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bonjour ma chère amie yvonne,
je suis enchantée de venir prendre un p'tit café chez toi, nous parlerons de ch
Par MARITE, le 10.06.2021
dors bien petit bonhomme ... ton ange veille ! à 22:17 par yvonne92110
. .. et j'espère qu'un c
Par Anonyme, le 07.06.2021
21/05/2013... le monde entier vous admire, alors que personne ne vous comprend".... ils savaient parler... à
Par Anonyme, le 06.06.2021
06.06.2021. ..j'ai des goûts de luxe et mes amis sont en or.... c'est parce que ton blog est un trésor...
Par Anonyme, le 06.06.2021
13/05/2012 ... que ta bonne humeur peut égayer la vie des autres ...que tu peux, en tout temps, dire un mot
Par Anonyme, le 06.06.2021
· Poème très émouvant ... sur la maladie d' Alzheimer !
· Un court poème de Monique Müller ... La colère !
· Humour ... Breton !
· DALI ... peintre surréaliste, sculpteur, scénariste !
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Date de création : 28.09.2009
Dernière mise à jour :
29.05.2021
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La petite histoire de La Goulue, figure de la Belle Epoque ...
Ses jupons virevoltants ont fait les belles heures du Moulin-Rouge… La Goulue, de son nom de naissance Louise Weber, était une figure mythique du Paris de la Belle-Epoque. Initiatrice du fameux french cancan, La Goulue connût un destin jalonné de moments de gloire comme de drames. Focus sur une femme au destin exceptionnel décédée il y a tout juste 90 ans.
La Goulue, la danseuse gouailleuse :Née en 1866 à Clichy-la-Garenne, fille de modeste blanchisseuse, Louise Weber ne vit que pour la danse dès son plus jeune âge : parmi les anecdotes célèbres à son sujet, on raconte qu’elle s’était rendue à sa communion en tutu et chaussons de danse ! Légende ou histoire vraie, on sait en tout cas qu’elle monte sur les planches pour la première fois en 1885 dans une revue. Sa spécialité ? Le grand-écart et autres hauts levés de jambes. Mais une de ses autres spécialités, plus officieuse et dont elle tient son nom de scène provient de sa propension à vider les verres du public tout juste parti des spectacles…
Elle fait ensuite ses armes dans des lieux qui résonnent aujourd’hui comme des noms mythiques du Montmartre festif d’antan : le Moulin de la Galette, l’Elysée-Montmartre… Sans oublier le plus célèbre d’entre eux, le Moulin Rouge, cabaret avec lequel La Goulue tissera une histoire toute particulière.
En effet, c’est sa silhouette tout en courbes et froufrous qui se dessine sur l’affiche du Moulin-Rouge dans les années 1890. Croquée en 1891 par Toulouse-Lautrec, rien que ça ! Au cabaret tout juste ouvert, elle créa en 1889 ce qu’elle appela à l’époque « un quadrille dit réaliste » que l’on connaît tours aujourd’hui sous le nom de French Cancan. Grâce à cette danse endiablée faites de jeux de jambes acrobatiques, profondément innovante pour l’époque, la Goulue se fait très vite un nom. Le succès de son spectacle est immense et ameute le tout Paris.
Connue pour son esprit canaille – voire pour son impulsivité, puisqu’elle est aussi connue pour avoir plusieurs fois tiré sur son mari à coups de revolver… Ce dernier n’ayant jamais accepté de porter plainte contre elle ! – la Goulue a assumé toute sa vie son statut de saltimbanque, ainsi que la liberté farouche de s’exprimer avec son corps comme elle l’entendait. En faisant toujours fi des accusations d’indécence et autres jugements moraux.
Elle développera une amitié réelle avec Toulouse-Lautrec, qui la peindra à différentes occasions de sa vie : du faste de la Belle-Epoque aux années de lassitude, la Goulue se dévoile avec plus d’émotion sous le trait de Lautrec que dans les photos très posées dans laquelle elle est apparue de nombreuses fois. En témoigne ce tableau réalisé en 1892.
