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bonjour ma chère amie yvonne,
je suis enchantée de venir prendre un p'tit café chez toi, nous parlerons de ch
Par MARITE, le 10.06.2021
dors bien petit bonhomme ... ton ange veille ! à 22:17 par yvonne92110
. .. et j'espère qu'un c
Par Anonyme, le 07.06.2021
21/05/2013... le monde entier vous admire, alors que personne ne vous comprend".... ils savaient parler... à
Par Anonyme, le 06.06.2021
06.06.2021. ..j'ai des goûts de luxe et mes amis sont en or.... c'est parce que ton blog est un trésor...
Par Anonyme, le 06.06.2021
13/05/2012 ... que ta bonne humeur peut égayer la vie des autres ...que tu peux, en tout temps, dire un mot
Par Anonyme, le 06.06.2021
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Date de création : 28.09.2009
Dernière mise à jour :
29.05.2021
37578 articles
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Il était une fois, une pauvre veuve qui avait trois petits garçons.
On était à la veille de Noël et les enfants demandèrent à leur mère :
Est-ce qu’on aura un arbre de Noël, maman, cette année ?
Hélas, non, mes chers petits, nous sommes trop pauvres !
Mais Mais nos petits amis étaient très débrouillards.
Ils décidèrent d’aller dans la forêt pour chercher un petit sapin. Hélas, malgré toutes leurs recherches, les petits garçons ne trouvèrent aucun sapin.
Ils allaient revenir à la maison, lorsqu’ils aperçurent une brebis qui avait une patte prise dans un tronc d’arbre creux ... Après bien des efforts, les enfants réussirent à libérer la brebis. Juste à ce moment-là,
un berger apparut sur les lieux.
Dites-moi, mes enfants, que faites-vous dans cette grande forêt ?
Nous cherchons un petit sapin, monsieur, mais nous n’en avons pas trouvé !
Eh bien, puisque vous avez secouru ma brebis, je vais vous aider. Le berger, qui connaissait bien la forêt eut tôt fait de découvrir le plus beau petit sapin qui soit et le remit aux enfants ...
Oh merci monsieur ! Grâce à vous, nous aurons un bel arbre de Noël !
Puis, nos trois petits garçons retournèrent à la maison avec leur sapin en chantant.
Le soir, avant de se mettre au lit, ils placèrent le petit sapin près de la cheminée et s’endormirent en pensant au Père Noël.
Le lendemain matin, quand les enfants se réveillèrent,
ils trouvèrent leur sapin rempli de cadeaux merveilleux.
Oh voici des patins pour moi ! s’écria l’aîné. Que je suis content !
Et moi, j’ai un bâton de hockey ! ajouta le cadet en sautant de joie.
Quant à moi, le plus petit, j’ai un avion !
Et un gros livre de contes.
Que je suis content !
La maman ne comprenait rien à tout cela et murmura :
Mais qui a bien pu donner tous ces beaux cadeaux à mes enfants !
Juste à ce moment-là, le Père NOËL apparut dans la maison et s’adressant à la maman, il lui dit :
Mais c’est moi, Madame, qui ai apporté ces étrennes à vos petits,
parce que je sais qu’ils sont charitables envers les bêtes.
Puis, le PÈRE NOËL raconta à la maman comment ses enfants avaient secouru la brebis de son vieil ami, le berger de la forêt.
Ceci dit, le PÈRE NOËL embrassa les enfants, sans oublier la maman et s’en alla en disant :
"JOYEUX NOËL A TOUS" !
Le verre de lait !
Un pauvre garçon qui faisait du porte-à-porte pour payer ses études,
se rendit compte qu'il ne lui restait qu'une petite pièce de monnaie,
et qu'il avait très faim.
Il décida de demander à manger à la prochaine maison qu'il rencontrerait.
Il frappa à une porte et il perdit son sang froid
quand une merveilleuse jeune fille vint lui ouvrir.
Et, au lieu de demander à manger,
il demanda simplement un verre d'eau.
La jeune fille pensa qu'il avait l'air affamé
et elle lui apporta un grand verre de lait.
Il le prit et le but aussi lentement que possible et demanda ensuite :
Qu'est-ce que je te dois ?
Tu ne me dois rien, répondit la jeune fille,
Maman nous a appris à ne rien accepter en retour d'un service.
