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bonjour ma chère amie yvonne,
je suis enchantée de venir prendre un p'tit café chez toi, nous parlerons de ch
Par MARITE, le 10.06.2021
dors bien petit bonhomme ... ton ange veille ! à 22:17 par yvonne92110
. .. et j'espère qu'un c
Par Anonyme, le 07.06.2021
21/05/2013... le monde entier vous admire, alors que personne ne vous comprend".... ils savaient parler... à
Par Anonyme, le 06.06.2021
06.06.2021. ..j'ai des goûts de luxe et mes amis sont en or.... c'est parce que ton blog est un trésor...
Par Anonyme, le 06.06.2021
13/05/2012 ... que ta bonne humeur peut égayer la vie des autres ...que tu peux, en tout temps, dire un mot
Par Anonyme, le 06.06.2021
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Date de création : 28.09.2009
Dernière mise à jour :
29.05.2021
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(C‘est un dilemme éthique et moral qui a été posé à des courtiers en bourse lors d‘un entretien d‘embauche, au cours d‘un test utilisé par les chasseurs de tête.)
Tu circules en voiture tard le soir pendant une forte tempête ...
Tu passes devant un abribus où trois personnes attendent un autocar qui tarde à venir. Il y a :
- Une vieille femme qui semble être sur le point de mourir,
- Ton meilleur ami, celui qui t‘a un jour sauvé la vie,
- La femme de ta vie.
Mais tu as un problème :
- en fait ta voiture est un coupé sport qui n‘a que 2 places, tu ne peux donc prendre qu‘un seul passager, et tu sais que tu ne pourras plus revenir une fois que tu auras quitté l‘abribus.
Qui vas-tu prendre ? Mais réfléchis bien avant de poursuivre ta lecture ... Attention : Ton avenir dépend de ta réponse ! -- Tu pourrais prendre la vieille femme. Peut-être va-t-elle mourir, il faut donc la sauver en premier.
- Tu pourrais prendre ton meilleur ami. Il t‘a sauvé la vie, c‘est le moment de lui renvoyer l‘ascenseur …
- D‘un autre côté, tu ne rencontreras peut-être plus jamais la femme de ta vie !
( à titre d'information : Celui qui a obtenu le job (parmi quelques 200 candidats), n‘a eu aucun problème pour trouver la solution).
Voici la réponse du candidat embauché :
- Je donnerai les clefs de ma voiture à mon meilleur ami pour qu‘il conduise la vieille femme à l‘hôpital.
- Ensuite, j‘attendrai le bus en compagnie de la femme de ma vie.
Sans doute, puisque à la fin de la partie ... tous les pions sont rangés dans la même boîte !
Même au bout du gouffre, tu te relèveras. On se relève tous. Quelqu'un te tendra la main, quelque chose te poussera à te battre, un déclic surviendra. Tu réaliseras à ce moment là que tu es encore une personne à part entière. Quelqu'un sur laquelle les gens comptent, et s'attachent. Tu réaliseras, pour toi, qu'un avenir peut être différent. Que tu peux accomplir tes rêves, tout au moins essayer ... Il suffit d'avoir une pincée de courage, et une poignée de projets nouveaux.
Si un enfant ...
Si un enfant vit dans la critique,
Il apprend à condamner.
Si un enfant vit dans l’hostilité,
Il apprend à se battre.
Si un enfant vit dans le ridicule,
Il apprend à être gêné.
Si un enfant vit dans la honte,
Il apprend à se sentir coupable.
Si un enfant vit dans la tolérance,
Il apprend à être patient
Si un enfant vit dans l’encouragement,
Il apprend à être confiant.
Si un enfant vit dans la motivation,
Il apprend à se faire valoir.
Si un enfant vit dans la loyauté,
Il apprend la justice.
Si un enfant vit dans la sécurité,
Il apprend la foi
Si un enfant vit dans l’approbation,
Il apprend à s’aimer.
Si un enfant vit dans l’acceptation et l’amitié,
Il apprend à trouver l’amour dans le monde.
(Dorothy Law Nolte)
Les Rois avaient mis en place des "Gens d'arme" pour protéger les voyageurs des bandits de grands chemins qui les détroussaient au coin des bois.
Depuis, nous avons fait un immense pas en avant.
Ce sont les gendarmes qui se cachent au coin des bois pour rançonner les voyageurs pendant que les bandits courent toujours ...
- (no comment) -
© shutterstock
Nous sommes tous des créatifs, il nous est naturel d’avoir des idées. Malheureusement, nous sommes souvent découragés de les exprimer. Si individuellement cela peut nous intimider, essayons autrement : partageons-les, pour nous aussi créer l’avenir de notre société.