Une fin de vie tragique :Après s'être entièrement dévoué à la danse, La Goulue quitte la scène à l’orée du XXème siècle pour devenir dompteuse de fauves avec son mari Joseph Droxler. De foire en foire, cette drôle d’aventure se solde par un événement tragique : en 1904, son mari et elle sont victimes d’une attaque de l’un des animaux qu’ils exhibaient. Un choc dont La Goulue ressortira blessée et personnellement meurtrie.
La Goulue quitte définitivement la grande scène de la vie par la petite porte. Morte dans le plus grand dénuement le 2 février 1929, elle est d’abord enterrée au cimetière de Pantin, loin de son Montmartre chéri. En 1992, Jacques Chirac, alors maire de la ville de Paris, fait rapatrier sa dépouille au cimetière de Montmartre. La Goulue repose enfin en paix dans le quartier qui lui doit encore aujourd’hui bien de son prestige.
(Crédit photo en titre : Robert Doisneau) La petite histoire des titis parisiens ...
C’est aujourd’hui une expression tombée dans le langage courant, tellement commune qu’on ne sait aujourd’hui plus réellement son origine : d’où vient l’expression délicieusement désuète de « titi parisien » ? Quelles en sont ses principales caractéristiques ? Son phrasé mythique ? Découvrez les racines populaires et littéraires du titi parisien.
Le titi, un enfant de Paris : On esquisse les origines de la dénomination du titi parisien au XIXème siècle, et plus précisément dans les années 1830. En pleine période de Révolution industrielle, beaucoup d’enfants et adolescents sans le sou travaillent comme ouvriers dans les faubourgs de Paris. Dépenaillés, évoluant en bandes, ils se font rapidement repérer dans les rues de la capitale où ils traînent leurs guêtres de jour comme de nuit. Ils se moquent de tout, n’hésitent pas à voler, et sont adeptes de la vulgarité.Le titi parisien s’incarne plus franchement sous les traits de Gavroche, enfant des rues plein de gouaille, malice et débrouillardise. Hugo l’appelle d’ailleurs avec tendresse « cette petite grande âme » quand celui-ci s’écroule sous les balles, durant les barricades de 1830. Le titi parisien a du phrasé, mais aussi du courage. Il risque tout, parfois au péril de sa vie.
C’est cette figure littéraire si mémorable qui va profondément contribuer à fixer l’imagerie entourant le titi parisien. En peinture, l’enfant brandissant un pistolet dans La Liberté guidant le peuple (1830) d’Eugène Delacroix est souvent cité comme la principale source d’inspiration de Victor Hugo pour son Gavroche.
Un symbole de la culture populaire :Terme d’abord argotique, puis magnifié dans la littérature d’Hugo ou d’Alexandre Dumas, avant d’entrer officiellement dans le Bescherelle de 1871, le titi parisien trace sa route dans la culture populaire française. Yves Montant y fait référence en 1951 dans son titre « Le gamin de Paris ». En 1964, Léo Ferré chante le titi parisien dans « le titi de Paris ». Ses paroles évoquent le phrasé coloré des titis :
« Titi d’Paris, jsuis d’par ici, quand j’taurai dit
Que j’suis d’Paris, t’auras compris
Dans mon hameau, la porte Maillot passe le métro
Qui parle argot aux Parigots
Dans mes faubourgs, y’a tant d’amour qu’en faire le tour
Ça prend des jours et des jours »
Pour beaucoup de français, le titi parisien se révèle aussi à l’écran dans les films de Michel Audiard, dont les dialogues savoureux demeurent aujourd’hui cultes. Pourtant, le réalisateur et dialoguiste ne considérait pas ses personnages comme des titis parisiens !
La nouvelle pyramide de Paris va bientôt être construite !
41 étages, 180 mètres de haut : ce sont les mensurations de la clivante Tour Triangle qui va être finalement construite, dès cette année, après de multiples discussions houleuses entre la mairie et les riverains.
