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bonjour ma chère amie yvonne,
je suis enchantée de venir prendre un p'tit café chez toi, nous parlerons de ch
Par MARITE, le 10.06.2021
dors bien petit bonhomme ... ton ange veille ! à 22:17 par yvonne92110
. .. et j'espère qu'un c
Par Anonyme, le 07.06.2021
21/05/2013... le monde entier vous admire, alors que personne ne vous comprend".... ils savaient parler... à
Par Anonyme, le 06.06.2021
06.06.2021. ..j'ai des goûts de luxe et mes amis sont en or.... c'est parce que ton blog est un trésor...
Par Anonyme, le 06.06.2021
13/05/2012 ... que ta bonne humeur peut égayer la vie des autres ...que tu peux, en tout temps, dire un mot
Par Anonyme, le 06.06.2021
· Poème très émouvant ... sur la maladie d' Alzheimer !
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Date de création : 28.09.2009
Dernière mise à jour :
29.05.2021
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Un nouveau quartier insolite à Paris ouvre ce samedi ...
Ce nouveau quartier de 10 000 m2 carré trouve place dans un îlot d’immeubles historiques hybrides (du XVIIème au XXème siècles). 59 logements dont 10 logements sociaux prennent place dans cette cours fastueuse.
Le travail des architectes (Franklin Azzi Architecture, B&B Architectes et Michel Desvigne Paysagiste) a été de relier les cours intérieures pour remettre à niveau les plateaux tout en réconciliant les époques. Certains ateliers de voitures sont devenus des appartements, les entrées ont été travaillées par des artistes phares (on peut notamment découvrir une forêt mise en vitrine face un miroir offrant ainsi des perspectives hallucinantes) et les cours ont été végétalisées somptueusement.
La nouveauté de ce projet est d’allier des appartements privés (attention le prix du mètre carré donne des frissons) et des espaces publics où chacun peut entrer, se poser boire un café, faire du sport, commander une pièce de viande chez le boucher, faire une course dans un supermarché ou flâner parmi la végétation et les œuvres d’art.
Les boutiques présentes ne rigolent pas : Thierry Marx, Anne-Sophie Pic, Pierre Hermé, Yannick Alléno, Alexandre Polmard et Junichi Yamaguchi, offrent des pépites et des mets d’exception.
A découvrir … Mais attention, y aller donne envie d’y habiter !
Infos pratiques :
Beaupassage
53-57 rue de Grenelle Paris 7ème arrondissement
Ouvert de 7h à 23h
Les allées chargées d’histoire du jardin des Tuileries ... Tout l’été et jusqu’à fin octobre, le musée du Louvre propose des visites guidées gratuites du jardin des Tuileries les week-ends et jours fériés.
Sous l’Arc de Triomphe du Carrousel, dans le Ier arrondissement de Paris, les groupes de touristes étrangers se bousculent. Entre visiteurs esseulés, on se reconnaît tout de suite : « Vous aussi, vous attendez pour la visite guidée des jardins des Tuileries ? » Identifiable à son cordon orange estampillé « Musée du Louvre » autour du cou, notre guide arrive pile à l’heure, à 15h30.
Elle n’est ni historienne de l’art, ni botaniste. Comme d’autres employés du musée « qui adorent le jardin », Maria-Victoria a été formée par des spécialistes avant d’endosser bénévolement le costume de guide, un week-end par-ci par-là durant l’été, un peu à l’écart de la foule. Elle commence par nous détailler les sculptures du fameux Arc de Triomphe.
« Napoléon l’a fait construire pour remercier ses armées après la victoire d’Austerlitz. Au-dessus, les chevaux sont une copie de ceux de la place Saint-Marc, à Venise… » La guide s’interrompt, un drone en plastique vient de s’écraser à ses pieds. « Oups », lâche le vendeur à la sauvette, confus.
Le jardin, ancienne maison de campagne de la reine :
Vite, on se sauve nous aussi pour entrer dans le vif du sujet, le jardin des Tuileries. Ou plutôt, d’abord, celui du Carrousel. « Pour fêter la naissance de son fils en 1662, Louis XIV a organisé une fête ici avec un carrousel (NDLR : parade de cavaliers). Le nom est resté », explique Maria-Victoria.
