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bonjour ma chère amie yvonne,
je suis enchantée de venir prendre un p'tit café chez toi, nous parlerons de ch
Par MARITE, le 10.06.2021
dors bien petit bonhomme ... ton ange veille ! à 22:17 par yvonne92110
. .. et j'espère qu'un c
Par Anonyme, le 07.06.2021
21/05/2013... le monde entier vous admire, alors que personne ne vous comprend".... ils savaient parler... à
Par Anonyme, le 06.06.2021
06.06.2021. ..j'ai des goûts de luxe et mes amis sont en or.... c'est parce que ton blog est un trésor...
Par Anonyme, le 06.06.2021
13/05/2012 ... que ta bonne humeur peut égayer la vie des autres ...que tu peux, en tout temps, dire un mot
Par Anonyme, le 06.06.2021
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Date de création : 28.09.2009
Dernière mise à jour :
29.05.2021
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Toujours "BON à SAVOIR" ...
* Le verre met plus d'un million d'années à se décomposer, ce qui signifie qu'on peut constamment et sans cesse, le recycler.
* L'or est le seul métal qui ne peut rouiller, même enfoui dans la terre pendant des milliers d'années.
* Les cerfs-volants étaient utilisés durant la guerre civile américaine pour la livraison de courriers et de journaux.
* La chanson "Auld Lang Syne" est entonnée au coup de minuit de chaque nouvelle année, dans la plupart des pays anglophones.
* Le bruit que l'on entend lorsque nous nous collons un coquillage contre l' oreille n'est pas le bruit de la mer, mais bien celui de la circulation sanguine dans l'oreille.
* 90 % Des créatures vivantes évoluent dans les océans !
* La banane ne peut se reproduire par elle-même. La manipulation humaine est la seule manière de la propager.
* Les aéroports situés en haute altitude nécessitent des pistes d'envol plus longues, car la densité de l'air y est moindre.
* L'université de l'Alaska s'étend sur quatre fuseaux horaires.
* La dent est le seul organe du corps humain qui ne peut se guérir par elle-même.
* Dans la Grèce antique, le fait de lancer une pomme à une dame, équivalait traditionnellement à une demande en mariage, et si la dame l'attrapait, elle signifiait son acceptation.
* La compagnie Warner a déboursé 28 millions de $ pour acquérir les droits d'auteur du refrain "Happy Birthday" (Bon Anniversaire) .
* La caféine renforce le pouvoir de l'aspirine contre les douleurs, c'est pour cela qu'on en trouve dans plusieurs médicaments.
* La tradition du salut militaire remonte au Moyen Age : pour un chevalier, c'était l'action de relever la visière de son casque d' armure afin de s'identifier.
* Si vous vous trouvez au fond d'un puits ou d'une cheminée, regarder vers le haut vous permettra de voir les étoiles, même en plein jour.
* Lors du décès d'une personne, l'ouïe est le dernier sens à rester actif, et la vue fait défaut en premier..
* Au Moyen Age, le fait de se serrer la main apportait la preuve de l'absence d'une arme.
* La framboise est le seul fruit dont la graine pousse à l'extérieur.
* Le fruit qui possède le plus de calories est l'avocat (167 calories par 100 grammes).
* La lune s'éloigne de la terre d'environ 5 cm chaque année, et la terre s'alourdit de 100 tonnes par jour à cause des retombées de poussières spatiales.
* La gravité terrestre limite la hauteur maximale des montagnes à environ 15.000 mètres.
* En traversant un pont, les militaires évitent de marcher au pas afin de ne pas générer de vibrations pouvant fragiliser sa structure et le détruire.
* Chaque kilogramme supplémentaire à bord d'une fusée spatiale nécessite 530 kg de carburant. * La lettre J n'apparaît nulle part dans le tableau périodique des éléments.
Origine des Roses orientales ...
La garde nationale et la population entière de Grenoble étaient placées derrière la garnison, et tous faisaient retentir l’air des cris de Vive l’Empereur ! La multitude brisa les portes, les chargea sur ses épaules et courut en faire hommage à Napoléon, qui fit son entrée dans la ville
Revenant de l’île d’Elbe, Napoléon, suivi de sa petite troupe, ne s’arrêta pas à Cannes ; il traversa la ville de Grasse, le matin, et fit faire halte sur une hauteur un peu au-delà. Bientôt la population de la ville l’entoura, et lui adressa des demandes, des pétitions, comme s’il n’eût jamais quitté la France, et qu’il fût en train d’achever une tournée départementale. Le soir, il coucha au village de Cérenon, après avoir fait vingt lieues. Le 3 mars il arriva à Barême, le 4 à Digne, et le 5 à Gap : ce fut dans cette ville qu’il fit imprimer, pour la première fois, ses proclamations.
