Les dinosaures - Les Saurischiens - groupe Théropodes -

Publié à 14:04 par acoeuretacris Tags : dinosaures saurischienthéropode
Les dinosaures - Les Saurischiens - groupe Théropodes -
 
Halticosaurus
 
Sous-groupe des Coelurosaures 
 
 
La bipédie est une constante chez les théropodes. Actuellement, les mammifères carnivores sont tous quadrupèdes. 
 

Les carnivores bipèdes se rencontrent uniquement chez les oiseaux (faucon, milan, aigle). On peut d’ailleurs se demander pourquoi 
 
 
Caractéristiques des coelurosaures 
 
 
Dans la grande variété des théropodes, on trouve les coelurosaures « lézards à queue creuse ». 
 
 
Ce groupe inclut de nombreux petits théropodes légèrement bâtis mais leurs liens de parenté ne sont pas toujours très proches. 
 
 
Dans ce groupe, on trouve en vrac : Compsognathus, Ornitholestes, Aristosuchus, Coelophysis ou Procompsognathus. 
 
 
Ces animaux ont dû être très abondants pendant 140 millions d’années. Malheureusement, leurs squelettes légers se sont décomposés très rapidement. Donc, les fossiles sont rares et extrêmement disparates. 
Cependant, on peut tout de même avancer certaines hypothèses grâce à trois spécimens assez bien conservés : Coelophysis, Compsognathus et Ornitholestes. 
 
 
Coelophysis 
 
 
Les premiers restes de Coelophysis ont été découverts en 1881 dans les roches du Trias supérieur. Mais c’est en 1947 qu’une découverte vraiment importante fut faite. 
 

Une expédition partit à Ghost Ranch et creusa à flanc de montagne. Le déblaiement révéla un incroyable cimetière de dinosaures. Des douzaines de squelettes gisaient les uns sur les autres.
Peut-être le troupeau fut il surpris par une crue subite.
 
 

Parmi tous ces squelettes, on trouva des coelophysis de tout âge. 
 
 
 
 
Crâne Coelophysis. (Musée d'Histoire Naturelle de Londres). - dinosoria.com 
 
 
Les adultes atteignaient au maximum 3 m de long. Quelques uns des squelettes adultes révélèrent la présence de petits squelettes de jeunes Coelophysis. Cette espèce devait être donc cannibale. 
 
 
Coelophysis vivait au Trias supérieur. C’est l’un des plus anciens théropodes connus. 
 
 
Compsognathus 
 
 
Compsognathus « à la mâchoire élégante » a été découvert dans des roches du Jurassique supérieur. 
 

Il mesurait au maximum 1,40 m de long. 
 
 
 
 
Compsognathus. - dinosoria.com 
 
 
On connaît son régime alimentaire grâce au contenu stomacal préservé. Le dernier repas était un petit lézard appelé Bavarisaurus. Ce lézard était extrêmement rapide. On en a conclu que Compsognathus devait avoir une vue perçante et des réflexes très vifs. 
 
 
Ornitholestes 
 
 
Ornitholestes « voleur d’oiseaux » a été découvert en 1900 dans des roches du Jurassique supérieur. 
 

Il ressemblait beaucoup à Compsognathus mais en plus grand. 
 
 
 
 
Reconstitution par la BBC 
 
 
Il existe des similitudes évidentes entre ces trois dinosaures. Mais, il existe de nombreux coelurosaures plus méconnus. 
 
 
D'autres coelurosaures 
 
Les genres proches possibles sont Procompsognathus « avant la mâchoire élégante ». On ne le connaît que par un fossile fragmentaire du Trias supérieur. 
On peut aussi citer Halticosaurus « reptile agile » et Longosaurus « reptile de Long ». Les squelettes sont malheureusement très mal conservés. 
 
 
Au Zimbabwe, on a découvert un squelette incomplet de Syntarsus « à la cheville soudée » ; en Ecosse, Saltopus qui date du Trias supérieur ; en Chine, Lukousaurus qui est un bipède à cornes du Trias supérieur. 
La liste n’est pas exhaustive car elle serait trop longue. De plus, les fossiles sont trop incomplets pour que l’on puisse en faire une étude fiable. 
 
