU YEUX D'ÉTOILES ...


Il était une fois un roi si puissant que chaque fois qu'il éternuait tous les habitants du royaume devaient dire  : «A vos souhaits  ! Dieu vous bénisse  !»

Quand il était enrhumé, on n'entendait pas d'autres mots à travers son royaume que «A vos souhaits  ! Dieu vous bénisse  !»

Tous faisaient ainsi excepté le berger aux yeux d'étoiles. Le roi ayant eu vent de cela, se mit en colère et fit appeler le berger.

Celui-ci se présenta devant le roi qui se tenant sur son trône était très furieux.

«Dis tout de suite: A mes souhaits  ! Dieu me bénisse  !» cria-t-il.

«A mes souhaits  ! Dieu me bénisse  !» dit le berger aux yeux d'étoiles.

«A moi, à moi, misérable que tu es  !» cria le roi.

«A moi, à moi, Majesté  !» répondit le berger.

«Mais à mes souhaits, aux miens  ! Dis immédiatement  : A vos souhaits  ! Dieu vous bénisse, Votre Majesté  !» hurla à pleins poumons le roi, hors de lui.

«Quoi qu'il arrive, moi, je ne le dirai pas tant que je n'épouserai pas la Princesse», riposta le berger.

La Princesse, elle-même, se trouvait dans la pièce, et se tenait assise sur un petit trône.

Elle appréciait beaucoup ce courageux berger cependant elle ne fit pas entendre qu'elle ne l'épouserait pas.

Par contre, le roi, pris d'une colère noire, ordonna aussitôt que le berger soit emprisonné dans la cellule de l'ours blanc.

Les soldats le saisirent et s'exécutèrent. Mais quand l'ours aperçut les yeux d'étoiles du berger, il recula et se recroquevilla dans le coin opposé de la cellule.

Pour rien au monde il n'aurait osé toucher au berger.

Le lendemain, le chambellan vint pour ramasser les os du berger et vit que celui-ci se portait comme un charme. Il reconduisit le berger devant le roi.

«Alors, misérable que tu es  ! Et maintenant que tu es passé si près de la mort, vas-tu enfin dire  :A mes souhaits  ! Que dieu me bénisse  !»

Le berger rétorqua  :

«Mais mourir dix fois ne me fait pas peur à moi  ! Je le dirais à la seule condition que vous me donniez la main de la Princesse.»

«Eh bien, tu vas donc mourir dix fois  !»

Le roi ordonna que le berger soit jeté en prison dans la cellule des hérissons géants. Les soldats s'exécutèrent mais dès qu'ils refermèrent la porte,

Le berger sortit une flûte de la manche de son manteau brodé et joua si bien que les hérissons se mirent à danser bras dessus, bras dessous.

Le lendemain, le chambellan vint voir s'il restait des os. Mais le berger jouait encore de la flûte et les hérissons dansaient toujours.

Il n'y avait rien d'autre à faire que de le reconduire devant le roi qui lui dit  :

«Alors, misérable que tu es  ! Maintenant que tu es passé si près de la mort, vas-tu enfin dire : A mes souhaits  ! Que dieu me bénisse  !

-Mais moi, mourir cent fois ne me fait même pas peur  ! Je le dirais à la seule condition que vous me donniez la main de la Princesse.

-Eh bien, tu vas donc mourir cent fois  !» cria le roi dans une immense colère et il ordonna que le berger soit jeté dans un gouffre dont les murs étaient hérissés de faux.

Les soldats se saisirent du berger. Mais avant d'être jeté dans le gouffre aux faux, il les pria de s'écarter un instant pour y jeter un oeil. Peut-être reviendrait-il sur sa décision  ?

Les soldats sortirent et le laissèrent seul dans le cachot, devant le gouffre.

De son côté, il dressa sa masse hérissée de pointes et la déguisa de son manteau brodé et de son chapeau, puis cria aux soldats qu'il ne changerait pas d'avis.