A mesure que Napoléon avançait, les populations se prononçaient pour lui avec ardeur ; mais il n’avait encore vu aucun soldat. Entre la Mure et Vizille, le général Cambronne, marchant à l’avant-garde avec quarante grenadiers, rencontra un bataillon envoyé de Grenoble, et dont le chef refusa de parlementer. Napoléon n’hésita pas, il s’avança seul : sa démarche, son costume si simple et si célèbre, produisirent un effet magique sur les soldats, qui demeurèrent immobiles. Arrivé à quelques pas d’eux, il s’arrête, efface sa poitrine, et s’écrie : « S’il est parmi vous un soldat qui veuille tuer son général, son empereur, il le peut, me voilà ! » Le cri unanime de Vive l’Empereur ! fut leur réponse. Napoléon commanda un demi-tour à droite, et tous marchèrent vers Grenoble, aux acclamations de la multitude rangée en haie sur la route. Bientôt de nouveaux cris se firent entendre ; c’était le septième de ligne qui venait se joindre à Napoléon, commandé par le jeune Labédoyère.
Ainsi l’on vit le premier bataillon exécuter toutes les manœuvres commandées, refuser de communiquer, mais en même temps ne pas charger ses armes : il n’aurait pas tiré. Devant Grenoble, toute la garnison, sur les remparts, criait : Vive l’Empereur ! On se donnait les mains par les guichets ; mais on n’ouvrait pas, parce que les supérieurs l’avaient défendu. Il fallut que Napoléon fît enfoncer les portes, ce qui s’exécuta sous la bouche de dix pièces d’artillerie chargées à mitraille. « Tout est décidé maintenant, dit-il à ses officiers ; tout est décidé, nous allons à Paris. »Cependant le général Marchand, commandant à Grenoble, et le préfet, s’étaient déclarés contre Napoléon. La célérité de sa marche avait déjoué toutes les mesures : il arriva sous les murs de Grenoble à huit heures du soir ; on n’avait pas eu le temps de couper les ponts, mais les portes étaient fermées, et le commandant de la place refusa de les ouvrir. Une circonstance qui caractérise singulièrement cette époque sans pareille dans l’histoire, c’est que les soldats ne manquèrent, jusqu’à un certain point, ni de discipline, ni d’obéissance envers leurs chefs ; seulement ils opposèrent la force d’inertie, et s’en servirent comme d’un droit qu’ils auraient cru devoir leur appartenir.
Napoléon fit réimprimer et publier ses proclamations à Grenoble. Le 8 mars, lendemain de son entrée, il reçut le clergé, l’état-major, la magistrature, toutes les autorités civiles et militaires, qui allèrent le reconnaître et lui offrir leurs félicitations. L’audience finie, il passa la revue de la garnison, forte de cinq à six mille hommes, qu’il dirigea immédiatement sur Lyon. Le 9, avant de quitter Grenoble, il rétablit le pouvoir impérial par un décret portant qu’à dater du 15 mars, les actes publics seraient faits, et la justice rendue en son nom.
Un petit livre fort rare, publié en 1628 à Paris, chez Chappelet, pour le collège des Jésuites de La Flèche, est intitulé Bienséance de la conversation entre les hommes. La rédaction en est amusante par ses tournures de phrases et le charme de ses expressions.
Du reste, ces quelques extraits donneront une idée de ces petits ouvrages qui, fort lus par les générations de l’époque, leur ont inculqué ces principes de politesse et de galanterie qui ont fait le renom du gentilhomme français.
L’ouvrage traite d’abord du maintien dans le monde :
— En bâillant ne faut point hurler, et faut s’abstenir de bâiller même quand tu parles.
— Ecoutant une personne parler, ne frétille point en toi-même, ne pouvant tenir en ta peau et faisant l’entendu.— Quand tu te mouches, ne sonne trompette du nez et après ne regarde pas dans ton mouchoir ; garde de te moucher comme les enfants, avec les doigts ou avec la manche.
— Ne tue puces où autres bestioles en présence d’autrui ; et si tu vois quelque ordure, comme gros crachat ou semblable chose en terre, mets-y le pied dessus dextrement ; si cela était sur les habits de ton compagnon, ne le montre aux autres, mais ôte-le gentiment si tu peux.
— Ne sois pas hargneux, mais aimable et courtois.
— Ne cours pas les rues et ne marche aussi trop lentement, ni la bouche ouverte ; ne te démène en marchant, ne va dandinant, ne tiens les mains pendantes contre terre, ne te retrousse les chausses à tout propos.