 
Cela montre surtout à quel point le monde des dinosaures était varié et à ce jour encore très méconnu. 

Les dinosaures - Les Saurischiens - groupe Théropodes -

Publié à 13:53 par acoeuretacris Tags : dinosaures saurischien théropode
Les dinosaures - Les Saurischiens - groupe Théropodes -
Afrovenator
 
 
Sous-groupe des Tétanoures 
 
 
La majorité des théropodes évolués sont regroupés sous le nom de Tétanoures « à queue rigide ». Ils possèdent tous certaines caractéristiques communes au niveau des pattes et de la queue. 
En effet, les théropodes primitifs possédaient des muscles qui reliaient le fémur au milieu de la queue.
 
 
Chez les Tétanoures, ces muscles qui relient la queue à la cuisse se sont atrophiés. 
 

Le bout de leur queue est donc devenu moins mobile d’où leur nom. 
 
 
Le crâne des tétanoures est moins solide que celui des cératosaures. Leurs mains n’ont que trois doigts. Seule la partie antérieure des mâchoires portent des dents. 
 
 
 
 
Mâchoire fossilisée d'un Mégalosaurus 
 
 
Parmi les tétanoures, on trouve notamment Eustreptospondylus, Mégalosaurus ainsi que d’autres mégalosaures « gros lézards », ou Afrovenator « chasseur africain » découvert en 1994 dans le Sahara. 
 
 
Eustreptospondylus « vertèbres bien incurvées » a été découvert en Angleterre. Il mesurait jusqu’à 7 m de long. Malgré sa taille, sa constitution est assez légère. 
 
 
 
 
Reconstitution d'un Eustreptospondylus par la BBC 
 
 
Afrovenator atteignait 9 m de long. Il était armé de dents longues de 5 cm et de griffes très crochues.
Il a vécu dans des régions chaudes à la végétation luxuriante. Découvert seulement en 1994, cela a confirmé que les tétanoures primitifs étaient encore présents au Crétacé inférieur en Afrique.
 
 
 
 
 
squelette de l'afrovenator 
 
 
Megalosaurus a été décrit en 1824. Il a vécu au Jurassique moyen en Europe. Sa mâchoire montre que ses dents se remplaçaient au fur et à mesure qu’elles tombaient. Sa taille a été estimée à 9 m de long. 
 
 
 

Les dinosaures - Les Saurischiens - groupe Théropodes -

Publié à 13:25 par acoeuretacris Tags : dinosaures saurischien théropode
Les dinosaures - Les Saurischiens -  groupe Théropodes -
 
Dilophosaurus
 
 
Sous-groupe des Cératosaures 
 
 
Les Cératosaures étaient des dinosaures carnivores saurischiens. Certains dinosaures carnivores présentent sur la tête des cornes ou des renflements.
C’est pourquoi on les a baptisé cératosaures « lézards à cornes ».
 
 
 
Près de 30 espèces de cératosaures ont été répertoriées. Parmi elles, on trouve des géants comme Dilophosaurus et des nains, pas plus grands qu’un poulet, comme Compsognathus. 
 
 
 
 
Fossile Compsognathus. - dinosoria.com 
 
 
La présence de cornes n’est pas la seule caractéristique de ce groupe. 
 
 
En effet, de nombreux dinosaures possèdent de tels ornements et certaines cératosaures n’en ont pas.
Par contre, tous ont conservé des caractères primitifs que les autres théropodes ont perdu au cours de l’évolution : leurs mains ont quatre doigts et non trois.
 
 
 
 
 
On remarque sur ce squelette de Coelophysis les 4 doigts. _ dinosoria.com 
 
 
Les cératosaures se sont développé au cours du Trias supérieur et ont survécu presque jusqu’à la fin du Crétacé. Ils ont colonisé le monde entier et sont devenus les prédateurs dominants. 
 
 
Liliensternus vivait au Trias supérieur en Europe. Dilophosaurus vivait au Jurassique inférieur en Asie et en Amérique du Nord. 
 