Le projet de construction avait on le rappelle été refusé une première fois en 2014 puis réapprouvé au grand dam de ses détracteurs. Cette fois-ci, c’est officiel la tour en forme de pyramide verra le jour avant les Jeux Olympiques de 2024, dans le 15ème arrondissement de Paris, vers le Parc des Expositions de Versailles.
L’édifice controversé abritera en son sein un hôtel 4 étoiles, mais allouera également 2 000 mètres carrés de sa surface à des espaces de bureau partagés. Apparaissant comme un ovni architectural dans le quartier, la mairie voit en cette nouvelle tour « un modèle de ces nouvelles constructions qui dessinent le nouveau Paris ».
Les 200 000 abeilles des ruches de Notre-Dame ont survécu à l'incendie ...
Les quelque 200 000 abeilles des ruches de Notre-Dame de Paris ont survécu à l'incendie qui a ravagé la Cathédrale.
Trois jours après le dramatique incendie qui a ravagé Notre-Dame de Paris, une brève éclaircie est venue éclairer le ciel gris qui a accompagné cette triste nouvelle. Les abeilles de la cathédrale ont été sauvées.
Les 200 000 abeilles des ruches situées sur la sacristie de la bâtisse ont en effet survécu à la catastrophe, au grand soulagement de nombreuses personnes qui s’inquiétaient sérieusement de leur sort.
« Les abeilles sont en vie. Jusqu'à ce matin, vers 11h, je n'avais aucune nouvelle », a ainsi expliqué à l'AFP l'apiculteur Nicolas Géant, en charge des ruches de Notre-Dame.
« Au départ, je pensais que les trois ruches avaient brûlé, je n'avais aucune information. Mais j'ai ensuite pu voir sur les images satellites que ce n'était pas le cas et le porte-parole de la cathédrale m'a confirmé qu'elles entraient et sortaient des ruches », a poursuivi l’intéressé.
Nicolas Géant a par ailleurs confié avoir reçu des messages et autres appels du monde entier de la part d’anonymes inquiets à l’idée que les abeilles aient pu mourir dans les flammes.
« C'était inattendu. J'ai reçu des appels d'Europe, bien sûr, mais aussi d'Afrique du Sud, du Japon, des Etats-Unis et d'Amérique du Sud », a-t-il indiqué, surpris.
Il faut savoir que ces abeilles - issues de l’espèce européenne - ont le réflexe de se gorger de miel et de protéger immédiatement leur reine lorsque des fumées s’approchent de leur habitat naturel.
« Cette espèce n'abandonne pas sa ruche. Elles ne possèdent pas de poumons mais le CO2 les endort », a précisé Nicolas Géant, impatient de revoir ses abeilles.
Le premier gratte-ciel de Paris ...
Lorsque l’on pense « gratte-ciel », on pense forcément à New-York et ses édifices vertigineux qui font sa renommée depuis le 20ème siècle. Cette particularité touche aussi Paris, comme en témoigne l’immeuble situé au 33 rue Croulebarbe.
Construit par l’architecte Édouard Albert de 1958 à 1960, il s’agit du premier gratte-ciel de logements de la capitale française. L’édifice est rapidement appelé « tour Albert » ou « tour Croulebarbe », en raison de son emplacement. Cet immeuble mesure 67 mètres de haut et compte 23 étages. Sa structure porteuse est composée de tubes métalliques remplis de béton, le matériau de prédilection de l’architecte. L’objectif d’Édouard Albert est de concilier avec harmonie la technique, l’économie et surtout l’esthétique. Un équilibre obligatoire pour ce diplômé de l’École des Beaux-Arts.
En 1960, la tour Albert est fin prête et s’impose rapidement comme l’image ultime de la modernité. Pour la première fois, on trouve une tour de métal sans murs porteurs, avec un chauffage par le sol et bénéficiant d’ascenseurs rapides. Les habitants peuvent aussi jouir d’un parking et de garages fermés. Enfin, il n’y a pas de vis-à-vis dans un tel édifice qui, en prime, offre une vue sur tout Paris.
La Tour Albert en 1973.