Il répondit alors : Merci de tout coeur.
Comme Howard Kelly quittait cette maison,
il se sentit plus fort physiquement,
et sa foi en Dieu et en l'homme fut également fortifiée.
Il avait été tout prêt de tout laisser tomber.
Des années plus tard,
cette jeune fille devint très malade.
Les médecins locaux étaient déconcertés.
Finalement,
ils l'envoyèrent dans une grande ville
pour que des spécialistes puissent étudier son cas très rare.
Le Dr Howard Kelly fut appelé pour la consultation,
et, quand il entendit le nom de la ville d'où elle venait,
une étrange lueur remplit ses yeux.
Il se leva immédiatement,
descendit du hall vers sa chambre pour la voir.
Dès qu'il entra, il la reconnut tout de suite
et se détermina à faire le maximum pour la sauver.
Depuis ce jour, il donnait une attention toute particulière à ce cas.
Après une longue bataille, la victoire fut gagnée.
Le Dr Kelly demanda au service administratif de lui communiquer la facture.
Il y jeta un coup d'oeil et écrivit quelque chose dans le coin supérieur, et la facture fut transmise à la jeune fille.
La jeune fille avait peur de l'ouvrir,
car elle était sûre que cela lui prendrait le reste de sa vie
pour tout rembourser.
Finalement, elle l'ouvrit
et quelque chose capta son attention vers le haut de la facture.
Elle pouvait y lire ces mots :
" Payée entièrement avec un grand verre de lait,
signé Dr Howard Kelly ".
Des larmes de joie coulèrent le long de ses joues.
C'est alors qu'elle se rappella avoir donné un verre de lait
à un jeune homme voilà fort longtemps !
Elle s'agenouilla et dit :
Merci Seigneur, car ton amour se répand dans le coeur de l'homme !
" Le Bonhomme de Neige " ! |
Il voulait parler du soleil qui disparaissait à ce moment. * Oh ! il a beau faire, il ne m'éblouira pas ! Je ne lâcherai pas encore mes deux escarboucles. Il avait, en effet, au lieu d'yeux, deux gros morceaux de charbon de terre brillant et sa bouche était faite d'un vieux râteau, de telle façon qu'on voyait toutes ses dents. Le bonhomme de neige était né au milieu des cris de joie des enfants. Le soleil se coucha, la pleine lune monta dans le ciel; ronde et grosse, claire et belle, elle brillait au noir firmament. * Ah ! le voici qui réapparaît de l'autre côté, dit le Bonhomme de neige. Il pensait que c'était le soleil qui se montrait de nouveau. * Maintenant, je lui ai fait atténuer son éclat. Il peut rester suspendu là-haut et paraître brillant; du moins, je peux me voir moi-même. Si seulement je savais ce qu'il faut faire pour bouger de place! J'aurais tant de plaisir à me remuer un peu ! Si je le pouvais, j'irais tout de suite me promener sur la glace et faire des glissades, comme j'ai vu faire aux enfants. Mais je ne peux pas courir. * Ouah ! ouah ! aboya le chien de garde. Il ne pouvait plus aboyer juste et était toujours enroué, depuis qu'il n'était plus chien de salon et n'avait plus sa place sous le poêle. * Le soleil t'apprendra bientôt à courir. Je l'ai bien vu pour ton prédécesseur, pendant le dernier hiver. Ouah ! ouah ! * Je ne te comprends pas, dit le Bonhomme de neige. C'est cette boule, là-haut (il voulait dire la lune), qui m'apprendra à courir ? C'est moi plutôt qui l'ai fait filer en la regardant fixement, et maintenant elle ne nous revient que timidement par un autre côté. * Tu ne sais rien de rien, dit le chien; il est vrai aussi que l'on t'a construit depuis peu. Ce que tu vois là, c'est la lune; et celui qui a disparu, c'est le soleil. Il reviendra demain et, tu peux m'en croire, il saura t'apprendre à courir dans le fossé. Nous allons avoir un changement de temps. Je sens cela à ma patte gauche de derrière. J'y ai des élancements et des picotements très forts. * Je ne le comprends pas du tout, se dit à lui-même le Bonhomme de neige, mais j'ai le pressentiment qu'il m'annonce quelque chose de désagréable. Et puis, cette boule qui m'a regardé si fixement avant de disparaître, et qu'il appelle le soleil, je