 
Megapnosaurus a colonisé l'Afrique, l'Amérique du Nord et l'Asie au cours du Jurassique. Les fossiles de Ceratosaurus ont été découverts en Europe, en Afrique et en Amérique du Nord. Il vivait au Jurassique supérieur. 
 
 
 
 
Dessin du crâne d'un Dilophosaurus. - G. Baker 
 
 
Carnotaurus sastrei vivait au Crétacé inférieur en Amérique du Sud. Majungasaurus a lui été découvert à Madagascar. Les fossiles sont datés du Crétacé superieur. 


 
Tous les cératosaures sont bipèdes. La plupart possèdent des mâchoires en forme de bec, des dents petites mais pointues et des membres antérieurs armés de griffes aiguisées. 
 
 
Classification: Saurischia Theropoda Ceratosauria  

Les dinosaures - Saurischien et Ornithischien -

Publié à 09:24 par acoeuretacris Tags : dinosaures groupe Saurischien Ornithischien
Les dinosaures - Saurischien et Ornithischien -
 
On divise les dinosaures en deux grands groupes, qui se différencient par la forme de leur bassin: les saurischiens (à bassin de lézard) et les ornithischiens (à bassin d'oiseau). 
 
 
On a baptisé l’ère mésozoïque « âge des reptiles ». Cette appellation est due au fait que durant ces 150 millions d’années, un seul groupe de reptiles domina toutes les niches écologiques de notre planète.
C’est suffisamment rare pour être souligné. En effet, une telle domination ne s’est produite qu’une seule fois dans l’histoire de la Terre.
 
 
 
Une grande diversité de dinosaures 
 
A partir du Trias, période durant laquelle les premiers dinosaures firent leur apparition, ces derniers évoluèrent rapidement sous différentes formes et tailles.
La durée de vie d’une espèce de dinosaures a été estimée à seulement quelques millions d’années.
 
 

Les paléontologues ont, à ce jour, répertorié 900 genres de dinosaures qui ont vécu et se sont éteints entre le début du Trias (230 Ma) et la fin du Crétacé (65 Ma). 
 
 
 
Caractéristiques des dinosaures 
 
 
Les paléontologues différencient les dinosaures d’autres fossiles par les caractéristiques propres aux os suivants : 
  • Os du crâne 
  • Epaules 
  • Colonne vertébrale 
  • Os du bassin 
  • Os des membres 
Il est certain que l’évolution des dinosaures a été facilitée par leur position. La plupart des reptiles rampent, les pattes écartées. 
 
 
 
 
 
Le crocodile 
 
 
Mais les dinosaures portaient leurs membres sous le corps comme le font les mammifères actuels.
Donc, les membres soutenaient directement le poids du corps.
C’est cette position droite des pattes qui leur a permis d’être aussi actifs.
 
 
 
 
 
 
 
Explications sur la nomenclature 
 
 
Des noms différents sont utilisés pour les divers groupes de dinosaures et chaque niveau de classification est défini par un terme.
A la base de cette hiérarchie se trouve le nom d’espèce. Nous avons donc cette hiérarchie :
 
 
 
Ordre – Famille – Genre – Espèce 
 
 
Par exemple : 
 
 
Iguanodon bernissartensis est une espèce particulière de dinosaure ornithopode. Il existe d’autres espèces du genre Iguanodon : Iguanodon mantelli, Iguanodon fittoni …. 
 
 
Le genre Iguanodon possède des caractéristiques communes avec d’autres genres tels Camptosaurus ou Ouranosaurus.
Ils sont donc rassemblés au sein d’une famille : les Iguanodontidés
 
 
 
 
 
La famille des Iguanodontidés partage aussi des caractères communs avec d’autres familles comme les Hadrosauridés.
Toutes ces familles sont donc regroupées au sein de l’ordre des Ornithopodes.
 
