anges et demons behemoth au jardin
Rubriques
>> Toutes les rubriques <<
· Animaux - Oiseaux - (58)
· Mythologie Greco-romaine- (74)
· La(les)mode(s) - (17)
· Années 50 - (37)
· Arbres et arbustes (22)
· Préhistoire - (25)
· Au Jardin - (27)
· Parcs , réserves naturelles, zoos... (49)
· Bonjour + texte (589)
· Cadeaux de mes ami(e)s - (582)
Date de création : 27.11.2008
Dernière mise à jour :
08.02.2013
5848 articles
Béhémoth ou B'hemot est une créature mentionnée dans le Livre de Job, 40:15-24.
Le mot désigne en hébreu biblique les animaux domestiques, le bétail, bahaim en arabe), mais c'est un pluralis excellentiae, une méthode hébraïque pour exprimer la grandeur en "pluralisant" le nom, ce qui indique que le Béhémoth est la plus grande et puissante créature terrestre.
Métaphoriquement, le nom désigne toute bête de grande taille et/ou puissante. Un rorqualest donc parfois qualifié de béhémoth marin, ce qui est un contresens au vu de l'origine du nom.
Le Béhémoth est présenté dans le Livre de Job comme la Bête, la force animale que l'homme ne peut domestiquer. Dans la religion juive, il est le symbole du démon et du mal. Son apparence est imprécise, les uns en font un taureau énorme, les autres un hippopotame ou un rhinocéros. Dans un livre apocryphe d'Énoch, Béhémoth est un mâle, et sa compagne est le Léviathan, Dieu s'étant repenti de les avoir créés. Selon une tradition rabbinique, Béhémoth et Léviathan sont réservés pour le festin des justes qui aura lieu à la fin du monde.
L'origine mythique du Béhémoth, comme celle du Léviathan, autre monstre de la création originelle, pourrait se trouver dans les légendes babyloniennes où ils représentent les deux monstres marins primordiaux du chaosoriginel, respectivement nommé Apsûet Tiamat. Le Béhémoth perdra, au seuil de l'ère chrétienne, ses attributs marins et deviendra un monstre terrestre. Dans Baruch syriaque (XXIX, 4), il est dit que les deux monstres, apparus au cinquième jour de la Création, seront servis en nourriture aux justes au grand banquet après la fin des temps. La même idée se retrouve dans le IVe Livre d’Esdras (VI, 47).
Le Béhémoth dans l'art et la littérature
Aimé Césaire fait de son propre verbe épique un nouveau béhémoth: "ma parole béhémot entre les grands fûts blancs du silence ou du mensonge"; puisant son énergie à même l'origine violente du souffle, ce verbe est véhément, condensé dans les mots (à noter la graphie "béhémot" et non "béhémoth", qui renvoie aux mots)et il exprime la révolte contre les non-dits et les interdits qui frappent la mémoire historique de la traite et de l'esclavage.
bonjour Mimi c'est poussé par le vent que j'arrive jusqu'à chez toi pour te souhaiter une bonne journée bisous http://lilimay.blogg.org http://lilimay2.blogg.org
Ecrire un commentaire