— Ne porte ton manteau sous le bras à la façon des rodomonts ; si tu le poses, plie-le et prends garde où tu le mets.
— Ne te parade regardant tout à l’entour si tu es bien attifé, si tes bas sont bien tirés et habits bien agencés.
— Ne t’enjolive de fleurs sur l’oreille.
— Ne porte ton mouchoir ou à la main, ni à la bouche, ni pendu à la ceinture, ni dessous le bras, ni sur les épaules, ni dessous la robe ; mets-le en lieu qu’on le voie et d’où tu le puisses tirer quand tu en auras à faire.
— Garde-toi de le présenter aux autres, bien que tu ne t’en fusses quasi point servi.
— Ne hausse la voix comme le ferait crieur d’édit.
Ainsi se suivent les conseils pour le maintien dans le monde et pour indiquer la manière de porter convenablement les différentes parties du costume. Viennent alors les bonnes manières à table :
— Etant assis à table, ne te gratte point, et garde-toi tant que tu pourras de cracher, tousser ou te moucher, ou fais-le dextrement sans beaucoup de bruit. — Ne mange des deux joues et pleine bouche.
— Ne fais la soupe au vin si tu n’es le maître de la maison. — Ne montre nullement d’avoir grand plaisir à la viande et au vin.
— Prenant du sel, prends garde que le couteau ne soit gras ; quand il le faut nettoyer ou la fourchette ; on le peut faire honnêtement avec un peu de pain ou avec la serviette, mais jamais sur le pain entier.
— Ne flaire les viandes, et si d’aventure tu le fais, ne les remets pas après devant un autre.
— N’engraisse ton pain tout à l’entour avec les doigts, mais, le voulant couper, torche tes mains auparavant.
— C’est une chose fort indécente de s’essuyer le visage et la sueur avec la serviette, ou avec la même se nettoyer le nez, l’assiette ou le plat. — Ne dois te lécher les doigts, les léchant, avec grand bruit.
— Etant sorti de table, ne porte le cure-dent en bouche ou sur l’oreille beaucoup pis fait celui qui le porte attaché au col. Or, la coutume est qu’on sert les cure-dents sur un beau plat. Finalement, sur un linge de belle et fine toile étendu sur la table, se met le plat-bassin et se donne l’eau à laver ; s’il y a à table une singulière prééminence, on lui donne une serviette particulière, et aux autres la leur, approchant d’eux le bassin en telle façon qu’ils y arrivent deux ou trois ensemble.
Le texte est écrit en français avec traduction latine ; de cette façon, les étrangers qui ne parlaient pas la langue de notre pays pouvaient être initiés à ses belles manières.
4 mars 1832 : mort de l’égyptologue Jean-François Champollion ... - Gravue parue dans l'Egypte de Gaston Maspero (1881) -
Premier à déchiffrer les hiéroglyphes, père de l’égyptologie, Champollion fit dire à Chateaubriand que « ses découvertes auront la durée des monuments immortels qu’elles nous ont fait connaître »
Célèbre orientaliste français, Jean-François Champollion naquit le 23 décembre 1790, à Figeac, dans le Lot. Élève de son frère, il montra dès son enfance les plus heureuses et les plus précoces dispositions pour l’étude des langues grecque et latine et pour le dessin ; il copiait, en guise de récréation, les alphabets hébreu, syriaque, éthiopien, et s’adonnait à l’étude de l’hébreu, ainsi qu’à celle des médailles, dont la bibliothèque de son frère renfermait les principaux ouvrages. On attribua même le défaut dans la position de son œil gauche à ses lectures pendant la nuit à la lumière d’une lampe mal placée pour l’éclairer.
Les inspecteurs généraux des études ayant été frappés de son aptitude et de son savoir, il fut nommé élève du gouvernement au Lycée, institution que le premier consul venait d’établir, et il sut faire marcher de front l’étude approfondie de l’hébreu, du chaldéen, du syriaque, de l’éthiopien et surtout de l’arabe. Il traduisit plusieurs parties de la Bible ; il fit aussi un extrait méthodique des géographes arabes ; enfin, voulant se faire auteur, il composa Sur les Géants de la Bible un mémoire pour démontrer que leurs noms, ramenés à l’étymologie hébraïque, étaient ceux des phénomènes naturels personnifiés et mis en scène. En 1806, cette dissertation fut envoyée à Millin, qui engagea le jeune orientaliste à venir à Paris. Plus tard on trouva dans les papiers de l’auteur la copie de ce mémoire, sur laquelle il avait écrit de sa main : ma première bêtise.