Le jardin, lui, est né un siècle plus tôt, en 1564. Catherine de Médicis, veuve du roi Henri II, souhaite se rapprocher du centre du pouvoir, le Louvre, sans pour autant y vivre. Elle choisit alors de construire sa « maison de campagne » – Paris était encore une petite ville – à quelques mètres de là, à la place d’anciens ateliers de tuiliers. Le futur « jardin des Tuileries ».
Le bassin central, entouré de chaises pour faire une pause durant la traversée du jardin./LP/Philippe Lavieille
Le projet d’origine est grandiose. « Imaginez, nous lance notre guide, un immense palais florentin, sur toute la largeur du terrain, juste pour elle ». Finalement, la reine n’y vivra jamais. Seule la partie centrale de ce palais d’apparat sera érigée. « Pas si mal ! » Le bâtiment sera détruit plusieurs siècles plus tard, au moment de la Commune, en 1871. Le jardin, en revanche, sera bien achevé : le Florentin Bernard de Carnessecchi l’agrémente de bosquets, dans la pure tradition du style italien.
La fête foraine des Tuileries et la célèbre grande roue sont ouvertes dans le jardin jusqu’au 26 août./LP/Philippe Lavieille
Le Nôtre et les trois règles d’or :
Mais il faut attendre un siècle, et un certain André Le Nôtre, pour voir l’ensemble se transformer en « jardin à la française ». Les trois règles d’or ? « Symétrie, perspective, domination de la nature », précise Maria-Victoria en poursuivant son chemin à travers les allées. « Et le jardinier ne plaisante pas : les quatre buvettes (celles d’aujourd’hui se trouvent aux mêmes emplacements), et toutes les statues sont parfaitement symétriques. »
Grâce à Le Nôtre, le jardin forme un trait d’union entre le musée du Louvre et la place de la Concorde. « Il a aussi l’idée géniale de concevoir des bassins plus ou moins vastes selon leur emplacement pour que, depuis le palais, avec la perspective, on ait l’illusion qu’ils sont tous de la même taille », ajoute la guide en montrant le résultat à notre petit groupe.
L’allée centrale du jardin. Au fond, on aperçoit l’obélisque de la place de la Concorde./LP/Philippe Lavieille
Le résultat est si beau que Colbert envisage de fermer le jardin au public – un public « choisi », bien habillé, pas n’importe quel badaud en haillons –, de peur que les gens le ruinent « en moins de rien ». Le contrôleur général des finances de Louis XIV se ravise… grâce au conteur Charles Perrault !
Dans ses mémoires, l’auteur du « Chat botté » raconte comment il a convaincu Colbert : « Ce sera une affliction publique de ne pouvoir plus venir ici se promener, lui dit-il. On y vient parler d’affaires, de mariages et de toutes choses qui se traitent plus convenablement dans un jardin que dans une église. » Aux grands hommes, le jardin reconnaissant : vous croiserez peut-être, au détour d’une allée, le buste en marbre de l’écrivain.
Visites guidées gratuites du jardin tous les week-ends et jours fériés à 15h30, jusqu’au 1er novembre. Sans inscription. Environ 1h30.
Les nombreux sièges disséminés dans le jardin permettent aux promeneurs de se reposer à l’ombre./LP/Philippe Lavieille
On en profite pour s’amuser : Trampoline, authentique manège de chevaux, grande roue, train fantôme et auto-tamponneuses… la fête foraine des Tuileries est présente au jardin jusqu’au 26 août. Entrée libre, attractions et consommations payantes.
Ou bien se régaler : Pour profiter du magnifique cadre, faites une halte à la buvette Le Café des Marronniers, qui dispose d’une grande terrasse. Si vous voulez du très très bon, filez au restaurant japonais Sanukiya juste à côté, où l’on déguste des udon (nouilles) à tomber. Victime de son succès, le lieu pèche par un temps d’attente plutôt long. 9, rue d’Argenteuil (Ier). Ouvert tous les jours de 11h30 à 22 heures.
