La ville de New York est-elle menacée par les inondations ?
C’est sur l’île de Manhattan que la ville de New York est née au 17e siècle. Aujourd’hui, la superficie de New York est de 1 214 km² dont 785 km² de terres émergées.
La mégapole est entourée par l’océan Atlantique et s’élève à peine au-dessus du niveau de la mer.
Avec le réchauffement du climat, le niveau mondial des eaux s’élève, ce qui menace New York de catastrophiques inondations.
New York : Une ville au milieu des eaux
New York est constitué d’une mosaïque d’îles situées à l’embouchure de l’Hudson et de l’East River.
L’Harlem River sépare les îles de Manhattan et du Bronx.
Baignée par l’océan Atlantique, la ville est devenue l’un des plus grands centres économiques portuaires du monde.
A part les habitants du Bronx, les New-yorkais sont cernés par les eaux.
Vue aérienne de Manhattan. Image meironke
Big Apple a déjà connu des inondations dues à de fortes tempêtes. Les inondations de 1992 sont encore dans tous les esprits.
En 2007, de nombreuses stations de métro ont été inondées. La marée est montée à plus de 2 m au-dessus de sa cote normale à la pointe de l’île de Manhattan.
Dans les deux cas, il s’agissait de tempêtes accompagnées de pluies diluviennes et d’un vent extrêmement violent.
Vue sur la East River et Brooklyn. Image ZeroOne
A New York, le niveau de la mer s’est déjà élevé de 30 cm au cours du 20e siècle à cause de l'association de deux facteurs :
Les projections climatiques
La menace est prise au sérieux par les autorités. Depuis 2008, le New York City Panel on Climate Change (NPCC) regroupe des experts dont la mission est de prévoir le scénario climatique le plus probable.
Ces scientifiques communiquent leurs prévisions climatiques aux responsables des infrastructures de la ville. Il s‘agit de plusieurs dizaines d’agences regroupées au sein de la Climate Change Adaptation Task Force.
Hudson River. Image nosha
Le NPCC travaille en étroite collaboration avec le GIEC (Groupe Intergouvernemental sur l’évolution du Climat).
Les résultats des différents risques climatiques ont été rendus publics en février 2009.
Voici quelques chiffres issus de ce rapport :
Hausse potentiel du niveau de la mer de 5 à 12 cm d’ici 2020
Hausse potentiel du niveau de la mer de 18 à 30 cm d’ici 2050
Hausse potentiel du niveau de la mer de 30 à 60 cm d’ici 2080
Ces prévisions sont considérées comme étant un minimum. En effet, les prévisions les plus pessimistes prévoient une montée des eaux pouvant atteindre 1,50 m d’ici 2080.
Coucher de soleil sur Manhattan. Image joiseyshowaa
Avec le réchauffement climatique et donc l’augmentation de la fréquence des ouragans, les violentes tempêtes touchant New York pourraient devenir annuelles.
Prévention d'une catastrophe
Les infrastructures les plus vulnérables ont été répertoriées. Il s‘agit notamment des transports et des télécommunications.
Pour le moment, les autorités collectent les données mais n’ont pris aucune véritable décision quant aux moyens à mettre en œuvre.
Il n’est pas par exemple prévu dans l’immédiat d’ériger des barrières pour protéger les zones les plus fragiles.
Harlem River. Image joshbousel
Il est vrai que construire des digues ou des barrières a un coût exorbitant, évalué à des dizaines de milliards de dollars.
Aucun plan d’évacuation n’a été mis en place.
D’autres solutions sont à étudier et particulièrement la modification des normes de construction qui n’ont pas été prévues pour une éventuelle montée des eaux.
A la décharge des responsables de la ville, il faut souligner qu’ils ne disposent pas non plus de données précises et donc suffisantes pour mettre en place une véritable stratégie.
Il faut également préciser que les travaux titanesques qui pourraient être entrepris doivent être fiables, non sur quelques décennies, mais plutôt sur quelques siècles.
Staten Island et la Statue de la Liberté. Image Paraflyer
En effet, à quoi bon dépenser de telles sommes, si le problème n’est repoussé que pour quelques dizaines d’années.
New York est menacée. C’est une réalité que personne ne nie. Reste à savoir si les décisions adéquates seront prises avant la prochaine catastrophe plutôt qu’après.
Bruxelles propose une baisse unilatérale de 30 % des émissions de gaz à effet de serre en 2020 ! Vous signez ? Oui, Non ? Question-débat autour d'un sondage postés sur Pnyx.com : http://www.pnyx.com/fr_fr/poll/691
Depuis l'automne dernier et le bide de Copenhague - bide incontestable si résultats mis en perspective avec les campagnes de superlatif Zorro "nous allons sauver la planète" qui l'avaient précédé -, l'on n'entend plus beaucoup parler du combat contre le réchauffement climatique et de ses hérauts ! Les drames de l'Euro et les déconfitures du pouvoir en place en France l'obligeant à un véritable tête à ***** écolo pour sauver les meubles sont passés par là. L'hiver et le printemps pourris où l'on n'a jamais autant grelotté aussi, et les cendres de l'économie islandaise qui se déversent sur toute l'Europe, présageant de sombres filtres solaires également. Sans revenir méchamment sur les turpitudes de certains membres du GIEC, qui ont apporté du grain à moudre aux climato-sceptiques ! Bref, je fais partie de ceux qui n'étaient pas mécontents de respirer un peu depuis 6 mois, soulagé de cette mise en veilleuse du climat apocalyptique littéralement étouffant en 2009, même si ça a été pour passer à d'autres apocalypses, … mais bon, au-moins c'est pas toujours les mêmes …
Et puis, le quotidien Le Monde nous présente dans son édition datée 21 mai une communication que la Commission doit rendre publique dans quelques jours, avec des conclusions très surprenantes …
le fait que le soleil, soit impliqué dans le réchauffement climatique ne me surprend pas sans être alarmiste voici ce que j’ai trouvé dans la bible, l’apocalypse chapitre 16 qui concerne le soleil qui va augmenter la température sur la terre (écrit il y a plus de 2000 ans) ,
peut être somme nous tout au début …
Et le quatrième versa sa coupe sur le soleil ; et il lui fut donné de brûler les hommes par le feu :
et les hommes furent brûlés par une grande chaleur ; et ils blasphémèrent le nom de Dieu qui a
pouvoir sur ces plaies, et ils ne se repentirent pas pour lui donner gloire.
Le fait que les hommes polluerons et détruirons la terre dans la fin des temps est aussi mentionné dans ce livre.
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