Sur la recommandation du préfet, Fourier, qui avait fait partie de l’expédition d’Égypte, entretenait le jeune Champollion dans l’étude de ce merveilleux pays. Son frère le conduisit à Paris, où Fourcroy l’accueillit favorablement. Mis alors en rapport avec les savants et littérateurs tels que Millin, Langlès, Silvestre de Sacy, Chezy, Van Praet, amis de son frère, il profita de leurs conseils, et consacra toutes les journées à l’étude et aux leçons du Collège de France, de l’école des langues orientales ou au milieu des manuscrits de la Bibliothèque impériale, enrichie alors des manuscrits coptes provenant de la congrégation de la Propagande de Rome.On s’occupait alors beaucoup de l’Égypte. Fréret, l’abbé Barthélemy et autres savants avaient dit que la langue copte était l’ancienne langue des Égyptiens. Le jeune lycéen pensa que les noms antiques des provinces et des villes de l’Égypte devaient appartenir à cette langue ; qu’en recueillant ceux qui se trouvent dans les auteurs grecs et latins, en dépouillant d’autres noms de leur enveloppe arabe et hébraïque et les appliquant aux localités, on pourrait reconstruire ainsi la géographie de l’Égypte pendant le règne des Pharaons ; il recueillit les matériaux nécessaires, arrêta le plan de l’ouvrage, dont il rédigea l’introduction, et il y exposa l’objet de ses recherches, qu’il résuma dans une carte dressée et dessinée de sa main. Cette introduction fut lue, le 1er septembre 1807, à l’Académie de Grenoble par l’auteur, alors âgé de seize ans.
La langue copte était l’objet principal de ses études. A cette époque il reçut de Londres la gravure de l’inscription hiéroglyphique de Rosette. Son examen le convainquit qu’au moyen de la langue copte on devait parvenir à lire les inscriptions hiéroglyphiques. Il se créa donc une grammaire copte, qui fut l’objet de ses soins persévérants, ainsi que le Dictionnaire copte, qu’il augmenta jusqu’à ses derniers moments.
Après s’être perfectionné dans la connaissance de l’arabe, du persan et du sanscrit pour comparer les idiomes asiatiques entre eux, il commença en 1808 à pénétrer dans le secret de l’écriture hiéroglyphique, et en comparant les signes d’un papyrus démotique avec ceux de l’inscription de Rosette, il découvrit les vingt-cinq lettres égyptiennes mentionnées par Plutarque. Dès lors il prit l’habitude d’écrire avec ces caractères démotiques ses notes personnelles et familières, ou même à transcrire des textes coptes, et à en composer comme exercice de cette langue, qu’il cherchait à se rendre de plus en plus familière. C’est même sur une de ces compositions coptes écrites en caractères antiques qu’un savant académicien s’est trompé en la publiant comme un texte égyptien de l’époque des Antonins.
En 1809, à la création de l’université impériale, Champollion fut nommé professeur d’histoire à la faculté des lettres de Grenoble, et c’est du haut d’une chaire de province que furent mises en circulation les nouveautés que les plus curieuses recherches et les plus importantes découvertes de l’Europe savante et des voyageurs contemporains avaient acquises à la science, le tout appuyé de textes orientaux traduits pour la première fois.
En 1811 il publia ses Observations sur le catalogue des manuscrits coptes du musée Borgia (ouvrage posthume de Zoega). Il y fit remarquer un fragment contenant une série de Recettes contre les maladies de la peau, dont l’huile et le charbon sont la base curative. Pour imprimer l’ouvrage sur la géographie primitive de l’Égypte, des caractères coptes et grecs furent achetés à Paris et portés à Grenoble, et en mai 1811 trente exemplaires de l’Introduction suivie du Tableau géographique tout entier, en furent détachés. Ce prodrome, qui fit une grande sensation à Paris, ainsi que les articles détachés, Memphis et Thèbes, furent une prise de possession des recherches de Champollion.
