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Date de création : 27.11.2008
Dernière mise à jour : 08.02.2013
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L'Egypte - Les obelisques -

Publié à 15:52 par acoeuretacris Tags : egypte
L'Egypte - Les obelisques -

Les obélisques étaient installées par les Anciens égyptiens à l’entrée de leurs temples, et allaient toujours par deux. Symbole de lien entre la Terre et le Ciel, elle sont encore appréciées aujourd’hui !

 

Un obélisque est un monument monolithe élevé faisant parti de l’architecture sacrée de l’Égypte antique. Il se compose de trois parties :

 un piédestal, qui assure l’équilibre de l’ensemble,
 un fût quadrangulaire s’amincissant vers le sommet,
 une cassure de la pente au sommet pour obtenir la forme d’une pyramide, c’est le pyramidion.

Benben est le nom égyptien désignant l’obélisque. D’après les Héliopolitains, le seigneur Rê se serait manifesté sous cette forme pour la première fois. Obélisque serait un rayon de soleil figé. C’est certainement selon cette symbolique que le pyramidion était recouvert de feuille d’or. Le plus vieil obélisque connu d’Héliopolis fut construit par le roi Sésostris Ier.

On a trouvé des obélisques à Héliopolis, Fayoum et Tanis dans le Delta et dans les temples de Louxor et Karnak ou bien laissés à leur emplacement d’origine dans les carrières d’Assouan. Les anciens Egyptiens taillaient d’immenses monolithes, de grandes pierres en un seul bloc, dans les carrières de granit d’Assouan, les transportaient là où elles devaient être érigées, polies et gravées, puis finalement, les soulevaient avec précision sur leurs piédestaux. Tous ces processus impliquaient d’immenses compétences .

 

La méthode la plus probablement utilisée pour ériger un obélisque à son emplacement spécifique en face du pylône, la porte du temple, consistait sans doute à commencer avec un haut monceau de sable et de décombres préparé à l’avance près de l’emplacement de l’obélisque.

Cet obélisque était alors traîné horizontalement sur le monceau en question jusqu’à ce qu’il atteigne son emplacement devant la porte du temple. La base de l’obélisque devait être face à sa fondation où une construction ressemblant à une boîte carrée était bâtie dans d’imposants blocs de pierre selon les mesures de la base de l’obélisque. Cette construction en forme de boîte était ouverte au sommet mais remplie de sable.

Lorsque le lourd bord le plus bas de l’obélisque traîné atteignait l’emplacement de la base, les ouvriers devaient enlever le sable par une ouverture en bas de la "boîte". L’obélisque descendait alors peu à peu dans la boîte, en commençant par la base lourde, jusqu’à atteindre une position verticale. On pouvait alors enlever la boîte et le polissage, la décoration et les inscriptions de l’obélisque pouvaient commencer, à l’aide d’un échafaudage construit autour de l’obélisque.

Finalement, le sommet, ou pyramidion, était recouvert d’électrum, un alliage d’argent et d’or, puis orné de scènes représentant des divinités et le pharaon qui l’avait dédié.

 

Les obélisques se trouvant aujourd’hui à Londres, Paris et New York ont été soulevés grâce à des procédures mécaniques plus modernes.