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FABLES, CONTES et LEGENDES

Un délicat conte d' Andersen ... La Pâquerette !

Publié à 22:03 par yvonne92110 Tags : fables contes et légendes Andersen la paquerette
Un délicat conte d' Andersen  ...  La Pâquerette !
 Parmi les contes de  Hans Christian Andersen .....      "La Pâquerette" : j'aime bien cette petite histoire !                      
A la campagne, près de la grande route, était située une gentille maisonnette que vous avez sans doute remarquée vous-même. Sur le devant se trouve un petit jardin avec des fleurs et une palissade verte ; non loin de là, sur le bord du fossé, au milieu de l'herbe épaisse,fleurissait une petite pâquerette. Grâce au soleil qui la chauffait de ses rayons aussi bien que les grandes et riches fleurs du jardin, elle s'épanouissait d'heure en heure. Un beau matin, entièrement ouverte, avec ses petites feuilles blanches et brillantes, elle ressemblait à un soleil en miniature entouré de ses rayons. Qu'on l'aperçût dans l'herbe et qu'on la regardât comme une pauvre fleur insignifiante, elle s'en inquiétait peu. Elle était contente, aspirait avec délices la chaleur du soleil, et écoutait le chant de l'alouette qui s'élevait dans les airs.

                                                                    

Ainsi, la petite pâquerette était heureuse comme par un jour de fête, et cependant c'était un lundi. Pendant que les enfants, assis sur les bancs de l'école, apprenaient leurs leçons, elle, assise sur sa tige verte, apprenait par la beauté de la nature la bonté de Dieu, et il lui semblait que tout ce qu'elle ressentait en silence, la petite alouette l'exprimait parfaitement par ses chansons joyeuses. Aussi regarda-t-elle avec une sorte de respect l'heureux oiseau qui chantait et volait, mais elle n'éprouva aucun regret de ne pouvoir en faire autant.
"Je vois et j'entends, pensa-t-elle ; le soleil me réchauffe et le vent m'embrasse. Oh ! j'aurais tort de me plaindre. "

 

En dedans de la palissade se trouvaient une quantité de fleurs roides et distinguées ; moins elles avaient de parfum, plus elles se redressaient. Les pivoines se gonflaient pour paraître plus grosses que les roses : mais ce n'est pas la grosseur qui fait la rose. Les tulipes brillaient par la beauté de leurs couleurs et se pavanaient avec prétention ; elles ne daignaient pas jeter un regard sur la petite pâquerette, tandis que la pauvrette les admirait en disant : " Comme elles sont riches et belles ! Sans doute le superbe oiseau va les visiter. Dieu merci, je pourrai assister à ce beau spectacle. "
Et au même instant, l'alouette dirigea son vol, non pas vers les pivoines et les tulipes, mais vers le gazon, auprès de la pauvre pâquerette, qui, effrayée de joie, ne savait plus que penser.
Le petit oiseau se mit à sautiller autour d'elle en chantant :
" Comme l'herbe est moelleuse ! Oh ! la charmante petite fleur au cœur d'or et à la robe d'argent ! "

 

On ne peut se faire une idée du bonheur de la petite fleur. L'oiseau l'embrassa de son bec, chanta encore devant elle, puis il remonta dans l'azur du ciel. Pendant plus d'un quart d'heure, la pâquerette ne put se remettre de son émotion. A moitié honteuse, mais ravie au fond du cœur, elle regarda les autres fleurs dans le jardin. Témoins de l'honneur qu'on lui avait rendu, elles devaient bien comprendre sa joie ; mais les tulipes se tenaient encore plus roides qu'auparavant ; leur figure rouge et pointue exprimait leur dépit. Les pivoines avaient la tête toute gonflée. Quelle chance pour la pauvre pâquerette qu'elles ne pussent parler! Elles lui auraient dit bien des choses désagréables. La petite fleur s'en aperçut et s'attrista de leur mauvaise humeur.
Quelques moments après, une jeune fille armée d'un grand couteau affilé et brillant entra dans le jardin, s'approcha des tulipes et les coupa l'une après l'autre.
- Quel malheur! dit la petite pâquerette en soupirant ; voilà qui est affreux ; c'en est fait d'elles.
Et pendant que la jeune fille emportait les tulipes, la pâquerette se réjouissait de n'être qu'une pauvre petite fleur dans l'herbe.Appréciant la bonté de Dieu, et pleine de reconnaissance, elle referma ses feuilles au déclin du jour, s'endormit et rêva toute la nuit au soleil et au petit oiseau.
Le lendemain matin, lorsque la pâquerette eut rouvert ses feuilles à l'air et à la lumière, elle reconnut la voix de l'oiseau, mais son chant était tout triste. La pauvre alouette avait de bonnes raisons pour s'affliger : on l'avait prise et enfermée dans une cage suspendue à une croisée ouverte.
 
