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Date de création : 27.11.2008
Dernière mise à jour : 08.02.2013
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Souverains Français - Capetiens - Philippe 1er -

Publié à 15:43 par acoeuretacris Tags : Souverain capétien
Souverains Français - Capetiens - Philippe 1er -
Philippe 1er (1052 - 1108) 
 
 
Le fils de la Russe 
 


 
Né en 1052, Philippe est le fils et successeur du roi de France Henri 1er, lui-même petit-fils de Hugues Capet. Sa mère est une Russe, Anne de Kiev, fille du grand-prince Iaroslav le Grand et petite-fille de Vladimir 1er, saint fondateur de la Russie. 
 
 
C'est à elle qu'il doit son prénom, courant dans le monde grec et orthodoxe mais inconnu auparavant dans l'Occident latin et catholique. 
 
 
 
Féconde Russie 
 
 
Robert II, fils d'Hugues Capet et père d'Henri 1er, avait été excommunié par le pape pour avoir épousé en secondes noces une cousine au troisième degré ! Il avait dû la répudier. C'est que le Saint-Siège ne plaisantait pas avec les questions de consanguinité, s'agissant des Grands de ce monde. 
 
 
C'est pour échapper à ce genre de mésaventure que le roi Henri 1er, devenu veuf, est allé chercher en Russie sa seconde épouse... Notons que deux soeurs d'Anne de Kiev se marièrent l'une au roi de Hongrie, l'autre au roi de Norvège ! 
 
 
Veuve à 36 ans, le 4 août 1060, Anne de Kiev fit scandale en ayant une aventure avec un simple baron, le comte Raoul de Crépy, avec lequel elle consentit à se remarier (déjà en ce temps, les princes disponibles ne couraient pas les rues). Sa fin demeure mystérieuse. Il semble qu'à la mort de son amant et mari, elle retourna dans sa Russie d'origine à moins qu'elle ne se retira dans un couvent des environs de Senlis. 
 
 
Premières rivalités franco-anglaises 
 
 
Comme la succession héréditaire n'est pas encore entrée dans les moeurs, le jeune prince est associé au trône par son père dès l'âge de 7 ans et sacré à Reims le 23 mai 1059. Il devient roi sous le nom de Philippe 1er le 4 août 1060, sous la régence de Baudouin V, comte de Flandre. 
 
 
Trop jeune et au demeurant peu intéressé par les affaires publiques, il ne fait rien pour empêcher son puissant vassal Guillaume le Bâtard, duc de Normandie, de conquérir la couronne d'Angleterre. Devenu majeur, il combat le comte de Hollande Robert 1er le Frison mais se fait battre platement près du mont Cassel. Toute honte bue, il épouse alors la fille de son ancien rival, Berthe. 
 
 
Il apporte là-dessus son soutien à Robert Courteheuse, fils aîné de Guillaume le Conquérant, en révolte contre son père. Ce dernier est blessé à Mantes lors d'une expédition militaire contre Philippe 1er et meurt à Rouen le 7 septembre 1087. Philippe 1er poursuit le combat contre son successeur, Guillaume II le Roux. 
 
 
Excommunié pour cause de bigamie 
 
La suite est affaire de coeur. En 1091, devenu un sémillant quadragénaire, Philippe 1er enlève Bertrade de Montfort (de la famille du futur chef de la croisade des Albigeois), le jour même de son mariage avec le comte d'Anjou Foulque le Réchin (ou le Revêche). Connaissant le surnom de cet infortuné mari, on conçoit que Bertrade n'ait pas résisté à son ravisseur. 
 
 
 
 
 
L'année suivante, Philippe 1er, qui a le sens des convenances, répudie sa première femme et épouse la seconde. Mais le pape Urbain II ne se satisfait pas de ce compromis et excommunie le roi. Il faut dire que celui-ci en rajoute en pratiquant sans scrupule la simonie, autrement dit en vendant contre espèces sonnantes les titres et biens ecclésiastiques ! 
 
En 1095, le pape se rend en France pour tenter malgré tout de négocier un arrangement avec le roi. Il réunit pour l'occasion un concile à Clermont, en Auvergne,... et en profite pour lancer un appel à la libération des lieux saints de Palestine. Ce sera la première «croisade»... Aux petites causes les grands effets ! Philippe 1er, sous le coup de l'excommunication, est privé de voyage en Terre sainte. 
 
 
Les prémices de l'État national 
 
 
Devenu obèse et menant une vie dissolue, le roi trouve toutefois le moyen de réunir au domaine royal, encore limité à l'Île-de-France, quelques petites provinces de l'Ouest : le Gâtinais, le Vexin français et le Vermandois. Il améliore aussi l'administration de son domaine en déléguant son autorité à des prévôts, plus dociles que les vassaux féodaux. Ces modestes succès apparaissent a posteriori comme les prémices de l'État national. 
 
 
Mort le 29 juillet 1108, au château de Melun, à 56 ans, sans avoir pu empêcher le nouveau roi d'Angleterre, Henri Beauclerc, de réunir la Normandie à son royaume, Philippe 1er est enterré à Fleury-sur-Loire, au monastère de Saint-Benoît (son différend avec l'Église ne lui permet pas d'être enterré à Saint-Denis comme ses aïeux). Bertrade fera repentance en prenant le voile à l'abbaye de Fontevraud et le fils né du premier mariage de Philippe lui succèdera sous le nom de Louis VI le Gros. 

Commentaires (1)

Morgane
oui ça doit être des pipistrelle commune, elles mesure 5cm se sont les plus petite d'Europe.
J'aime bien les rois... En se moment on fait Louis XIV en Histoire.
On lui a coupé la moitier du palais et on voyait l'interrieur de son crâne, quand il mangeait, il lui arrivait de recraché parce qu'il avait mal. Il pourrissait de l'interrieur parce que la nourriture passait dans son crâne...
enfin... je crois qu'il pourrissait, en attendant c'est digne d'un film d'horreur!

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