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bonjour ma chère amie yvonne,
je suis enchantée de venir prendre un p'tit café chez toi, nous parlerons de ch
Par MARITE, le 10.06.2021
dors bien petit bonhomme ... ton ange veille ! à 22:17 par yvonne92110
. .. et j'espère qu'un c
Par Anonyme, le 07.06.2021
21/05/2013... le monde entier vous admire, alors que personne ne vous comprend".... ils savaient parler... à
Par Anonyme, le 06.06.2021
06.06.2021. ..j'ai des goûts de luxe et mes amis sont en or.... c'est parce que ton blog est un trésor...
Par Anonyme, le 06.06.2021
13/05/2012 ... que ta bonne humeur peut égayer la vie des autres ...que tu peux, en tout temps, dire un mot
Par Anonyme, le 06.06.2021
· Poème très émouvant ... sur la maladie d' Alzheimer !
· Un court poème de Monique Müller ... La colère !
· Humour ... Breton !
· DALI ... peintre surréaliste, sculpteur, scénariste !
· Quelques citations ... toutes liées au Champagne !
· Un poème de Maurice Carême ... L' Artiste !
· Un joli fond d'écran "ZEN" ... si vous aimez KDO !
· humour ... le Nez !
· citation : la valeur de l' Amitié
· Histoire de la Petite Souris ... à raconter aux Enfants !
· Sans dessus dessous ... texte de Raymond Devos !
· Vintage ... " Pin Up Girls " !
· David Hamilton ... talentueux et marginal !
· Le Pape François ... les photos qui font la différence !
· Histoire vraie ... particulièrement touchante !
Date de création : 28.09.2009
Dernière mise à jour :
29.05.2021
37578 articles
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Une place en l’honneur de Louis XV :
L’histoire de la place de la Concorde commence en 1748. La ville de Paris décide d’ériger une statue équestre de Louis XV pour fêter le rétablissement du roi après la maladie qui le frappait depuis plusieurs années. Sur le conseil du surintendant des Bâtiments du roi, il est même question d’une place royale. Le roi accepte et opte pour un terrain situé entre le jardin des Tuileries et les Champs-Elysées. Sous l’influence de la marquise de Pompadour, un concours est lancé et c’est finalement le projet d’Ange Gabriel, premier architecte du Roi, qui est accepté. Inaugurée en 1763, la statue équestre du roi le représente en pacificateur régnant par la Justice et la Paix. L’inauguration est d’ailleurs grandiose, avec des feux d’artifice et des joutes nautiques organisées sur la Seine.
La place Louis XV devient alors le lieu idéal pour les grandes manifestations. Des feux d’artifice y sont fréquemment lancés. Le 30 mai 1770, la place est pourtant le théâtre d’un événement dramatique. Alors qu’un feu d’artifice est tiré en l’honneur du mariage du dauphin et de l’archiduchesse Marie-Antoinette d’Autriche, la chute d’une fusée déclenche un incendie. 133 personnes périssent piétinées et étouffées dans la panique. Malgré le drame, les fêtes et les feux d’artifice continuent. On organise aussi des événements plus festifs tels que des chasses à courre, un mode de chasse ancestral où un animal sauvage est poursuivi par une meute de chiens.
La Révolution, période sanglante pour la place :Durant la Révolution Française, les fastes semblent loin et la place devient le centre de l’agitation. La statue de Louis XV est vite abattue et remplacée par la Liberté, une déesse drapée à la romaine, coiffée d’un bonnet phrygien et qui tient fermement son sceptre.
En 1792, c’est un autre édifice moins glorieux qui fait son apparition sur la place. Surnommée « La Veuve », la guillotine est utilisée contre les voleurs des joyaux de la Couronne au Garde-meuble, pillés à la veille de la Révolution. Elle fera d’ailleurs son retour quelques mois plus tard pour l’exécution de Louis XVI puis pour celle de Marie-Antoinette. En moins d’un an, 1 119 personnes sont exécutées place de la Révolution.