Fontanes, grand-maître de l’université, écrivit alors à l’auteur : « Vos savants travaux feraient oublier votre âge si l’on n’aimait à se le rappeler pour leur trouver encore un nouveau prix. » Sa notice sur les odes gnostiques coptes, attribuées à Salomon, suivit de près ce grand ouvrage présenté et dédié au roi. Par suite des troubles politiques d’alor (1815), Champollion dut se retirer avec son frère à Figeac, et c’est là qu’il refit son Dictionnaire copte et qu’il commença la transcription de sa Grammaire copte. L’ouvrage parut dès 1814 ; son titre annonçait un travail général sur toutes les institutions égyptiennes, géographie, religion, langue, écriture, histoire de l’Égypte sous les Pharaons ; mais les deux volumes publiés ne contenaient que la Description géographique. Les matériaux pour les autres parties étaient amassés soigneusement ; les documents nouveaux, tirés des ruines de l’Égypte, étaient commentés, et l’auteur osa dire alors : « Cette étude suivie fortifie chaque jour davantage l’espérance flatteuse, illusoire peut-être, qu’on retrouvera enfin sur ces tableaux où l’Égypte n’a peint que des objets matériels, les sons de la langue et les expressions de la pensée. »
Chaque mot, selon les trois dialectes, y est rangé sous la racine mise à sa place alphabétique, laquelle est suivie de ses dérivés, de ses composés et de nombreux exemples corroborés par d’exactes citations ; il fit une seconde rédaction de ce Dictionnaire qui reçut ensuite de fréquentes additions faites à Paris, à Turin, à Rome et en Égypte.
De retour à Grenoble en 1818 ainsi que sont frère, celui-ci comme bibliothécaire et Champollion comme professeur d’histoire et de géographie, il donna ses observations sur les fragments coptes en dialecte baschmourique publiés par Engelbreth à Copenhague ; il y émettait sur l’origine et la constitution de ce dialecte une opinion dans laquelle il a toujours persisté.
Peu de temps après il revint à Paris, apportant la collection des tableaux de signes égyptiens qu’il avait fait lithographier à Grenoble. Dans l’Introduction il démontre que les signes hiératiques du système égyptien ne sont qu’une tachygraphie ou forme abrégée des signes hiéroglyphiques ou signes-portraits, que ces caractères tachygraphiques conservaient la même valeur que les signes dont ils étaient l’abrégé, et que leur nombre et leur valeur étaient semblables dans les deux systèmes. « C’était déjà, dit Silvestre de Sacy, un bon coup de pioche dans le filon égyptien », en entendant la lecture que fit Champollion à l’Académie de son mémoire Sur l’écriture hiératique, qui fut suivi d’un travail semblable Sur l’écriture démotique.
C’est le 17 septembre 1822 que Champollion lut à l’Académie des inscriptions son célèbre mémoire publié sous le titre de Lettre à M. Dacier où il prouva, par un recueil de cartouches extraits des monuments égyptiens, qu’il y lisait incontestablement les noms de Ptolémée, Alexandre, Bérénice, Arsinoé, Cléopâtre, etc., ainsi que le mot autocrator, et l’alphabet des hiéroglyphes était découvert. Le roi Louis XVIII, informé de cette découverte le soir même, envoya quelques jours après à l’auteur une tabatière avec le chiffre royal en diamants.
Lorsque l’Angleterre éleva quelques controverses, non pas sur la certitude de la découverte de Champollion le jeune, mais sur sa priorité, le savant français fit l’examen impartial de ces prétentions, et deux puissants esprits, Silvestre de Sacy et Arago prononcèrent sur le litige, et décidèrent que la manière de procéder adoptée par Champollion était essentiellement différente des conjectures du docteur Thomas Young, s’égarant dans une fausse direction, et que la découverte de la véritable route appartenait au savant français.
Dans une suite de mémoires lus à l’Institut (avril, mai et juin 1823), Champollion exposa successivement les trois éléments du système graphique des Égyptiens, figuratif, idéographique et alphabétique, la constitution individuelle de leurs signes, et les lois de leurs combinaisons. Ces mémoires réunis formèrent le grand ouvrage publié aux frais de l’État en 1824 sous le titre de Précis du système hiéroglyphique des anciens Égyptiens, dédié au roi.
En 1824, avec la protection du roi de France, Champollion arrivait à Turin pour examiner la magnifique collection du consul français Drovetti, acquise par le roi de Sardaigne, et aussitôt il annonçait la découverte du célèbre papyrus royal ou chronologique. De retour en France après un voyage à Rome, de Blacas, zélé protecteur des lettres et des sciences, le chargea de faire un rapport sur la collection d’antiquités égyptiennes déposée à Livourne par le consul d’Angleterre Henri Salt ; et sur ce rapport l’acquisition en fut faite par le Musée de Paris.
Après avoir procédé à l’embarquement des divers objets qui la composaient, Champollion retourna à Rome y continuer ses études, et c’est alors qu’il publia, en 1824 : Première et seconde lettre au duc de Blacas, relatives au musée égyptien de Turin ; ouvrage dans lequel les principes exposés dans le Précis du système hiéroglyphique sont appliqués avec succès à l’interprétation de monuments historiques des plus anciennes époques.
