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Date de création : 27.11.2008
Dernière mise à jour : 08.02.2013
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Mythologie Greco-romaine - Hercule - Fin...

Publié à 15:57 par acoeuretacris Tags : mythologie greco hercule fin
Mythologie Greco-romaine - Hercule - Fin...
Hercule luttant contre Achéloos,
huile sur toile, Le Dominiquin, 1621.
 
 
Un concours qui finit mal 
  
  
A la suite des douze travaux, Héraclès ne connaît qu'un bref répit, en effet tout en accompagnant un moment Jason et les argonautes, il prépare à Tirynthe ses campagnes répressives contre Troie et L'Elide afin d'y punir les malhonnêtes Laomédon et Augias (voir travail 5 et 9). Mais un léger contr-temps va retarder ses projets. Il apprend qu'un concours au tir à l'arc est organisé par Eurytos, roi d'Oechalie. Le challenge en vaut la peine car le vainqueur épousera la princesse Iolè. Sans plus attendre, Héraclès prend part à la compétition et l'emporte haut la main. Devant l'assistance subjuguée, Eurytos reconnaît rapidement l'homme qui, quelques années auparavant, avait massacré sa famille dans un accès de folie et c'est bien logiquement que le roi annule le concours et retire sa fille des lots gagnants. Cependant, l'un des ses fils, du nom d'Iphitos, s'oppose à cette décision et lui fait remarquer qu'Héraclès mérite amplement la récompense prévue. Mais le vieux roi ne l'entend pas ainsi, il ne veut faire courir aucun risque à Iolè. Une nouvelle fois victime du manque de parole d'un homme, Héraclès s'en retourne rouge de colère, tout en fixant de son regard de feu la tribune royale. Quelques jours plus tard, on annonce à Eurytos que plusieurs bêtes de son bétail ont disparu. Il ne lui en faut pas plus pour soupçonner Héraclès et il charge donc son fils, Iphitos, grand admirateur du héros, d'éclairer cette affaire au plus vite. Il parvient rapidement à retrouver Héraclès et lui fait part, avec diplomatie, des soupçons qui planent sur lui. Très docilement, le héros accepte de se rendre auprès du roi afin de lui prouver son innocence. Malheureusement, de passage à Tirynthe, une pulsion meurtrière envahit Héraclès et d'un coup, il tue le pauvre Iphitos en le précipitant du haut des murailles qui entoure la ville. Ce nouvel acte de démence tant craint par Eurytos était d'autant plus inutile que le voleur n'était autre que le célèbre brigand Autolycos, grand-père d'Ulysse. 
 
 
Toujours est-il qu'Héraclès doit de nouveau se faire purifier de son crime. Les refus consécutifs de Nélée, ami d'Iphitos et de la Pythie de Delphes ne vont pas arranger sa situation. Dans un accès de colère, il va même jusqu'à menacer cette dernière en lui arrachant du sol son trépied sacré. Sans l'intervention d'Apollon puis surtout de Zeus, nul doute que l'impulsif héros aurait saccagé la ville entière. Le verdict divin ne se fait pas attendre : le roi de l'Olympe condamne son fils à trois années de captivité et c'est Hermès qui, déguisé en marchand d'esclave, vend Héraclès à la reine de Lydie, Omphale. Quant à Eurytos, il refuse l'argent qu'on lui propose en dédommagement, et pleure la disparition de son fils. En voulant sauver sa fille, il venait de perdre le plus courageux de ses fils. 
 
 
 
 
Héraclès soulevant le tripode,
amphore à figures rouges, Vème avJC.
 
 
 
Aux pieds d’Omphale 
 
Durant ces trois ans d'esclavage, Héraclès va non seulement se plier aux exigences militaires d'Omphale mais aussi à ses étranges fantasmes. En effet, la reine de Lydie l'oblige à se travestir en femme et lui apprend à filer la laine. Inversant les rôles, Omphale revêt la peau de lion du héros et s'arme de sa massue dans un ambigu jeu de rôle de dominant et dominé. Quand il finit de purger ses années de captivité, Héraclès quitte sans regret l'étrange Omphale avec laquelle il aura quand même eu le temps de faire un enfant du nom de Lamos. 
 
 
 
 
Hercule et Omphale, huile sur toile,
Lucas Cranach l'ancien, 1537.
 
 
 
 
 
Hercule et Omphale, huile sur toile,
François Lemoyne, 1724.
 