 

Elle chantait le bonheur de la liberté, la beauté des champs verdoyants et ses anciens voyages à travers les airs.

La petite pâquerette aurait bien voulu lui venir en aide: mais comment faire ? C'était chose difficile. La compassion qu'elle éprouvait pour le pauvre oiseau captif lui fit tout à fait oublier les beautés qui l'entouraient, la douce chaleur du soleil et la blancheur éclatante de ses propres feuilles.
Bientôt deux petits garçons entrèrent dans le jardin ; le plus grand portait à la main un couteau long et affilé comme celui de la jeune fille qui avait coupé les tulipes. Ils se dirigèrent vers la pâquerette, qui ne pouvait comprendre ce qu'ils voulaient.
- Ici nous pouvons enlever un beau morceau de gazon pour l'alouette, dit l'un des garçons, et il commença à tailler un carré profond autour de la petite fleur.
- Arrache la fleur! dit l'autre.
A ces mots, la pâquerette trembla d'effroi. Etre arrachée, c'était perdre la vie ; et jamais elle n'avait tant béni l'existence qu'en ce moment où elle espérait entrer avec le gazon dans la cage de l'alouette prisonnière.
- Non, laissons-la, répondit le plus grand ; elle est très bien placée.
Elle fut donc épargnée et entra dans la cage de l'alouette.
Le pauvre oiseau, se plaignant amèrement de sa captivité, frappait de ses ailes le fil de fer de la cage. La petite pâquerette ne pouvait, malgré tout son désir, lui faire entendre une parole de consolation.
Ainsi se passa la matinée.
- Il n'y a plus d'eau ici, s'écria le prisonnier ; tout le monde est sorti sans me laisser une goutte d'eau. Mon gosier est sec et brûlant, j'ai une fièvre terrible, j'étouffe ! Hélas! il faut donc que je meure, loin du soleil brillant, loin de la fraîche verdure et de toutes les magnificences de la création !
Puis il enfonça son bec dans le gazon humide pour se rafraîchir un peu. Son regard tomba sur la petite pâquerette ; il lui fit un signe de tête amical, et dit en l'embrassant :
- Toi aussi, pauvre petite fleur, tu périras ici ! En échange du monde que j'avais à ma disposition, l'on m'a donné quelques brins d'herbe et toi seule pour société. Chaque brin d'herbe doit être pour moi un arbre ; chacune de tes feuilles blanches, une fleur odoriférante. Ah ! tu me rappelles tout ce que j'ai perdu !
" Si je pouvais le consoler ?", pensait la pâquerette, incapable de faire un mouvement. Cependant le parfum qu'elle exhalait devint plus fort qu'à l'ordinaire ; l'oiseau s'en aperçut, et quoiqu'il languît d'une soif dévorante qui lui faisait arracher tous les brins d'herbe l'un après l'autre, il eut bien garde de toucher à la fleur.
Le soir arriva ; personne n'était encore là pour apporter une goutte d'eau à la malheureuse alouette. Alors elle étendit ses belles ailes en les secouant convulsivement, et fit entendre une petite chanson mélancolique. Sa petite tête s'inclina vers la fleur, et son cœur brisé de désir et de douleur cessa de battre. A ce triste spectacle, la petite pâquerette ne put, comme la veille, refermer ses feuilles pour dormir ; malade de tristesse, elle se pencha vers la terre.
Les petits garçons ne revinrent que le lendemain. A la vue de l'oiseau mort, ils versèrent des larmes et lui creusèrent une fosse. Le corps, enfermé dans une jolie boîte rouge, fut enterré royalement, et sur la tombe recouverte ils semèrent des feuilles de roses.
Pauvre oiseau ! pendant qu'il vivait et chantait, on l'avait oublié dans sa cage et laissé mourir de misère ; après sa mort, on le pleurait et on lui prodiguait des honneurs.
Le gazon et la pâquerette furent jetés dans la poussière sur la grande route ; personne ne pensa à celle qui avait si tendrement aimé le petit oiseau .....   