 
 
Pour reprendre notre exemple, cela donne pour un Iguanodon bernissartensis 
 
 
 
Ordre 
 
    
Ornithopodes 
 
 
 
 
famille 
 
Iguanodontidés 
 
 
 
genre 
 
Iguanodon 
 
 
 
espèce         
 
   
Iguanodon bernissartensis 
 
 
 
Ornithischiens et Saurischiens 
 
 
La division des dinosaures en saurischiens et ornitischiens est fondée sur la structure du bassin. 
 
 
Saurischiens = bassin de lézard
Ornitischiens = bassin d’oiseau
 
 
 
 
Les saurischiens 
 
 
Les dinosaures saurischiens se reconnaissent au cou allongé, au deuxième doigt plus long que les autres et aux os percés de cavités contenant des poches d’air reliées aux poumons. 
Les saurischiens primitifs avaient le pubis incliné vers l’avant. Ils avaient un bassin ressemblant à celui des reptiles actuels comme les crocodiles. 
 
 
 
 
 
Pubis d'un saurischien 
 
 
Parmi les saurischiens, on trouve des herbivores et des carnivores. Les saurischiens comprennent : 
 
 
Les saurodomorphes comme Diplodocus, Brachiosaurus ou Plateosaurus 
 
Les théropodes qui étaient pour la plupart carnivores comme Dilophosaurus, Allosaurus, Ornithomimus, Gallimimus ou Velociraptor. 
 
 
Les saurischiens ont survécu à l’extinction de la fin du Crétacé sous la forme des oiseaux. 
 
 
 
Les ornithischiens 
 
 
Les ornithischiens avaient le pubis projeté vers l’arrière, comme les oiseaux. 
 
 
 
 
 
Pubis ornithischien 
 
 
Tous étaient herbivores. Ils sont classés dans trois grands groupes : 
 
 
Les Thyréophores : dinosaures quadrupèdes cuirassés ou à plaques. 
 
Par exemple : Ankylosaurus, Edmontonia, Euoplocephalus, Edmontosaurus. 
 
 
Les Marginocéphales : dinosaures qui portaient sur la tête des bourrelets osseux ou des cornes. 
 
Par exemple : Tricératops, Stegoceras, Pachycephalosaurus. 
 
 
Les Ornithopodes : dinosaures végétariens et essentiellement bipèdes. 
 
Par exemple : Iguanodon 
 
 
Le crâne des ornitischiens 
 
 
Ce qui caractérise également les ornithischiens c’est un os appelé prédentaire à l’avant de la mâchoire inférieure. 
 
 

Chez la plupart des ornithischiens, cet os formait la partie inférieure d’un bec édenté. Ils pouvaient également faire pivoter leurs rangées de dents pour mieux mâcher leur nourriture. 
 
 
Tous les ornithischiens descendent probablement d’un même ancêtre bipède qui ressemblait à Lesothosaurus, un ornithischien très primitif. 

Bonne journée à tous...

Publié à 09:08 par acoeuretacris Tags : bonjour
Bonne journée à tous...

La Sincérité et la simplicité

 

 

 

La sincérité est une vertu de l'action plus encore que de la connaissance. Elle est indivisiblement la découverte de nos propres puissances et leur mise en œuvre. Notre être réalisé où nous cherchons ce que nous croyons être dissimule le fond de nous-mêmes qui n'a jamais fini de se manifester c'est-à-dire de naître.

 

 

La véritable sincérité consiste à être soi, c'est-à-dire non pas seulement à ne point permettre qu'aucune distance se creuse entre ce que l'on est et ce que l'on montre, mais à se faire soi, c'est-à-dire à avoir assez de pénétration pour découvrir ses propres puissances, assez de courage pour les mettre en œuvre

 

 

La Simplicité est toujours un dépouillement intérieur par lequel, cessant d'être attentif à l'apparence même que l'on donne de ce que l'on est, on obtient sans le vouloir une exacte coïncidence entre ce que l'on montre et ce que l'on est.

 

 

La parfaite simplicité qui est aussi la parfaite innocence est incapable de tromper, mais contrairement à l'opinion commune, elle est aussi impossible à tromper. Elle déçoit le plus habile dont les manœuvres, en retombant dans le vide, se découvrent aussitôt à la lumière.