sens bien qu'elle aussi n'est pas mon amie. * Ouah ! ouah ! aboya le chien en tournant trois fois sur lui-même. Le temps changea en effet. Vers le matin, un brouillard épais et humide se répandit sur tout le pays, et, un peu avant le lever du soleil, un vent glacé se leva, qui fit redoubler la gelée. Quel magnifique coup d'œil, quand le soleil parut! Arbres et bosquets étaient couverts de givre et toute la contrée ressemblait à une forêt de blanc corail. C'était comme si tous les rameaux étaient couverts de blanches fleurs brillantes. Les ramifications les plus fines, et que l'on ne peut remarquer en été, apparaissaient maintenant très distinctement. On eût dit que chaque branche jetait un éclat particulier, c'était d'un effet éblouissant. Les bouleaux s'inclinaient mollement au souffle du vent; il y avait en eux de la vie comme les arbres en ont en plein été. Quand le soleil vint à briller au milieu de cette splendeur incomparable, il sembla que des éclairs partaient de toutes parts, et que le vaste manteau de neige qui couvrait la terre ruisselait de diamants étincelants. * Quel spectacle magnifique ! s'écria une jeune fille qui se promenait dans le jardin avec un jeune homme. Ils s'arrêtèrent près du Bonhomme de neige et regardèrent les arbres qui étincelaient. Même en été, on ne voit rien de plus beau ! * Surtout on ne peut pas rencontrer un pareil gaillard ! répondit le jeune homme en désignant le Bonhomme de neige. Il est parfait ! * Qui était-ce ? demanda le Bonhomme de neige au chien de garde. Toi qui es depuis si longtemps dans la cour, tu dois certainement les connaître ? * Naturellement ! dit le chien. Elle m'a si souvent caressé, et lui m'a donné tant d'os à ronger. Pas de danger que je les morde ! * Mais qui sont-ils donc ? * Des fiancés, répondit le chien. Ils veulent vivre tous les deux dans la même niche et y ronger des os ensemble. Ouah ! ouah ! * Est-ce que ce sont des gens comme toi et moi ? * Ah ! mais non ! dit le chien. Ils appartiennent à la famille des maîtres! Je connais tout ici dans cette cour ! Oui, il y a un temps où je n'étais pas dans la cour, au froid et à l'attache pendant que souffle le vent glacé. Ouah ! ouah ! * Moi, j'adore le froid! dit le Bonhomme de neige. Je t'en prie, raconte. Mais tu pourrais bien faire moins de bruit avec ta chaîne. Cela m'écorche les oreilles. * Ouah ! ouah ! aboya le chien. J'ai été jeune chien, gentil et mignon, comme on me le disait alors. J'avais ma place sur un fauteuil de velours dans le château, parfois même sur le giron des maîtres. On m'embrassait sur le museau, et on m'époussetait les pattes avec un mouchoir brodé. On m'appelait «Chéri». Mais je devins grand, et l'on me donna à la femme de ménage. J'allai demeurer dans le cellier; tiens ! d'où tu es, tu peux en voir l'intérieur. Dans cette chambre, je devins le maître; oui, je fus le maître chez la femme de ménage. C'était moins luxueux que dans les appartements du dessus, mais ce n'en était que plus agréable. Les enfants ne venaient pas constamment me tirailler et me tarabuster comme là-haut. Puis j'avais un coussin spécial, et je me chauffais à un bon poêle, la plus belle invention de notre siècle, tu peux m'en croire. Je me glissais dessous et l'on ne me voyait plus. Tiens! j'en rêve encore. * Est-ce donc quelque chose de si beau qu'un poêle ? reprit le Bonhomme de neige après un instant de réflexion. * Non, non, tout au contraire ! C'est tout noir, avec un long cou et un cercle en cuivre. Il mange du bois au point que le feu lui en sort par la bouche. Il faut se mettre au-dessus ou au-dessous, ou à côté, et alors, rien de plus agréable. Du reste, regarde par la fenêtre, tu l'apercevras. Le Bonhomme de neige regarda et aperçut en effet un objet noir, reluisant, avec un cercle en cuivre, et par-dessous lequel le feu brillait. Cette vue fit sur lui une impression étrange, qu'il n'avait encore jamais éprouvée, mais que tous les hommes