Une belle légende ... Un rocher nommé Péreybus !

Publié à 10:29 par yvonne92110 Tags : fables et légendes le rocher de péreybus en creuse
Une belle légende ... Un rocher nommé Péreybus !

Un Rocher nommé Péreybus : préservant le sommeil d'
Enguerrande.                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                              
                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                           Où l’on apprend comment se forma le nom de la commune de Toulx-Sainte-Croix, en hommage au don d’un Croisé que l’on croyait mort depuis deux ans et dont la fiancée se réveille d’un long sommeil au cœur du Péreybus ...

Dans le département de la Creuse, non loin de Toulx-Sainte-Croix, se trouve le village de Jalesches ; il est adossé au flanc d’une montagne dont le sommet a pour couronnement un énorme rocher qu’on nomme le Péreybus.

Deux roches principales forment le Péreybus : elles sortent du sol dans une situation faiblement oblique, et leur ligne de séparation, à peine sensible à la base, s’élargit peu à peu jusqu’au sommet.

Sur ce double et monstrueux pilastre repose une pierre énorme, dont la surface lisse est arrondie comme celle d’un caillou longtemps roulé par les eaux.

Le Péreybus a sa légende qui mérite d’être conservée,telle qu’on nous l’a contée !!!

" Au temps du roi saint Louis, le fils unique du seigneur de Péreybus partit pour la croisade ; il se nommait Raoul. Enguerrande, la fille du châtelain de Toulx, lui était fiancée.

Elle habitait, seule, avec son père, le manoir aux six tourelles qu’il avait fait bâtir pour ses six fils, les gentils damoiseaux de Toulx.

La mort les avait moissonnés en peu de temps, l’un après l’autre dans la guerre de Terre-Sainte, et la châtelaine leur mère, les avait suivis au tombeau.

Quelques mois après le départ de Raoul, le père d’Enguerrande mourut à son tour.

Elle resta seule et vécut dans la retraite.

Un jour qu’elle reçut la visite d’un prétendu chevalier, disant venir de Terré-Sainte et apporter un message de Raoul, elle disparut.

On la crut enlevée par Satan lui-même. Deux ans après ce mystérieux événement, la veille du dimanche des Rameaux, Raoul entra dans la ville de Toulx, revenant de la croisade, et fit don à la cathédrale d’un morceau de la vraie croix, contenu dans un riche reliquaire.

Depuis lors Toulx porta le nom de Toulx-Sainte-Croix.

En apprenant la disparition d’Enguerrande, Raoul resta comme pétrifié, sans paroles et sans larmes, mais roulant dans sa pensée de terribles projets de vengeance.

Le matin du dimanche des Rameaux, il partit pour le château de Péreybus. Comme il arrivait près du rocher, la procession de Jalesches allait rentrer dans l’église, et le curé prononçait les paroles du rituel : Attollite portas (Ouvrez les portes.)

A ce moment même, il se fit dans le rocher un grand bruit, comme d’un vent violent qui brise un vieux chêne, la pierre se fendit par le milieu du haut en bas, et les deux moitiés, tournant sur elles-mêmes comme une porte sur ses gonds, un clair rayon de soleil éclaira l’intérieur d’une grotte. Enguerrande y était couchée sur un lit de mousse.

« Que vous avez tardé ! dit-elle. Je vous attendais avec impatience ! Hier, j’ai eu la visite d’un traître qui voulait me ravir l’honneur, mais au moment où cet homme discourtois - qui se prétendait chevalier - me menaçait de sa violence, j’ai fait m’a prière à Notre-Dame, et j’ai cru la voir elle-même venir à moi, qui me disait : « Dormez en paix. » Je me suis endormie et je m’éveille !

