Astrologie - Signe - Balance - Mythes - Décans -

Publié à 13:43 par acoeuretacris Tags : astrologie balance mythes et décans
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Balance du 23 septembre au 22 octobre

Les symboles et mythes de la Balance


Vénus, maître du signe du Taureau, est aussi celui du signe de la Balance. Dans l’un et l’autre cas, il s’agit d’Aphrodite, la déesse de l’amour. Cependant, Vénus en Taureau se rattache à la nature fécondante de ce signe, et à la phase de la reproduction qui lui correspond. Dans le signe de la Balance, nous avons affaire à la déesse de l’amour pur, irrésistiblement belle, dont la robe était ceinte d’une ceste, autrement dit d'une ceinture magique qui envoûtait les hommes qui l’approchaient.Par ailleurs, les légendaires colères d’Aphrodite et son extrême possessivité sont des caractéristiques qui conviennent mieux au natif du Taureau, qu’à celui de la Balance, toujours en quête d’harmonie.


Pour la Vénus - Aphrodite du Taureau, il s’agit d’aimer pour féconder, conserver, communier avec la nature, avoir. La Vénus - Aphrodite de la Balance conjugue le verbe aimer pour être aimée, vivre, communier avec elle-même et avec autrui, être belle. L’attrait pour les nourritures terrestres rend la Vénus - Aphrodite du Taureau intensément sensuelle. La Vénus - Aphrodite de la Balance, quant à elle, aspire à goûter aux nourritures spirituelles, sans pour autant renier les nourritures terrestres. Elle est hésitante, inconstante, légère, aérienne, mais elle n’en est pas moins sincère, exigeante, sélective et exclusive. Elle vit un peu entre deux mondes. Elle balance !


Ce qui nous amène tout naturellement à une autre figure mythique se rattachant au signe de la Balance, dont l’histoire est une superbe illustration des compromis dont sont capables les natifs de ce signe. Il s’agit de Perséphone, la fille de Zeus et de Déméter, qui, tandis qu’elle cueillait des fleurs avec des nymphes dans la plaine d’Enna, en Sicile, se fit enlever par son oncle, Hadès - Pluton, le dieu des Enfers, du monde souterrain, et des morts. Ayant perdu sa fille, Déméter partit à sa recherche. Durant neuf jours et neuf nuits, sans boire ni manger, sans repos ni répit, tenant deux flambeaux dans les mains, elle parcourut le monde en quête de Perséphone.


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Persephone


Au dixième jour, elle rencontra Hélios, le Soleil, qui l’informa de l’enlèvement de sa fille. Furieuse, Déméter, la déesse maternelle de la terre nourricière, décida de s’exiler jusqu’à ce que sa fille lui soit rendue, laissant derrière elle la terre stérile. Pour mettre fin à ce désastre, Jupiter - Zeus exigea d’Hadès - Pluton qu’il libère Perséphone, ce qu’il fit aussitôt.


Mais entre-temps, lors de son séjour forcé aux Enfers, Perséphone avait rompu son jeûne, et mangé un grain de grenade. Cela signifie symboliquement que si Hadès - Pluton avait succombé à sa beauté, elle avait, pour sa part, cédé à son amour et à ses avances, et que, désormais, elle était liée, corps et âme, au dieu des Enfers de la mythologie grecque. Il fallut trouver un compromis. Perséphone vivrait six mois de l’année au royaume des morts, auprès d’Hadès - Pluton, et les six autres mois sur terre, au royaume des vivants, auprès de sa mère, Déméter.


Ainsi, selon la légende, chaque année, à l’équinoxe de printemps, au moment où naît la floraison, Perséphone quitte le monde souterrain, et remonte sur la terre. Mais quand vient l’équinoxe d’automne, et la période des semailles, elle quitte le monde des vivants pour rejoindre celui des morts.


Dans la hiérarchie du zodiaque, le signe de la Balance suit celui de la Vierge, auquel est rattaché le mythe de Déméter, et précède le signe du Scorpion, en analogie avec Hadès - Pluton. Qui plus est, le signe de la Balance commence le jour de l’équinoxe d’automne, six mois après celui du printemps, coïncidant avec l’entrée du soleil dans le signe du Bélier.


Les décans


Indécision, hésitation, irrésolution, ce sont souvent les termes que l’on emploie à propos des natifs de la Balance. Les figures des 3 décans de ce signe nous tiennent un langage bien différent.


