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bonjour ma chère amie yvonne,
je suis enchantée de venir prendre un p'tit café chez toi, nous parlerons de ch
Par MARITE, le 10.06.2021
dors bien petit bonhomme ... ton ange veille ! à 22:17 par yvonne92110
. .. et j'espère qu'un c
Par Anonyme, le 07.06.2021
21/05/2013... le monde entier vous admire, alors que personne ne vous comprend".... ils savaient parler... à
Par Anonyme, le 06.06.2021
06.06.2021. ..j'ai des goûts de luxe et mes amis sont en or.... c'est parce que ton blog est un trésor...
Par Anonyme, le 06.06.2021
13/05/2012 ... que ta bonne humeur peut égayer la vie des autres ...que tu peux, en tout temps, dire un mot
Par Anonyme, le 06.06.2021
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Date de création : 28.09.2009
Dernière mise à jour :
29.05.2021
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La petite histoire des quais de Seine ...
La Seine est un fleuve chéri par les Parisiens. Ses berges et ses quais, mille fois reproduits par les peintres, font partie de notre patrimoine architectural et sentimental. Et pour cause, quoi de plus charmant qu’une balade au gré du fleuve nourricier de la capitale ? Voguons ensemble à travers la tumultueuse histoire de ses emblématiques quais !
Une arrivée tardive au coeur de la capitale :Si la Seine a toujours occupé une place prépondérante dans le développement économique de la capitale, ses premiers quais mettront un bout de temps à voir le jour. Jusqu’au XVème siècle, le manque de place dans la capitale imposait aux Parisiens de construire leurs maisons jusqu’au bord du fleuve ! Les premiers quais de Seine émergeront donc au début du XVIème siècle, quelques années seulement avant l’édification du plus ancien pont de Paris encore existant, le Pont-Neuf.
Bateau-Lavoir prés du Pont-Neuf, Paris – Un tableau de Johan Bartold Jongkind, 1850.
Les quais de Seine se développent et se multiplient alors très vite. À partir du XVIIème siècle, l’importance économique et sociale de la Seine fait du fleuve l’un des principaux lieux de rencontre de la capitale. Le roi organise de somptueuses fêtes le long de ses berges, la population s’y retrouve afin de se laver ou laver le linge et le commerce maritime s’y développe de manière fulgurante. C’est également à cette époque que les bouquinistes entament leur conquête des quais de Seine !
Un espace pour de nombreux travailleurs parisiens :Un siècle plus tard, il semble inconcevable de vivre à Paris sans fréquenter cet espace situé au bord du fleuve. Les marchandises arrivent par la voie fluviale et sont vendues depuis les bateaux qui doivent attendre de prendre leur tour aux abords de Paris. L’attente est longue pour eux puisqu’ils attendent parfois plus d’un mois ! C’est également un lieu de travail qui attire bateaux-lavoir, blanchisseuses, porteurs d’eau et artisans.
Un bateau lavoir amarré le long des quais de Seine. Le passage d’une activité ouvrière à une activité de loisirs :
Dès le milieu du XVIIIème siècle, l’intensification des activités sur le fleuve conduit à une forme de saturation. Aussi, l’incompatibilité entre les activités économiques des quais de Seine et la volonté de rendre Paris plus esthétique aboutit à l’éviction des bateaux de blanchisseuses au pied du Louvre. Grâce à un réseau de canaux conçus au début du XIXème siècle – de l’Ourcq, Saint-Denis et Saint-Martin – le commerce fluvial se déporte alors au nord de Paris.
Les Expositions universelles ou les berges de Seine en mode divertissement :On assiste ainsi à l’épanouissement du divertissement et des loisirs le long des quais. De nouvelles institutions attirent les Parisiens comme la piscine Deligny où l’on vient autant pour nager que se montrer. Le divertissement sur les berges atteindra son paroxysme à la fin du XIXème siècle : à l’occasion des expositions universelles, les bords de Seine se couvrent de palais ou pavillons de pays invités. L’exposition de 1900 sera la plus étendue, englobant, des Invalides au Champ-de-Mars, une bonne partie des deux rives de la Seine.
Deux personnes qui sont « comme cul et chemise » ont entre elles une très grande complicité.
Elles sont inséparables. Cette métaphore de l’amitié entre deux personnes est souvent utilisée dans un sens légèrement péjoratif.