De retour, en 1826, de ce voyage d’Italie, Champollion brûlait du désir d’explorer enfin de ses propres yeux cette terre d’Égypte à laquelle il avait consacré toutes ses pensées. L’expédition scientifique de 1828, dont il fut le guide et le soutien, est sans contredit la plus féconde en résultats qu’on ait alors entreprise de ce genre. Il rapporta notamment 2400 dessins de monuments. Toutes les peintures, tous les bas-reliefs, ainsi que leurs légendes, qu’il put découvrir dans la Nubie, dans la Haute-Égypte et dans la ville de Thèbes, furent figurés ou décrits avec détail. Les tombes royales, leurs vastes galeries n’échappèrent pas à ses recherches. Craignant de lasser la patience des jeunes dessinateurs ses compagnons de voyage, il traça lui-même une grande partie des dessins qu’il rapporta en France.
Le jeune conquérant de la science hiéroglyphique put dire : « Quoi qu’il arrive, j’aurai toujours laissé ma carte de visite à la postérité. » De retour à Paris au mois de mars 1830, Champollion s’occupa de la composition d’une Grammaire égyptienne. Elle venait d’être terminée, sauf un chapitre, quand les atteintes du mal qui l’enleva arrachèrent la plume de ses mains. Depuis le 24 janvier 1832 jusqu’au 4 mars suivant, jour de sa mort, il ne traîna plus qu’une vie languissante.
(source : (D’après « Nouvelle biographie générale depuis les temps
les plus reculés jusqu’à nos jours » (Tome 9), paru en 1855)
2 mars 1848 : loi des 10 heures fixant
la durée de la journée de travail légale ...
En 1841, les ateliers ouvraient à 5 heures du matin, pour fermer le soir à 8 ou 9 heures, et l’adulte travaillait 15 heures avec une heure et demie de pause pour les repas. En 1848, le gouvernement provisoire (24 février - 9 mai 1848) vote l’éphémère loi des 10 heures — elle sera supprimée le 9 septembre suivant — restreignant la durée quotidienne du travail à 11 heures pour la province, et à 10 heures pour Paris.
Voici les décret et circulaire ministérielle relatifs à cette mesure :
Décret du 2 mars 1848
Sur le rapport de la commission du gouvernement pour les travailleurs,
Considérant :
1° Qu’un travail manuel trop prolongé, non seulement ruine la santé du travailleur, mais encore, en l’empêchant de cultiver son intelligence, porte atteinte à la dignité de l’homme ;
2° Que l’exploitation des ouvriers par les sous-entrepreneurs ouvriers, dits marchandeurs ou tâcherons, est essentiellement injuste, vexatoire et contraire au principe de la fraternité ;
Le gouvernement provisoire de la république décrète :
1° La journée de travail est diminuée d’une heure. En conséquence, à Paris, où elle était de onze heures, elle est réduite à dix, et en province, où elle avait été jusqu’ici de douze heures, elle est réduite à onze.
2° L’exploitation des ouvriers par des sous-entrepreneurs ou marchandage, est abolie.
Il est bien entendu que les associations d’ouvriers qui n’ont point pour objet l’exploitation des ouvriers les uns par les autres, ne sont pas considérées comme marchandage.
Déclaration de la Commission du 3 mars 1848
Considérant que le décret du 2 mars 1848, qui fixe la durée du travail effectif, a donné lieu à des demandes d’explications de la part de quelques ateliers, où le travail est exceptionnellement de douze heures ;
Considérant que l’intention du gouvernement provisoire, telle qu’elle résulte des termes mêmes du décret, a été de ménager les forces du travailleur, et de faire une part de temps à son intelligence ;
Les président et vice-président de la commission du gouvernement pour les travailleurs font savoir :
La durée du travail effectif, dans Paris et la banlieue, est fixée à dix heures pour toutes les professions.
Déclaration de la Commission du 9 mars 1848
Informés que certains patrons élèvent des difficultés sur l’exécution du décret du 2 mars 1848, qui fixe à dix heures la durée du travail effectif et qui abolit le marchandage,
Les président et vice-président de la commission de gouvernement pour les travailleurs rappellent que la stricte et loyale exécution des mesures arrêtées par le gouvernement provisoire est une affaire de salut public, et qu’il y sera pourvu avec fermeté.
Ils préviennent aussi le public, en réponse à de nombreuses questions qui leur ont été adressées, que le décret relatif à la fixation de la journée de travail s’applique non seulement au travail des hommes, mais aussi à celui des femmes.
Circulaire ministérielle du 10 mars 1848
A Messieurs les préfets des départements.