 
 
Règlements de compte et gigantomachie 
 
Après avoir retrouvé sa liberté, le héros peut, comme promis, se venger des infâmes Laomédon et Augias. Il commence par se rendre dans la cité de Troie à la tête d'une armée impressionnante. Sur place, il tue de ses propres mains Laomédon qui n'avait pas tenu parole après qu'Héraclès eut libéré sa fille Hésioné (voir Travail 9) et extermine ensuite, de la même manière ses valeureux fils. A la suite de ce premier règlement de compte, Héraclès reprend la mer pour rejoindre au plus tôt les côtes du Péloponnèse. Mais un vent violent, soulevé par Héra, sévit au large de Troie et fait échouer le héros au sud de l'île de Cos. 
 
 
 
 
Hercule contre les Troyens, dessin de Barthel Beham, XVIème siècle. 
 
 
Héraclès a tout juste le temps d'aider les Grecs insulaires contre les Méropes quand soudain la déesse Athéna lui apparaît et lui ordonne de l'accompagner en Chalcidique où a lieu les terribles combats entre les dieux de l'Olympe et les Géants. Or, selon un oracle révélé à Zeus, ce dernier ne pouvait pas triompher sans l'aide d'au moins un mortel. Sans hésiter, le héros se rend, avec Athéna, sur le continent et comme prévu son intervention donne le coup de grâce aux Géants assurant une victoire incontestable de Zeus et des dieux de l'Olympe. 
 
 
 
 
 
 
 
Héraclès et les dieux de l'Olympe... 
...écrasant les Géants, fresque, Giulio Romano, XVIème siècle. 
 
 
 
 
Héraclès contre les Géants, céramique
grecque à figures rouges, Vème avJC.
 
 
 
Après ce brillant succès, Héraclès poursuit sa route vers le Péloponnèse et l'Elide où réside Augias. Ce dernier l'avait banni de son royaume à la suite des humiliants travaux dans les écuries (voir Travail 5) et le héros avait juré qu'il le lui ferait payer. C'est rapidement chose fait lorsque, aidé de son armée, ils éliminent dans une embuscade les Molionides, alliés d'Augias et excellents stratèges. La suite n'est qu'une formalité pour Héraclès. Il neutralise l'armée du roi et tue Augias d'un coup de massue. Fidèle en amitié, le héros place sur le trône Phylée, fils du souverain déchu, qui avait, par le passé, témoigner en sa faveur (voir Travail 9). 
 
 
Le chien d’Hippocoon 
 
Peu après avoir éliminé Laomédon et Augias, Héraclès prend une nouvelle fois le commandement d'une armée. Aidé de Céphée, roi de Tégée, et de ses fils ainsi que d'Iphiclès, le héros s'attaque au roi spartiate Hippocoon. En effet, quelques temps auparavant, Oenos, cousin d'Héraclès, avait été tué par les fils d'Hippocoon pour avoir osé jeter une pierre sur leur horrible chien. Le héros ne pouvait donc pas laisser ce crime impuni. A Sparte, la bataille fait rage et le massacre tourne une nouvelle fois à l'avantage d'Héraclès même si cette fois les pertes humaines sont énormes : son frère jumeau Iphiclès ainsi que Céphée et ses fils périssent dans la bataille. Hippocoon et ses fils vaincus, Héraclès place sur le trône de Sparte Tyndare, jadis banni par son souverain de frère. Cette horrible guerre, déclenchée par une dérisoire histoire de chien, a pourtant permis à Héraclès de connaître la belle Augée, sœur du défunt Céphée, et qui lui donnera un fils du nom de Télèphe. 
 
 
 
 
Bataille avec Hercule, relief de Di Giovanni, 1478. 
 
 
Le combat contre Achéloos 
 
Après plusieurs années de nouveaux exploits, Héraclès se souvient de sa promesse faite à Méléagre (lors de sa visite aux enfers) d'épouser Déjanire. Pour cela il se rend en Etolie où habite la ravissante jeune fille. Mais à sa grande surprise, un étrange prétendant s'apprête à demander la main de la princesse terrifiée, il s'agit du dieu-fleuve Achéloos. Ce dernier prend différentes formes pour déclarer sa flamme : tantôt changé en taureau, tantôt en serpent, il se métamorphose également en homme cornu dont la barbe fait jaillir des fontaines d'eau de source. Rien de moins en somme pour effrayer une future mariée. Héraclès ne l'entend pas de cette oreille, il se précipite sur la divinité aquatique, transformé à l'occasion en taureau, l'attrape par les cornes et brise l'une d'elle avec sa force surhumaine. Acheloos vaincu et honteux se retire dans les roseaux pour retrouver le lit de son fleuve. Sauvée par son vainqueur, Déjanire se jette dans les bras du héros et le mariage a lieu dans les jours qui suivent. Le couple vit paisiblement pendant plusieurs années donnant le jour à deux enfants Hyllos et Macaria avant qu'un nouveau drame ne les contraigne à s'exiler. 
 
