Thèmes

dinosaures ecriture premiers systèmes préhistoire

Rubriques

>> Toutes les rubriques <<
· Animaux - Oiseaux - (58)
· Mythologie Greco-romaine- (74)
· La(les)mode(s) - (17)
· Années 50 - (37)
· Arbres et arbustes (22)
· Préhistoire - (25)
· Au Jardin - (27)
· Parcs , réserves naturelles, zoos... (49)
· Bonjour + texte (589)
· Mammifères - (29)

Rechercher
Statistiques

Date de création : 27.11.2008
Dernière mise à jour : 08.02.2013
5848 articles


La fabuleuse histoire de l'écriture - Premiers systèmes

Publié à 10:52 par acoeuretacris Tags : ecriture premiers systèmes
La fabuleuse histoire de l'écriture - Premiers systèmes

 

En haut, écriture mérovingienne, en bas écriture caroline qui se distingue par sa lisibilité. 

 

ECRITURE:  méthode de communication avec autrui par le moyen de signes visuels arbitraires formant un système. L'écriture peut être réalisée à partir de systèmes limités ou complets, un système complet permettant d'exprimer sans ambiguïté tout concept susceptible d'être formulé par le langage.

 

Les premiers systèmes d’écriture

Les premiers systèmes d’écriture étaient de nature pictographique idéographique. Parmi eux, il y a le cunéiforme des anciens Babyloniens et Assyriens, les hiéroglyphes égyptiens, les idéogrammes chinois, également utilisés en japonais, et l’écriture hiéroglyphique des Mayas.
Ce qui transforme un système de ce type en alphabet ou en syllabaire, c’est l’emploi d’un pictogramme ou d’un idéogramme pour représenter un son, plutôt qu’un objet ou une idée.
   

L'écriture cunéiforme  
 
 
 
 
 
Tablette cunéiforme,
Terre crue, fin du IVe millénaire,
Mésopotamie du Sud, Epoque d'Uruk III.
 
 
La plus ancienne écriture, l'écriture cunéiforme (signes en forme de coin), probablement inventée en Mésopotamie par les Sumériens, fut utilisée au Proche-Orient jusqu'au Ier millénaire av. J.-C.
Ce mode d'écriture utilisait des traits en forme de clou, inscrits principalement sur des tablettes d'argile, mais aussi sur des pierres, des métaux, de la cire ou d'autres matériaux.
Comportant à l’origine environ 1 400 symboles, elle est d’abord utilisée pour dresser des inventaires de biens et enregistrer des transactions sur des tablettes d’argile
Elle évoluera pendant plusieurs siècles puis disparaîtra avec l’apparition du papyrus.
 
 
Les hiéroglyphes
 
 
 
 
Les hiéroglyphes sont des caractères utilisés dans n'importe lequel des systèmes d'écriture comportant des caractères pictographiques, c'est-à-dire qui représentent des objets reconnaissables.
 
 
Les inscriptions hiéroglyphiques égyptiennes sont composées de deux types de signes de base : les idéogrammes (images représentant le sens du mot) et les phonogrammes (images représentant le ou les sons d'un mot). 

Les Égyptiens utilisèrent les hiéroglyphes depuis l'époque du développement du système, vers 3200 av. J.-C., jusqu'à l'époque de l'Empire romain. La dernière inscription hiéroglyphique date de 394 apr. J.-C. La forme et le nombre des signes restèrent à peu près constants jusqu'à la période gréco-romaine (après 332 av. J.-C.), pendant laquelle le nombre de signes, en particulier celui des phonogrammes, augmenta beaucoup.
 
 
Les idéogrammes chinois
 
 
 
 
 
Comme d'autres écritures anciennes, le chinois écrit provient d'une symbolisation picturale. Il n'a évolué vers une représentation mot à mot de la langue que lorsque ses utilisateurs comprirent que certains termes trop abstraits pouvaient être indiqués par leur son, plutôt que par leur sens.
 