connaissent bien. * Pourquoi es-tu parti de chez elle ? demanda le Bonhomme de neige. Il disait : elle, car, pour lui, un être si aimable devait être du sexe féminin. * Comment as-tu pu quitter ce lieu de délices ? * Il le fallait bon gré mal gré, dit le chien. On me jeta dehors et on me mit à l'attache, parce qu'un jour je mordis à la jambe le plus jeune des fils de la maison qui venait de me prendre un os. Les maîtres furent très irrités, et l'on m'envoya ici à l'attache. Tu vois, avec le temps, j'y ai perdu ma voix. J'aboie très mal. Le chien se tut. Mais le Bonhomme de neige n'écoutait déjà plus ce qu'il lui disait. Il continuait à regarder chez la femme de ménage, où le poêle était posé. * Tout mon être en craque d'envie, disait-il. Si je pouvais entrer! Souhait bien innocent, tout de même! Entrer, entrer, c'est mon vœu le plus cher; il faut que je m'appuie contre le poêle, dussé-je passer par la fenêtre! * Tu n'entreras pas, dit le chien, et si tu entrais, c'en serait fait de toi. * C'en est déjà fait de moi, dit le Bonhomme de neige; l'envie me détruit. Toute la journée il regarda par la fenêtre. Du poêle sortait une flamme douce et caressante; un poêle seul, quand il a quelque chose à brûler, peut produire une telle lueur; car le soleil ou la lune, ce ne serait pas la même lumière. Chaque fois qu'on ouvrait la porte, la flamme s'échappait par-dessous. La blanche poitrine du Bonhomme de neige en recevait des reflets rouges. * Je n'y puis plus tenir ! C'est si bon lorsque la langue lui sort de la bouche ! La nuit fut longue, ma is elle ne parut pas telle au Bonhomme de neige. Il était plongé dans les idées les plus riantes. Au matin, la fenêtre du cellier était couverte de givre, formant les plus jolies arabesques qu'un Bonhomme de neige pût souhaiter; seulement, elles cachaient le poêle. La neige craquait plus que jamais; un beau froid sec, un vrai plaisir pour un Bonhomme de neige. Un coq chantait en regardant le froid soleil d'hiver. Au loin dans la campagne, on entendait résonner la terre gelée sous les pas des chevaux s'en allant au labour, pendant que le conducteur faisait gaiement claquer son fouet en chantant quelque ronde campagnarde que répétait après lui l'écho de la colline voisine. Et pourtant le Bonhomme de neige n'était pas gai. Il aurait dû l'être, mais il ne l'était pas. Aussi, quand tout concourt à réaliser nos souhaits, nous cherchons dans l'impossible et l'inattendu ce qui pourrait arriver pour troubler notre repos; il semble que le bonheur n'est pas dans ce que l'on a la satisfaction de posséder, mais tout au contraire dans l'imprévu d'où peut souvent sortir notre malheur. C'est pour cela que le Bonhomme de neige ne pouvait se défendre d'un ardent désir de voir le poêle, lui l'homme du froid auquel la chaleur pouvait être si désastreuse. Et ses deux gros yeux de charbon de terre restaient fixés immuablement sur le poêle qui continue à brûler sans se douter de l'attention attendrie dont il était l'objet. * Mauvaise maladie pour un Bonhomme de neige ! pensait le chien. Ouah ! ouah ! Nous allons encore avoir un changement de temps ! Et cela arriva en effet : ce fut un dégel. Et plus le dégel grandissait, plus le Bonhomme de neige diminuait. Il ne disait rien; il ne se plaignait pas; c'était mauvais signe. Un matin, il tomba en morceaux, et il ne resta de lui qu'une espèce de manche à balai. Les enfants l'avaient planté en terre, et avaient construit autour leur Bonhomme de neige. * Je comprends maintenant son envie, dit le chien. C'est ce qu'il avait dans le corps qui le tourmentait ainsi ! Ouah ! ouah ! Bientôt après, l'hiver disparut à son tour. * Ouah! ouah ! aboyait le chien; et une petite fille chantait dans la cour: Ohé ! voici l'hiver parti ! Et voici Février fini ! Chantons : Coucou ! Chantons ! Cui... uitte ! Et toi, bon soleil, viens vite ! Personne ne pensait plus au Bonhomme de neige. Conte de Noël |
LA LEGENDE ... du POINSETTIA !
