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Date de création : 27.11.2008
Dernière mise à jour :
08.02.2013
5848 articles
Grâce à son altitude élevée, le plateau reçoit bien plus d'eau que les plaines désertiques environnantes. Son climat est en outre plus frais et une flore très spécifique peut ainsi s'y développer.
Les sommets du parc sont recouverts par :
Le sapin du Colorado - Photo Dave Powell
L'épicéa d'Engelmann -
Le pin de Bristlecone - Photo Loren Reinhold
Dans la forêt de moyenne altitude, on trouve :
Le pin jaune - Photo Jodie Wilson
L'épicéa bleu - Photo Raymond Shobe - (Vue du sentier Navajo loop trail dans le parc national de Bryce Canyon)
La forêt des zones les plus basses du parc est composée de :
Pins à pignons - Photo Toiyab
Genévriers des Rocheuses -
chënes Gambelii - Photo Cory Maylett
On y trouve aussi des cactus et des yuccas.
Yuccas - Photo Tomas Castelazo
Parmi les autres espèces représentatives, on trouve :
Le sapin de Douglas
Le pin flexible - Photo Doug -
Le peuplier faux tremble - Photo Stan Shebs
La potentille frutescente - photo ugraland
De nombreuses fleurs, parfois endémiques, peuplent le parc :
Le pinceau indien de Bryce Canyon - Photo Stan Shebs
Le lin de Lewis - Photo Kurt Stüber
Le penstemon - Photo Stan Shebs
L'iris du Missouri - Photo Walter Siegmund
Le zigadène élégant - Photo Scott
L'ancolie - Photo Stan Shebs
Le vélar - Walter Siegmund
Présent dans le parc, le « pinceau indien du Wyoming » est la fleur emblème de l'État du Wyoming depuis le 31 janvier 1917.
Photo Moondigger
Les oiseaux
Parmi les 175 espèces d'oiseaux présentes, on trouve :
Le condor de Californie -
Le grand corbeau - Photo Tiziano Lombardi
Le faucon pélerin - Photo Teddy Llovet
La buse à queue rousse - Photo Mongo
Le colibri à queue large - Photo DickDaniels
Le Colibri à gorge noire (mâle) -
La moucherolle à ventre roux - Photo Kevin Cole
L'hirondelle à face blanche
La mésange de Gambel - Photo Greg7
La sitelle à poitrine blanche - Photo Mdf
Le casse-noix d'Amérique - Photo Steven Pavlov
Le geai de steller - Photo Walter Siegmund
Certaines espèces ne font que passer dans le parc, d'autres y nichent seulement à la belle saison tandis que d'autres peu nombreux y restent toute l'année.
Je donnerais une valeur aux choses, pour ce qu'elles signifient.
Je dormirais peu, je rêverais plus, je crois que chaque minute passée les yeux fermés
représentent soixante secondes en moins de lumière.
Je marcherais quand les autres s'arrêtent, je me réveillerais quand les autres dorment.
Je donnerais des ailes à un enfant, mais je le laisserais apprendre à voler seul.
J'enseignerais aux vieux que la mort ne vient pas avec l'âge mais avec l'oubli.
J'ai appris tant de choses des hommes …
J'ai appris que tout le monde veut vivre au sommet de la montagne, sans savoir que le
véritable bonheur c'est dans la manière de l'escalader.
J'ai appris que quand un nouveau-né serre fort de son petit poing, pour la première fois, la
main de son père, il le retient pour toujours.
J'ai appris qu'un homme n'a le droit d'en regarder un autre de haut que pour l'aider à se
lever.
Dis toujours ce que tu sens, fais ce que tu penses.
Il y a toujours un lendemain, et la vie nous donne une autre occasion de faire bien des
choses : mais si jamais je n'ai plus que ce jour, j'aimerais dire à tous ceux que j'aime
combien je les aime.
Le lendemain n'est garanti à personne, qu'il soit jeune ou vieux …
Aujourd'hui peut … être le dernier jour où tu vois ceux que tu aimes.
N'attends pas, fais-le aujourd'hui, car, si demain ne vient pas, tu regretteras de n'avoir
pas pris le temps d'un sourire, d'une caresse, d'un baiser, trop occupé que tu étais.
Garde près de toi ceux que tu aimes, dis-leur à l'oreille combien tu as besoin d'eux, aime-
les et traite-les bien, prends le temps de dire "je regrette", "pardonne-moi, s'il te
plaît", "merci", et tous les mots d'amour que tu connais.