La créativité, la pensée originale … Des aptitudes qui permettent l’innovation, l’invention, le progrès. Si ces capacités lui étaient peu innées, l’homme n’aurait pas pu faire éclore les Arts, développer sa pensée, ouvrir son regard sur le monde … Notre Histoire est jalonnée d’idées extraordinaires ; l’homme est naturellement créatif, il aime chercher, imaginer, trouver. Et pourtant, étrangement, il semblerait que ces précieuses qualités soient peu encouragées au sein de notre société post-moderne.
Bloqués dans notre créativité par le système ?D’après Sir Ken Robinson, expert mondialement reconnu sur l’éducation et la créativité, cette tendance s’observe dès les bancs de l’école, où nous sommes peu encouragés à essayer de faire les choses différemment, à innover, car nous avons peu le droit à l’erreur. « Je ne dis pas que se tromper équivaut à être créatif », souligne Sir Ken Robinson. « Mais nous savons que si nous ne sommes pas préparés à nous tromper, nous ne pourrons jamais développer quelque chose de nouveau. Et arrivés à l’âge adulte, la plupart des enfants ont perdu cette capacité : ils ont développé la peur de l’erreur. (…) Nous gérons des systèmes éducatifs où la pire chose que nous pouvons faire, c’est se tromper. Le système nous forme ainsi à nous éloigner de nos capacités créatives. » Et effectivement, une grande étude sur la pensée divergente, cette « qualité essentielle de la créativité, la capacité de penser latéralement », montre que 98% des enfants en maternelle en seraient des petits génies, mais que cette capacité se perdrait au fur et à mesure des années scolaires. Pourquoi ? Parce qu’ils « ont passé 10 ans à l’école où on leur assène qu’il y a seulement une seule bonne réponse : elle est à l’arrière du livre mais il ne faut pas regarder ! », affirme Sir Ken d’un clin d’œil malicieux devant la RSA en 2008.
Cyril de Sousa Cardoso, entrepreneur dans le domaine du développement personnel, est d’accord : nous sommes tous naturellement des créatifs, « tout d’abord pour la bonne raison que nous sommes tous les descendants de créatifs. Des créatifs qui ont eu les bonnes idées pour survivre, inventer des outils, inventer l’agriculture, inventer l’écriture », dit-il lors de TEDx Vaugirard Road. Mais il relève une autre dynamique : dans notre société actuelle, tout le monde ne peut avoir des idées. Cyril l’observe autour de lui, jusque dans sa propre famille. Son père est maçon, mais il est également passionné de musique et de lecture. Le problème ? « Ses idées, tout le monde s’en fout. Et c’est normal… Qui va écouter les idées d’un maçon ? Notre société est vraiment construite sur ce modèle pyramidal qui place en haut le petit nombre de ceux qui ont le droit d’avoir des idées, et en bas, la masse, très large, de ceux qui écoutent. » Aurait-on oublié que tout un chacun peut faire une contribution valable à la société, qui s’en retrouverait gagnante ?
Nous serions ainsi bloqués dans l’expression de notre créativité par un mythe : que les grandes idées surviennent à un petit nombre de privilégiés uniquement. Et qu’en plus, elles arrivent d’un seul coup, comme un TGV, les faisant crier « Eurêka ! » « On nous raconte l’histoire de la créativité, des idées, comme l’histoire d’individus géniaux, qui seuls, de manière indépendante du monde, voient émerger en eux des idées géniales quasiment de manière divine », explique Cyril de Sousa Cardoso. Mais la réalité est bien différente : « une idée émerge bien souvent de manière multiple, chez plusieurs individus, de manière indépendante », comme l’on peut le constater de la photographie au téléphone en passant par la machine à écrire.
Essayons autrement: partager les idées :En 2014, temps où tellement de choses semblent possibles, socialement, technologiquement, spirituellement, ne serait-il pas temps de lâcher ces croyances et de repenser notre vision de la créativité ? Si on osait se remettre à essayer, mais cette fois, ensemble ?