Le Balance du premier décan, dit décan de Sociabilité, dont le maître est la Lune
du 23 septembre au 2 octobre


L’image illustrant le premier décan de ce signe présente des analogies flagrantes avec la figure mythique de Proserpine ou Perséphoné, dont la légende se rattache à la dialectique du natif de ce signe soucieux de trouver des compromis et un juste milieu en toute circonstance. Il s’agit d’une belle femme, entièrement nue, pas du tout provocante.


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L’innocence et la pureté se dégagent de son corps dénudé. Elle se tient penchée sur le côté droit, son bras gauche tendu le long du corps, sa main ouverte, plaquée contre sa cuisse. Elle tient son bras droit légèrement replié, écarté de son corps et, du bout des doigts, elle effleure ou caresse la colonne horizontale d’une balance assez grossière, sans fléau, suspendue au bout d’une corde, composée uniquement de deux plateaux en forme de coupelles en bois.


L’absence de décor entourant cette femme et sa balance ne permettent pas de savoir comment ni pourquoi la première se tient ainsi penchée sans tomber ni à quoi la seconde est accrochée. Quoi qu’il en soit, les éléments composant ce dessin correspondent bien à l’univers du premier décan de ce signe dont les maîtres sont la Lune et Vénus, aux qualités sensibles, aux vertus féminines de douceur et de réceptivité.


Cette Balance ne pèse ni ne juge. Elle estime, ce qui, selon les racines étymologies du mot latin estimare dont dérive ce verbe, signifie à la fois aimer et mesurer.


Le Balance du deuxième décan, dit décan de Libre arbitre, dont le maître est Saturne
du 3 octobre au 13 octobre


Ici figure une vraie Balance dont les deux plateaux en métal sont parfaitement stables et se trouvent au même niveau. Elle possède son fléau ainsi que les trois couteaux ou prismes d’acier qui la traversent perpendiculairement. De cet instrument, se dégage un sentiment d’équilibre parfait que rien ne devrait pouvoir troubler.


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Il ne fait aucun doute que cette balance est un authentique outil de mesure, servant à comparer des grandeurs, fonction première d’une balance. Toutefois, rien n’indique ce qu’elle va peser. Il s’agit d’une balance, rien de plus, un symbole à l’état brut.


Il ne faut surtout pas y voir celui de la Justice, mais celui de la quête de l’équilibre parfait, assortie d’une volonté de le maintenir et de le préserver à tout prix. Il ne faut pas tenter non plus de faire pencher l’un des deux plateaux de cette balance, au risque d’engendrer un grand désordre, de remettre en cause les acquis, la paix, l’équilibre.


Rien n’apparaît derrière cette balance figée, immobile. Ce vide illustre l’univers du dépouillement dans lequel évolue Saturne, le maître du deuxième décan de ce signe.


Le Balance du troisième décan, dit décan de Justice, dont le maître est Jupiter
du 14 octobre au 22 octobre


Le symbole illustrant le troisième décan de ce signe, bien qu’il porte le nom de Justice, inspire une plus grande légèreté. Il s’agit toujours d’une balance présentée dans un décor entièrement dépouillé, mais d’une balance animée, le plateau de gauche penchant nettement vers la droite tandis que, bien sûr, celui de gauche est surélevé.


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Cette balance entièrement taillée et assemblée à partir d’un morceau de bois, matériau lui conférant un aspect à la fois brut et chaleureux, ne donne plus cette impression de la rigidité et de la froideur du métal de la balance figurant le décan précédent. Ses deux plateaux sont suspendus à deux crochets en bois, situés au bout de la barre horizontale, et par trois courts filins. Par ailleurs, elle possède une importante particularité.


La barre horizontale passe à l’intérieur d’un morceau de bois fendu et taillé à l’intérieur. Une aiguille verticale, surmontant ladite barre horizontale, suit le mouvement du plateau droit qui penche et pèse vers le bas, s’inclinant vers la droite. Cette aiguille pouvant ainsi balancer de droite à gauche, selon que le plateau de droite ou de gauche pèse, semble en tous points identique à celle d’un métronome qu’utilisent les musiciens pour marquer un rythme ou suivre le tempo.


L’univers du troisième décan de la Balance repose ainsi sur un équilibre instable, sur un mouvement perpétuel balançant sans cesse de droite à gauche, de gauche à droite, celui du rythme, et par analogie, celui de la Justice.