Demande au Seigneur la force et la sagesse de les exprimer.
Car personne ne se souviendra de tes pensées secrètes.
Il faut qu'elles soit dites … avant que tout soit consommé …
(Gabriel Garcia Marquez)
Parc national de Bryce Canyon, Utah, USA - Photo Huebi
Le parc national se trouve à l'ouest du plateau du Colorado, à la limite des déserts froids d'Amérique du Nord et de la cordillère occidentale des montagnes boisées du nord-ouest qui forment deux écorégions distinctes selon l'Agence de protection de l'environnement des États-Unis, le Colorado Plateaus et la Wasatch and Uinta Mountains, plus humide, qui permet une flore plus verte et haute. Les écorégions du WWF sont plus vastes et moins précises : il situe le parc dans l'écorégion Plateau de broussailles du Colorado.
Photo R.Blauert
Selon le National Park Service, le parc national est un véritable laboratoire à ciel ouvert pour les scientifiques. Grâce à une dénivellation de près de 700 mètres, il présente trois types de couverture forestière distinctes dépendant du climat. Cette variété de biotopes permet une riche biodiversité composée de plus de 100 espèces d'oiseaux, de dizaines de mammifères et de milliers de plantes. À Bryce Canyon vivent trois espèces d'animaux répertoriées comme espèces menacées. Il s'agit du Chien de prairie de l'Utah, du Condor de Californie et du Moucherolle des saules.
Chien de prairie de l'Utah -
Condor de Californie - Photo Scott Frier
Moucherolle des saules - Photo Big iron
La faune
- Les mammifères :
Le parc abrite 59 espèces de mammifères dont :
Le cerf hemione - Photo Benjamin Zingg
Le puma - Photo Luis Miguel Bugallo Sánchez
L'écureuil terrestre doré - Photo User:Ke4roh
Le bassarys rusé -
La souris sylvestre - Photo lil' big world
Le coyote - Photo JustinJohnsen
Le chien de prairie de l'Utah - Photo Chin tin tin
Ce dernier n'est présent que dans le sud-ouest de l'Utah.
L'ours noir -
L'Ours noir, bien que très rare dans le parc, est toutefois présent.
la vue panoramique du Bryce Point dans Bryce Canyon, Utah, États-Unis - Photo Tobi 87
Le parc national de Bryce Canyon (anglais : Bryce Canyon National Park) est un parc national américain situé au sud de l'Utah aux États-Unis.
D'une superficie de 145 km², le parc est renommé pour ses formations géologiques composées de roches colorées aux formes coniques et âgées de dizaines de millions d'années. Le parc est constitué de zones élevées et semi-arides, et présente un ensemble d'immenses amphithéâtres naturels parsemés de nombreux hoodoos produits par l'érosion du plateau de Paunsaugunt.
Parc national de Bryce Canyon, Utah, USA, trois hoodoos sous la lumière matinale -
L'occupation humaine de la région remonte à une dizaine de milliers d'années mais aucune preuve archéologique n'indique pourtant que l'Homme y vit en permanence. Les régions environnantes du parc sont habitées par des peuplades précolombiennes entre le IIe siècle et le XIIe siècle, puis par des Amérindiens Païutes qui y limitent leurs activités à la chasse et la cueillette.
Les premiers explorateurs européens parviennent au sud de l'Utah à la fin du XVIIIe siècle et les premiers colons, des mormons, s'y installent à la fin du XIXe siècle. Suite au travail que le charpentier Ebenezer Bryce effectue dans la région, cette petite communauté nomme le lieu Bryce Canyon. Il s'agit cependant d'un amphithéâtre naturel et non d'un canyon. En 1928, Bryce Canyon et sa région environnante deviennent un parc national. Les membres du personnel du National Park Service ont depuis pour mission de protéger les richesses du parc tout en accueillant et en sensibilisant le million de touristes qui visitent le parc chaque année.
Parc national de Bryce Canyon, Utah, USA - Photo Tobias Alt
Situé au sud-ouest de l'État de l'Utah, le parc s'étend sur les territoires des comtés de Garfield et de Kane. Les métropoles les plus proches sont Las Vegas à 350 km au sud-ouest, Salt Lake City à 400 km au nord, et Denver à plus de 800 km au nord-est. Malgré son isolement, le parc est toutefois facilement accessible grâce à la route touristique américaine Utah State Route 12. D’une superficie totale de 145 km², le parc s’étend sur environ 30 km du nord au sud, alors que sa largeur varie entre 2 et 10 km.
