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Date de création : 27.11.2008
Dernière mise à jour : 08.02.2013
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La Chine - Zhongguo, «le pays du Milieu»

Publié à 13:42 par acoeuretacris Tags : chine Zhongguo
La Chine - Zhongguo, «le pays du Milieu»

 

La présence humaine est avérée en Chine depuis 1,8 million d'années. La période néolithique (naissance des villes et de l'agriculture) commence au VIe millénaire avant JC sur les rives du fleuve Jaune, où on été retrouvés des fragments de poteries peintes.

 

Si la tradition prête à «Trois Augustes» et «Cinq Souverains» la fondation de la civilisation chinoise, la première dynastie historiquement avérée est celle des Shang, qui règne entre 1766 et 1122 avant JC, sur le territoire du Henan oriental. On y pratique l'agriculture et l'élevage, fabrique des objets en bronze très élaborés et utilise une écriture pictographique. De cette époque date l'expression «empire du Milieu».

 

Chine et Chinois

 

1949

La Chine dans ses frontières actuelles
 
 
Le 1er octobre 1949, à Pékin, du balcon de la Cité Interdite des anciens empereurs, Mao Zedong proclame l'avènement de la République populaire de Chine. C'est pour le pays la fin d'un siècle et demi d'humiliations et de traités inégaux ; c'est aussi la fin d'une longue guerre civile, ponctuée par la Longue Marche et la terrible invasion japonaise... Ce n'est pas pour autant la fin des difficultés intérieures !
 
 
 
 
 
Les Chinois appellent officiellement leur pays Zhongguo («le pays du Milieu»). Eux-mêmes se disent Han ou fils de Han en référence à la dynastie mise en place par Liu Bang, après la mort du Premier Empereur.

 

Les mots Chine et Chinois par lesquels nous désignons le pays et ses habitants viendraient selon certaines hypothèses de Qin, la dynastie du Premier Empereur, selon d'autres, de sseu, qui désigne en chinois la soie, le principal produit d'exportation du pays sous l'Antiquité. Les Romains eux-mêmes appelaient la Chine : Serica («le pays de la soie»).

 

Féodalisme et naissance de la pensée chinoise

 

À partir du XIIe siècle avant notre ère, la puissance des Shang est éclipsée par celle des Zhou, une tribu vassale. Les Zhou n'empêchent cependant pas la prolifération de petits Etats à caractère féodal dans la région.

 

Les VIe et Ve siècles avant JC voient naître deux figures amenées à influencer profondément la pensée chinoise : Confucius et Lao-tseu. Confucius ne laisse pas une pensée spéculative mais une «voie à suivre» dans l'action, fondée sur la vertu, la transmission du savoir et le respect pour «l'Antiquité», assimilée à un ordre parfait. Le message de Lao-tseu est plus métaphysique et mêle recherche de l'harmonie individuelle, culte de la nature et des ancêtres.

 

La Chine classique

 

À partir du VIIIe siècle avant JC se produit un mouvement de concentration des petites chefferies qui forment des États plus puissants. Parmi ces «royaumes combattants» qui se livrent des guerres incessantes, celui des Qin s'affirme comme le plus redouté. A la fin du IIIe siècle avant JC, les Qin vainquent leurs derniers ennemis et mettent sur pied un immense empire centralisé.

 

Shi Huangdi, Premier Empereur Qin, que l'on surnomme «le César chinois», impose une langue, des lois et des unités de mesures uniques pour tout le territoire. Il est considéré comme le premier empereur chinois.

 

- la dynastie des Han (202 avant JC à 221)

 

Peu après sa mort, un aventurier du nom de Liu Bang (Gaozu) prend le pouvoir et fonde la dynastie des Han, amenée à perdurer quatre siècles. Il rallie au pouvoir les sages confucéens, dont le premier empereur avait fait brûler les livres, et confère ainsi une légitimité religieuse au pouvoir des Han. Ils s'appliquent à «siniser» l'empire en installant des Chinois en Corée ou dans les provinces du sud et en imposant par la force une «pax sinica» à l'Asie centrale. Les Han permettent ainsi l'ouverture de la Route de la Soie et des contacts commerciaux avec Inde et empire romain. Au Ier siècle de notre ère, des voyageurs indiens commencent également à introduire le bouddhisme en Chine.

 

Le pouvoir Han sombre en 220 après JC, sous la pression des révoltes paysannes et de sa corruption interne. La Chine entre alors dans une nouvelle période de morcellement.

 

- la dynastie des Tang (618 à 907)

 

Il faut attendre le VIIe siècle pour que la dynastie des Tang réussisse à réunifier la Chine, jusqu'au Turkestan à l'ouest. Le confucianisme redevient alors doctrine officielle de l'État. Toutefois, au début du Xe siècle, la dynastie Tang s'effondre, en butte elle aussi aux révoltes populaires et aux poussées de ses voisins.

 

La Chine classique, des Shang aux Tang

 

À la haute Antiquité de la Chine, avec les Shang, succède l'époque féodale des «royaumes combattants» puis les empires de l'époque classique, des Han aux Tang...