21 janvier 1793, Louis XVI monte sur l’échafaud de la place de la Révolution.Maximilien de Robespierre sera l’une des dernières victimes de cette exécution sur cette place puisque toute trace de la guillotine ou de la statue de la Liberté est définitivement effacée à l’époque du Directoire. Sous la Restauration, Charles X projette de placer une statue de son frère Louis XVI mais la Révolution de 1830 l’en empêche. L’arrivée de l’Obélisque, symbole d’un nouveau faste :
Après une telle période de troubles, il faut redonner de la grandeur et du prestige à la place. La solution viendra de l’Afrique, plus précisément d’Égypte. En reconnaissance du travail de Champollion, le premier à traduire les hiéroglyphes, l’Égypte offre à la France deux obélisques de Louxor. Un seul est finalement transporté en France en 1836 et le roi Louis-Philippe le fait placer au centre de la place. L’obélisque se situe ainsi sur la ligne de l’axe historique de Paris. Cette voie royale va de l’Arc de triomphe du Carrousel à l’Arche de la Défense en passant par le jardin des Tuileries et l’avenue des Champs-Élysées. La colonne trône ainsi depuis tout ce temps et s’est même vu rajouter un pyramidion doré au sommet, en 1998. Érection de l’Obélisque de Louxor le 25 octobre 1836 © Musée national de la Marine .
Quant à la place, elle reprend le nom pacificateur de place de la Concorde sous Louis-Philippe. Après la place Louis XV (1748-1792), la place de la Révolution (1792-1795) et la place Louis XVI (1826-1828), il s’agit de réconcilier les Français suite aux excès de la Terreur. Après plusieurs siècles mouvementés, la place continue d’attirer les foules, mais il s’agit cette fois des touristes.
La situation des abeilles dans le monde ...
Elles connaissent un déclin sans précédent. Pourtant, quelques pays font figure d’exceptions. Voici la situation des abeilles à travers le monde …
Depuis 2006, les abeilles vivent la plus grande extinction enregistrée. Le problème vient majoritairement de l’utilisation d’engrais et de pesticides, comme les néonicotinoïdes.
Ces produits désorientent les abeilles en agissant sur leur système nerveux. D’autres fois, leur disparition est liée à un acarien parasite. Nommé varroa destructor, il transmet des maladies aux abeilles, qui finissent par périr.
Aux États-Unis, 37 % des abeilles ont succombé durant l’hiver 2018-2019. En Chine, environ 80 % des abeilles locales ont disparu depuis le 19ème siècle. Dans certaines régions de Chine, les humains doivent désormais polliniser à la main.
C’est le cas, dans la province du Sichuan, connue pour sa production de pommes et de poires. Les fermiers se voient contraints de récolter le pollen manuellement, à l’aide de brosses et de pinceaux.
En Europe, les taux de mortalité des abeilles sont également élevés. Néanmoins, quelques pays font exception …
Slovénie et Cuba : des bons pays d’accueil pour les abeilles !
En Europe, un pays fait figure d’exception. Il s’agit de la Slovénie. Le pays est même à l’origine de la journée mondiale de l’abeille. En Slovénie, l’apiculture fait partie du paysage.
On dénombre 8 ruches par km2 et 5 apiculteurs pour 1000 habitants. Un sacré record en Europe. La Slovénie est également le seul pays en Europe à avoir préservé son abeille locale, appelée la carniolienne.
À Cuba, les abeilles sont aussi en bonne santé, pour une raison surprenante. Dans les années 1990, le bloc soviétique s’est effondré, et Cuba a été privé d’engrais et pesticides que l’URSS lui fournissait.
Cuba se retrouve alors obligé de privilégier le bio. 30 ans plus tard, des colonies entières d’abeilles ont été épargnées. Le miel bio est aujourd’hui le 4ème produit agricole le plus exporté par Cuba.
(Source : Brut)
Équinoxe d’Automne :
Pourquoi les arbres ne se font jamais surprendre ...
Déjà ? Enfin ! Certains d’entre nous seront surpris d’entendre que l’été est terminé.
Parmi les arbres en revanche, pas de surprise, ils préparent l’automne depuis plusieurs semaines déjà.