On peut également s'instruire : Tant qu’à jouer au touriste, autant finir la balade par un petit tour au musée du Louvre ! Sculptures, antiquités grecques ou égyptiennes, cabinet des estampes, œuvres d’Iran… Il y a bien une section que vous n’avez pas visitée ou que vous souhaitez revoir. Attention, le week-end les portes ferment à 18 heures (dernière entrée à 17h30), ce qui vous laisse une heure au Louvre après la visite guidée du jardin.
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L’éléphant disparu de la Bastille ...
Si tout le monde connait la place de la Bastille, sa colonne de Juillet et son génie de la Liberté, on connait moins l’Éléphant de la Bastille auquel fait pourtant référence Victor Hugo dans Les Misérables. Voici donc l’étonnante histoire de cet éphémère éléphant dont il ne reste rien !
Une volonté farouche de Napoléon :Tout commence en 1808. Napoléon, désireux de donner à Paris les signes de la grandeur de la France, décide d’y dresser une fontaine gigantesque. Si la forme et le motif du monument sont assez vite décidés, pour le lieu, l’empereur hésite longtemps entre la place de l’Étoile et celle de la Bastille.
Sa pensée se précise le 9 février 1810 : « Il sera élevé sur la place de la Bastille, une fontaine de la forme d’un éléphant en bronze, fondu avec les canons pris sur les Espagnols insurgés ; cet éléphant sera chargé d’une tour et sera tel que s’en servaient les anciens ; l’eau jaillira de sa trompe. Les mesures seront prises de manière que cet éléphant soit terminé et découvert au plus tard le 2 décembre 1811. »
Projet d’aménagement de la place de la Bastille dans les années 1800.
La date butoir fixée par l’empereur ne sera jamais respectée… A la chute de l’Empire en 1815, seuls le soubassement et une maquette grandeur nature en plâtre, sont érigés. Gardé par un brave homme nommé Levasseur dans un hangar en bois, le pachyderme en plâtre ne peut alors être visité que par certains privilégiés.
Voilà comment Victor Hugo décrit ce colosse, situé au niveau du Boulevard de la Bastille et de la rue de Lyon, dans Les Misérables : « Dans cet angle désert et découvert de la place, le large front du colosse, sa trompe, ses défenses, sa tour, sa croupe énorme, ses quatre pieds pareils à des colonnes faisaient, la nuit, sur le ciel étoilé, une silhouette surprenante et terrible. On ne savait ce que cela voulait dire. C’était une sorte de symbole de la force populaire. C’était sombre, énigmatique et immense. C’était on ne sait quel fantôme puissant, visible et debout à côté du spectre invisible de Bastille. »
Aquarelle d’Alavoine (réalisée entre 1812 et 1813) signée par Denon (Paris, musée du Louvre). Dernier avant-projet où de l’eau jaillit encore de la trompe.
Sortie de son hangar en 1831, la carcasse de l’éléphant ne sera finalement démontée qu’en juillet 1846. Son état s’était si détérioré qu’au moment de sa destruction, des hordes de rats s’échappèrent de l’animal et terrorisèrent le quartier durant des semaines ! Quant au soubassement, il fait désormais partie du projet qui prit la suite de ce titanesque éléphant : la colonne de Juillet et son Génie de la Liberté.
Les secrets du Palais-Royal ...
Le Palais-Royal, construit par le cardinal de Richelieu en 1628 et légué à Louis XIII à sa mort, n’est clairement pas un palais comme les autres. Sa centralité au cœur de Paris, son histoire multi-centenaire et sa grande diversité architecturale en ont fait l’un des endroits les plus vivants de la capitale. On vous dévoile quelques secrets sur la vie trépidante du Palais-Royal à travers les siècles !