Antoine Oudin dès 1640 utilise une expression très proche : « Ce n’est qu’un cul et une chemise, ils sont toujours ensemble, ils ont de grandes intelligences ».
La mention du cul et de la chemise, souligne simplement le caractère inséparable des deux parties, comme le lien qui existe entre le corps (« le cul ») et le vêtement qui l’habille (« la chemise »).
Car les chemises de l’époque n’étaient pas identiques à celles que nous connaissons aujourd’hui.
Elles ressemblaient plutôt à de longues chasubles qui en font véritablement l’ancêtre des sous-vêtements modernes. La « chemise » atteignait ainsi le « cul ».
Il y avait donc bien entre deux personnes la même promiscuité que celle existant entre le vêtement et le corps humain.
Il existe un olivier au Portugal datant de plus de 2 mille ans.
Cet olivier se trouve en Algarve, dans le sud du Portugal.
Ceci n'est pas une légende car l'olivier existe bien et peut même être vu. Il s'agit donc d'une curiosité rare concernant quelque chose de vivant, datant de l'époque du Christ et ayant réussi à traverser l'histoire jusqu'à nos jours.
Cet olivier Portugais de plus de 2.000 ans aurait probablement été introduit en Europe par les Phéniciens. Son origine initiale serait donc la Mésopotamie.
Caractéristiques de l'olivier Portugais :
Cet olivier géant a 7,70 mètres de hauteur et un diamètre total (envergure du feuillage) compris entre 9,80 m et 11,80 m.
Son tronc a une hauteur de 1,52 m, et son diamètre est de 2,42 m à mi-hauteur, et de 3,60 m à la base.
Le périmètre de cet olivier extraordinaire est donc de 7,75 m. Cela signifie qu'il faut environ 5 personnes bras-tendus pour parvenir à encercler complètement le tronc .
Le tronc présente de nombreuses brèches, dont une de 40 cm de large assimilée à une porte d'entrée. A l'intérieur du tronc, on accède à un espace circulaire creux d'environ 1,30 m de diamètre.
Cet olivier appartient à la famille des "Oleacea", au genre " Olea L." et à l'espèce "Olea europaea L. var. europaae".
Un être vivant au passé vertigineux :
L'idée de penser à tout ce que cet arbre de plus de 2000 ans a connu, aux épisodes de l'histoire du Portugal qu'il a traversés et la population qu'il a nourri de ses olives et de son huile, est tout simplement vertigineuse !
Ayant l'âge du Christ, il a ainsi connu des peuplades débarquées au Portugal avant l'Ere chrétienne, tels les grecs, les romains ou les maures. Cet olivier porte en lui l'intégralité de l'Histoire du Portugal, et il a assisté impassible aux invasions et aux reconquêtes Portugaises.
Cet olivier a connu tous les rois du Portugal. Il a également nourri de son fruit des navigateurs Portugais partis conquérir le monde à l'époque des grandes découvertes.
Olivier déclaré d'intérêt public :
Un article paru en août 1984 au journal officiel Portugais "diario da republica" déclare cet olivier Portugais classé d'intérêt public :
Déclaration au Journal Officiel Portugais :
DIÁRIO da REPÚBLICA - II SÉRIE - Nº 178 -2-8-1984
SECRETARIA DE ESTADO DAS FLORESTAS
DIRECÇÃO GERAL DAS FLORESTAS
DIVISÃO DE PARQUES E RESERVAS FLORESTAIS
"Dans les termes du paragraphe unique de l'article 1° du décret de loi N° 28 468,
du 15 février 1938, est classé "d'interet public",
un olivier (Olea europaea (L.) var. Europaea),
situé à pedras d'el rei, paroisse de sao Tiago ( santa luzia), dans le conselho de tavira.
Il appartient à la société "Pedras d'el Rei, gestao e turismo sarl."
Signé par : Direction générale des forets, le 16 juillet 1984
le Directeur général, luis Gonzaga Simoes Cabral.
Où se trouve-t-il exactement ?
Situation de l'olivier de 2.000 ans au Portugal :
région : Algarve
commune : tavira
paroisse : santa luzia
lieu précis : pedras d'el rei
L'olivier se trouve à l'intérieur d'un espace ouvert aménagé en complexe touristique privé, appelé "pedras d'el rei", à environ 120 mètres au nord de la réception du complexe, et exactement entre les villas 46B et 48A.