 
 
 
Hercule combattant Achéloüs métamorphosé en serpent,
bronze, François-Joseph Bosio, 1814-1824.
 
 
 
Le cadeau empoisonné de Nessus 
 
En effet dans un nouvel accès de colère, Héraclès tue le pauvre Eunomos, serviteur maladroit, qui lui avait renversé du vin. Entaché par ce crime inutile, le héros se décide à quitter l'Etolie avec sa famille. En cheminant vers la cité de Trachis, ils doivent traverser le fameux fleuve Evénos. Là, sortant de nul part, un centaure se présente au nom de Nessus. Il propose aimablement ses services afin de porter la dame sur l'autre rive sans qu'aucune goutte d'eau ne vienne mouiller ses vêtements. 
 
 
 
 
Héraclès, Déjanire et Nessus, stamnos à
figures noires, peintre du Vatican, 540 avJC.
 
 
 
 
 
Déjanire enlevée par Nessus,
huile sur toile, Guido Reni, 1621.
 
 
 
En toute confiance, Héraclès soulève Déjanire, la pose sur le dos du centaure et celui-ci entame avec précaution la traversée. Malgré un fort courant, il parvient au milieu du fleuve assez rapidement. Mais d'un coup, le comportement de Nessus change du tout au tout : il attrape violemment l'épouse du héros, la colle contre sa poitrine et galope jusqu'à l'autre bord dans le seul but de la violer. Sans plus attendre, Héraclès tend son arc et décoche l'une de ses flèches empoisonnées. Le projectile atteint sa cible avec précision et le centaure s'effondre, tétanisé par la douleur. Dans son agonie, le perfide Nessus parvient à convaincre Déjanire de recueillir quelques gouttes de son sang. Il s'agissait, selon lui, d'un puissant philtre d'amour qui lui serait utile si Héraclès venait à la délaisser pour une autre femme. Pour son grand malheur, elle crût le malin centaure et remplit un flacon à l'insu d'Héraclès. Ce qu'elle ignorait, c'était que la flèche envoyée par Héraclès avait été jadis trempée dans le puissant venin de l'Hydre de Lerne (voir Travail 2). 
 
 
 
 
Nessus et Déjanire, bronze,
Jean de Bologne (Giambologna),
fin XVIème siècle.
 
 
 
 
 
L'enlèvement de Déjanire, huile sur toile,
Gustave Moreau, XIXème siècle
 
 
 
 
 
Nessus et Déjanire, bronze,
Adrien de Vries, 1608.
 
 
 
Le combat contre Kycnos 
 
Après cette mésaventure, Héraclès et sa petite famille atteignent la cité de Tarchis où le roi Kéyx lui offre l’hospitalité en échange de quelques services et notamment des opérations militaires contre les Dryopes et les Lapithes. Cependant, un épisode plus insolite va avoir lieu en Thessalie lorsque Héraclès se voit provoqué en duel par un dénommé Kycnos, gendre de Kéyx. Le combat est extrêmement équilibré puisque aux côtés du brigand se tient son père le dieu Arès. Mais Héraclès ne faiblit pas et il parvient même à tuer Kycnos et à blesser Arès. Pour éviter un accident, Zeus va une nouvelle fois séparer les deux combattants. Il jette sa foudre entre le dieu et le héros, lesquels s’inclinent devant l’autorité paternelle. 
 
 
 
 
Héraclès contre Kycnos, céramique à
figures rouges, Vème siècle avJC.
 
 
 

 
La mort de Lichas 
 
La suite des événements va malheureusement précipiter la chute du héros. Parti une nouvelle fois à la tête d’une armée, il prétend retourner à Oechalie et attaquer son roi Eurytos pour laver l’affront causé après sa victoire dans le concours du tir à l’arc (voir premier paragraphe). Laissant Déjanire et ses enfants dans la cité de Trachis, il marche vers l’Eubée. Son armée s’engage rapidement dans la bataille et sous ses ordres, la cité est saccagée, Eurytos et ses fils sont tués. Quant à la blonde Iolè, après s'être jetée du haut des murailles, elle fut portée par les vents et déposée miraculeusement sur la terre ferme. Sans plus attendre, Héraclès expédie le butin de la victoire et Iolè à Trachis. En outre, il envoie son messager Lichas auprès de Déjanire pour que celle-ci lui prépare une tunique neuve en vue du sacrifice à Zeus qu’il s’apprête à célébrer au Cap Cenaeon en Eubée. 
 
 
 
 
Hercule et Lycas, marbre, Antonio Canova, XIXème siècle. 
 
