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Date de création : 27.11.2008
Dernière mise à jour : 08.02.2013
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Un jour... une histoire... 28 juin 1635

Publié à 10:27 par acoeuretacris Tags : un jour 28 juin
Un jour... une histoire... 28 juin 1635

 

28 juin 1635

La Guadeloupe devient française
 
 
 
Le 28 juin 1635, les Français Jean Duplessis et Charles de l'Olive, de la Compagnie des Isles d'Amérique (ou des Isles de l'Amérique), prennent possession de la Guadeloupe au nom du roi Louis XIII. Ils débarquent à la pointe Allègre avec 4 religieux dominicains et 400 colons engagés par contrat pour trois ans.
 
 
 
Une île à sucre et à esclaves
 
 
 
 
 

L'île a été découverte par Christophe Colomb le 4 novembre 1493, jour du pèlerinage de la Sierra de Guadalupe, en Estrémadure, d'où son nom ! Il s'agit d'une île volcanique de 1100 km2, en fait divisée entre l'île de Basse-Terre, surmontée par le volcan de la Soufrière, et l'île de Grande-Terre. Ces deux îles sont séparées par un isthme où coule la Rivière salée et où se trouve aujourd'hui la principale ville, Pointe-à-Pitre, fondée par les Anglais en 1759. Le chef-lieu est Basse-Terre.

 

 

Après que Charles de l'Olive, nommé gouverneur de l'île par Richelieu, eut exterminé les Indiens Caraïbes qui l'habitaient, la Guadeloupe va devenir, comme la Martinique et Saint-Domingue (Haïti), une terre de grandes plantations sucrières avec une population constituée en grande majorité d'esclaves d'origine africaine.

 

Une Terreur mal cicatrisée
 
 
 
 

L'esclavage ayant été aboli sous la Terreur révolutionnaire (1794) puis rétabli sous le Consulat (1802), l'île va soufrir à ce moment-là d'une terrible guerre civile. Aujourd'hui encore, elle souffre d'un retard économique et social par rapport à sa voisine, la Martinique, qui a conservé ses structures intactes. L'essentiel de l'économie guadeloupéenne a glissé entre les mains des békés de Martinique et tandis que celle-ci a conservé une forte empreinte européenne, la Guadeloupe, débarrassée par la Terreur de la plupart de ses Blancs, compte aujourd'hui à peine 5% d'Européens dont une moitié de métropolitains. S'y ajoutent environ 15% de descendants des travailleurs tamouls amenés des Indes après l'abolition de l'esclavage (1848). La population restante est noire ou métisse.