Comme souvent, un nouveau monument attire aussi son lot de critiques et celles sur la tour Albert ne tardent pas. Les gens du quartier l’appellent vite « la tour des snobs ». La raison d’une telle appellation ? L’édifice est envahi par les universitaires de la Sorbonne, située tout près. Il faut dire qu’avec la tour Albert, on trouve des prix moins chers, des appartements vastes, de la lumière… Et surtout la vue imprenable jusqu’au Sacré-Cœur.
En plus d’être le premier gratte-ciel de la capitale, la tour Albert se distingue aussi par une autre particularité architecturale au niveau du 6ème étage. A l’origine, l’emplacement devait accueillir une passerelle accessible au public, mais celle-ci ne verra jamais le jour. Elle se retrouve donc avec un espace vide ! Espace qui a heureusement été comblé par une oeuvre d’art. Ainsi, au-dessus de cette terrasse de 600 m², se trouve un plafond peint en noir et blanc par Jacques Lagrange, décorateur des films de Jacques Tati. Au fil des ans, la tour Albert est devenue une icône de l’architecture moderne en France et a même été inscrite à l’inventaire des monuments historiques en 1994.
Comment reconnaître un immeuble haussmannien ?
Vous passez tous les jours devant des centaines d’immeubles dits « Haussmanniens », mais ces derniers font tellement partie de notre paysage que vous ne les regardez même plus. Et pourtant, leur architecture vaut bien qu’on s’y attarde un peu. Voici quelques clés qui vous permettront de décrypter ce style si représentatif de Paris.
Les grands travaux de modernisation du milieu du XIXème siècle :D’abord, saviez-vous que c’est à Londres que l’on doit le visage du Paris d’aujourd’hui ? Lors d’un voyage outre-Manche au milieu des années 1840, l’Empereur Napoléon III observe avec jalousie la modernité de la capitale anglaise. À son retour, il décide de lancer un vaste programme de transformation de la Ville de Paris afin de rendre la ville plus moderne et aérée. Ce projet pharaonique est confié au Préfet de la Seine de l’époque, le Baron Eugène Haussmann. Percement des grands boulevards, création de grands parcs tels que les Buttes Chaumont ou Montsouris, égouts, transports, assainissement… Entre 1852 et 1870, la ville changera radicalement de visage… et les immeubles parisiens également !
L’homogénéité des immeubles haussmanniens :Dans l’idée d’Haussmann, les immeubles sont là pour dessiner le plan urbain qu’il a imaginé et doivent donc parfaitement s’intégrer aux axes pré-définis. Même s’il n’a jamais conçu aucun immeuble, c’est bel et bien le baron Haussmann qui a forgé (aidé par de vrais architectes et urbanistes évidemment !) les règles architecturales de ces immeubles qui ont donné à Paris ce visage très homogène. On vous explique les principaux.
Les façades, obligatoirement en pierre de taille, doivent être de même hauteur tout le long de la rue ou de l’îlot sur lesquelles elles sont construites. La hauteur de l’immeuble doit également être proportionnelle à la largeur de la rue : par exemple, pour une rue d’une largeur comprise entre 9,75 m et 20 m, la hauteur maximale de la façade est de 18 mètres. La limite de six étages aux immeubles est une autre caractéristique des immeubles haussmanniens.
Des balcons aux 2ème et 5ème étages habillent l’ensemble et sont le plus souvent « filants » (sans interruption de part et d’autre de la façade). Réservé aux plus riches, le 2e étage est l’étage noble d’un immeuble haussmannien : il offre un large balcon et permet d’éviter d’avoir trop de marches à grimper (rappelons que l’ascenseur ne date que de 1870 !). Balcon systématique, hauteur sous plafond plus importante, riches ornements au niveau de la façade : c’était clairement le plus cosy.
Si le rez-de-chaussée était fait pour accueillir des boutiques et le 1er étage pour loger leurs gérants, les 3ème, 4ème et 5ème étages étaient réservés aux bourgeois plus modestes. Pourquoi alors avoir installé un balcon au 5ème étage ? Par simple souci d’esthétisme, afin de créer une symétrie avec le balcon du 2ème étage ! Enfin, le 6ème et dernier étage était réservé aux domestiques, d’où le nom de « chambres de bonne ». L’étage sous les toits était compartimenté en petites chambres avec des pièces d’eau partagées sur le palier. Cet étage était accessible par un escalier de service sur lequel donnent en général les cuisines des autres appartements de l’immeuble.