« Personne ne s’étonne que sous nos latitudes, les forêts se dénudent en automne et reverdissent au printemps.
Pourtant la chute et la repousse annuelles des feuilles sont un petit miracle, car le processus implique que les arbres aient la notion du temps », a écrit le forestier allemand Peter Wohlleben dans son passionnant ouvrage « La vie secrète des arbres » ...
Comme l’ours, l’arbre fait ses réserves :
La recherche scientifique a percé les mystères de ce « petit miracle » qui a lieu chaque année sous nos yeux.
Pendant l’hiver, les arbres sont dans un état que la science appelle la dormance, autrement dit l’arrêt temporaire de croissance visible de toute structure de la plante contenant un méristème (le nom du tissu cellulaire qui grandit dans une plante).
Les arbres comptent les jours :
Certaines espèces - comme le merisier - remplit ses réserves plus vite les autres. Dès le mois d’août, ses feuilles deviennent rouges, il prépare l’automne en rapatriant la chlorophylle et fait fuir les insectes qui voudraient s’y réfugier pendant la saison froide.
Pour ne pas courir le risque de voir l’eau qu’ils ont ingéré geler et faire craquer leurs tissus « Une majorité d’espèces entreprennent de réduire progressivement leur teneur en eau, donc leur activité, dès le mois de juillet ». Mais attention, les arbres ne s’appuient pas seulement sur la baisse ou la hausse des températures. En effet, ce seul paramètre n’est pas suffisant pour diagnostiquer le changement de saison.
Si c’était le cas, certains arbres se mettrait à fleurir au premier redoux du mois de janvier ou de février. Ils comptent aussi les jours, pour s’assurer que c’est bien le printemps qui commence et qu’ils peuvent découvrir leurs bourgeons, il faut qu’un nombre de jours de températures plus clémentes soit dépassé et que la durée des jours s’allonge. Grâce à des capteurs sur leur bourgeons et les écailles qui les protègent, les arbres parviennent à mesurer tout cela, et cette intelligence est partagée par les graines qui tombent au sol en automne.
Elles savent aussi attendre pour ne pas germer trop tôt en fonction de la température de la terre, de la durée de l’ensoleillement.
(source : huffingtonpost)
Un robot humanoïde nouveau locataire de l’ISS ...
Fedor a fini par arriver à la porte de la Station Spatiale Internationale après un voyage mouvementé.
A 400 kilomètres au-dessus de la Mongolie, la petite capsule Soyouz a finalement réussi son arrimage. Transportant 670 kilos d’équipement et de ravitaillement, le vaisseau russe s’est connecté à l’ISS à 5h08 du matin ce mardi 27 août, avec à son bord un passager de plastique et de silicium: le robot russe humanoïde Fedor.
Le transport n’aura pas été de tout repos pour cette mission: lancée sans encombre jeudi 23 août, la capsule a raté une première tentative d’arrimage quelques heures après son départ de la Terre. Arrivée à quelques centaines de mètres de l’ISS, Soyouz MS-14 n’a pas réussi à se stabiliser, rendant l’arrimage impossible…
Moins de 72 heures plus tard, le vaisseau russe était à nouveau dans la bonne configuration orbitale, permettant de renouveler l’essai. La manoeuvre a alors parfaitement réussi, permettant à la mission russe de continuer, et à Fedor d’envisager l’avenir avec un peu plus de sérénité.
Le robot à taille humaine, qui restera à bord de la station jusqu’au 7 septembre seulement, devra apprendre à aider les scientifiques dans leurs différentes tâches. S’il est entièrement contrôlable via des interfaces de précisions, Fedor est aussi partiellement autonome: cette mission sera donc pour lui l’occasion d’apprendre, et d’emmagasiner les techniques qui le rendront plus utile lors d’une prochaine mission spatiale.
(Source : Huffington Post)
La prochaine fois que vous prendrez votre bain et que vous trouvez que l'eau n'est pas à la température souhaitée, pensez à vos ancêtres qui vivaient au 15ème siècle ...