(infos Portugalmania)
L’odieux « piqueur de fesses » qui terrorisait les Parisiennes ...
C’est l’affaire dont tout le monde parle à l’hiver 1819. Depuis plusieurs mois, un individu prend un malin plaisir à piquer les jeunes gens qui se baladent dans les rues de la capitale. Muni d’un stylet, d’un poinçon ou d’une grande canne surmontée d’une aiguille, il s’en prend majoritairement aux femmes et à leur postérieur. Des dizaines de victimes se déclarent dans tout Paris et la police peine à trouver le coupable. On vous raconte cette intrigante affaire judiciaire qui a nourri les discussions des Parisiens pendant tout un hiver.
Un homme qui s’attaque avant tout aux femmes :Entre juillet et décembre 1819, ce sont quelque 400 victimes – des femmes pour la plupart – qui déclarent avoir été violemment piquées par un individu alors qu’elles se baladaient dans les rues de la capitale. Ces « piquages » ont souvent lieuaux alentours du Palais-Royal, là où le Tout-Paris se retrouve pour se divertir, mais aussi près du Pont-Neuf ou du Louvre, lieux également très fréquentés par les Parisiens.
Si les blessures sont souvent superficielles – rien à voir avec une entaille au couteau ou au sabre par exemple – elles n’en traumatisent pas moins les victimes. Les Parisiennes s’inquiètent d’autant plus qu’elles ne comprennent pas l’objectif de ces attaques. S’agit-il de faire simplement mal ? Les piqûres sont-elles empoisonnées ? Y a-t-il quelque chose de sexuel dans ce geste ? Les questions fusent, mais les réponses tardent à arriver.
Car, quatre mois après les premières attaques, on ignore encore tout de celui qu’on appelle désormais le « piqueur de fesses ». En décembre 1819, la Préfecture de police prend alors la décision de publier les faits dans le journal Le Moniteur universel afin de prévenir la population et retrouver le coupable :
« Un particulier dont on n’a pu se procurer le signalement que d’une manière imparfaite, se fait depuis quelque temps un plaisir cruel de piquer par derrière, soit avec un poinçon, soit avec une longue aiguille fixée au bout d’une canne ou d’un parapluie, les jeunes personnes de quinze à vingt ans que le hasard lui fait rencontrer dans les rues, sur les places ou dans les promenades publiques. […] Son Excellence le ministre d’État préfet de police a donné les ordres les plus sévères pour l’arrestation de cet individu qui, jusqu’à ce moment, a échappé à toutes les recherches. Comme il importe de découvrir l’auteur d’un pareil attentat, on croit devoir signaler à l’attention publique et engager tous les citoyens à s’unir à l’autorité pour qu’il ne reste pas impuni. » – Le Moniteur universel, édition du 4 décembre 1819.
Une idée qui n’aura pas du tout l’effet escompté... Loin de permettre l’arrestation d’un coupable, cette publication décuplera les peurs et amplifiera le phénomène. Le nombre d’agressions croît de manière impressionnante au mois de décembre et la presse s’empare désormais de chacune d’elle. Trois femmes blessées à la sortie de l’opéra, une fillette de six ans piquée devant la boutique de son père, une jeune fille attaquée au jardin des Tuileries… Chaque jour, les journaux parisiens et nationaux rapportent et détaillent une nouvelle agression.
Les rumeurs abondent et les opportunistes profitent :Il n’en faut pas moins pour que les rumeurs se propagent et prolifèrent : il ne s’agirait pas d’un seul homme mais d’un groupe de personnes, certaines victimes seraient mortes de leurs blessures, les piqûres seraient empoisonnées, etc. Une véritable psychose s’installe dans la capitale et les femmes, terrifiées, n’osent plus sortir de chez elles. Évidemment, quelques opportunistes peu scrupuleux en profitent. Un pharmacien du Marais met en vente un baume anti-piqûre d’aiguille, un armurier vend un « préservatif contre la piqûre » qui se présente sous la forme d’un protège-fesses en métal léger.