Ici est né le premier musée de cire de « Madame Tussaud » :Berlin, Amsterdam, Las Vegas, Singapour ou encore Hong Kong. Depuis la création, en 1835, du musée londonien accueillant des personnalités de cire, l’empire de Madame Tussauds n’a cessé de grandir. Mais saviez-vous que le premier musée Tussauds a vu le jour à Paris, au Palais-Royal précisément ? C’est en effet ici qu’une certaine Marie Grosholtz, jeune sculptrice alsacienne, crée, avec son tuteur le médecin anatomiste Curtius, le premier cabinet présentant des sculptures en cire en 1776. Dans ce cabinet sobrement nommé Salon de Figures, le concept est déjà celui qui fait le succès des musées Madame Tussauds et Grévin aujourd’hui : des sculptures faites à la cire, grandeur nature et représentant des célébrités. Voltaire, la famille royale, Jean-Jacques Rousseau ou encore Benjamin Franklin font partie des « people » de l’époque immortalisés à la cire.
Le musée de cire du Palais-Royal ne durera pas très longtemps puisque Curtius le transfère dès 1782 au boulevard du Temple, mais il reste tout de même le premier du genre. Quant à Marie Grosholtz, elle se mariera plus tard avec un certain monsieur Tussaud et ouvrira son propre musée, à Londres où elle est exilée depuis plusieurs décennies. Un musée qui porte toujours son nom aujourd’hui et que l’on trouve dans presque toutes les grandes villes du monde… mais pas à Paris !
Le Palais-Royal, haut-lieu de la prostitution parisienne :Tout au long du XVIIIème siècle et jusqu’à la révolution de Juillet, le Palais-Royal s’est constitué comme un micro-quartier où le divertissement et le plaisir étaient les véritables rois. Pourquoi ? La raison est double. Premièrement, tous les bâtiments et espaces verts qui gravitent autour de l’ancienne bâtisse royale sont considérés comme faisant partie du « domaine national du Palais-Royal ». Deuxièmement, la police a longtemps eu l’interdiction d’officier dans l’enceinte de ce domaine, ancienne demeure du roi Louis XIV. Résultat, on pouvait (presque) faire ce qu’on y voulait !
Véritable centre du plaisir, du divertissement et du libertinage, le Palais-Royal a concentré plus d’établissements hédonistes et ludiques que n’importe quel autre lieu à Paris. Théâtres, maisons de jeu, cafés, boutiques de luxe, loteries clandestines et commerces d’ouvrages pornographiques se pressaient dans cette centaine de mètres carrés qui a connu des heures particulièrement libérées. Car, le soir venu, cet enclos protégé de la police se transformait en véritable bordel : les filles, descendant des appartements du quartier, se mêlaient aux flâneurs, entraient dans les cafés ou les maisons de jeu, etc. Bref, elle partaient à la chasse aux clients et en trouvaient beaucoup ! C’est d’ailleurs ici que le jeune Napoléon se serait fait dépuceler...
Les feuilles du jardin ont marqué l’histoire de France :Parce qu’il était un lieu où se réunissait le peuple bourgeois de Paris pour s’amuser, le Palais-Royal a très tôt été le cœur battant de la révolution française. En effet, c’est là que les premiers signes de révolte qui mèneront à la prise de la Bastille ont eu lieu. Le 12 juillet 1789 dans l’après-midi, Camille Desmoulins, jeune avocat parisien, vient d’apprendre que le conseiller Necker a démissionné à Versailles. Pour lui, pas de doute, il a été renvoyé par le roi et le peuple parisien doit reprendre le pouvoir. C’est devant une foule très nombreuse réunie dans les jardins du Palais-Royal, que le futur député de la Convention nationale entonne alors son discours historique.
Debout sur une table, un pistolet à la main, il harangue la foule à prendre les armes pour défendre leurs droits. Il les invite également à revêtir une cocarde en signe de ralliement. Joignant les gestes à la parole, il s’empare, dit-on, d’une feuille de tilleul et la place sur son chapeau. La cocarde verte, couleur de l’espérance, sera le signe de ralliement des révolutionnaires parisiens. Deux jours plus tard, le peuple de Paris s’empare de la prison de la Bastille.
Il s’agit plus d’une légende que d’un fait avéré, Camille Desmoulins ayant lui-même avoué avoir emmené avec lui un ruban vert en guise de cocarde, mais les feuilles des tilleuls du jardin du Palais Royal sont restées, deux siècles plus tard, un symbole fort de la révolte parisienne de 1789.