L’eau bénite est une eau potable (obligatoirement) consacrée suivant une tradition religieuse ou occulte, pour être utilisée à des fins cultuelles par certaines confessions chrétiennes : comme l’Église anglicane, l’orthodoxie orientale, les Églises catholiques orientales, l’Église catholique romaine et l’Église vieille-catholique.
Dans les textes religieux, il est dit que l’Eau est la source de toute vie sur Terre ! Cette doctrine est juste puisqu’effectivement l’eau représente 75% du globe terrestre et 65% du corps humain et il est utilisé dans 95% de nos activités quotidiennes. Dans les anciennes civilisations, l’eau représentait la vie : en Inde antique, médiévale et contemporaine, l’eau du Gange est considérée comme une eau bénite et il en est de même dans l’antique civilisation égyptienne.
Dans les trois religions célestes, l’Eau symbolise la pureté intérieure. Lors du baptême, l’usage de l’eau bénite est en premier ordre. Dans la religion juive, l’usage de l’eau est obligatoire lors des toilettes rituelles, dans la religion chrétienne l’usage de l’eau est en première ligne d’après l’Evangile Jésus fut baptisé par Jean et c’est suivant cette tradition que l’Eglise catholique a promulguée le baptême des enfants afin de les purifiés dés leurs naissances et les reliés à la religion chrétienne. Dans la religion musulmane, l’eau est considérée comme une bénédiction divine, la toilette rituel du vendredi est obligatoire pour tout adulte et les cinq prières quotidienne ne sont pas légale si ils ne sont pas précédées par des ablutions rituelles ...
Son utilisation provient de la religion romaine, où elle était employée par les pontifes.
Dans la tradition chrétienne, il existe trois types d’eau bénite : elles diffèrent entre elles, par leur usage, par la nature des éléments qui la composent, et par la bénédiction spéciale donnée à chacune d'elles.
L’eau bénite est une eau naturelle consacrée au service divin par un rite de bénédiction. On peut y ajouter du sel, également béni (le sel bénit), qui rappelle le sel jeté dans les eaux par le prophète Élisée pour les guérir de leur stérilité. Elle sert aux aspersions des fidèles et aux diverses bénédictions. Elle peut être bénie à tout moment, mais sa bénédiction plus solennelle se fait avant l’aspersion dominicale.
L’eau baptismale est l'eau servant à l'administration du baptême. Cette eau est traditionnellement bénie pendant la vigile pascale et elle sert pendant toute l'année. Cependant, là où l'on ne célèbre pas cette vigile, on peut bénir l'eau avant chaque baptême. Avant les réformes liturgiques post-conciliaires, on y infusait l'huile des catéchumènes et le Saint-Chrême.
L’eau grégorienne, est une eau lustrale qui sert à la consécration des autels et des églises. A l’eau on ajoute du sel, principe de santé et de fécondité, élément de saveur et de conservation ; de la cendre, en signe de contrition et d’humilité ; et du vin, symbole d'abondance spirituelle, de force, de vie et de joie. Elle servait également à la réconciliation des églises profanées.
Autrefois, on bénissait également de l’eau à diverses occasions, en l’honneur de certains saints. Ces eaux étaient censées apporter certaines protections. Par exemple, on en bénissait en même temps que du pain, du vin, et des fruits pour la fête de saint Blaise, pour protéger contre les maux de gorge ; en l’honneur de saint Hubert, on bénissait de l’eau, du sel et du pain pour se prémunir de la rage canine.
Contrairement à une idée répandue, l'eau de Lourdes ne doit pas être confondue avec de l'eau bénite. C’est une eau banale, légèrement calcaire, comparable à celle de toutes les sources voisines. Sa popularité est due aux "miracles de Lourdes" dont elle est le moyen le plus fréquemment constaté ... Elle ne fait l'objet d'aucun rite de bénédiction.