 

 

La simplicité de l'âme lui donne une transparence si parfaite qu'on ne la remarque plus ; mais c'est alors que dans ce clair miroir les choses nous révèlent leur vérité. On ne parvient à la simplicité que par le dépouillement. Elle ne fait qu'un avec cette sublimité intérieure que l'on se représente presque toujours tout autrement.

 

 

La simplicité ne se pose pas de problèmes : elle est cette lumière naturelle qui devance leur solution. C'est une innocence qui ne peut jamais être trompée, une liberté sûre d'elle-même qui ne connaîtra jamais ni l'hésitation ni le choix.

 

 

La simplicité nous affranchit de la complication de nos connaissances, de nos besoins, de nos ressources, elle réside dans un accord avec l'existence qui surpasse l'ingéniosité de l'intelligence et les artifices du vouloir (c'est l'intelligence la plus pénétrante, le vouloir le plus parfait et le plus pur).

 

 

(auteur inconnu)

 

Bonne nuit à tous

Publié à 21:42 par acoeuretacris Tags : bonsoir
Bonne nuit à tous

 

Et internet fut le maître

 

Oh! Ciel que c'est super chouette !
C'est de même révolutionnaire,
Deux lumineuses petites fenêtres
Remplis de brillantes lumières
Yeux lumineux aux luisantes paillettes
Se montrent exprès, pour nous plaire.



Les minis ordinateurs d'Internet,
Clignotant pour nous satisfaire
Montrant lorsqu'on se connecte
Que le compteur tourne en sphère.


Cette toile d’araignée mondiale
C'est de même extraordinaire !
Une révolution phénoménale,
I’idéal pour tous les solitaires
Pour tout le monde en général.


Et pour les âmes poètes,
Voici la simple manière,
De se faire enfin connaître,
Par les lecteurs du monde entier.


Grâce à l'invention d'Internet,
Qui apporte la vraie lumière,
La poésie vient de renaître,
Alors qu’elle était devenue étrangère
Un beau parfum de bien être,
Se répand peu à peu sur terre.


"Internet ! À vrai dire c'est le Maître,"
C’est une très bonne première,
Avec lui on peut se permettre
De traverser même les frontières.



Sans bagages qui nous encombrent
Nous voyageons en première
Fini ces moments gris, sombres
L’amitié, l’amour virtuel est sans frontière.


Moi je suis l’une de ce grand nombre
Que sans Internet, j’ai trouve rien d’autre à faire.

 

Paquita

 

Un grand merci !!!!!!!!

Publié à 17:38 par acoeuretacris
Un grand merci !!!!!!!!

 

L'amitié : c'est accepter chez les autres ce que l'on ne tolère pas chez soi.

 

(Eugène Beaumont)

 

Cadeau "Bonne Année" de Toinette

Publié à 17:27 par acoeuretacris
Cadeau "Bonne Année" de Toinette

 

Merci Toinette...

ce cadeau me fait vraiment

très plaisir

 

Tourisme et histoire-Paris - L'Opéra Garnier -

Publié à 14:34 par acoeuretacris Tags : tourisme paris opera garnier
Tourisme et histoire-Paris - L'Opéra Garnier -
 
L’Opéra avant l’Opéra 
 
Depuis fort longtemps, l’aristocratie et la bourgeoisie se rendait au théâtre pour écouter l’art lyrique. L’opéra était écouté dans des lieux successifs. Avant le grand Opéra Garnier il y eut la salle du square Louvois et l’opéra de la rue Le Peletier. 
 
 
La salle Louvois 
 
 
Situé face à l’entrée de la Bibliothèque Nationale, ce théâtre avait été construit en 1793 à l’emplacement de l’hôtel particulier appartenant à Louvois. Il fut dirigé par Mme de Montansier et devint « l’opéra ». Malheureusement, il perdit son affectation après l’assassinat du duc de Berry en 1820. 
 