Monsieur le préfet,
Le gouvernement provisoire de la république a rendu, le 2 mars 1848, un décret qui limite à dix heures par jour, pour Paris, et à onze heures pour les départements, la durée du travail des ouvriers dans les ateliers, usines et manufactures. Il est indispensable que ces dispositions reçoivent leur stricte et rigoureuse exécution dans tous les établissements industriels.
Je vous invite, j’invite toutes les municipalités à veiller à ce qu’aucune infraction n’y puisse être commise sous quelque prétexte que ce soit. L’exécution des décrets du gouvernement de la république est confiée à la vigilance, et placée sous la sauvegarde de tous les citoyens. En cas de violation de celui que je rappelle à votre attention, c’est un devoir impérieux pour vous, pour les administrations locales, pour tout citoyen, de dénoncer les contraventions aux autorités de la république. Il s’agit ici tout à la fois et du grand principe de fraternité, appelé à présider désormais aux destinées de la France et du principe non moins sacré de l’égalité entre tous ; entre les établissements industriels, comme entre ceux qui les activent ou leur donnent l’impulsion.
Ce sont là, monsieur le préfet, des objets éminemment dignes de la sollicitude nationale ; je vous les recommande expressément, et vous invite à me tenir au courant de tous les faits qui se rapportent à l’exécution du décret sur le travail. Quand il s’agit de la vie, de la santé du peuple et de l’égalité dans les conditions industrielles, tout est grave, tout est pressant.
Agréez, monsieur le préfet. l’assurance de ma considération distinguée.
Le ministre provisoire de l’agriculture et du commerce,
BETHMONT.
Arrêté du gouvernement du 21 mars 1848
Sur le rapport de la commission du gouvernement pour les travailleurs,
Considérant que le décret du 2 mars qui détermine la durée du travail effectif et qui supprime l’exploitation de l’ouvrier par voie de marchandage n’est pas universellement exécuté en ce qui touche à cette dernière disposition ;
Considérant que les deux dispositions contenues dans le décret précité sont d’une égale importance, et doivent avoir force de loi, le gouvernement provisoire de la république, tout en réservant la question du travail à la tâche,
Arrête :
Toute exploitation de l’ouvrier par voie de marchandage sera punie d’une amende de cinquante à cent francs pour la première fois ; de cent à deux cents francs en cas de récidive ; et, s’il y avait double récidive, d’un emprisonnement qui pourrait aller de un à six mois. Le produit des amendes sera destiné à secourir les invalides du travail.
Louis RENAULT (1877-1944) est un inventeur français, pilote de course et chef d'entreprise, fondateur emblématique de l'industrie automobile française avec l'empire industriel Renault.
C'est en 1898, à l'âge de 21 ans, qu'il construit sa première voiture la Renault type A, comportant des innovations technologiques une transmission par cardan, une boîte à trois vitesses avec la troisième en « prise directe » de son invention, et une marche arrière, le tout capable d'une vitesse de 50 km/h.
Le 25 février 1899, ses deux frères Marcel et Fernand, qui gèrent la firme de textile paternelle « Renault Fils, tissus en gros » fondent la société Renault Frères au 10 rue du Cours à Boulogne-Billancourt en apportant chacun la moitié d'un capital de 60 000 francs-or et 60 employés sans croire véritablement ni à l'automobile ni au génie de leur frère. Louis n'est pas associé, simple salarié mis à l'épreuve et bénéficiaire de son brevet. Marcel se charge de l'administratif et Louis se consacre complètement à la conception et la construction des voitures. À la fin de la première année, 76 voiturettes sont produites et vendues.
En août 1899, il s'aligne avec son frère Marcel, au départ de la course Paris-Trouville et obtient sa première victoire d'une longue série de courses de ville à ville.
25 février 1899 : création officielle de Renault
C'est le jour de la création officielle, à Boulogne-Billancourt, de Renault Frères, par les frères Renault, Fernand et Marcel. En vérité, le génie, celui sans qui rien n’aurait été possible, c’est un troisième frère Renault, Louis : il a transformé un vieux tricycle en une voiture à moteur capable d’atteindre les 50 kilomètres à l’heure. On lui doit aussi l’invention d’un changement de vitesses à prise directe, un système révolutionnaire à l’époque, qu’il s’empresse de faire breveter.
Marcel et Fernand Renault ont apporté 30000 francs chacun. Mais Louis, qui lui n’est que salarié, touche seulement 500 francs par mois pour gérer le domaine technique. Quant à ses deux frères, ils s’occupent de tout l’aspect administratif et commercial.
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Le succès est-il au rendez-vous ?