Toutefois, à l'inverse des autres systèmes d'écriture, qui ont tous évolué vers une représentation alphabétique — c'est-à-dire essentiellement phonétique — des mots, le chinois fonctionne encore autant de manière pictographique que phonétique.

 


En outre, la représentation des sons n'a pas suivi l'évolution de la langue parlée, et reflète toujours la prononciation d'il y a trois mille ans.
 

La langue chinoise écrite attribue un symbole ou un caractère distinctif unique pour chaque mot de vocabulaire. La connaissance de deux mille ou trois mille caractères est nécessaire à sa lecture.
 

Les écrits les plus anciens que l'on connaisse sont des oracles gravés sur des carapaces de tortue et des omoplates de bœuf, dus à des devins de cour de la dynastie des Shang, à partir du XIVe siècle av. J.-C.
 

On trouve également en chinois des pictogrammes à valeur phonétique, c'est-à-dire l'emprunt du pictogramme d'un mot concret pour indiquer un mot abstrait ayant une prononciation identique ou très proche.
 

Qin Shi Huangdi, premier souverain d'un empire chinois unifié, supprima de nombreuses transcriptions régionales pour imposer une écriture simplifiée et standardisée, appelée le « Petit Sceau ». Sous la dynastie Han (206 av. J.-C.-220 apr. J.-C.), le système se ramifia en divers styles : lishu, écriture des fonctionnaires, xingshu, écriture cursive, caoshu, écriture de brouillon, et kaishu, écriture régulière. Le chinois imprimé se conforme à l'écriture régulière. Les styles cursif et régulier ont introduit de nombreux caractères abrégés, employés aussi bien dans la calligraphie artistique que dans la correspondance commerciale ou privée, mais furent longtemps bannis des documents officiels. Devenue la norme en République populaire de Chine, l'impression des caractères abrégés reste proscrite à Taïwan.
 
 
 
L’écriture hiéroglyphique des Mayas
 
 
 
 
 
Les mayas écrivaient sur du papier fabriqué à partir de fibres végétales et utilisaient des pigments naturels pour l'encre ; ils gravaient également sur des stèles en pierre. Des codes de lois et des calendriers nous sont ainsi parvenus. L'écriture maya utilise à la fois des idéogrammes et des phonogrammes.
 
 
Les peuples mayas créèrent un système d'écriture hiéroglyphique pour consigner leur mythologie, leur histoire et leurs rites sous forme d'inscriptions sculptées et peintes sur des stèles, des linteaux et des escaliers, ou peintes dans des livres formés de feuilles de papier en fibres végétales recouvertes d'une pellicule de chaux. Quatre de ces manuscrits nous sont parvenus : le codex Dresdensis, conservé à Dresde, le Peresianus, à Paris, le Tro et le Cortesianus, à Madrid. Ces livres, utilisés comme calendriers divinatoires, traitaient de thèmes comme l'agriculture, le temps, la maladie, la chasse et l'astronomie.
 
 
 
 
 
 

 

Commentaires (1)

warenghien
Pourquoi toujours parler de l'origine phénicienne de l'écriture:
Alors que des tablettes pictographiques d'argile découvertes en Europe, à Gradeshnitsa en Bulgarie, sur un site de fouille néolithique, ont été scientifiquement datées du VIème millénaire précédant l'ère standard ; et celles de Tartaria en Roumanie, le sont du Vème millénaire avant notre ère.
La constance à instaurer les mêmes erreurs, nous aveuglant d'un mirage oriental d'origine biblique, est réellement confondante.
Orient(is) fiat lux a vécu.
Osons allumer la lumière, là où nos pas nous mènent !
Pourquoi ne parlez-vous pas de l'écriture de Glozel? Qui elle aussi est plus ancienne que l'écriture phénicienne, Robert Graves lui-même disait que l'alphabet des arbres des proto-grecs était plus ancien que celui de kadmos/Cadmus.

http://warenghien.centerblog.net


Ecrire un commentaire