 
Le bûcher 
 
Quand elle voit arriver la jeune Iolè parmi les prisonnières, Déjanire ne peut s’empêcher d’éprouver de la jalousie et, tout naturellement, elle repense au philtre d’amour de Nessus. C’était le moment idéal d’y recourir. Elle imbibe la plus belle tunique du héros avec le sang du centaure et la confie au brave Lichas. Quand ce dernier fait revêtir le vêtement à Héraclès, le venin de l’hydre produit son effet : en pleine cérémonie en l'honneur à Zeus, le héros ressent une terrible brûlure sur tout le corps. Dévoré par la douleur et envahit par la rage, il attrape le malheureux Lichas par un pied et le lance dans la mer. Tandis que le venin plante un peu plus profondément ses crocs dans sa chair, Héraclès demande à se faire transporter auprès des siens à Trachis. Quand elle voit le héros agonisant, la pauvre Déjanire comprend que le philtre d'amour était en fait un terrible poison ; pleurant sur le sort de son époux, elle préfère se pendre plutôt que de le voir souffrir. Sur l'ordre de l’oracle de Delphes, on dresse un bûcher sur le mont Oeta en Thessalie. Mais malgré les supplications d’Héraclès, personne ne se résout à y mettre le feu. On appelle alors Philoctète, un berger des environs et futur protagoniste de la guerre de Troie, qui accepte de se charger d’enflammer la bûche en échange de l’arc et des flèches du héros. Pendant que les flammes dévorent l’enveloppe charnelle d’Héraclès, un nuage enveloppe le héros et l’emmène au ciel. Zeus dans un coup de tonnerre venait d’emporter son fils sur l’Olympe. 
 
 
 
 
Hercule sur le bûcher, marbre,
Guillaume Coustou, 1703.
 
 
 
L’apothéose d’Héraclès 
 
 
 
Apothéose d'Hercule, huile sur toile,
Pierre Paul Rubens, XVIIème siècle.
 
 
 
 
 
Hercule monte vers l'Olympe, dessin de
Charles Lebrun, XVIIème siècle.
 
 
 
Héros parmi les immortels, Héraclès peut banqueter à la table des dieux de l’Olympe et savourer le délicieux nectar et l’ambroisie. En guise de réconciliation, Héra lui offre en mariage sa fille Hébé, il connaît alors un repos bien mérité après 52 années d’une trépidante existence. Aujourd’hui encore, il suit les affaires des Hommes depuis le ciel où brille sa constellation.
 
 
 
 
La constellation d'Hercule, représentant le héros
agenouillé dans le ciel, tête en bas, entre la constellation de la
Lyre (à l'ouest) et le Couronne boréale (à l'est).
 

Commentaires (4)

invention
GROS BISOU MIMI
JE PASSE TE SOUHAITER BONNE NUIT
La nuit se lève, claire et sauvage

Du pâle reflet blanc de cet astre troublant

Apparaissant si calmes et sages

Les ombres lunaires ravivent les semblants

Des humaines croyances

Etranges sensations . Et la peur

Défile sur ce décor

Je me plais plus encore





En souvenir de ces vaines vaillances

Humant les indicibles vapeurs

Défiant les angoisses ancestrales

De vivre dans la pure lumière astrale

Je lève épée contre fantôme hurlant

Troublant sommeil dessous mon front perlant


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GROS BISOUUUUUUUUUUUUUUU
http://invention.centerblog.net


ennia
de toute beauté ce billet mimi encore bravo le marbre et le jade en sculpture magnifique images et cette histoire tres belle quand on sinteresse bien sur a la mythologie
je te dis douce et belle nuit
a demain bise Ennia
http://ennia.centerblog.net


invention
GROS BISOUUUUUUUUUUUUUUUUUU
http://invention.centerblog.net


Micklys
**Bonjour, c'est Micklys**

"Il ne faut jamais se réjouir de sa journée avant d'avoir mis son bonnet de nuit". (August Strindberg)

**J'ai été ravie de recevoir ta visite ! J'espère que tu te remets des repas festifs ! lol !**

Hier, c'était surtout TV et ordi jusqu'à ce que mon fils passe avec Adam ! Aujourd'hui, je reprends mes bonnes habitudes de ménage et lessive ! Il va falloir que je démonte mon sapin aussi !
Je vais en profiter pour commencer le grand nettoyage de début d'année et aussi le tri obligatoire des vieilles paperasses ! lol !

- 6° pour la nuit et -3° dans la journée avec un ciel relativement clair ! "A la Saint Odilon, mets une chaude paire de chaussons si tu ne veux pas avoir tes petons comme des glaçons !" (Proverbe IgaBiwien)

Je te souhaite un bon lundi ! Bisous ! A bientôt !

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