Le petit canon méridien du jardin donne l’heure depuis 1785 :Vous l’avez sans doute déjà remarqué lors d’une balade dans les jardins du Palais-Royal : un petit canon en bronze posé sur un socle en pierre trône au milieu du parterre central. Pendant plus d’un siècle, ce canon, inventé en 1785 par un horloger qui possédait une boutique dans la galerie de Beaujolais, tonnait tous les jours à midi pile et permettait aux riverains de régler leurs montres.
Considéré comme le meilleur de Paris pour y régler sa montre, le canon fonctionnait grâce à un ingénieux système automatique de mise à feu. Une loupe, précisément installée dans l’axe du méridien de Paris, concentrait les rayons du soleil qui enflammaient une mèche. Cette dernière mettait alors le feu à une petite charge de poudre noire qui produisait une forte détonation, à midi… pétante !
L’original ayant été volé en 1998, c’est une copie qui se trouve désormais dans le jardin du Palais Royal. Cette dernière continue néanmoins de tonner l’heure chaque mercredi à midi pile grâce à un artificier chargé de déclencher le tir.
Ces musées planqués qui cachent des trésors ...
Musée Zadkine :
A deux pas du Jardin du Luxembourg nous entrons dans un petit écrin de verdure qui habrite l’atelier d’Ossip Zakdine, un sculpteur du XXème siècle. Ses œuvres sont dispersées un peu partout dans ce havre de paix entre végétation et verrières.
Informations pratiques :
Musée Zadkine
100 bis rue d’Assas, 75 006 Paris
Loin de ressembler à l’immense Museum d’Histoire Naturelle, ce musée est situé dans un hôtel particulier. Ainsi, nous entrons plus dans ce qui ressemble à un cabinet de curiosité mettant en relation les bêtes empaillées avec des œuvres d’art qu’à une exposition scientifique. Idéal pour découvrir de nouvelles choses !
Informations pratiques :
Musée de la Chasse et de la Nature
62 rue des Archives, 75 003 Paris
A la manière de Rodin, le sculpteur Antoine Bourdelle a voulu créer son propre musée. Disparu en 1929, il nous a laissé un formidable endroit entre atelier, musée et jardin à deux pas de Montparnasse. Tout cela dans une atmosphère des plus sereines.
Informations pratiques :
Musée Bourdelle
16, rue Antoine Bourdelle, 75015 Paris
Balzac s’est caché en plein cœur du 16ème arrondissement de Paris, pour échapper aux personnes qui lui demandaient de l’argent. Ainsi, il a passé sept ans dans ce très mignonne maison, où l’on peut aujourd’hui voir les toiles de la collection personnelle de l’écrivain, ainsi que son bureau depuis lequel il a écrit nuit et jour La Comédie Humaine. On a presque envie de faire la même chose que lui…
Informations pratiques :
Maison de Balzac
47 rue Rayounard, 75016
Cette adorable bâtisse retrace l’atmosphère des artistes contemporains de George Sand, dont de nombreux objets lui appartenant sont exposés au rez-de-chaussée. En effet, cette maison à la cour la plus mignonne de Paris appartenait à son amie Ary Scheffer.
Informations pratiques :
Musée de la Vie Romantique
16 rue Chaptal, 75 009 Paris
Il faut se rendre sur une petite place du quartier de Saint-Germain-des-Préspour entrer dans le musée Delacroix. Nous entrons dans une grande bâtisse où se trouvait l’atelier du peintre. Le petit plus est évidemment le jardin côté cour, qui est absolument somptueux. On y entend presque les oiseaux chanter.