« Ce qui différencie une personne d’une autre en matière de créativité c’est avant tout son habitude créative », explique Cyril de Sousa Cardoso, nous rappelant que les génies tels que Picasso ou Léonard de Vinci avaient développé l’habitude, pendant toute leur vie, d’accueillir quotidiennement leurs idées, sans les juger, afin de leur laisser le temps de mûrir. « Une grande idée n’est que rarement le fruit d’une grande intuition comme la pomme de Newton, mais plutôt, d’une lente maturation. D’une lente intuition. Une idée s’enrichissant peu à peu à la rencontre d’autres idées. Pour finalement devenir une grande idée. »
Mais l’habitude créative n’est pas tout. « La créativité, c’est avant tout une affaire d’habitude, mais aussi de partage. Une idée est le fruit de la collectivité humaine : elle n’est pas tant le fruit d’un individu, que de ses interactions avec son environnement, avec les personnes l’entourant, avec les idées de son époque, et les idées passées », rappelle Cyril de Sousa Cardoso. Ainsi, deux têtes valent réellement mieux qu’une, et plusieurs valent mieux que deux. Cyril y croit à fond : en partageant nos idées, « nous permettons leur rencontre. Nous permettons aux idées de s’entrechoquer, de rebondir les unes sur les autres. Voire de fusionner pour créer de nouvelles idées. » Et c’est ainsi qu’il a créé, avec un associé, la plateforme web Wydeez : un lieu d’échange interactif, ouvert et gratuit dédié à l’expression et au partage des idées, pour favoriser la créativité individuelle et collective. Le but ? Contribuer à la création de la société de demain, car « c’est en diffusant nos idées, et en les partageant, que nous pouvons changer les choses. » Pour renouer avec une des grandes beautés de l’être humain, et pour, nous aussi, apporter notre petite pierre à la construction de notre avenir. Alors, si on s’y mettait tous ?
(Source : INREES)
En 1739, Charles Le Moyne, Baron de Longueuil, un militaire de la Nouvelle France, descend la rivière Ohio dans l’actuel Canada avec ses soldats. Il reviendra de cette campagne chargé d’un butin insolite. En effet, en traversant des marais, ses pisteurs Iroquois découvrent des centaines et peut-être même des milliers d’ossements gigantesques. Quelques échantillons sont rapportés, notamment une dent de plusieurs dizaines de kilos. Du jamais vu. A quel animal peut bien appartenir une dent aussi énorme ? Quelques mois plus tard, ces ossements sont présentés à Louis XV qui les installe dans son cabinet du Roi.
A partir de là, les hypothèses vont bon train sur leurs origines. Eléphants, hippopotames, un mélange des deux ? Georges Louis Leclerc de Buffon est le premier à suggérer que certains ossements appartiennent sûrement à un animal encore inconnu. En 1796, l’anatomiste Georges Cuvier suggère qu’ils pourraient provenir d’une espèce animale dont nous ne trouvons « plus de trace vivante ». Pour la première fois, l’homme conçoit qu’il a pu exister par le passé des animaux qui n’existent plus. Dans notre cas : des mammouths. La notion d’extinction fait ainsi son entrée sur la scène scientifique. Elle ne la quittera plus.
Soudaine ou graduelle ?L’arrivée sur les planches du concept d’extinction est assez fracassante. Fort de cette compréhension que des espèces ont disparu, Georges Cuvier invente le catastrophisme. D’après lui, notre histoire est régulièrement marquée de bouleversements excessifs de type inondations ou séismes, au cours desquelles des espèces meurent. Toutefois, bien que cette vision soit en partie avant-gardiste, elle est vite tournée en dérision. Charles Lyell, un géologue britannique qui a par ailleurs beaucoup influencé Charles Darwin et sa théorie de l’évolution, affirme que les changements ne se font que progressivement. Pas d’extinction soudaine en vue. Cependant, au milieu du 20ème siècle une seule vision graduelle n’est plus tenable. Si les évidences géologiques montrent des progressions lentes, de nombreuses espèces semblent aussi avoir souvent disparu de manière rapide et, par moment, toutes en même temps.
L’homme comprend alors qu’il y a eu, à certains moments de l’histoire, des disparitions massives. Ainsi, 5 grandes extinctions de masse - ayant des noms plus abscons les unes que les autres – sont identifiées dans l’histoire de la vie animale sur terre. La plus massive d’entre elles, l’extinction du Permien, il y a 245-252 millions d’années, a vu 95% de la vie marine disparaître ainsi que 70% des espèces terrestres. La cause de ces extinctions massives ? Changements climatiques, mouvements des plaques tectoniques… Les catastrophes n’ont pas dit leur dernier mot.
A la fin des années 1970, le géologue américain Walter Alvarez découvre des traces d’iridium dans une toute petite couche de sédiment qui correspond à la période durant laquelle les dinosaures ont disparu. L’iridium est un métal quasiment absent de la surface de la terre mais présent dans les météorites. La collision d’un objet céleste avec la terre aurait-elle causé l’extinction massive qui a aussi couté la vie des dinosaures ? La théorie de l’impact est maintenant reconnue par la communauté scientifique internationale.
