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Date de création : 27.11.2008
Dernière mise à jour : 08.02.2013
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Tourisme et histoire - Le quartier de La Bastille - Paris

Publié à 15:25 par acoeuretacris Tags : Tourisme paris bastille

 

La Prise de la Bastille

 
Lorsque débute la Révolution, la Bastille n’est plus la forteresse terrifiante de jadis, mais reste le symbole de l’arbitraire royal. C’est ce symbole que le peuple de Paris allait abattre ce 14 juillet 1789 ! 
Bien des jours avant, la colère grondait, c’était la disette, il y avait des rumeurs de complot, des troupes se regroupaient autour de Paris, et enfin le renvoi de Necker qui mit le feu aux poudres. 
 
Le 13 juillet des boulangeries furent pillées, une milice forte de 48 000 hommes se crée, le tocsin sonne... Paris veut se défendre, mais pour cela il faut des armes ! Des armes, il y en a, à l’Hôtel de Ville, aux Invalides... On y court, mais il n’y en a que quelques milliers de fusils et quelques canons 
 
L’aube du 14 juillet se lève et Labarthe, un fourrier des armées, crie à la foule : « il y a des armes à la Bastille » Une immense clameur s’en suit -A la Bastille ! A la Bastille ! 
C’est ainsi que la foule des parisiens prennent le chemin du Faubourg Saint- Antoine, la foule grossit au fur et à mesure... Personne ne pense à « prendre la Bastille », seules les armes et les munitions sont visées ! 
 
La suite des évènements ne sera qu’une longue suite de malentendus, d’incompréhension, et dans la confusion la plus extrême, le gouverneur de la Bastille, le marquis de Launay, tire sur la foule pour défendre une vieille forteresse pratiquement vide de prisonniers, vouée depuis des années à la démolition ! 
La suite fut bien sûr, la fureur et le massacre, la tête de Launay et de quelques autres furent promenées dans Paris, les sept prisonniers libérés portés en triomphe, la journée du 14 juillet s’achève dans le sang... 
A Versailles, Louis XVI qui n’avait rien pris à la chasse inscrivait sur son journal intime : « 14 juillet : rien ». 
Le roi s’endort paisiblement lorsque le duc de La Rochefoucault-Liancourt le réveille et s’engage alors l’échange célèbre : - Sire la Bastille est prise, le gouverneur a été assassiné, on porte sa tête au bout d’une pique - Mais, c’est une révolte ? - Non, Sire, c’est une révolution ! 
 
Dés le 16 Juillet la démolition de la Bastille est ordonnée. C’est un entrepreneur en bâtiments Palloy qui emploiera 800 ouvriers pour abattre « le bastion de la tyrannie » Les pierres ont servi à construire le pont de la Concorde. Avec les pierres restantes, le « patriote Palloy » fit aussi des modèles réduits de la forteresse, des encriers, des souvenirs qu’il vendit aux quatre coins de la France. 
Le 16 juin 1792, l’Assemblée Législative décrète que sur le terrain de la prison sera établi un espace appelé Place de la liberté, et qu’au milieu de cette place serait érigée une colonne surmontée de la statue de la Liberté.