Informations pratiques :
Musée Delacroix
6 Rue de Furstenberg, 75006 Paris
5 lieux parisiens où la nature a repris ses droits…
Le Jardin sauvage Saint-Vincent, Montmartre :
Il faut avoir un peu de chance pour pouvoir pousser le portail du jardin sauvage Saint-Vincent, ouvert uniquement une à deux fois par mois d’avril à octobre. Mais une fois à l’intérieur, on réalise la rareté d’un tel lieu à Paris, sorte d’enclave secrète à deux pas des vignes de Montmartre et du Sacré-Coeur. Dans ce bel espace pentu de 2000m2, ronces, digitales, lierres, marronniers, sureaux, et autres arbustes ont pris leur place, tout naturellement durant des années. La ville l’avait laissé à l’abandon, livré à lui-même, avant de décider en 1987 de conserver et de protéger la biodiversité qui s’y était installée. Comme à la campagne, on y rencontre une mare et ses crapauds, une colonie d’insectes, des orties miraculeuses qui soulagent les rhumatismes, ou des moustiques qui nous piquent les jambes tandis que l’on se fraye un chemin parmi les herbes folles…
17 rue Saint-Vincent 75018 PARIS
Du 1er avril au 31 octobre, le premier dimanche de chaque mois de 10h30 à 12h30, et le troisième mercredi du mois de 14h30 à 16h30.
Le jardin naturel du 20ème arrondissement :
Si les espaces verts parisiens sont trop guindés à votre goût, sachez que dans ce jardin du 20ème arrondissement, c’est un peu tout l’inverse : ici, pas d’arrosage ni de tonte, les plantes et les arbres se débrouillent seuls et évoluent en toute liberté, depuis 1995, date de sa création. Chênes, érables, fougères, fleurs sauvages, noisetiers… Tous ces végétaux, qui poussaient jadis dans la capitale, se partagent les 6300m2 de cet espace préservé en une joyeuse cacophonie. On traverse une mare aux nénuphars baignée de soleil, une prairie de fleurs ou un sous-bois, croisant de temps à autre la route d’habitants bienheureux comme des grenouilles ou des libellules. Certaines parcelles sont un peu sombres, mais ce jardin se laisse apprécier, à condition tout de même d’aimer voir la nature s’exprimer…
Rue de la Réunion, 75020 Paris.
La petite ceinture :
À gauche, celle du 16ème arrondissement et à droite, celle du 15ème arrondissement /Myrabella, licence CC-BY-SA 3.0
La petite ceinture du 16ème arrondissement :
En 1993, quand les trains ont arrêté d’emprunter la ligne d’Auteuil dans le 16ème arrondissement, les herbes folles, qui n’attendaient que cela, se sont rapidement frayé un chemin entre les rails, jusqu’à les coloniser. Aujourd’hui, ce tronçon de chemin de fer reliant la Porte d’Auteuil à la Muette est devenu un sentier Nature, long de plus d’un kilomètre. Une promenade confidentielle, à l’abri de la circulation, ponctuée par six étapes pédagogiques pour apprendre à observer plantes grimpantes, fougères, papillons, oiseaux, et autres représentants de la biodiversité francilienne.
Accès face au 77 boulevard de Montmorency
Ou face à la rue du Ranelagh
Ou face au 36 boulevard de Beauséjour Paris.
La petite ceinture du 15ème arrondissement :
La poésie n’est pas toujours où on l’attend. Et il y en a beaucoup sur les anciennes voies ferrées du 15ème arrondissement, qui s’étendent de la rue Olivier de Serres à la Place Balard. Jadis, ces rails servaient à desservir les usines Citroën et les abattoirs de Vaugirard et ce fut un incessant ballet de trains jusque dans les années 1970. Aujourd’hui, si le paysage reste urbain avec les immeubles avoisinants, les rails, les ponts ou encore les murets, la nature a repris sa place : comme en forêt, on y admire des chauves-souris et on y part à la cueillette de fraises des bois ou de mûres. Pour garantir la protection des 220 espèces de végétaux et d’animaux, la promenade n’est possible que sur un tronçon d’1,3 kilomètre. Bien suffisant pour prendre une bouffée d’oxygène…
Accès face au 99 rue Olivier de Serres
Au 397ter-399 rue de Vaugirard
Ou face au 82 rue Desnouettes Paris.