Sardaigne : pour avoir volé du sable, un couple de Français risque six ans de prison ... Dans sa voiture, le couple de touristes français avait caché pas moins de 40 kilos de sable de Sardaigne. Ils ont assuré qu'ils voulaient simplement rapporter un souvenir.
C'est une fin de vacances pour le moins gâchée ! Selon les informations du quotidien italien, Corriere della Sera rapportées par Le Parisien, deux touristes français ont été arrêtés jeudi 15 août alors qu'ils transportaient dans leur voiture du sable de Sardaigne.
Ils étaient sur le point de monter à bord du ferry pour rejoindre Toulon en France lorsque la Garde des finances, la police douanière et financière italienne, a découvert dans le coffre de leur voiture ce fameux or blanc. Les 40 kilos de sable avaient été ramassés sur la plage de Chia, au sud de l'île, puis répartis dans 14 bouteilles en plastique. Lors de leur arrestation, les touristes ont assuré qu'ils voulaient simplement ramener un souvenir et qu'ils ne savaient aucunement que c'était interdit.
Des panneaux rappellent cette interdiction sur les plages :
Pourtant, pour ce délit, le couple risque entre un et six ans de prison. En Sardaigne, le sable est considéré comme d'utilité publique, c'est pourquoi, tout comme les coquillages ou les galets, il est interdit d'en ramasser. Sur de nombreuses plages de l'île, des panneaux rappellent cette interdiction et des vigiles ont également été déployés pour faire la police avec les touristes qui voudraient ramener chez eux un peu de ce magnifique sable. Souvent, les butins récoltés sur les plages se retrouvent en vente sur des sites internet à des prix qui peuvent parfois exploser. Le couple français va devoir démontrer qu'il ne voulait pas faire de commerce avec ce sable. Pour ceux qui ne le savent pas, cette interdiction est également valable en France. Le glanage de sable est en effet réglementé par le Code de l'environnement. Ainsi, si vous vous faites arrêter en possession de sable, vous risquez une amende pouvant aller jusqu'à 1 500 euros. En revanche, il y a une exception si la quantité de sable ramassée est jugée raisonnable pour un usage personnel.
En novembre 1793, la 1ère république française est proclamée depuis deux mois. Paris est alors en pleine effervescence révolutionnaire, et les plus passionnés réclament des réformes de société de grande ampleur pour porter le coup de grâce à l’Ancien Régime. C’est au cours de cette période, marquée par de grands bouleversements politiques, que fut mis en application une loi interdisant purement et simplement l’usage du « vous » dans l’espace public…
L’usage du « vous », un legs de l’ancien régime :Sous l’Ancien Régime, le tutoiement était considéré comme une grossièreté, un signe d’impertinence réservé aux plus basses classes de la société. A contrario, le vouvoiement, depuis au moins le XVIème siècle, était associé à la politesse, au respect des conventions et des hiérarchies. Cette distance dans le langage devait en outre refléter les différences de rang : dans cette société inégalitaire et stratifiée, un homme du peuple n’aurait jamais pu s’adresser d’une autre manière que par le « vous » à un noble ou même à un bourgeois fortuné…
Henri-Pierre Danloux a peint ce « Portrait de famille » peu de temps avant la Révolution (crédit photo : Évreux, Musée d’Art, Histoire et Archéologie).Avec la Révolution française, l’ancien modèle de courtoisie et de déférence vole en éclat et est battu en brèche par les révolutionnaires les plus radicaux. Ces derniers souhaitent substituer à l’ancien modèle de nouveaux codes sociaux fondés sur un idéal de « fraternité » et de « familiarité ». C’est sous l’impulsion d’un ancien professeur au Collège de France, membre de la section du Panthéon, que l’idée d’un décret instituant le tutoiement obligatoire fit son chemin…
Un décret polémique :Dès le 11 novembre 1793, un député de la Convention soumis un projet de loi visant à l’interdiction pure et simple du vouvoiement dans l’espace public. Le tutoiement serait le symbole par excellence de la sociabilité populaire, et son institutionnalisation marquerait l’avènement d’une « fraternité universelle ». Déjà pratiqué par la société des amis (secte religieuse américaine que l’on peut rapprocher des quakers) le tutoiement rencontre un engouement chez les sans-culottes et les révolutionnaires parisiens les plus exaltés. Une anecdote raconte même qu’un pauvre serveur du café Procope faillit être lynché en public pour avoir, par simple habitude, utilisé le « vous » à l’attention d’un client…
Sans-culottes en armes, gouache de Jean-Baptiste Lesueur, 1793-1794, musée Carnavalet. Si le décret fut bel et bien mis en application, au moins à Paris, il était néanmoins impossible pour la toute jeune République d’imposer de façon stricte l’usage du « tu » dans tout l’espace public.