C'était la veille de Noël. Tout au fond de l'église, Lola, une petite mexicaine, tout en larmes, priait : "S'il te plaît, mon Dieu, aide-moi ! Comment pourrais-je montrer à l'enfant Jésus que je l'aime, je n'ai pas la plus petite fleur à lui offrir pour mettre au pied de sa crèche !" Soudain, il y eut un éclair brillant, et Lola vit à côté d'elle son ange gardien. "Jésus sait que tu l'aimes, Lola, il voit tout ce que tu fais pour les autres. Ramasse seulement ces plantes qui poussent sur le bord de la route".
"Mais ce sont des mauvaises herbes !" s'écria Lola.
"Les herbes qu'on appelle mauvaises sont seulement des plantes dont l'homme n'a pas encore découvert ce que Dieu veut qu'il en fasse" répondit l'ange dans un sourire.
Lola entra dans l'église les bras chargés de cette verdure disparate et la déposa respectueusement parmi les autres fleurs qu'avaient apportées les habitants du village. Soudain, un murmure d’ébahissement parcourut la chapelle : les «mauvaises herbes» de Lola étaient transformées en superbes fleurs rouges comme des langues de feu ! C'est depuis ce jour que le poinsettia s'appelle au Mexique «Flore de la Noche Buena», fleur de la Sainte Nuit.
La Princesse au Petit Pois ...
Il était une fois un prince qui voulait épouser une princesse, mais une vraie princesse. Il fit le tour de la terre pour en trouver une mais il y avait toujours quelque chose qui clochait ; des princesses, il n'en manquait pas, mais étaient-elles de vraies princesses ? C'était difficile à apprécier, toujours une chose ou l'autre ne lui semblait pas parfaite.
Il rentra chez lui tout triste, il aurait tant voulu avoir une véritable princesse. Un soir par un temps affreux, éclairs et tonnerre, cascades de pluie que c'en était effrayant, on frappa à la porte de la ville et le vieux roi lui-même alla ouvrir. C'était une princesse qui était là, dehors. Mais grands dieux ! de quoi avait-elle l'air dans cette pluie, par ce temps ! L'eau coulait de ses cheveux et de ses vêtements, entrait par la pointe de ses chaussures et ressortait par le talon ... et elle prétendait être une véritable princesse ! - Nous allons bien voir ça, pensait la vieille reine, mais elle ne dit rien.
Elle alla dans la chambre à coucher, retira toute la literie et mit un petit pois au fond du lit ; elle prit ensuite vingt matelas qu'elle empila sur le petit pois et, par-dessus, elle mit encore vingt édredons en plumes d'eider. C'est là-dessus que la princesse devait coucher cette nuit-là.
Au matin, on lui demanda comment elle avait dormi.-Affreusement mal, répondit-elle, je n'ai presque pas fermé l'oeil de la nuit. Dieu sait ce qu'il y avait dans ce lit. J'étais couché sur quelque chose de si dur que j'en ai des bleus et des noirs sur tout le corps ! C'est terrible !
Alors ils reconnurent que c'était une vraie princesse puisque, à travers les vingt matelas et les vingt édredons en plumes d'eider, elle avait senti le petit pois. Une peau aussi sensible ne pouvait être que celle d'une authentique princesse.
Le prince la prit donc pour femme, sûr maintenant d'avoir une vraie princesse et le petit pois fut exposé dans le cabinet des trésors d'art, où on peut encore le voir si personne ne l'a emporté. Et ceci est une vraie histoire.
Il faisait effroyablement froid ; il neigeait depuis le matin ; il faisait déjà sombre ; le soir approchait, le soir du dernier jour de l'année. Au milieu des rafales, par ce froid glacial, une pauvre petite fille marchait dans la rue : elle n'avait rien sur la tête, elle était pieds nus. Lorsqu'elle était sortie de chez elle le matin, elle avait eu de vieilles pantoufles beaucoup trop grandes pour elle. Aussi les perdit-elle lorsqu'elle eut à se sauver devant une file de voitures ; les voitures passées, elle chercha après ses chaussures ; un méchant gamin s'enfuyait emportant en riant l'une des pantoufles ; l'autre avait été entièrement écrasée.