Ceux-ci rentrèrent à nouveau,saisirent la masse habillée du manteau et du chapeau et la jetèrent dans le gouffre pensant qu'il s'agissait du berger alors que celui-ci s'était caché dans un coin du cachot.

Le lendemain, le chambellan arriva avec sa lanterne et faillit tomber à la renverse en apercevant le berger. Il le reconduisit devant le roi dont la colère ne cessa d'augmenter.

Il posa tout de même la question au berger  :

«Alors maintenant que tu es revenu du centième cercle de la Mort, vas-tu dire enfin  : A mes souhaits  ! Dieu me bénisse  !»

Mais le berger répondit sèchement  :

«Je ne le dirais pas tant que vous ne me donnerez pas la main de la Princesse  !»

Le roi finit par comprendre qu'il n'arriverait pas à tuer le berger et fit atteler le carrosse royal. Le berger prit place à ses côtés et le roi donna l'ordre d'être conduit dans la Forêt d'argent.

Une fois arrivé, il dit au berger  :

«Vois-tu cette Forêt d'argent  ? Je te la donne si tu dis  : A mes souhaits  ! Dieu me bénisse  !»

Mais le courageux berger s'entêta et donna la même réponse  :

«Je ne le dirais pas tant que vous ne me donnerez pas la main de la Princesse  !»

Le roi donna l'ordre d'être conduit au Château d'or.

Une fois arrivé, il dit au berger  :

«Vois-tu ce Château d'or  ? Je te l'offre ainsi que la Forêt d'argent pourvu que tu me dises  : A mes souhaits  ! Dieu me bénisse  !»

Mais le berger répéta inlassablement  :

«Je ne le dirais pas tant que vous ne me donnerez pas la main de la Princesse  !»

Ils poursuivirent leur route jusqu'au Lac de diamant. Le roi dit  :

«Vois-tu ce Lac de diamant  ? Je te l'offre ainsi que le Château d'or et la Forêt d'argent pourvu que tu me dises  : A mes souhaits  ! Dieu me bénisse  !»

Mais le berger répéta sans cesse :

«Non, non, je ne le dirais pas tant que vous ne me donnerez pas la main de la Princesse  !»

Le roi finit par comprendre qu'il n'y avait rien à tirer du berger. Il poussa un grand soupir et dit  :

«Sacrebleu  ! Je te donne la main de ma fille mais alors dis-moi tout de suite  : A vos souhaits  ! Dieu vous bénisse  !»

«Bien sûr, bien sûr, je vous le dis  ! Pourquoi je ne le ferais pas  ?»

Le roi s'en réjouit et annonça à tous les habitants du royaume que sa fille allait se marier.

La Princesse, qui avait éconduit tant de prétendants, était désormais la plus heureuse au monde car elle était tombée sincèrement amoureuse du berger aux yeux d'étoiles.

Ils donnèrent un si grand repas de noces que tout le pays buvait, mangeait et dansait.

Mais c'est au palais royal que fut célébrée la plus belle fête, que se joua la meilleure musique et que l'on servit les meilleurs plats.

Quand le garçon d'honneur présenta la tête de porc au raifort, le roi plaça le plat devant lui pour le partager, comme il se doit avec tous les invités, quand soudainement l'odeur du raifort le fit éternuer  :

«A vos souhaits  ! Dieu vous bénisse!» cria le premier le berger. Le roi s'en réjouit tellement qu'il tomba de son siège et mourut sur-le-champ.

C'est ainsi que le berger aux yeux d'étoiles devint le roi. Il devint même un excellent roi qui jamais n'imposait à son peuple de lui présenter ses voeux à contre coeur.

Cependant, tous lui souhaitaient tout le bien possible de tout leur coeur parce qu'il était un très bon roi et tous l'aimaient beaucoup.                                           - (trouvé sur le net) -