Le Jardin écologique du Jardin des Plantes :
©jardindesplantes.net
A priori, le Jardin des Plantes est l’endroit où l’on est susceptible de croiser le plus de jardiniers au mètre carré à Paris ! Pourtant, une parcelle de cet immense jardin a longtemps été préservée des arrosages, coups de sécateurs et autres interventions humaines : le jardin écologique. Fermé au public de 1960 à 1982, cet espace a rapidement été reconquis par la nature sauvage, qui l’a transformé en friche et en sous-bois. Aujourd’hui, les écoliers parisiens viennent s’y initier à l’écologie et à la biodiversité des milieux forestiers et sauvages d’Île de France, et observer insectes, mollusques, petits mammifères et plantes messicoles, comprenez « qui poussent habituellement dans les champs de céréales »
D’où vient le nom de la Goutte d’or ?
Perché à l’est de la butte Montmartre, le quartier de la Goutte d’or est un bastion populaire et cosmopolite dont le quotidien est rythmé par des commerces africains de toute sorte, des rades bons marché et une mixité sociale désormais bien enracinée.
Ce quartier du nord de la capitale n’a pourtant pas toujours ressemblé à cela ! Il n’est d’ailleurs intégré à Paris que depuis 150 ans, le quartier de la Goutte d’or ayant longtemps appartenu à l’ancienne commune de La Chapelle, incorporée en même temps que dix autres villages collés à Paris en 1860.
L’origine de ce nom remonte pourtant à une paire d’années : le hameau de la Goutte d’or peut déjà être retrouvé dans la littérature datant de l’année 1474, soit à l’époque de Louis XI. Selon le Dictionnaire historique des rues de Paris de Jacques Hillairet, cette appellation viendrait, soit d’un lieu-dit, soit d’un cabaret installé là. Dans tous les cas, son origine nous vient de la présence de nombreuses vignes dans ce coin qui n’était alors qu’un hameau … La Goutte d’or étant bien évidemment le vin blanc, très réputé, qui s’y préparait !
La plus vieille Horloge de Paris ...
A Paris, même les touristes finissent par adopter un pas pressé. Par peur du retard ou tout simplement par mimétisme … Nous sommes toujours en train de surveiller attentivement l’heure, mais savez-vous quelle est la plus vieille horloge de Paris ?
Une horloge qui donne l’heure aux parisiens depuis 1371 :Commandée par Charles V vers 1370, plusieurs fois remaniée, cette horloge est la première à avoir été créée dans la capitale. Construite par l’horloger Henri de Vic, et orne la Tour nord-est du Palais de la Cité depuis 1371.
Bien des années plus tard, en 1418 la municipalité de Paris souhaitait « que les habitants de la ville puissent régler leurs affaires de jour comme de nuit » : elle demanda au pouvoir royal que l’on dote l’horloge d’un cadran extérieur. Ce qui fut fait. L’horloge du palais de la cité étant devenue rapidement essentielle aux parisiens, il était impossible de la laisser vieillir.
Ainsi, les restaurations que fit Philippe Brille sur le cadran en 1472 disparurent en 1585 quand Henri III fit installer un nouveau cadran. Pour l’occasion, le sculpteur Germain Pilon réalisa un encadrement qui fut restauré en même temps que le cadran, cent ans après leur installation.
De fascinants détails :Au niveau des détails intéressants, on remarque que le cadran est entouré de deux figures allégoriques représentant la loi (à gauche) et la justice (à droite). Enfin, sous le petit toit qui abrite le cadran sont inscrites des initiales entrelacées : celles « H » et « C » pour Henri II et Catherine de Médicis, et celles « H » et « M » pour Marguerite de Valois (la reine Margot).
Alors soyons curieux, levons la tête quand nous passerons en dessous pour admirer ce beau morceau du patrimoine français dont la dernière restauration date de 2012.
Et si vous ne lisez pas le latin, voici la traduction des deux phrases inscrites au dessus et en dessous de l’horloge :
En haut : « Celui qui lui a déjà donné deux couronnes lui en donnera une troisième ». Allusion à Henri III, qui fut Roi de Pologne de 1573 à 1575 et Roi de France de 1574 à 1589.
En bas : « Cette machine qui fait aux heures douze parts si justes enseigne à protéger la Justice et à défendre les lois ».
Informations pratiques :
Tour de l’Horloge
1 Quai de l’Horloge
75001 Paris
Cinéma ... La salle de tous les records : le Grand Rex !