Si étudier le passé pour comprendre les mécanismes de ces exterminations est une bonne chose, examiner le présent se révèle être maintenant urgemment nécessaire. Il y aurait un autre agent majeur à prendre en considération dans l’histoire des extinctions : l’homme.
L’homme, une catastrophe à lui tout seul ?Envahissant, conquérant même, l’homme est en train d’envahir tout l’espace vital disponible sur cette belle planète et de consommer les ressources naturelles (minéraux, végétaux et animaux) qu’il trouve sur son passage. Darwin avait déjà constaté la disparition totale d’espèces d’oiseaux sur certaines îles, causée par la chasse humaine. Mais la vraie difficulté est que nous avons réellement du mal à comprendre que nos actions locales ont des répercussions globales bien réelles. Car depuis Darwin notre impact sur notre environnement n’a fait que grandir et son effet est tout simplement exponentiel. Pour le dire simplement : notre croissance démographique, notre main mise sur les terres ou les mers sauvages, notre tendance à la surconsommation et notre activité industrielle, sont un désastre pour notre planète.
Notre impact sur la terre entière est si important que pour certains scientifiques, nous sommes entrés dans une nouvelle ère géologique : l’Anthropocène. Est-ce réellement un honneur qu’une marque si importante dans l’histoire soit créée à cause de nous ? Cette période débuterait au début du 18ème siècle avec la révolution industrielle. Elle se caractérise par l’influence massive et néfaste de l’homme sur le système terrestre. « Nous sommes au milieu d’une 6ème extinction de masse, celle-ci est entièrement causée par la transformation de l’environnement écologique par l’homme », nous dit une déclaration gravée au prestigieux Musée américain d’histoire naturelle. C’est donc officiel. « Non seulement nous sommes témoins d’un événement des plus rares de notre histoire, mais nous en sommes la cause », souligne Elisabeth Kolbert dans son livre The Sixth Extinction.
La 6ème extinction :« En 2050, le réchauffement aura condamné des millions d’espèces », dit le magazine National Geographic. 1/4 des mammifères, 1/6 des oiseaux, 1/5 des reptiles, 1/3 des requins et des raies, auront bientôt disparu. La déforestation anéantit une espèce toutes les heures, possiblement une toute les minutes. En 50 ans, le nombre de chimpanzés, de gorilles et d’orang outans sauvages est tombé de moitié. « Nous sommes en train de décimer notre arbre généalogique », dit Elizabeth Kolber. « Nous vivons dans un monde zoologiquement appauvri, duquel toutes les formes les plus grandes, sauvages et étranges ont récemment disparu », écrit le naturaliste Alfred Russel Wallace. Les pertes sont tellement généralisées que « si vous regardez bien, vous pouvez même les voir dans votre propre jardin », poursuit l’auteur de The Sixth Extinction.
Sur les 130 millions de km2 de terres qui ne se trouvent pas sous la glace, il resterait seulement 30 millions de km2 de territoires dits « sauvages », « mais la Tundra est quadrillée de gazoducs, la forêt boréale de lignes sismiques, et la forêt tropicale est envahie de ranchs, de plantations et de projets hydroélectriques », poursuit Elizabeth Kolbert. Les catastrophes nucléaires telles que Tchernobyl ou Fukushima rendent inexploitables de larges zones pour des centaines d’années. Nous sommes la cause d’une pollution dont l’ampleur nous échappe, de l’épuisement des ressources naturelles dont certaines ne sont pas renouvelables, d’un réchauffement climatique qualifié par des experts d’irréversible. « Il y a une grande probabilité que le changement climatique à lui tout seul génère un niveau d’extinction égal ou supérieur aux extinctions moyennes connues par le passé », déclare le Pr Chris Thomas dans le magasine Nature en 2004.
Nous pouvons toujours penser que l’extinction de masse que nous sommes en train de générer n’est pas la première tempête qu’essuie la vie sur terre. Et que cette vie trouvera le moyen de se renouveler. Mais le prix à payer à chaque destruction est extrêmement élevé : une imposante partie des espèces est littéralement anéantie. Et qui dit que, dans les pertes et fracas de cette 6ème extinction, nous serons nous-même exempts de toute atteinte ? L’équation est simple. Nous sommes dépendants de notre environnement. Détruire notre écosystème, c’est saccager la chaîne naturelle qui soutient notre propre survie. « En poussant les autres espèces à l’extinction, l’homme est en train de scier la branche sur laquelle il est assis », explique Paul Ehrlich, prix Nobel de medicine. « La vie a condamné sa plus belle création », s’exclame le père de la sociobiologie, Edward Osborne Wilson. Cette dernière déclaration est-elle trop radicale ?