De plus en plus jugé liberticide, le décret est finalement annulé, peu après la chute de Robespierre, en juillet 1794.
Alors que le vouvoiement forme aujourd’hui la trame de nos vies quotidiennes, cela aurait pu être bien différent !
Jusqu’à pas si longtemps, les Parisiens, dès la nuit tombée, étaient plongés dans une obscurité quasi-totale. Il a fallu attendre le XVIIème siècle pour que le premier système d’éclairage public fasse son apparition. Et, cocorico, c’est aux autorités parisiennes que l’on doit cette transformation urbanistique révolutionnaire…
De la bougie à la lanterne :Il y a fort longtemps, circuler la nuit dans les rues sinueuses et coupe-gorge de Paris s’apparentait à un véritable parcours du combattant. Qui plus-est, un couvre-feu était souvent imposé par les autorités municipales pour éviter les bruits, chapardages et beuveries jusqu’au bout de la nuit ! Seules quelques maisons bourgeoises étaient éclairées, au moyen de grands bougies. De même, seuls les soldats du guet -c’est-dire des hommes chargés de l’ordre public- pouvaient éclairer leur chemin au moyen d’une torche, du fait de leur fonction afférente.
Malgré ces dispositions prises par les autorités pour empêcher toute vie nocturne, l’insécurité se faisait néanmoins palpable, notamment aux abords de certaines tavernes, situées dans les quartiers malfamés de la capitale. Pour répondre aux troubles à l’ordre nocturne, le Lieutenant général de Police de Paris, Gabriel-Nicolas de La Reynie, (ancêtre de notre actuel ministre de l’intérieur, Christophe Castaner) imposa, en 1667, l’installation d’un réseau de lanterne dans la plupart des rues.
A partir de cette date, lorsque vous reveniez de « soirée », il était fréquent de rencontrer sur votre passage des « allumeurs de chandelles ». Désignés chaque année parmi les habitants d’un quartier, ces hommes étaient en effet diligentés par la Police parisienne pour rallumer les lanternes éteintes et ainsi assurer un éclairage minimal des rues parisiennes.
La “révolution” des réverbères :Dans la seconde moitié XVIIIème siècle, en 1766, une étape considérable fut franchie sous l’impulsion du Lieutenant général de Police, De Sartine. Grâce à l’introduction du réverbère fonctionnant non plus à la bougie mais à l’huile, l’éclairage public gagna en efficacité, et les chiffres de l’insécurité baissèrent comme par enchantement ! Dissuadés par la lumière, les fripons et autres mauvais-garçons de la capitale ne purent poursuivre sereinement leur commerce illicite et rentrèrent dans leur tanière… Pour l’anecdote, les lanternes parisiennes serviront, à la Révolution, d’instrument de pendaison des nobles : au cris de “à la Lanterne !” des nobles ou des curés étaient attrapés et pendus sauvagement aux lampadaires…
La place Louis XVI, en 1829, Par Giuseppe CanellaEnfin, ce sera au XIXème siècle, qu’adviendront les mythiques réverbères fonctionnant au gaz, et dont Paris garde encore de nombreux modèles dans les anciens quartiers. La ville-Lumière était née !
11 000m² et 2 435 tonnes d’or : ce sont les chiffres impressionnants de “La Souterraine“, la salle secrète qui abrite les réserves d’or de la France. Située en dessous de la Banque de France, cette salle ultra sécurisée cache en son sein la quatrième réserve d’or au monde !