Carte du parc national de Bryce Canyon.
Le parc se situe en altitude, son point culminant étant à 2 778 mètres et le plus bas, au niveau du ruisseau Yellow Creek, à 2 018 mètres d'altitude.
Toute la région appartient à la partie occidentale du plateau du Colorado, célèbre pour ses roches rougeâtres soumises à l’érosion, et présentes dans tous les parcs nationaux des environs. Bryce Canyon appartient plus particulièrement au sous-plateau de Paunsaugunt, qui s'étend sur une région de 40 km sur 16 km. Plusieurs amphithéâtres naturels y sont creusés par l'érosion. Le plus grand d'entre eux, Bryce Canyon, mesure près de 20 km de long sur 5 km de large, pour une profondeur maximale d'environ 250 m. Un chemin longe le bord supérieur de l'amphithéâtre et plusieurs postes d'observation, dénommés Sunrise Point, Sunset Point, Inspiration Point et Bryce Point, y sont présents.
Vue matinale de Bryce Canyon à partir du lieu-dit Sunrise Viewpoint -Photo
Christian Mehlführer
Le côté occidental du parc appartient au bassin hydrographique de la rivière Sevier. Celle-ci s'écoule en bordure du parc avant de se jeter plus au nord dans le lac Sevier qui est endoréique (les eaux qui entrent dans le lac n'en ressortent que par évaporation). Ce dernier, comme le Grand Lac Salé d'ailleurs, sont des vestiges de l'immense lac Bonneville. Cela signifie également que la partie occidentale du parc appartient au Grand Bassin.
La rivière Paria et les ruisseaux de l'est du parc appartiennent quant à eux au bassin du fleuve Colorado. Les eaux sortent du parc à l'est, traversent la forêt nationale de Dixie avant de rejoindre ce fleuve. Ce dernier, qui prend sa source dans les montagnes Rocheuses, s'écoule en direction du sud-ouest pour terminer sa course dans le golfe de Californie au Mexique, après avoir parcouru près de 2 250 km.
Parc national de Bryce Canyon, Utah, USA : Rivière Paria - Photo Fundenburg
L'histoire géologique de la région est marquée par de nombreux dépôts de sédiments du début du Crétacé jusqu'à la fin du Paléogène (c'est-à-dire de 130 à 40 Ma). L'érosion de ces dépôts a ensuite créé au fil des années des hoodoos et d'autres structures géologiques.
Les roches de Bryce Canyon sont plus jeunes que celles du parc national de Zion, elles-mêmes plus jeunes que celles du Grand Canyon. La formation géologique de Bryce Canyon est ainsi la plus récente formation géologique de ce que l'on nomme le Grand Staircase, une immense suite de strates sédimentaires qui va jusqu'au Grand Canyon.
Le Grand Canyon - Photo Tenji
À la fin du Crétacé, la région aujourd'hui aride est recouverte par une mer intérieure peu profonde reliant le golfe du Mexique à l'océan Arctique. Au fil du temps, le niveau de la mer varie et la région est tantôt immergée et tantôt émergée. Les couches géologiques de la région sont ainsi une succession de couches de dépôts sédimentaires marins et de dépôts de poussières. Bien plus tard, la mer se retire totalement et laisse place à des plaines régulièrement inondées. Les plaines sont traversées par des rivières et parsemées de lacs qui recouvrent à nouveau le sol de dépôts qui sont à l'origine de la création de nombreuses formations géologiques.
Dans le parc, l'érosion du plateau de Paunsaugunt entraîne la formation de différentes structures géologiques appelées murailles, arches et hoodoos. La couche géologique qui constitue la partie supérieure du plateau, la formation de Claron, est composée de roches sédimentaires et calcaires assez friables.
Les bords du plateau s'érodent au fil du temps et forment des avancées de plus en plus étroites en forme de murs. Ces murs naturels commencent alors à se perforer au niveau de leurs points les plus faibles et des arches apparaissent. Avec le temps, elles s'agrandissent avant de se briser. Il ne reste plus alors que des piliers que l'on appelle hoodoos.