La conscience pour s’auto-réguler ?L’homme est une espèce intelligente souvent considérée comme l’aboutissement de milliards d’années d’évolution terrestre. Il serait en quelque sorte un magnifique joyau de la création. Mais il se pourrait qu’il ait encore du chemin à faire. Dans son livre Requiem pour l’espèce humaine, Clive Hamilton, membre du bureau pour le changement climatique du gouvernement australien et professeur d’éthique à l’Université Charles Sturt, souligne la tendance humaine à nier la réalité. Nous aurions du mal à prendre conscience que nous sommes en train de générer la destruction de milliards d’autres espèces et peut-être même la nôtre. L’ampleur de la situation est tellement impensable, que justement nous n’arriverions pas à en prendre la mesure. Mais dernièrement encore, une étude du Centre des vols spatiaux Goddard de la NASA avance que notre civilisation moderne est condamnée. « La rareté des ressources provoquée par la pression exercée sur l’écologie et la stratification économique entre riches et pauvres ont toujours joué un rôle central dans le processus d’effondrement », avance les chercheurs pour qui notre civilisation industrialisée va s’effondrer.
Alors, que faire ? Comment réveiller la conscience humaine ? Car si les faits scientifiques sont ce qu’ils sont, il reste certainement une marge de manœuvre. Nous pouvons soit continuer à accepter, dans une semi-conscience, de foncer dans le mur, soit ouvrir cette conscience dont la vie nous a fait cadeau, pour apprendre à nous auto-réguler et à respecter l’environnement dont nous sommes dépendants. Bien sûr, personne n’a dit que ce serait facile. Nous le savons, les habitudes reprennent vite le dessus et c’est une pratique qui doit s’installer dans tous nos gestes quotidiens. Moins consommer, recycler nos objets, choisir dans quoi l’on investit son argent et à quoi l’on accorde son attention, cultiver « une sobriété heureuse », propose l’agriculteur et philosophe Pierre Rabhi. Car une conscience pratique et incarnée, n’est-elle pas la force d’auto-régulation dont a besoin notre planète, et nous avec ? De tout façon, avons-nous le choix ? « Que les personnes se sentent concernées ou pas, ce n’est pas là l’important. Ce qui est primordial c’est que les gens changent le monde dans le bon sens », conclut Elisabeth Kolbert. Il va bien falloir que suffisamment d’homo sapiens sapiens – qui veut dire « l’homme sage sage » - évoluent de manière à ce que cette espèce cesse cette destruction massive.
(Source : INREES)
Requiem pour l’espèce humaine, Clive Hamilton
Sciences Po. Les Presses. (Octobre 2013 ; 265 pages)
Le secret du bonheur - conte africain !
Un enfant demande à son père :
- Dis papa, quel est le secret pour être heureux ?
Alors le père demande à son fils de le suivre. Ils sortent de la maison, le père sur leur vieil âne et le fils suivant à pied. Et les gens du village de dire :
- Mais quel mauvais père qui oblige ainsi son fils d'aller à pied !
- Tu as entendu mon fils ? Rentrons à la maison, dit le père.
Le lendemain ils sortent de nouveau, le père ayant installé son fils sur l'âne et lui marchant à côté. Les gens du village dirent alors :
- Quel fils indigne, qui ne respecte pas son vieux père et le laisse aller à pied !
- Tu as entendu mon fils ? Rentrons à la maison.
Le jour suivant ils s'installent tous les deux sur l'âne avant de quitter la maison. Les villageois commentèrent en disant :
- Ils ne respectent pas leur bête à la surcharger ainsi !
- Tu as entendu mon fils ? Rentrons à la maison.
Le jour suivant, ils partirent en portant eux-mêmes leurs affaires, l'âne trottinant derrière eux. Cette fois les gens du village y trouvèrent encore à redire :
- Voilà qu'ils portent eux-mêmes leurs bagages maintenant ! C'est le monde à l'envers !
- Tu as entendu mon fils ? Rentrons à la maison.
Arrivés à la maison, le père dit à son fils :
- Tu me demandais l'autre jour le secret du bonheur :
Peu importe ce que tu fais, il y aura toujours quelqu'un pour y trouver à redire.
"Fais ce qui te plaît et tu seras heureux".
(Auteur inconnu)