Voilà la malheureuse enfant n'ayant plus rien pour abriter ses pauvres petits petons. Dans son vieux tablier, elle portait des allumettes : elle en tenait à la main un paquet. Mais, ce jour, la veille du nouvel an, tout le monde était affairé ; par cet affreux temps, personne ne s'arrêtait pour considérer l'air suppliant de la petite qui faisait pitié. La journée finissait, et elle n'avait pas encore vendu un seul paquet d'allumettes. Tremblante de froid et de faim, elle se traînait de rue en rue.
Des flocons de neige couvraient sa longue chevelure blonde. De toutes les fenêtres brillaient des lumières : de presque toutes les maisons sortait une délicieuse odeur, celle de l'oie, qu'on rôtissait pour le festin du soir : c'était la Saint-Sylvestre. Cela, oui, cela lui faisait arrêter ses pas errants.
Enfin, après avoir une dernière fois offert en vain son paquet d'allumettes, l'enfant aperçoit une encoignure entre deux maisons, dont l'une dépassait un peu l'autre. Harassée, elle s'y assied et s'y blottit, tirant à elle ses petits pieds : mais elle grelotte et frissonne encore plus qu'avant et cependant elle n'ose rentrer chez elle. Elle n'y rapporterait pas la plus petite monnaie, et son père la battrait.
L'enfant avait ses petites menottes toutes transies. «Si je prenais une allumette, se dit-elle, une seule pour réchauffer mes doigts ?» C'est ce qu'elle fit. Quelle flamme merveilleuse c'était ! Il sembla tout à coup à la petite fille qu'elle se trouvait devant un grand poêle en fonte, décoré d'ornements en cuivre. La petite allait étendre ses pieds pour les réchauffer, lorsque la petite flamme s'éteignit brusquement : le poêle disparut, et l'enfant restait là, tenant en main un petit morceau de bois à moitié brûlé.
Elle frotta une seconde allumette : la lueur se projetait sur la muraille qui devint transparente. Derrière, la table était mise : elle était couverte d'une belle nappe blanche, sur laquelle brillait une superbe vaisselle de porcelaine. Au milieu, s'étalait une magnifique oie rôtie, entourée de compote de pommes : et voilà que la bête se met en mouvement et, avec un couteau et une fourchette fixés dans sa poitrine, vient se présenter devant la pauvre petite. Et puis plus rien : la flamme s'éteint.
L'enfant prend une troisième allumette, et elle se voit transportée près d'un arbre de Noël, splendide. Sur ses branches vertes, brillaient mille bougies de couleurs : de tous côtés, pendait une foule de merveilles. La petite étendit la main pour saisir la moins belle : l'allumette s'éteint. L'arbre semble monter vers le ciel et ses bougies deviennent des étoiles : il y en a une qui se détache et qui redescend vers la terre, laissant une traînée de feu.
«Voilà quelqu'un qui va mourir» se dit la petite. Sa vieille grand-mère, le seul être qui l'avait aimée et chérie, et qui était morte il n'y avait pas longtemps, lui avait dit que lorsqu'on voit une étoile qui file, d'un autre côté une âme monte vers le paradis. Elle frotta encore une allumette : une grande clarté se répandit et, devant l'enfant, se tenait la vieille grand-mère.
- Grand-mère, s'écria la petite, grand-mère, emmène-moi. Oh ! tu vas me quitter quand l'allumette sera éteinte : tu t'évanouiras comme le poêle si chaud, le superbe rôti d'oie, le splendide arbre de Noël. Reste, je te prie, ou emporte-moi.
Et l'enfant alluma une nouvelle allumette, et puis une autre, et enfin tout le paquet, pour voir la bonne grand-mère le plus longtemps possible. La grand-mère prit la petite dans ses bras et elle la porta bien haut, en un lieu où il n'y avait plus ni de froid, ni de faim, ni de chagrin : c'était devant le trône de Dieu.
Le lendemain matin, cependant, les passants trouvèrent dans l'encoignure le corps de la petite ; ses joues étaient rouges, elle semblait sourire ; elle était morte de froid, pendant la nuit qui avait apporté à tant d'autres des joies et des plaisirs. Elle tenait dans sa petite main, toute raidie, les restes brûlés d'un paquet d'allumettes.