Pourquoi le coq est l’emblème de la France ?
Le coq est aujourd’hui l’un des emblèmes français les plus connus à travers le monde et un symbole très populaire dans bien des domaines : on le trouve sur les maillots de foot de l’équipe de France, sur le pont Alexandre III, sur la grille qui marque la sortie arrière du Palais de l’Élysée ou encore sur de nombreux monuments aux morts. Et pourtant, il n’est pas considéré comme un symbole officiel de la République française ! Alors d’où nous vient ce symbole ?
Un surnom donné par les Romains aux Gaulois :À l’origine, cette expression est un jeu de mots (facile) basé sur l’homophonie entre le mot latin gallus, qui signifie coq, et le nom Gallus, qui désigne le Gaulois, l’habitant de la Gaule. On retrouve donc cet emblème dès l’Antiquité, bien qu’il n’ait pas été un symbole d’importance à l’époque : ayant été retrouvé sur quelques pièces de monnaie, il a sans doute été le symbole de quelques tribus gauloises, parmi une multitude d’autres tribus et un nombre encore plus important d’autres symboles.
Il faudra attendre près de mille ans pour que le coq ressurgisse en tant que symbole royal : à la Renaissance, il commence à figurer sur les emblèmes officiels de rois de France issus des Maisons de Valois et de Bourbon. Il reste néanmoins un symbole mineur, comparé à l’aigle, et surtout à la fleur de Lys, et ne fera que quelques apparitions au fil des siècles qui suivront.
Un symbole mineur jusqu’au XXème siècle :Il sera par exemple très utilisé par le peuple et les travailleurs au moment de la Révolution : il symbolise alors le travail, à l’image du paysan qui se lève au son des Cocoricos pour entamer sa longue journée de labeur, mais également la vigilance, le coq étant réputé pour se réveiller au moindre bruit.
Emblème de la Police Générale, sous le Directoire (1795-1799). À gauche, un coq représentant la vigilance de la police.
Disparu sous Napoléon, réapparu rapidement en 1830, le coq s’installera pour de bon lors de la Première guerre mondiale, et ce pour une raison bien précise : dans la propagande de guerre officielle de la France, c’est forcément un animal qui doit faire face à l’aigle allemand, emblème de l’empire germanique depuis des siècles. C’est alors le coq gaulois, déjà bien présent dans l’imaginaire français, qui est choisi pour représenter une France victorieuse face à l’aigle allemand. Pendant les deux guerres mondiales, le coq français et l’aigle allemand, se livreront ainsi une féroce bataille sur les murs des deux pays :
Affiche de propagande datant du début de la Première guerre mondiale.
Affiche de propagande allemande placardée dans les rues de Strasbourg en 1941, quelques mois après son annexion par l’Allemagne en 1940. On peut y lire, en allemand, « Dehors, le fatras français ».
En Bretagne, des poules remplacent des pesticides dans les vergers ...
En Bretagne, à Saulnières (Ille-et-Vilaine), des poules viennent au secours des arbres fruitiers, remplaçant les pesticides qui affectent les récoltes.
Christophe Bitault est un arboriculteur breton, qui s’est reconverti au bio il y a une douzaine d’années, ce qui l’a amené à revoir ses pratiques professionnelles. Il a décidé d’installer des poules noires dans son verger pour préserver ses arbres fruitiers.
Après des essais concluants, il a constaté que les poules noires locales de Janzé dévoraient les insectes nuisibles. « Nous avons fait un premier essai en mettant 80 poules en liberté sur 3 hectares, tout en laissant les autres parcelles sans aucun traitement », indique le producteur.
Dès la première année, il a pu constater que 80% des anthonomes, des petits insectes qui s’attaquent aux arbres fruitiers avaient disparu des terrains où les poules étaient installées. Une aubaine, car ces insectes détruisent jusqu’à 90% de la production.
