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Date de création : 27.11.2008
Dernière mise à jour : 08.02.2013
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Outremer - Histoire - T. A. A. F. -

Publié à 15:29 par acoeuretacris Tags : outremer
Outremer - Histoire - T. A. A. F. -

Terres Australes et Antarctiques Françaises

(T.A.A.F.)

  

L’île Saint-Paul, l’île Amsterdam, l’archipel Crozet, l’archipel Kerguelen et la Terre Adélie.

 

Les Terres australes et antarctiques françaises sont, depuis la loi du 6 août 1955, un Territoire d’Outre-Mer doté de l’autonomie administrative et financière.

 

Les TAAF sont constituées de :

 

l’île Saint-Paul (7 km2), l’île Amsterdam (54 km2), l’archipel Crozet (115 km2), l’archipel Kerguelen (7215 km2), et la Terre Adélie (432000 km2).

 

Ils sont situés dans la zone sud de l’océan Indien et sur le continent antarctique, soit à plus de 12000 kilomètres de la métropole.

 

Une collectivité d’outre-mer à la fois classique...

 

Les Terres australes et antarctiques françaises sont, depuis la loi du 6 août 1955, un Territoire d’outre-mer doté de l’autonomie administrative et financière.

 

 

Cette collectivité d’outre-mer, possédant l’autonomie administrative et financière, a été créée par la loi du 6 août 1955 abrogeant le décret de 1924 qui rattachait alors ces terres au gouvernement général de Madagascar. Le décret n° 2008-919 du 11 septembre 2008 pris pour l’application du statut des Taaf est le principal texte de développement.

 

Les Terres australes et antarctiques françaises (Taaf) sont formées par l’archipel de Crozet, l’archipel des Kerguelen, les îles Saint-Paul et Amsterdam, la terre Adélie et les îles éparses (depuis la loi du 21 février 2007) : Glorieuses, Juan de Nova, Europa et Bassas da India dans le canal du Mozambique et Tromelin au nord de la Réunion.

 

L’ensemble de ces terres procure à la France une Zone Economique Exclusive (ZEE) de plus de 2 500 000 de km² riches en ressources marines.

 

La collectivité dispose d’un budget d’environ 26 millions d’euros, alimenté par des ressources propres (impôts, taxes de mouillage, droits de pêche, philatélie, tourisme…) et par une subvention du secrétariat d’État à l’outre-mer. Une grande partie de ce budget est consacrée aux charges d’affrètement des deux navires qui assurent la desserte maritime des districts. Comme les autres territoires d’outre-mer, elle est associée à l’Union européenne, en tant que PTOM (pays et territoires d’outre-mer) et bénéficie à ce titre d’un régime spécial, en particulier des financements du FED.

 

Le siège est installé depuis 2000 à Saint-Pierre de la Réunion où il regroupe près de 40 personnes. Il accueille le bureau du préfet, le cabinet du préfet, le secrétariat général et les différents services : technique (ST), administratif et financier (SAF), gestion des écosystèmes et des milieux naturels (GEMIN), postes, informatique et télécommunications (SPIC), défense et sécurité civile (SDSV), communication, tourisme et boutiques et cellule juridique. L’antenne parisienne des Taaf abrite le service médical et la philatélie.

 

...et originale

 

Depuis leur découverte, ces îles ont connu une histoire marquée par de multiples tentatives de mise en valeur (élevage du mouton et usine baleinière à Kerguelen, conserverie de langoustes à Saint-Paul…), qui toutes échouèrent, quelquefois tragiquement. Aujourd’hui, les districts subantarctiques n’ont pas de population permanente, mais accueillent selon les bases de 50 à 100 personnes (scientifiques et personnels techniques) qui y séjournent de six mois à un an. Les îles Éparses accueillent des garnisons militaires et des météorologues relevés tous les 30 à 45 jours.

 

Les bases sont desservies par la mer, avec le Marion Dufresne, au départ de la Réunion vers les trois districts austraux, et avec l’Astrolabe, depuis Hobart en Australie vers le district antarctique de terre Adélie. Les îles Éparses sont ravitaillées par avion militaire. Cet isolement implique la mise en place par l’administration des Taaf d’une chaîne logistique complexe, indissociable de l’affirmation de la présence française..

 

Il s’agit d’un territoire où la France exerce sa souveraineté dans trois contextes différents :

 

dans les Terres australes (Crozet - Kerguelen - Saint Paul et Amsterdam), cette souveraineté n’a jamais été contestée par aucun pays. Même si elle n’est pas menacée, il est nécessaire de l’affirmer pleinement, à la fois par la présence de bases occupées en permanence et par une surveillance de l’immense zone économique de 200 milles nautiques qui entoure ces îles.


 

en Antarctique, la souveraineté française sur la terre Adélie s’exerce dans le contexte du Traité international de Washington de 1959 qui a gelé toutes les revendications territoriales et affirmé la liberté de la recherche scientifique sur tout le continent. Elle doit donc être compatible avec les exigences du Traité qui a été complété en 1991 par le Protocole de Madrid sur la protection de l’environnement et qui fait de ce continent "une réserve naturelle consacrée à la paix et à la science".


 

dans les îles Éparses, où la souveraineté est assurée par une garnison militaire et une mission météo.

 

Peu d’endroits au monde abritent encore des populations animales de l’importance de celles des Taaf : manchot empereur, grand albatros, manchot royal, éléphant de mer, otarie d’Amsterdam, pétrel géant, skua, gorfous, sternes…qui se comptent par milliers suivant les saisons et les espèces.

 


Les Taaf ont créé en octobre 2006 une réserve naturelle couvrant une superficie d’environ 700 000 hectares dans les îles subantarctiques. Cette réserve est de très loin la plus grande de France. En protégeant les écosystèmes terrestres et marins exceptionnels des Kerguelen ou de l’archipel Crozet, elle permettra aux chercheurs de continuer à mener des travaux essentiels pour la connaissance et la protection de la biodiversité. Les îles Eparses sont également classées en réserve naturelle par arrêté préfectoral.