En effet, le dimanche 13 février 1820, le duc de Berry, second fils du Comte d’Artois (futur Charles X ) se rend en compagnie de sa femme à l’Opéra pour écouter « le Rossignol, le Carnaval de Venise et les noces de Gamache » La duchesse s’étant retirée avant la fin du spectacle, le duc de Berry l’accompagne jusqu’à la voiture et s’apprête à regagner sa loge. C’est alors qu’un ouvrier sellier nommé Louvel lui plante une alène de sellier longue de 25 cm dans la poitrine. Le duc retire lui-même l’arme mais s’écroule, il expire peu après. 
 
 
 
 
 
Salle Louvois 
 
 
Assassinat du duc de Berry 
 
L’objectif de Louvel était d’assassiner tous les Bourbons les uns après les autres. 
 
 
L’Opéra fut fermé peu de temps après et démoli. En 1844 Visconti érigea sur l’emplacement, une très jolie fontaine ornée de quatre sculptures de Klagmann, représentant des statues de femmes : la Seine, la Loire, la Garonne et la Saône. 
 
 
 
 
Assassinat du duc de Berry 
 
 
La salle Le Peletier 
 
La troupe de l’opéra obligée de déménager, s’installe provisoirement rue Le Peletier. Cette rue a été baptisée du nom de Louis Le Peletier de Mortefontaine, prévôt des marchands de Paris avant la révolution. 
 
Ce théâtre fut inauguré le 16 août 1821 et le 6 février 1822, on utilisa pour la première fois le gaz pour éclairer les effets de scène lors du ballet « Aladin et la lampe merveilleuse ». 
 
C’est là que furent crées « le Trouvère », le « Tannhäuser » entre autre, et qu’eurent lieu de très grands bals romantiques. Mais cet opéra n’était que provisoire, car naissait l’idée du grand Opéra de Paris. 
 
 
Un évènement qui aurait pu être tragique pour l’empereur Napoléon III, accéléra l’arrivée de Charles Garnier : 
 
 
Le 14 janvier 1858, Napoléon III se rend, avec l’impératrice Eugénie à l’opéra écouter « Marie Stuart. ». 
 
 
 
 
Napoléon III et L’Impératrice Eugénie à l’Opéra 
 
 
A 20h35, trois bombes éclatent au passage du cortège, il y eut 8 morts, 156 blessés... Le couple impérial commotionné, légèrement blessé continuera le chemin à pied, et assistera cependant à la représentation. 
 
 
L’attentat avait été préparé par deux carbonari italiens Felice Orsini et Pietri, qui furent décapités le 13 mars suivant. 
 
 
Cet Opéra de la rue Le Peletier fut détruit en 1873, par un gigantesque incendie : le feu dura 24 heures et consuma le théâtre tout entier. 
 
 
 
Naissance du grand Opéra 
 
 
 
 
Opéra Garnier vue d’ensemble 
 
L’idée d’un grand Opéra, dédié à la danse et à la musique était depuis longtemps « dans l’air ». L’attentat d’Orsini a décidé Napoléon III à accélérer les choses : par le décret du 29 septembre 1860, il déclare d’utilité publique la construction d’une très belle salle pour remplacer celle de la rue Le Peletier. 
 
 
Le baron Haussmann, préfet depuis 1853, avait déjà tracé des projets de voies monumentales, en particulier une large avenue assurant la desserte des Tuileries, et il choisit un emplacement de 10 000 m2, espace dégagé, résultant du croisement de ces voies « Haussmanniennes » pour implanter le bâtiment. Restait à trouver l’architecte ! 
 
 
Un concours fut organisé, 171 candidats présentèrent un projet, la discussion fut âpre, mais c’est le projet de Charles Garnier, jeune architecte peu connu mais grand Prix de Rome en 1848, qui fut retenu à l’unanimité, et il reçut 1500 francs 
 
 
L’architecture 
 
 
Lorsque Garnier présenta ses plans à l’Impératrice Eugénie, elle s’étonna : « quel affreux canard, ce n’est pas du style, ce n’est ni grec ni romain ! » Charles Garnier eut alors une répartie fameuse : « c’est du Napoléon III, Madame ! » 
 
 
Après cela il fut surnommé « le Véronèse de l’architecture » Ce bâtiment est un mélange exubérant de baroque, de faste, d’éclectisme. L’Opéra est le monument le plus représentatif de l’art officiel du Second Empire, c’est à dire symbole de luxe et des plaisirs parisiens. 
 