- Quelle sottise ! dit un sans-coeur. Comment a-t-elle pu croire que cela la réchaufferait ? D'autres versèrent des larmes sur l'enfant ; c'est qu'ils ne savaient pas toutes les belles choses qu'elle avait vues pendant la nuit du nouvel an, c'est qu'ils ignoraient que, si elle avait bien souffert, elle goûtait maintenant dans les bras de sa grand-mère la plus douce félicité.
Il était un fois, en Allemagne, il y a très longtemps, un bûcheron. En rentrant chez lui, par une nuit d'hiver claire mais glaciale, l'homme fut ébahi par le merveilleux spectacle des étoiles qui brillaient à travers les branches d'un sapin recouvert de neige et de glace.
Pour expliquer à sa femme la beauté de ce qu'il venait de voir, le bûcheron coupa un petit sapin, l'apporta chez lui, et le couvrit de petites bougies allumées et de rubans.
Les petites bougies ressemblaient aux étoiles qu'il avait vues briller, et les rubans, à la neige et aux glaçons qui pendaient des branches.
Des gens virent l'arbre et s'en émerveillèrent tant, surtout les enfants, que bientôt chaque maison eut son arbre de Noël.
Ils étaient trois petits enfants
qui s'en allaient glaner aux champs.
Ils sont allés et tant venus
que sur le soir se sont perdus.
Ils sont allés chez le boucher :
- boucher, voudrais-tu nous loger ?
- Entrez, entrez, petits enfants,
Il y a de la place assurément.
Ils n'étaient pas sitôt entrés
que le boucher les a tués.
les a coupés en petits morceaux
et puis salés dans un tonneau.
Saint Nicolas au bout de sept ans
vint à passer dedans ce champ,
alla frapper chez le boucher :
- boucher, voudrais-tu me loger ?
- entrez, entrez Saint Nicolas.
Il y a de la place, il n'en manque pas.
- Du petit salé je veux avoir
qu'il y a sept ans est au saloir.
Quand le boucher entendit ça,
bien vivement il se sauva.
- Petits enfants qui dormez là,
je suis le grand Saint Nicolas.
Le grand Saint étendit trois doigts,
les trois enfants ressuscita.
Le premier dit : " j'ai bien dormi. ""
Le second dit : " et moi aussi. "
« Je me croyais au paradis »
A ajouté le plus petit.
Légende des guirlandes du sapin de Noël :
La légende raconte qu'il y a très longtemps en Allemagne, une maman s'affairait à préparer les décorations de Noël; l'arbre était dressé, la maison nettoyée et les araignées chassées. Le soir, le calme et la sérénité revenus, les araignées revinrent et découvrirent le sapin, elles entreprirent aussitôt l'assaut de l'arbre, le recouvrant de leurs toiles grises et poussiéreuses.
Lors de l'arrivée du Père Noël pour la distribution des cadeaux, il fut ravi de découvrir les araignées heureuses et satisfaites de leur travail de décoration du sapin, mais il ne pu s'empêcher de penser à la tristesse de la mère qui allait retrouver son arbre décoré de toiles.
C'est pourquoi, pour satisfaire tout le monde le Père Noël transforma la décoration de fils grisâtres en fils d'or et d'argent. L'arbre de Noël se mit alors à scintiller et à briller de tous ses feux !
C'est pour cette raison que depuis, les décorations de nos sapins de Noël sont constituées de belles et brillantes guirlandes.
C'est aussi pour cette raison, que la légende dit qu'il faudrait toujours glisser, au milieu des branches de nos arbres de noël, de gentilles petites araignées.
Lorsque Dieu créa la neige,
il lui intima l’ordre de se procurer une couleur.
La neige commença par demander à l’herbe de lui donner un peu de sa couleur.
Celle-ci refusa.
La neige se dirigea alors vers la rose pour lui emprunter sa belle couleur.
Là encore, elle essuya un refus.
Elle se tourna vers la violette,
puis le tournesol ,
qui déclinèrent également sa demande.
Dépitée, la neige s’approcha du perce-neige et lui dit :
«Personne ne veut me donner sa couleur. Toutes les fleurs me renvoient.»
Touché par le sort de la neige, le perce-neige répondit :
«Si tu aimes ma couleur, je la partagerai volontiers avec toi.»
Et depuis ce jour, la neige partage la couleur BLANCHE du perce-neige.
En guise de remerciement :
Quel belle légende !