Le sommeil d’Enguerrande, sous le rocher de Péreybus, avait duré deux ans.

On célébra dans toute la contrée par de grandes fêtes le mariage de Raoul avec la jeune châtelaine "..... 

Le rocher de Péreybus s’était refermé de lui-même au moment où le curé de Jalesches prononçait l’Ite, missa est. Suivant la tradition, il se rouvrit, chaque année, pendant plusieurs siècles, lorsque la procession des Rameaux rentrait à l’église, pour se refermer chaque fois à la fin de la messe.

Une jolie fable du Net ... La Mouette et le Pêcheur !

Publié à 16:20 par yvonne92110 Tags : fables et légendes la mouette et le pecheur
Une jolie fable du Net ... La Mouette et le Pêcheur !

 
Voici une fable que j'ai trouvée sur le NET et que j'aimerais vous faire partager :    
 



La mouette et le pêcheur...

Une mouette rieuse ,haut perchée sur un roof
Observe le pêcheur dont le bouchon fait plouf.
" Étonnant: " se dit-elle en fixant l'intriguant ...
" Que tout ce matériel pour un simple éperlan ! "

Le mystère est entier pour la fille des îles
Qui scrute l'hameçon , la canne et puis le fil ;
Elle apprend , que les noeuds sont fait pour
coulisser,
Et finit par trouver le jeu fort compliqué.

Elle ne se voit pas , au bout d'un quai éventé,
Accrocher son appât sur un crochet rouillé !
Elle aurait l'air de quoi , devant tous les badauds ,
Avec cet attirail qu'il faut tremper dans l'eau.

Même en imaginant qu'elle puisse le faire ,
Surveiller le bouchon lui semble une galère ;
C'est pourtant à la pêche , un argument de poids
Puisqu'il faut , pour le gagner , que le bouchon
se noie.

Le temps paraît trop long à la charmante mouette
Qui cherche un bon moyen de garnir son assiette ;
Bien que peu réputée pour être fine bouche
Elle ne désire pas rester à gober les mouches.

Alors , soudain lassée de ce pauvre pêcheur
Le temps d'une envolée , elle est déjà ailleurs.
Au loin , à l'horizon elle aperçoit Dédé :
Son copain de toujours , un patron de chalutier !



- Auteur :  KERFON LE CELTE
- Un homme à fables 
              - Publié : par MALAVAL 

Un fort joli conte "Indien" ... La Jarre Fêlée !

Publié à 12:39 par yvonne92110 Tags : fables et légendes conte indien la jarre félée
Un fort joli conte "Indien"  ... La Jarre Fêlée  !

 

La jarre fêlée
conte indien
 


Un porteur d’eau avait deux grandes jarres suspendues aux extrémités d’une pièce de bois qui épousait la forme de ses épaules. l’une des jarres avait une fêlure et perdait presque la moitié de sa précieuse cargaison en cours de route, alors que l’autre jarre conservait parfaitement toute son eau de source jusqu’à la maison du maître. 

Cela dura deux ans pendant lesquels, chaque jour, le porteur d’eau ne livrait qu’une jarre et demie à chacun de ses voyages. Bien sûr la jarre parfaite était fière d’elle, puisqu’elle parvenait à remplir sa fonction du début à la fin « sans faille ». 
Mais, la jarre abîmée avait honte de son imperfection et se sentait déprimée parce qu’elle ne parvenait à accomplir que la moitié de ce dont elle était censée être capable. 

Au bout de deux ans de ce qu’elle considérait comme un échec permanent, la jarre endommagée s’adressa au porteur d’eau, au moment où celui-ci la remplissait à la source. 
« Je me sens coupable, et je te prie de m’excuser » 
« Pourquoi ? » demanda le porteur d’eau. » 
De quoi as-tu honte ? » « Je n’ai réussi qu’à porter la moitié de ma cargaison d’eau à notre maître pendant ces deux ans, à cause de cette faille. Par ma faute, tu n’obtiens pas la reconnaissance complète de tes efforts » lui dit la jarre abîmée. 

