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Date de création : 27.11.2008
Dernière mise à jour :
08.02.2013
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Parmi les dix pièces de vers qui terminent l'ouvrage, figure son Discours en vers sur les faux chagrins, daté de 1835, où il s'élève avec éloquence contre « la mode d'être triste » et même un peu poitrinaire, qui sévissait alors chez certains jeunes gens, et se faisait remarquer surtout dans les soirées mondaines :
Où fuir de vos accords les ennuis solennels,
Fanfarons de chagrins et pleureurs éternels ?
Quel vent vous a soufflé dans des lieux pleins de charmes
Un nuage de spleen chargé de grosses larmes...
Un bal brillant s'annonce... ah ! mon ennui redouble
Quand de pénitents noirs une procession
Marche la contredanse avec componction...
Sur mes cheveux blanchis l'illusion voltige.
Et je dis aux danseurs d'un si grave maintien :
Cédez-moi vos vingt ans si vous n'en faites rien.
(Tome II, p. 349, v. 46.)
Louis Véron, dans les Mémoires d'un bourgeois de Paris (1853, t. I, p. 204), a rappelé cette spirituelle riposte d'Ancelot à Lacretelle :
"Mais, quand vous les aviez, vous en serviez-vous bien ?"