Un coupable idéal arrêté et condamné :En janvier 1820, la brigade de sûreté de la police de Paris, dirigée par le fameux Vidocq, arrête un garçon-tailleur de 35 ans, Auguste-Marie Bizeul. Il est, dit-on, spécialisé dans la confection d’aiguilles et a été reconnu par trois victimes. Couvert par la plupart des quotidiens parisiens, le procès vite expédié de Bizeul sera l’une des premières affaires judiciaires à s’immiscer dans la sphère médiatique. L’homme y est dépeint comme un « pervers », un individu « dépravé », par l’avocat du roi. Le 1er février 1820, Bizeul est condamné à 500 francs d’amende et cinq ans de prison.
Pourtant, encore aujourd’hui, on se demande si ce coupable n’était pas un peu trop idéal. L’on dit que Vidocq, connu pour ses pratiques peu orthodoxes, n’aurait pas hésité à suborner quelques témoins pour trouver un coupable et mettre fin aux peurs des Parisiens… Quoi qu’il en soit, les agressions ne se sont pas arrêtées après l’arrestation de Bizeul et continueront pendant plusieurs années !
A quoi sert la moustache du chat ?
Selon la race, les moustaches d’un chat sont plus ou moins longues et parfois même frisées. Mais elles ne sont pas là juste pour faire joli. Au contraire, elles constituent pour le félin, un organe sensoriel essentiel à son orientation dans l’espace.
Chez le chat, ce que nous appelons des moustaches sont en réalité des vibrisses. Des poils plus longs, plus épais et plus rigides que les autres. Mais des poils tout de même, composés de kératine comme les autres. Ils constituent des organes sensoriels essentiels au chat. À leur base, se trouve en effet un réseau de terminaisons nerveuses particulièrement sensibles.
Comme leur dénomination technique l’indique, les moustaches du chat — que l’on ne trouve pas seulement de part et d’autre de son nez, mais aussi au-dessus de ses yeux et à l’arrière de ses pattes inférieures — sont sensibles aux vibrations. Elles aident donc le félin à repérer tout mouvement de proximité. Elles le renseignent également sur la direction et la force du vent ainsi que sur les odeurs alentour. Et comme elles sont plus longues que la largeur du chat, elles lui permettent de savoir s’il peut se faufiler par une ouverture. Les moustaches servent aussi au chat, qui voit mal de près, à localiser correctement ses proies.
Compte tenu de ces précisions, il semble évident qu’un chat qui aurait perdu ses moustaches serait confus et désorienté.
Sachez par ailleurs que le chat utilise aussi ses moustaches pour communiquer — avec les autres chats — et exprimer ses humeurs. Des moustaches relâchées sont le signe d’un chat détendu. Des moustaches dirigées vers l’avant révèlent un chat en colère ou en pleine séance de jeu ou de chasse.
Mais pas de panique — même si ça reste à éviter absolument — si votre enfant s’est amusé à couper les moustaches de Mistigri, comme les autres poils, celles-ci repousseront bientôt.
(Source : Futura Planète)
Inventions féminines extraordinaires ...
Le chauffage pour voiture a été inventé par une femme ! Elle s’appelait Margaret A.Wilcox en 1893 ... Elle a également inventé une machine qui lavait le linge et la vaisselle !
Nancy Johnson a inventé la sorbetière, qui est restée à ce jour, la plus utilisée dans le monde ! C’était en 1843.
Florence Parpart a inventé le réfrigérateur électrique moderne ! c’était en 1914 !
Le radeau de sauvetage a été créé par Maria Beasley en 1882.
L’escalier de secours était une invention des plus intéressantes à cette époque ! C’était en 1887 et fut l’oeuvre de Anna Connelly !
Le chauffage solaire domestique fut inventé par une femme dont le nom est Maria Telkes. C’était en 1947 !
Le premier vol d’un ballon à hydrogène a eu lieu à Paris ...
Saviez-vous qu’à la fin du XVIIIème siècle, le royaume de France était le centre de l’aéronautique mondiale ? De nombreux scientifiques français se livraient alors à une bataille digne de la course à l’espace. Leur objectif ? Conquérir le ciel et réaliser le premier vol habité de l’histoire !
1783, l’année de toutes les expériences aérostatiques :L’année 1783 a été la plus chargée de toutes dans ce domaine. Cette année-là, les frères Étienne et Joseph Montgolfier font voler pour la première fois leur montgolfière. Le 19 septembre 1783, c’est à Versailles et devant Louis XVI qu’a lieu le décollage du premier vol libre habité. Ses passagers ? Un mouton, un canard et un coq !