Pas tout de suite. Les premières voitures coûtent cher à produire et ne sont donc accessibles qu’à de riches clients. Cependant les frères Renault ont le sens des affaires. Ils savent faire parler d’eux. Pour cela, ils font concourir leur automobile dans des courses : Paris-Rambouillet, Paris-Bordeaux, Paris-Trouville. A chaque fois c’est la Renault qui l’emporte, et au volant, Louis ou Marcel Renault.
La Première Guerre mondiale va contribuer à la renommée de l’entreprise : les Renault vont payer leur tribut en fournissant des munitions, des chars et des avions. Après le conflit, la gamme de voitures s’élargit, s’étend de la petite voiture jusqu’au poids lourd. Le succès ne va pas se démentir pendant les années 20. L’essor de la marque au losange est continu : le losange, célèbre logo, est né en 1924, à l’avant d’une 40 CV type NM. Après la crise de 1929, comme beaucoup d’autres entreprises, Renault va marquer le pas, et pendant la guerre, les usines seront réquisitionnées par les Allemands. En 1945, l’entreprise est nationalisée.
(Source : Europe 1)
Billet de banque de Brunei :
Le billet de 10 000 $ de Brunei et son équivalent en dollars de Singapour sont les billets en circulation ayant la plus forte valeur, soit environ 6 200 €, 7 500 Fr suisses ou 8 900 $ canadiens.
Dollar :
Le billet de 100 000 dollars américains est la plus grosse coupure de monnaie jamais émise dans cette devise. Émise uniquement entre le 18 décembre 1934 et le 9 janvier 1935. Appelé « Gold certificate », il fut utilisé pour des transactions entre les banques.
Il n’a donc jamais été mis en circulation. L’avers représente au centre le président Woodrow WILSON.
Hongrie « Gros » billet - Le pengő (C'est la monnaie qui connut la plus forte hyperinflation de l'histoire) :
En 1946, en Hongrie, on a imprimé un billet de banque dont la valeur faciale était de 100 000 000 000 000 000 000 pengő (1020), mais qui n’aurait pas suffi à acheter un morceau de pain.
Si produire de l’électricité à partir de l’eau n’a rien de nouveau, cette technologie innovante présentée dans la revue Nature dispose d’un rendement jamais vu. En recouvrant son générateur d’un matériau possédant une charge électrique quasi permanente, l’équipe a constaté que celui-ci était capable de collecter et de stocker la charge électrique des gouttelettes d’eau jusqu’à ce qu’il atteigne sa capacité maximale. À partir d’une seule goutte d’eau, le dispositif est capable de générer suffisamment d’énergie pour alimenter 100 diodes LED, tandis que quatre gouttelettes suffisent à en alimenter près de 1 500 (voir vidéo intégrée au tweet en fin d’article).
« L’intérêt de cette technologie réside dans la puissance électrique beaucoup plus élevée étant générée chaque fois qu’une gouttelette de pluie tombe et entre en contact avec le dispositif », déclare Xiao Cheng Zeng, co-auteur de l’étude et professeur de chimie à l’université du Nebraska à Lincoln. Bien que des expériences basées sur la même interaction aient été menées par le passé, les chercheurs américains estiment que le rendement de leur générateur se révèle des milliers de fois supérieur à celui offert par les approches précédentes, qui ne tiraient pas profit de ce revêtement particulier.
Les scientifiques ont constaté que le générateur connaissait un pic de production électrique, non pas lorsque les gouttelettes touchaient initialement le revêtement, mais bien lorsque celles-ci commençaient à se répandre à la surface du dispositif. Il s’est en effet avéré que chaque goutte d’eau agissait comme une résistance en reliant une électrode en aluminium à une partie de la surface auparavant déconnectée et le revêtement comme un condensateur, créant ainsi un circuit fermé.
Une connexion qui permettait au revêtement d’emmagasiner la charge des gouttelettes tombant continuellement, puis de la libérer à la puissance électrique maximale lorsqu’elles se répandaient et reliaient les deux extrémités du circuit. Si l’étude se concentrait sur l’interaction entre des gouttelettes d’eau tombant d’une hauteur réduite (quelques centimètres) et le générateur, ses auteurs estiment que leur procédé est « suffisamment générique » pour pouvoir être utilisé « dans d’autres scénarios ». Il serait ainsi envisageable de récolter de l’électricité à partir d’un flux d’eau beaucoup plus important.
Selon Wang, cette technologie doit encore surmonter quelques obstacles (notamment la corrosion des électrodes) avant de pouvoir être produite et utilisée à grande échelle, mais le chercheur pense que celle-ci devrait être opérationnelle d’ici cinq ans.