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Date de création : 27.11.2008
Dernière mise à jour : 08.02.2013
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Biographies historiques-Le temps des prophètes-Alexandre...

Publié à 09:44 par acoeuretacris Tags : Biographies
Biographies historiques-Le temps des prophètes-Alexandre...

Alexandre le Grand

21 juillet 356 avant JC à Pella (Macédoine) - 13 juin 323 avant JC à Babylone (Babylonie)

  

Héritier d'un petit royaume - la Macédoine - que les Grecs cultivés regardaient avec mépris, Alexandre le Grand s’est taillé en dix ans un immense empire, de l'Égypte aux portes de la Chine. Il a ce faisant assuré à la culture hellénique un rayonnement dont nous percevons encore les traces, par exemple dans les représentations de Bouddha, inspirées de l’Apollon grec ! Fauché en pleine jeunesse, à 32 ans, Alexandre le Grand est aussi le plus romanesque des conquérants.

 

Éduqué par le plus grand savant de l’Antiquité, Aristote, il s’illustre très jeune en domptant un cheval d’exception, Bucéphale. À 18 ans, aux côtés de son père Philippe II et avec le concours des redoutables phalanges macédoniennes, il vainc les Grecs à Chéronée. C’est le début de son épopée. Rassemblant 40.000 soldats grecs et macédoniens, il traverse l’Hellespont (le détroit du Bosphore) et passe en Asie.

 

Remarquable stratège, il repousse les Perses au Granique et soumet la Grèce d’Asie. Enhardi par ces premiers succès, il décide d’en finir avec l’empire perse. Une nouvelle victoire à Issos lui livre l'Égypte, où il fonde le port qui porte encore son nom, Alexandrie. Puis il défait l’armée du dernier empereur de la dynastie des Achéménides à Gaugamèles et s’empare de la Mésopotamie et de la Perse proprement dite.

 

Visionnaire, il organise à Suse le mariage de dix mille de ses officiers et soldats avec autant de jeunes filles perses pour fondre entre elles les cultures grecque et perse. Lui-même a succombé aux charmes d’une princesse perse, Roxane. Alexandre envisage de poursuivre sa marche vers le sous-continent indien. Il franchit l’Indus mais ses soldats épuisés refusent de le suivre. Il rentre donc à Babylone dont il a fait sa capitale et où il mourra. Son empire sera peu après sa mort partagé entre ses généraux.

 

Un conquérant de légende
 
 
 
Héritier d'un petit royaume que les Grecs cultivés regardaient avec mépris, la Macédoine, Alexandre le Grand s'est taillé un empire en dix ans, de l'Égypte aux portes de la Chine.

Il a, ce faisant, assuré à la culture hellénique, avatar de la culture grecque classique, un immense rayonnement.

Nous en percevons encore les traces, par exemple, dans les représentations de Bouddha dont les premières ont été sculptées à l'image d'Apollon par des artistes grecs établis au Gandhara (Inde du Nord) ! Fauché en pleine jeunesse, à 32 ans, Alexandre le Grand est aussi le plus romanesque des conquérants.

 

Éduqué par le plus grand savant de l'Antiquité, Aristote, il s'illustre très jeune par son intelligence comme par son adresse et sa force physique. Ainsi dompte-t-il un cheval d'exception, Bucéphale (il avait observé que l'animal avait peur de son ombre et il eut l'idée de le monter après l'avoir placé face au soleil).
 
 
Stratège hors du commun
 

À 18 ans, aux côtés de son père Philippe II et avec le concours des redoutables phalanges macédoniennes, il vainc les Grecs à Chéronée.C'est le début de son épopée. Deux ans plus tard, rassemblant 40.000 soldats grecs et macédoniens, y compris une puissante cavalerie, il traverse le détroit du Bosphore et passe en Asie.

 

Remarquable stratège, il repousse sur les bords du Granique, au sud du Bosphore, où il a failli périr, les Perses de Darius III. Sous l'effet de ce succès inattendu sur une armée bien plus nombreuse, il soumet avec une relative facilité la Grèce d'Asie, y compris les cités de Milet et d'Halicarnasse. Enhardi par ces premiers succès, il décide d'en finir avec l'empire perse.

 

Une nouvelle victoire à Issos lui livre l'Égypte, où il fonde le port qui porte encore son nom, Alexandrie. Puis il défait l'armée du dernier empereur perse de la dynastie des Achéménides à Gaugamèles et s'empare de la Mésopotamie et de la Perse proprement dite.

Il laisse ses soldats piller et brûler Persépolis, la prestigieuse métropole des Achéménides. C'est une façon de venger l'incendie par les Perses de l'Acropole d'Athènes en 480 avant JC.

 

Visionnaire
 

À cet écart près, Alexandre respecte les croyances des peuples conquis. Il adopte même certaines de leurs coutumes parmi les plus contestables comme la polygamie et la divinisation du roi, au grand scandale de ses hommes qui supportent mal de devoir l'honorer à la manière d'un empereur oriental.

Soucieux de réduire la fracture culturelle entre conquérants et conquis, il organise à Suse le mariage de dix mille de ses officiers et soldats avec autant de jeunes filles perses. Lui-même a succombé aux charmes d'une princesse perse, Roxane.

Alexandre envisage de poursuivre sa marche vers le sous-continent indien, jusqu'à l'extrême limite du monde connu. Il franchit l'Indus mais ses soldats épuisés refusent de le suivre. Il rentre donc à Babylone dont il a fait sa capitale et où il mourra. Son empire sera, peu après sa mort, partagé entre ses généraux. -