A peine deux mois plus tard, le 21 novembre, c’est un être humain qui monte à bord. Deux pour être exact : ils s’appellent Jean-François Pilâtre de Rozier et François Laurent d’Arlandes et s’envolent depuis le château de la Muette, dans l’actuel 16e arrondissement, pour atterrir quelques kilomètres plus loin, au niveau de la Butte-aux-Cailles.
Le premier vol habité d’un ballon à hydrogène :Mais le ballon des frères Montgolfier, alimenté par un feu de paille, n’a rien de très sophistiqué. Le bijou qui naîtra cette année-là est créé par un autre homme, scientifique de carrière, Jacques Charles. Contrairement au ballon des frères Montgolfier, la « Charlière » est un ballon gonflé à l’hydrogène qui utilise une technologie très avancée pour l’époque : à l’intérieur se trouvent déjà presque tous les outils (baromètre, filet, appendice, outils de mesure du vent, etc.) qui seront nécessaires à Léon Gambetta pour fuir Paris et échapper aux Prussiens en octobre 1870 !
Coiffé au poteau par deux amateurs, Jacques Charles ravale sa fierté et décide de faire du « lâcher-tout » de son ballon un événement populaire. Le décollage aura lieu au coeur de Paris, dans le jardin royal des Tuileries et réunira autant de Parisiens que possible. À 13h45 le 1er décembre 1783, dix jours seulement après le vol des frères Montgolfier, le premier ballon à hydrogène habité décolle donc devant une foule compacte de Parisiens. Combien étaient-ils ? Plus de 400 000 selon certains, beaucoup selon tout le monde !
Jacques Charles et son acolyte Nicolas Robert à bord, le ballon restera plus de deux heures dans les airs, parcourant 36 kilomètres pour atterrir à Nesles-la-Vallée, dans le Val d’Oise.
Benjamin Franklin, alors ambassadeur des États-Unis en France, racontera, dans une lettre écrite le jour-même, l’événement : « Tout Paris était sorti, aux Tuileries, sur les quais et les ponts, dans les champs, les rues, aux fenêtres ou sur les sommets des maisons, sans compter les habitants des villes et villages des environs. Jamais auparavant une expérience philosophique n’avait été si magnifiquement soutenue. » Jacques Charles n’a peut-être pas eu la primauté, mais il a clairement eu la ferveur populaire !
Iakoutsk, bienvenue dans la ville la plus froide du monde ...
La vie là-bas est une galère permanente. Extrait du documentaire « Drôles de villes pour une rencontre : Iakoutsk ».
Dans le nord de la Sibérie orientale, Iakoutsk, capitale de la Iakoutie, connaît des températures hivernales inférieures à -50°C. Trois cent cinquante mille personnes vivent dans ce que Bernanos désignait comme l’enfer.
L’hôtesse parle dans le micro. Il faut faire attention aux coffres à bagages, elle espère nous revoir sur les lignes de la compagnie sibérienne et il fait - 46°C. La porte de l’avion s’ouvre. À ce moment précis, on regrette d’avoir quitté Paris en chemise de coton. Iakoutsk est la ville la plus froide du monde, janvier est le mois le plus froid de l’année et il va falloir trouver un taxi. Il est cinq heures du matin. L’air brûle la trachée. Taxi ! Léon, le chauffeur, est content de voir des Français : « La Iakoutie mesure six fois la France et nous sommes un million ». Comment se tenir chaud lorsque l’on est si peu ?
A neuf heures et demie, aube frileuse. Le soleil perce dans le ciel blanc : un lumignon blafard dans un congélateur. Les fumées des usines développent leurs panaches. La ville est plantée de colonnes vaporeuses. Les arbres, les fils électriques, les bulbes et les lampadaires sont gainés de gelée blanche. Même le minaret de la mosquée, construite il y a dix ans pour les immigrés d’Asie centrale, est meringué de glace.
Il est dix heures, les gens se rendent au travail. En hiver, on dort beaucoup. On rattrapera la vie pendant les mois d’été, transformés en fête. Ce matin, Iakoutsk est un palais de glace traversé à pas précautionneux par des silhouettes en manteaux de fourrure. Dans la rue, pas un clochard ni un ivrogne. Ne pas en conclure que le froid extrême règle les problèmes sociaux. Les pauvres squattent les halls d’immeubles et les souterrains chauffés. Sur la place de la Victoire de la Grande Guerre patriotique de 1941-1945, des enfants se lancent des boules de neige. Au-dessous de -45°C, par sécurité, les écoliers sont dispensés de cours. Ils en profitent pour jouer dehors.