Hoodos -
Dans le parc, les arches peuvent avoir un diamètre variant entre 1 et 19 mètres. Ce type d'ouverture se forme dans la roche lorsque les précipitations y entrent, occupent davantage de volume lorsque l'eau se transforme en glace en cas de gel, et font ainsi exploser la roche par endroits. Dans le parc, ce phénomène de gel et de dégel peut se produire jusqu'à 200 fois chaque année.
Arche naturelle dans le parc national de Bryce Canyon - Photo dchousegrooves
Les hoodoos ont des hauteurs variant de 1,5 à 45 mètres, ce qui reste toutefois bien inférieur à l'arche du Rainbow Bridge également située dans la région. La variation de l'épaisseur des hoodoos sur toute leur hauteur est très fluctuante, ce qui les différencie d'une simple colonne et leur donne des formes très variées. Certains d'entre eux ont été baptisés comme par exemple le « Marteau de Thor », la « Reine Victoria », ou « E.T. ».
Le marteau de Thor, une formation dans le parc National du Bryce Canyon. Sud-Ouest de l'Utah, États Unis d'Amérique. - Photo Luca Galuzzi
Les roches de la formation de Claron, dans lesquelles se forment les hoodoos, datent du Paléocène ou de l'Éocène (40 à 60 millions d'années). Elles sont essentiellement composées de calcaires mais aussi d'un peu de sables et d'argiles, car elles sont issues de dépôts de sédiments qui se sont accumulés au fond de lacs peu profonds et aujourd'hui disparus. Leurs colorations proviennent des différents minéraux inclus dans ceux-ci. La roche, en grande partie calcaire, est également érodée par l'acidité des eaux pluviales. Les hoodoos ont une meilleure résistance à l'érosion par rapport à la roche qui les entoure parce qu'ils disposent d'une fine couche supérieure de protection contenant du magnésium plus résistant aux intempéries. On estime que l'érosion du plateau se fait à un rythme de 0,6 à 1,3 mètre tous les 100 ans, ce qui signifie que de nouveaux hoodoos pourraient encore se former pendant environ trois millions d’années.
L'art africain traditionnel, qui fut aussi appelé « art nègre », se subdivise en une multitude d'arts locaux. Les musées internationaux ayant longtemps négligé l'art africain, de ce fait la plupart des chefs-d'œuvre sont entre les mains des collectionneurs privés et des marchands, et certains d'entre eux ont réalisé depuis les années 1980 de véritables fortunes. Après les diverses indépendances, beaucoup d'Européens étaient rentrés en Europe avec souvent d'importantes collections et peu à peu, leurs collections ont alimenté les marchés aux puces et les ventes aux enchères.
Dame blanche (- 4000 av.JC)
La diversité plastique de l'Art africain traditionnel montre une prodigieuse imagination et une intensité magique, révélant l'omniprésence du sacré — qui fascina quantité d'artistes et collectionneurs occidentaux au XXe siècle dont André Breton — et des rites complexes : cérémonies où se jouent la définition du pur et de l'impur, la perpétuation de la lignée, la légitimation des alliances, la force et la cohésion du clan.
La véritable passion de l'art africain se doit dans certains cas de respecter l'objet dans son intégralité, ce qui signifie donc par exemple d'accepter l'existence — sans se laisser impressionner — d'une couche de sang séché (croûte sacrificielle) recueilli au cours des sacrifices rituels. Aux dires des collectionneurs les plus passionnés, les traces laissées de leur utilisation confèrent à ces objets une puissance magique ou esthétique que les autres ne possèdent pas.
Masque africain - Photo Roman Bonnefoy
Parmi les objets usuels africains on peut aussi trouver des objets artisanaux tels que des poulies, des serrures de grenier, des échelles, des calebasses pyrogravées et des armes, des objets personnels (poupée de maternité, fétiche), mais aussi des objets comme des statues décoratives sculptées pour les villas des blancs dans les années 1950 et 1960, ou comme enseignes naïves des boutiques. Ces objets sont des «faux» pour les puristes et les «ethnos» qui les méprisent, mais ces pièces, aujourd'hui patinées par le temps, se révèlent des choses, souvent très belles et très touchantes, d'un art réellement populaire, témoin d'un temps aujourd'hui révolu. Par exemple les statues dites «colons» représentent le «colon», l'homme blanc vu par l'homme noir, et sont souvent des statues pleines d'humour et de drôlerie (casque colonial, pistolet à la ceinture, mains dans les poches).