 

 

La première dynastie chinoise historiquement avérée est celle des Shang, qui règne entre 1766 et 1122 avant JC. Lui succèdent les «royaumes combattants» puis la prestigieuse dynastie Han (202 avant JC à 221), qui donne naissance à la Chine classique, sous la forme d'un empire centralisé. Cette enfance de la Chine se clôt avec les Tang (618 à 907)...

 

Chinois et Barbares en alternance

 

- la dynastie des Song (960 à 1276)

 

La Chine des Song donne naissance à une civilisation florissante qui utilise l'imprimerie et le papier-monnaie, invente la poudre et valorise la littérature et la peinture. Cependant, les Song ne dominent pas l'intégralité de l'empire des Tang mais doivent se contenter du sud du fleuve Jaune, tandis que deux autres États occupent le Nord et l'Ouest de la Chine actuelle.

 

C'est donc à une Chine tricéphale que s'attaque le terrible Gengis Khan au début du XIIIe siècle. Les Mongols dévastent d'abord Pékin, la capitale du Nord, mais épargnent le Sud. Ce n'est que le petit-fils de Gengis Khan qui s'attaque à l'empire des Song et s'empare de Canton en 1278.

 

- la dynastie des Yuan (1260 à 1368)

 

Exit les Song, donc, remplacés par la dynastie mongole Yuan.

 

L'empereur mongol Koubilaï Khan réunifie la Chine et installe sa capitale à Pékin qu'il fait renaître de ses cendres. Bien qu'il soit le premier étranger à régner sur la Chine, il respecte ses coutumes, tout en valorisant le bouddhisme plus que les autres philosophies. La Chine s'ouvre à nouveau aux échanges avec l'Occident. Marco Polo y séjourne pendant le règne de Koubilaï qui le reçoit très courtoisement.

 

Néanmoins, la fierté chinoise s'accommode mal d'un souverain étranger...

 

- la dynastie des Ming (1368 à 1644)

 

Au milieu du XIVe siècle, un fils de paysans mène une révolte contre les Yuan. Nankin et Canton, puis Pékin, tombent, forçant les Mongols à regagner leurs steppes. Le chef rebelle Zhu Yuanzhang instaure la dynastie des Ming.

 

Sous le règne des Ming, la pression des Européens sur la Chine s'accentue. En 1557, les Portugais s'installent à Macao. Les souverains ne semblent pas s'en inquiéter outre mesure, préoccupés en priorité par la menace mongole qui perdure derrière la Grande Muraille. Le danger viendra finalement du nord, sous la forme d'une poussée mandchoue à la fin du XVIe siècle. L'artillerie fournie par les missionnaires jésuites permet dans un premier temps de les repousser aux portes de Pékin, mais la ville finit par tomber en 1644.

 

Chinois et Barbares

 

L'Empire du Milieu connaît au cours du deuxième millénaire une alternance de dynasties nationales et étrangères : Song, Yuan (Mongols), Ming, Qinq (Manchous)...

 

L'Empire du Milieu connaît au cours du deuxième millénaire une alternance de dynasties nationales et étrangères : Song, Yuan (Mongols), Ming, Qinq (Manchous)...

 

 

- la dynastie des Qin (1644 à 1912)

 

Les Qin mandchous prennent les rênes de l'empire du Milieu. L'empereur Kangxi, le «Roi-Soleil» chinois , hisse celui-ci à un très haut niveau de prospérité Au XVIIIe siècles, la population chinoise passe de 100 à 300 millions d'individus !

 

 

Kangxi

 

Mais la dynastie déclinante se montre incapable de résister à la rapacité des commerçants occidentaux et en particulier anglais. Ces derniers mènent contre elle deux «guerres de l'opium», qui débouchent sur des traités humiliants dont le traité de Nankin (1842).

 

L'impératrice douairière Cixi est impuissante à restaurer l'autorité impériale et, en 1912, peu après sa mort, les forces républicaines contraignent le dernier empereur à l'abdication.

 

 

Impératrice Cixi

 

- la République populaire (1949 à ...)

 

Au terme d'une longue guerre civile, ponctuée par la Longue Marche et la terrible invasion japonaise, les communistes s'emparent du pouvoir en Chine continentale.

 

Le 1er octobre 1949, à Pékin, du balcon de la Cité Interdite des anciens empereurs, Mao Zedong (Mao Tsé-toung dans l'ancienne graphie chinoise) proclame l'avènement de la République populaire de Chine. Le 1er octobre est depuis lors devenu fête nationale en Chine populaire.

 

 

Mao Zedong

 

Le réveil douloureux de la Chine

 

De la révolution du «Double-Dix» (1911) à la victoire du parti communiste, voici le long cheminement de la Chine en quête de stabilité et de paix, entrecoupé par la guerre civile entre Guomindang et communistes, invasion nippone et Longue Marche...

 

Le 10 octobre 1911 («Double-Dix»), des troupes républicaines renversent la dynastie mandchoue (Qing)... Au terme d'une longue guerre civile, ponctuée par la Longue Marche et la terrible invasion japonaise, les communistes s'emparent du pouvoir en Chine continentale...