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Date de création : 27.11.2008
Dernière mise à jour : 08.02.2013
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Outremer- Histoire - Wallis et Futuna -

Publié à 15:18 par acoeuretacris Tags : outremer
Outremer- Histoire - Wallis et Futuna -

 

Le territoire des îles Wallis et Futuna constitue un archipel de trois îles principales : Wallis, Futuna et Alofi.
Situées entre les îles Fidji à l’ouest, les iles Samoa à l’est et les îles Tonga au sud-est, elles appartiennent à l’Océanie polynésienne. Plus de 2. 000 km les séparent de la Nouvelle-Calédonie. Le climat est de type équatorial.

 

L’île de Wallis (Uvéa est le nom polynésien donné à l’île par ses habitants) à 200 km au nord-est de Futuna, d’une superficie de 75,64 km², porte le nom du premier marin qui la découvrit en 1767, le Capitaine Samuel WALLIS.
Futuna (46,28 km²) et l’îlot voisin d’ Alofi (17,78 km²), séparés par un chenal de 2 km, furent découverts en 1616 par des navigateurs hollandais. Ils leur donnèrent le nom des "îles Horn". Ces îles au relief volcanique et aux côtes très découpées, protégées par une ceinture de récifs, sont difficiles d’accès par la mer. Toutefois, l’Anse de Sigave permet aux bateaux d’y mouiller en toute tranquillité.
Le chef du territoire, administrateur supérieur du territoire, a le rang de préfet.

 

Histoire

 

Peuplée de Polynésiens en provenance des Iles Tonga pour Wallis et des Samoa pour Futuna, les deux îles, visitées par des navigateurs au XVIIème siècle, ne connaissent pas de présence européenne notable avant le XIXème siècle et l’implantation de missions catholiques. Les trois royaumes d’Uvéa, d’Alo et de Sigave signent un traité de protectorat avec la France, ratifié en 1887.


 

Utilisées par les Etats-Unis comme base avancée pendant la Seconde Guerre Mondiale, Wallis et Futuna choisissent de devenir Territoire d’Outre-Mer par référendum en 1959. Le statut du territoire est fixé par la loi du 29 Juillet 1961.

 

Brève histoire du peuplement de l’Océanie

 

Les données les plus récentes de l’archéologie, associée à des recherches en linguistique et en génétique, attestent que les migrations humaines de l’Asie vers l’Océanie se sont déroulées sur 50.000 ans.


 

C’est tout d’abord, il y a 40.000 ans, l’Australie qui accueille ses premiers habitants - les Aborigènes d’aujourd’hui alors qu’elle est encore soudée à l’actuelle Nouvelle-Guinée. Le niveau de la mer étant plus bas qu’aujourd’hui du fait de la période glaciaire, de nombreuses portions de terre alors émergées permettaient la circulation des populations humaines, ainsi d’ailleurs que des animaux et des plantes.

 

Séparée du continent australien au septième millénaire avant notre ère, l’actuelle Nouvelle-Guinée accueille, il y a environ 10.000 ans, des cultivateurs de taros qui ont vraisemblablement introduit le porc dans la région, à partir de leur lieu de dispersion, l’Asie du sud-est.


 

Les ancêtres des Océaniens insulaires actuels ont, au cours des quatre derniers millénaires, fait souche sur les divers archipels du Pacifique, encore vierges de toute présence humaine. Ces migrants plus récents ont implanté leur civilisation de l’Indonésie à l’île de Pâques et jusqu’à Hawaï. Ils appartiennent à une même famille linguistique et culturelle, celle des Austronésiens, qui est aujourd’hui répartie en trois grands groupes géographiques dans le Pacifique : les Polynésiens à l’est, les Micronésiens au nord-ouest et, plus au sud, les Mélanésiens.

 

Les institutions coutumières

 

Une spécificité du territoire : trois royaumes dans la République.

 

Si le territoire forme une entité administrative, l’organisation coutumière, respectée par la République, distingue trois royaumes : celui d’Uvéa à Wallis et ceux d’Alo et de Sigave à Futuna qui se confondent avec les circonscriptions administratives.

 

A Uvéa, le roi (hau), qui porte le titre de LAVELUA, est le chef de la hiérarchie coutumière. Il est assisté d’un Premier Ministre (Kalae-Kivalu) et de cinq Ministres : Mahe Fotuaika, chargé de l’environnement et des affaires maritimes ; Ului Monua, chargé de l’agriculture ; Kulitea, chargé de la justice et de la culture ; Fotua Tamai, chargé de la santé ; Mukoi Fenua, chargé de la jeunesse. Le conseil des Ministres est assisté du Pului’Uvéa, chef de la police. Le LAVELUA nomme sur proposition de la population, les chefs de district, appelés " faipule " qui ont eux-mêmes autorité sur les chefs de village, les " Pule Kolo ". Ces derniers, qui peuvent lever les corvées d’intérêt général, sont plébiscités ou destitués par la population au cours d’assemblées générales, dites " fono " qui ont lieu le dimanche dans une case commune appelée " fale fono ".

 

  • L’île d’Uvéa comprend 21 villages répartis en 3 districts : Hihifo : Malae, Alele, Vaitupu, Vailala, Tufuone ;
  • Hahake : Liku, Akaaka, Mata’Utu (chef-lieu), Ahoa, Falaleu, Haafuasia ;
  • Mua : Lavegahau, Tepa, Haatofo, Gahi, Utufua, Malaefoon, Teesi, Kolopopo, Halalo, Vaimalau.

 

A Futuna, l’île est divisée en deux royaumes : Sigave et Alo qui comprennent au total 15 villages :

 

  • Alo : Malae, Taoa, Ono, Kolia, Alofi, Poï, Vele, Tamana, Tuatafa ;
  • Sigave : Leava, Nuku, Vaisei, Fiua, Toloke, Tavai.

 

Chaque roi (sau) est détenteur de l’autorité coutumière pour son royaume. Le Tuiagaifo à Alo et le Tui’sigave à Sigave sont assistés de 5 Ministres appartenant à des villages différents, d’un chef de cérémonies et d’un chef de la police.


 

Il est à noter que le roi de Sigave qui porte actuellement le titre de Tui’sigave, peut porter également celui de Tamolevai, Keletaona ou Safoka, selon la famille à laquelle il appartient. Dans les deux royaumes, les chefs de villages sont désignés par un conseil des anciens.

 

Statut

 

La loi n° 61-814 du 29 juillet 1961 "garantit aux populations du territoire le libre exercice de leur religion, ainsi que le respect de leurs croyances et de leurs coutumes tant qu’elles ne sont pas contraires aux principes généraux du droit…" (art. 3). Le territoire est représenté au Parlement de la République par un député et un sénateur. Une personnalité, désignée par le Gouvernement, siège au Conseil économique et social.

Commentaires (1)

TUI Mikaele.
Mu'a a bien 10 villages mais Lotoalahu est celui qui manque Vaimalau n'est qu'une partie distante de LotoalahI. On écrit de 'uvea, de 'alo car l'élidé est remplacé par la glottal Kivalu ... et les autres sont des 'Aliki....


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