L’or de la nation :
Dans la Souterraine de la Banque de France, l’or se présente sous deux aspects : la barre d’or de 12.5kg, qui représente environ 250000 euros, ou alors le lingot, format plus léger où 1kg représente 25000 euros. Au total, c’est près de 54 milliards d’euros (chiffres de 2012) qui sont stockés dans la Souterraine, depuis la vente des 500 tonnes d’or pour l’achat de devises en yen et en dollar.
Un trésor ultra-sécurisé :Construite en 1924 par 1 200 ouvriers et ce en 3 ans, la Souterraine est une véritable forteresse hautement sécurisée. Seulement 5 employés de la Banque de France ont un accès permanent à la salle. Elle se trouve au huitième sous-sol, soit 28m sous terre. Avant de parvenir à la salle, il faut traverser plusieurs couloirs et une antichambre, tous sécurisés par des portes blindés. La salle se reconnaît par son carrelage en damier particulier et ses 720 colonnes.
L’accès à la salle est hautement sécurisé grâce à une porte blindée de 8 tonnes et un bloc de ciment de 17 tonnes, en plus une tourelle pivotante de 130 tonnes : une barrière somme toute infranchissable. Une fois dans la salle, toutes les portes s’ouvrent avec des clés différentes, et ces dernières renferment l’or, lui aussi enfermé dans des boîtes et armoires métalliques.
Pour plus d’informations, vous pouvez aussi visionner cette vidéo extraite d’un reportage de LCI sur la Souterraine :
Personne n’a jamais essayé de pénétrer cette salle hautement sécurisée, ce qui en fait l’endroit le plus secret et le mieux gardé de la capitale.
L’armée française va recruter des écrivains de science-fiction ...
Une « Red Team » :
Dans un communiqué, l’Agence française de l’innovation pour la défense (AID) a présenté la première édition du Document d’Orientation de l’Innovation de Défense (DOID). Pour l’occasion, une équipe baptisée Red Team a été formée, composée d’auteurs de Science-Fiction, mais également de futurologues.
Selon la publication, il est question d’associer l’innovation « planifiée » de l’armée concernant les programmes et systèmes militaires de demain avec l’innovation « ouverte », tirant parti du monde civil. Autrement dit, le rôle de cette Red Team sera d’imaginer les ruptures à venir afin d’aider l’armée à rester opérationnelle et à conserver son autonomie stratégique.
Une initiative intéressante :
Il faut néanmoins savoir qu’il n’est aucunement question que cette Red Team oriente clairement la stratégie militaire de la France ! Il s’agit plutôt d’un soutien d’ailleurs assez modeste, qui pourrait parfois permettre à l’armée de remettre en cause ses propres certitudes. En somme, ces auteurs représenteront un genre de nouveaux conseillers, tandis que leurs « prédictions » devraient rester secrètes. Ces affirmations sont celles de Bruno Tertrais, directeur adjoint de la Fondation pour la recherche stratégique dans une interview réalisée par 20minutes le 17 juillet 2019.
« Personne ne dit que le ministère des Armées va acheter, au sens intellectuel, toutes les idées, parfois farfelues ou saugrenues, que pourraient avoir les auteurs de science-fiction. […] Il s’agit ici de scénarios technologiques qui peuvent compliquer de manière inattendue la tâche des ingénieurs et des militaires. Imaginons par exemple qu’un pays tel que la Russie progresse de manière spectaculaire sur l’ordinateur quantique avec toutes les conséquences que cela peut avoir sur le secret des communications », a déclaré l’intéressé.
Cette nouvelle intervient quelques semaines après le Salon international de l’aéronautique et de l’espace au Bourget. Lors de cet événement, l’Armée avait déjà invité des scénaristes, des auteurs, des réalisateurs et autres développeurs de jeux vidéo dans le cadre d’une immersion. Cette initiative a été mise en place avec la Mission cinéma de la Délégation à l’information et à la communication de la Défense (DICoD). Le but ? Rapprocher le monde de l’industrie créative et le monde militaire afin de faciliter le travail de recherche et de documentation des scénaristes.