Deux camions de pompiers à six roues motrices brûlent les feux, sirènes hurlantes. Ils se portent près du fleuve où un baraquement de bois est en flammes. Les systèmes de chauffage vétustes déclenchent des incendies dans les immeubles ou les vieilles isbas sibériennes. L’année dernière, les pompiers ont éteint près de 700 brasiers. Ces équipes d’intervention appartiennent au ministère des Situations extrêmes, un organisme créé à la chute de l’Union soviétique et qui jouit sur tout le territoire d’un prestige égal à celui de Vladimir Poutine.
En hiver, on vit au ralenti, il faut tenir encore quatre mois avant que les températures redeviennent positives. En ville, des affiches ourlées de stalactites vantent le soleil de Thaïlande. Des charters au départ d’Irkoutsk ou de Vladivostok assurent des vols directs avec Bangkok. Chaque semaine, les Boeing déversent sur les plages des tonnes de Russes pâles qui s’écroulent sur le sable, assoiffés de soleil. Au bout d’une semaine, écarlates, ils retournent dans la chambre froide.
La capitale de la Iakoutie se tient au bord de la Lena. Sur une carte, le fleuve est facile à reconnaître : il prend sa source au Baïkal, se jette dans l’océan Arctique et, au milieu de son cours, marque un angle droit vers le nord. Iakoutsk se tient dans le coude, rive gauche. La capitale est peuplée de Iakoutes, de Russes et d’Evènes, du nom du peuple nomade qui vivait paisiblement avant l’arrivée des premiers au XIIIème siècle et des seconds au XVème. Une si grande ville en des parages aussi hostiles, à quelques centaines de kilomètres au sud du cercle polaire, ressemble à une anomalie. La Iakoutie regorge de mines d’or, de diamants, de gaz et de pétrole. La prospérité de la Fédération vaut bien que 350.000 personnes grelottent un peu.
Vivre et marcher au ralenti, ne pas penser que juin est encore loin :
D’ailleurs, on ne grelotte pas par - 40°C, on souffre. Le froid est une lame qui fouaille la chair, s’attaque à un pied, à un orteil, à un lobe. Il se déplace et ferme ses mâchoires quand il trouve un morceau de choix. La vie ordinaire devient une épopée. Les habitants font leurs courses par des températures que seuls les alpinistes de l’Everest et les conquérants du pôle éprouvent.
Au «marché paysan», les vendeurs se tiennent en plein air de huit heures du matin à sept heures du soir. Des Tadjiks et des Pékinois frigorifiés se demandent ce qu’ils font là. Rien n’a l’air malheureux comme un Chinois transi. Devant un étal de lait débité en rondelles gelées, une Mandchoue prétend avoir plus chaud que ses voisines russes: «On est moins coquettes, on n’hésite pas à superposer les couches.» Sur les palettes, les steaks de viande de cheval et de renne ont des reflets de marbre. Quand une ménagère achète une bavette, on la lui coupe à la scie sauteuse. Des poissons durs comme la pierre sont dressés sur les palettes par ordre de taille. «Ils viennent de la Kolyma!» s’écrie la marchande. Le nom fait frissonner: c’était l’épicentre de l’archipel du goulag. Kolyma, l’autre mot pour dire enfer…
Le vent se lève. La température descend. L’écran qui domine la place Lénine indique - 46,5°C. On se réfugie dans sa capuche. Le froid replie l’être en lui-même. Il invite à la méditation. Les jeunes de banlieue enfoncés dans leur cagoule sont peut-être des penseurs. Pour l’heure, comment ne pas songer aux prisonniers des camps et aux soldats de Stalingrad jetés dans l’hiver en guenilles? Dans la rue, une équipe de cantonniers est à l’œuvre. Avec leur veste matelassée, ils ont l’air de ces zeks décrits par Chalamov. Ils creusent une tranchée dans le permafrost pour faire passer un câble. La transpiration a gelé, leur dos est caparaçonné de givre. Ils réclament «une clope», le luxe des prolétaires russes. Fumer tue, mais donne une illusion de chaleur. Débat-on en Russie sur la pénibilité du travail?