Le porteur d’eau, touché par cette confession, et plein de compassion répondit : « Pendant que nous retournons à la maison du maître, je veux que tu regardes les fleurs magnifiques qu’il y a au bord du chemin ». 

Au fur et à mesure de leur montée sur le chemin, le long de la colline, la vieille jarre vit de 
magnifiques fleurs baignées de soleil au bord du chemin et cela lui mit du baume au cœur. 
Mais à la fin du parcours, elle se sentait toujours aussi mal parce qu’elle avait encore perdu la moitié de son eau. 

Le porteur d’eau dit à la jarre : « T’es-tu rendu compte qu’il n’y avait de belles fleurs que de ton coté,et presque aucune du côté de la jarre parfaite ? 
C’est parce que j’ai toujours su que tu perdais de l’eau que j’en ai tiré parti. J’ai planté des semences de fleurs de ton côté du chemin et chaque jour, tu les as arrosées tout au long du chemin. 
Pendant deux ans j’ai pu, grâce à toi, cueillir de magnifiques fleurs qui ont décoré la table du maître. Sans toi, jamais je n’aurais pu trouver des fleurs aussi fraîches et gracieuses. »

La légende du cheval blanc ... par C. léveillée !

Publié à 11:01 par yvonne92110 Tags : fables et légendes la légende du cheval blanc vidéo
La légende du cheval blanc ... par C. léveillée !










Sur un cheval blanc je t'emmènerai
Défiant le soleil et l'immensité
Dans des marais inconnus des Dieux
Loin de la ville
Uniquement nous deux
Et des milliers de chevaux sauvages
Feront un cercle pour nous isoler
N'entends-tu pas toutes les guitares
Criant de joie dans la chevauchée
Sur un cheval blanc je t'emmènerai
Défiant le soleil et l'immensité
Dans les marais inconnus des Dieux
Loin de la ville
Uniquement nous deux
Pourtant je sais que ce n'est qu'un rêve
Pourquoi faut-il que ce ne sois qu'un rêve
Mais l'hymne à l'amour je l'entends déjà
J'entends déjà son alléluia
Alléluia ....

Une jolie Fable Amérindienne ... contée au coin du feu !

Publié à 15:14 par yvonne92110 Tags : fables et légendes une jolie fable amérindienne
Une jolie Fable Amérindienne ... contée au coin du feu !

 légende amérindienne ...
Les deux loups ... !!!!!

 
 Un homme âgé dit à son petit fils venu le voir ,  très
en colère contre un ami qui s'était montré injuste
envers lui :
" Laisse-moi te raconter une histoire...
Il m'arrive aussi , parfois de ressentir de la haine contre ceux qui se conduisent mal et n'en éprouvent
aucun regret ...
Mais la haine t'épuise , et ne blesse pas ton ennemi.
C'est comme avaler du poison et désirer que ton ennemi en meure.
J'ai souvent combattu ces sentiments ."

Il continua : " C'est comme si  j'avais  deux  loups
à  l'intérieur  de  moi :
Le premier est bon et ne fait aucun tort ...
Il vit en harmonie avec tout ce qui l'entoure et ne s'offense  pas  lorsqu'il  n'y  a  pas lieu de s'offenser .
Il combat uniquement lorsque c'est juste de le faire,
et il le fait de manière juste.
Mais l'autre loup , ahhhh ... !!!
Il est plein de colère.
La plus petite chose le précipite dans des accès de rage.
Il se bat contre n'importe qui , tout le temps , sans
raison.
Il n'est pas capable de penser , parce que sa colère
et sa haine sont immenses.
Il est désespérément en colère , et pourtant sa
colère ne change rien.
Il est parfois difficile de vivre avec ces deux loups à
l'intérieur de moi , parce que tous deux veulent
dominer mon esprit."

Le garçon regarda attentivement son grand-père
dans les yeux , et demanda :
" Lequel des loups l'emporte grand-père ? "

Le grand-père sourit , et répondit doucement :
Celui que je nourris."

Fable amérindienne que l'on raconte
le soir, autour du Feu Sacré ......

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