Cette solution est née après sa rencontre avec Dominique Biche, conseiller arboriculture à la chambre d’agriculture des Côtes-d’Armor. Alors qu’il menait des recherches pour se débarrasser des insectesprédateurs des pommiers, il s’est aperçu que la présence de poules faisait diminuer les populations d’anthonome.
Il avait d’ailleurs constaté que les poules noires de Janzé, en voie de disparition, « sont plus puissantes au niveau des ailes et sont capables de se percher rapidement dans les arbres pour échapper au renard », précise le conseiller.
L’agriculteur décide alors de se procurer quelques poules auprès de l’écomusée pour en faire un élevage car l’espèce se fait de plus en plus rare. Il se rend rapidement compte de l’efficacité de cette solution et décide de se lancer dans un élevage plus important.
Aujourd’hui, il élève 200 poules noires de Janzé qu’il installe à tour de rôle dans ses parcelles. Elles sont si efficaces que le producteur n’a même pas besoin de les nourrir.
Le producteur se réjouit aussi de la qualité des œufs de ses poules élevées en plein air. « Ils sont excellents et les chefs se les arrachent ! », affirme Christophe Bitauld. Les poules vivent aux côtés de 120 moutons sur les 30 hectares de l’exploitation. Ces dernières ont débarrassé les moutons des tics, ténia et de la douve. « Les moutons et les poules vivent en symbiose sur les vergers », note le producteur.
A quoi ressemblait vraiment la Cour des Miracles ?
Dans son roman Notre-Dame de Paris, Victor Hugo décrivait la Cour des Miracles comme LE lieu parisien où se retrouvaient les pires malfrats et les pires maux de la capitale, un Pandémonium s’exhibant telle une « verrue à la face de Paris ». Si la Cour des Miracles représentait effectivement une zone de grande pauvreté et de non-droit regroupant les reclus de la société , ce terme dépasse largement le cadre parisien puisque chaque ville en possédait une, voire plusieurs.
Douze cours co-existaient à Paris, dont la plus connue et la plus vaste était la Grande Cour des Miracles, dite fief d’Alby. On y trouvait des prostituées, des voleurs, des vieillards, des mendiants ou encore des infirmes. Naturellement, les gens de la bonne société évitaient de s’aventurer dans ces lieux qui étaient considérés comme de véritables coupe-gorge… Cela ne veut cependant pas dire qu’ils n’avaient pas à faire à sa population !
La cour des Miracles par Gustave Doré, XIXe siècle.
Et pour cause, l’expression « Cour des Miracles » provient du fait que de nombreux vagabonds arpentaient tout au long de la journée les beaux quartiers en claudiquant, simulant des crises d’épilepsie ou faisant mine de n’avoir qu’un bras afin d’attirer la compassion des passants ; le soir venu, ce beau monde disparaissait et se retrouvait dans la Cour de Miracles, récupérant, comme par enchantement, leurs capacités physiques, leur santé et leur bras en moins !
Si la Cour des Miracles est notoirement dépeinte par Victor Hugo comme une « ruche monstrueuse où rentraient le soir avec leur butin tous les frelons de l’ordre social », la description la plus édifiante (quoique souvent considérée comme caricaturale) reste celle de l’historien Henri Sauval dans son ouvrage « Histoire et recherches des Antiquités de la ville de Paris » écrit dans les années 1660 et publié en 1724.
Quatre mendiants au Pont au Change, gravure de Jean Henry Marlet.
Pour l’auteur, la Grande Cour des Miracles s’apparentait à un « très grand cul-de-sac puant, boueux, irrégulier, qui n’est point pavé » et se trouvait « dans l’un des quartiers des plus mal bâtis, des plus sales et des plus reculés de la ville, entre la rue Montorgueil, le couvent des Filles-Dieu et la rue Neuve-Saint-Sauveur, comme dans un autre monde. »
L’auteur parisien nous décrit également l’habitat moyen de ce genre de lieu : « une maison de boue, à demi enterrée, toute chancelante de vieillesse et de pourriture, qui n’a pas quatre toises en carré, et où logent néanmoins plus de cinquante ménages chargés d’une infinité de petits enfants légitimes, naturels ou dérobés. »