Bien établie dans son bâtiment classé monument historique, la salle du Grand Rex possède le plus grand écran de cinéma d’Europe. Baptisé « Grand Large », il a été inauguré pour la première du film Le Grand Bleu de Luc Besson en 1988. Sa superficie est de 300 mètres carrés. Bref, de quoi s’immerger pleinement dans son film tout en profitant de la magnifique déco de style méditerranéo-antique. Attention, le (méga) grand écran n’est pas utilisé pour tous les films !
Informations pratiques :
Grand Rex – 1 Boulevard Poissionnière, 75009 Paris.
Métro : Bonne Nouvelle
Les 5 places royales de Paris ...
Paris regorge de places en tous genres : des places bucoliques aux airs de centre de village, d’immenses esplanades établies pour aérer Paris, et de toutes petites placettes réduites à quelques mètres carrés. Et puis, on retrouve quelques places richement décorées qui nous rappellent le faste et la démesure des souverains français. Au nombre de 5, ces places sont dédiées à un roi ou commandées par lui pour célébrer son royaume et ses victoires. Découvrons ensemble les 5 places royales de la capitale.
La place de la Concorde :Dédiée à Louis XV, la place de la Concorde est la plus grande place de la capitale et la deuxième de France, derrière celle des Quinconces à Bordeaux. Sous la Révolution, cette place – alors dénommée place Louis XV – est débaptisée et prend le nom de place de la Révolution. C’est ici que sera établie, sous la Terreur, la guillotine maniée par le bourreau Sanson. Seront exécutés sur cette place les principaux opposants du régime révolutionnaire et la famille royale, dont Louis XVI et Marie-Antoinette. Quelques mois plus tard, en 1795, le Directoire décide de nommer la place « de la Concorde » pour marquer la réconciliation des Français après le sanglant épisode de la Terreur.
La place Vendôme :
Située au nord du jardin des Tuileries, la place Vendôme est l’antre parisien du luxe et de la joaillerie. Symbole incontournable de la capitale, elle tient son nom de l’Hôtel de Vendôme qui se trouvait là et a été voulue par Louis XIV pour aérer la capitale. Cette grande place devait être entourée d’une dizaine d’édifices publics tels qu’une bibliothèque royale, des académies royales ou un hôtel de la Monnaie, mais ce projet pharaonique, trop cher, ne verra jamais le jour. Les édifices publics seront ainsi remplacer par les luxueux hôtels particuliers aux façades rigoureusement identiques que l’on connait aujourd’hui.
La place des Vosges (ancienne place royale) :
Très justement considérée comme l’une des plus jolies de la capitale, la place des Vosges est la plus ancienne place monumentale de la capitale. Elle voit le jour en 1605 sous le règne d’Henri IV et est sommairement nommée place royale. Après avoir connu plusieurs autres noms au rythme de l’histoire de France, la place sera finalement nommée en l’honneur du département lorrain en 1800. La raison ? Le département est le premier à s’acquitter de la totalité de contributions demandées par le Consulat. Pour lui rendre hommage, Napoléon donna donc ce nom à l’ancienne place royale !
La place des Victoires :
Cette place circulaire située à deux pas du Palais-Royal nous vient, comme la place Vendôme, d’une idée de Louis XIV. Ce dernier souhaitait en effet construire une place qui, comme son nom l’indique, mettrait à l’honneur ses victoires militaires. Avant d’accueillir la statue équestre de Louis XIV qui trône aujourd’hui en son centre, la place était parée d’une première statue du Roi-Soleil déboulonnée à la Révolution, puis, en pleine égyptomanie parisienne, d’une pyramide en bois.
La place Dauphine :
Cette place, qui a la forme d’un triangle isocèle, ne possède pas de statue et n’est pas à proprement parler une place royale : elle a en effet été édifiée, non pas pour un roi, mais pour le fils d’un roi, le dauphin Louis, fils d’Henri IV. Mais puisque ce dernier deviendra le roi Louis XIII quelques années plus tard, on peut tout de même la considérer comme une place royale ! D’ailleurs, le statue de son père Henri IV, située sur le Pont-Neuf, regarde en direction de la place Dauphine et semble surveiller les lieux…