Jeune africain avec une amphore. Flacon à huile plastique campanien à vernis noir, vers 300-200 av. J.-C. Provenance : Capoue. Photo Jastrow
Cependant les faux d'aujourd'hui font des ravages, car dans de nombreux villages africains les artisans sont passés maîtres dans l'art de patiner le neuf, d'autant plus que selon les experts il devient impossible de retrouver aujourd'hui une œuvre majeure sur le continent. Tout est déjà en Europe, chez les collectionneurs (comme le bruxellois Willy Mestach), dans les familles d'anciens colons ou en Amérique dans les musées. Trouver un objet rituel étant devenu rarissime, il y a de nombreux vols concernant ces objets, liés à la découverte de cet art primitif. D'autre part, de nombreux «rabatteurs» écument les villages de brousse les plus éloignés pour inciter les villageois à leur vendre leurs objets usuels comme les statuettes, les masques ou les poupées. Lors de la mode des échelles de grenier Dogons, à la fin des années 1980, les antiquaires africains raflèrent toutes les échelles des villages et saturèrent le marché parisien, ils firent la même chose pour les serrures Bambaras. Dans les années 1990, des trafiquants volèrent des centaines de waka, des stèles funéraires de bois sculpté, placées sur les tombes des chefs de clans Konso.
Sculpture dogon en bois, probablement une figure ancestrale, XVIIe-XVIIIe siècle, Pavillon des Sessions, musée du Louvre - Photo Marie-Lan Nguyen
Les gouvernements africains de leur côté laissent faire car ils ne manifestent pas beaucoup d'intérêt pour le marché de l'art africain et même le boudent, alors qu'une résolution prise par l'UNESCO interdit, depuis le début des années 1990, de faire sortir masques et statues du continent africain. Mais dans les faits, ni l'UNESCO, ni les gouvernements africains ne disposent des moyens d'endiguer l'hémorragie et de protéger ce patrimoine. De plus certaines critiques se sont élevées contre une telle mesure avec comme argument de dire : « Rien n'interdit aux Européens, aux Américains ou aux Japonais de vendre leurs œuvres à l'étranger ou d'en acheter. Pourquoi ce droit serait-il interdit aux Africains ? ».
Masque du village de Pa Nje - Photo cliff1066
L'Afrique reste cependant un gisement artistique naturel d'importance majeure, car d'un bout à l'autre de ce vaste continent il existe des milliers de tombes millénaires contenant encore des dizaines de milliers d'objets à découvrir. Quelques musées africains, dont les États n'ont pas les moyens ni la volonté d'entreprendre des fouilles, tentent de s'organiser et de proposer aux marchands des fouilles mixtes ou conjointes avec comme but de conserver les pièces les plus exceptionnelles et au moins de pouvoir être intéressés aux ventes des objets collectés, afin d'avoir les moyens de mettre en œuvre une véritable politique d'acquisition.
Fétiche à clous Kongo, Nkisi Nkondi - Photo Royaltribalart
Aujourd'hui l'art africain est une mine inépuisable d'inspiration pour les créateurs qui le réinterprètent mais « hors de son milieu, retiré de son contexte, non seulement géographique mais aussi social, l'objet perd son identité culturelle. (...) De la panoplie du "colonial" au mur du "collectionneur" associé aujourd'hui à l'art contemporain, on tend à oublier la relation de l'objet africain avec son milieu d'origine, faisant abstraction de l'évidente implication ethnologique ».
Statue masculine, Songye - Photo jean Pierre Dalbéra
La vie...
La vie, c’est la pluie…
C’est le beau temps…
C’est la rosée du matin
Et la douceur d’un coucher de soleil.
C’est un sourire,
Une larme…
Des souvenirs, des espoirs…
Des Jours noirs et des Jours bleus.
La Vie, c’est toi, c’est moi…
C’est nous, c’est tout.
C’est le souffle divin…
C’est le plus beau, le plus précieux…
C’est sacré, respecté.
La vie… c’est un changement
Perpétuel et continuel.
C’est s’adapter,
Essayer..tomber… échouer…
Se relever et gagner.
C’est un Jeu qui suit les caprices
des vagues et du vent.
La Vie, n’essaie pas de la prévoir,
De la deviner,
De la comprendre
Ou de la changer.
La vie, vis-la, au jour le jour…
Avec confiance, courage, optimisme et amour.
Accroche un sourire à tes lèvres :
Regarde bien droit devant toi
Et suis ton étoile.
Des jours merveilleux t’attendent !
(auteur inconnu)