« Vous avez une roulotte pour vous réchauffer ? - Non, quand on bosse, on n’a pas froid ! »
Ils sont payés 1000 roubles (25 euros) pour un mètre cube de terre pelletée. Avec la paie, ils louent un gourbi chauffé et s’achèteront suffisamment de vodka pour s’injecter de la bonne chaleur dans les veines. Mais les vrais forçats du froid, on les croise au port fluvial. Péniches et bateaux sont pris dans les glaces de la Lena, épaisses de deux mètres. Les ouvriers découpent à la tronçonneuse des fosses sous les bateaux. Enfermés dans leur caveau de gel, ils grattent les coques et changent les hélices.
Chauffer pareille ville demande une considérable débauche d’énergie. De la centrale thermique à gaz plantée au nord de la ville se déploie un réseau de tuyaux. Les tubes serpentent dans la ville. On ne les enterre pas dans la terre gelée, ils courent le long des rues, longent les immeubles et enjambent les routes. Des équipes de soudeurs réparent en permanence le système qui date de l’époque brejnévienne. Parfois, une fuite libère un jet de vapeur. L’eau sous pression à près de 100°C fuse dans l’air glacé avant de refroidir. Des colonnades de stalactites dégueulent alors des tuyauteries défoncées, achevant de donner à l’ensemble un léger air de base arctique après un bombardement américain.
Quelques jours plus tard, il fait - 30°C! « Quelle chaleur aujourd’hui », plaisantent les gens. La rusticité constitue une part de l’identité slave. Les Russes éprouvent une fierté à peupler les endroits les plus hostiles de la planète et la Iakoutie, justement, cumule les records. Celui de l’espérance de vie, d’abord: elle est de moins de 50 ans pour les hommes. Qui a dit que le froid conservait? À la station météorologique, Eugène, le directeur, récapitule les statistiques: «En 1891, le mercure est descendu à -64°C dans la capitale. Et en 1885, on a enregistré -67,8°C à Oïmiakon, dans l’est de la région. Il y a peut-être des endroits du Groenland plus froids, mais personne n’y prend les relevés.» Eugène est catégorique: même si la température descend encore sous les -50°C à Iakoutsk comme ce fut le cas en décembre dernier, le climat s’est réchauffé en Sibérie «d’une paire de degrés» en trente ans.
Sujet d’étonnement : les ratés de la France au moindre flocon !
Les météorologues disséminés dans l’une des 101 stations de la région le constatent année après année. Il faudrait y envoyer les révisionnistes climatiques français pour un séjour de rééducation mentale. Certaines de ces stations sont coupées du monde. On y accède par hélicoptère. Les scientifiques passent des mois à huis clos. Parfois, leur santé psychique vacille. Dans la station polaire de l’île Kotelny, un employé a disparu. On a retrouvé des os et ses bottes de feutre, et l’Administration a conclu que les ours polaires ne digéraient pas la laine.
Non loin de la station, sur le tarmac de l’aéroport, l’avion de Moscou vient d’atterrir. Des camions se positionnent sous ses ailes et propulsent de l’air chaud dans les réacteurs pour que l’huile ne gèle pas. De puissantes draperies de fumée s’élèvent, accrochant la lumière des spots. Des Antonov 140 et des Antonov 24 décollent pour rallier les bourgades iakoutes perdues dans la nuit russe. Des racleuses dégèlent la piste. Les autorités de l’aéroport ne cachent pas leur contentement de montrer à des Français combien le système est rodé. «La semaine prochaine, des experts américains viendront étudier nos techniques de lutte contre le froid et essayer un nouveau Boeing», explique Andreï Illarionov, directeur de l’aéroport.
En décembre dernier, les «épisodes neigeux de la vague de froid» (jadis, en vieux français, on disait «l’hiver») ont bloqué la France. Pour les Sibériens du grand froid, notre pays est un mystère. Ils ont vu à la télévision les images des aéroports fermés, des trains arrêtés et des automobilistes en détresse. Que la nation du Normandie-Niémen cède à la panique aux premiers flocons les sidère. Que le peuple intime à son gouvernement de faire quelque chose les estomaque. Quand il neige, les Russes ne pointent pas les «manquements de l’exécutif», comme le fit Ségolène Royal au plus fort de la tempête. Ils prennent une pelle.
(Source : Le Figaro)