 
 
 
Vue sur l’avenue de l’Opéra 
 
 
Par sa superficie, c’est le plus grand théâtre d’Europe : 172 m de long, 124 m de large et 79 m de haut, il peut contenir plus de 2000 spectateurs. Garnier sut s’entourer de 73 sculpteurs et 14 peintres. La première pierre fut posée le 21 juillet 1862. 
 
 
Vision d’ensemble du bâtiment 
 
 
Le corps de la façade est de structure classique, mais agrémenté d’un décor abondant. On peut admirer un vestibule de sept arcades décorées de 4 groupes monumentaux : « le drame lyrique » de Jean Perraud,« la danse » de Jean-Baptiste Carpeaux, « la musique instrumentale » d’Eugène Guillaume et « l’harmonie » de François Jouffroy. 
 
 
 
 
La Danse de Carpeaux 
 
 
De côté, des sculptures de Charles Gumery « l’harmonie » à droite, « la poésie » à gauche, à l’étage la double colonnade en pierre, s’associe aux colonnes de marbre à chapiteaux de bronze qui encadrent les baies des loggias ornées de bustes de musiciens placés dans des œils-de-bœuf. Des statues allégoriques représentent « la peinture, la sculpture » par Théodore Gruyère, et « l’architecture et l’industrie » par Jean Petit. 
 
 
 
 
L’Harmonie de Gumery 
 
 
« La danse » de Carpeaux a suscité des réactions violentes, en raison de la nudité des personnages. Dans la nuit du 27 au 28 août 1869, des vandales jetèrent une bouteille d’encre sur le marbre. Ces taches n’ont pas pu être totalement effacées. La pollution rongeant lentement la pierre, le fameux groupe a été transféré au musée d’Orsay et une copie due au sculpteur Paul Belmondo a remplacé l’original. 
 
 
 
 
 
On ne peut admirer la façade sans lever les yeux sur le toit vert et or, au dôme aplati surmonté « d’Apollon levant sa lyre d’or » entre « la poésie » et « la musique » d’Aimé Millet. De part et d’autre les deux « Pégase » d’Eugène Lequesne furent très critiqués : « il a pris le toit de l’Opéra pour un hippodrome ! » raillait-on ! 
 
 
 
Intérieur somptueux 
 
 
Dans le premier vestibule, les statues de pères fondateurs de l’opéra français : Rameau, Lulli, Gluck, Saint-Saëns (ci-dessous)... ,puis un second vestibule orné de candélabres. Nous somme au cœur du Palais Garnier où tout est magnificence : marbres polychromes, bronze, dorures, mosaïques, aigles dorés, bustes, verreries... 
 
 
 
 
Camille Saint-Saens 
 
 
Le grand escalier à la rampe d’onyx, développe 32 marches polychromes est associé à des colonnes, des balcons, des galeries puis le grand foyer de 54 m de long, la salle à l’italienne, rouge et or, à cinq étages de loges, et éclairée par une double couronne de globes et hublots à facettes 
 
 
 
 
Le grand escalier 
 
 
Il faut noter aussi les fausses cheminées gigantesques, la fontaine, la statue de « la pythie échevelée » de Marcello, et dont le visage est un moulage de la Castiglione. Sans oublier les peintures de plafond de Paul Baudry et les tapisseries des Gobelins de la rotonde du glacier, ainsi que le plafond de Bacchanales de Georges Clairin. 
 
 
 
 
Plafond de Bacchanales 
 
 
Au centre de la salle on peut admirer un gigantesque lustre de cristal et de bronze pesant plus de huit tonnes. Le 20 mai 1896, alors que deux mille personnes assistaient à la représentation de Faust, un contrepoids du lustre se décrocha, entraînant la chute de l’ensemble sur les spectateurs. Il y eut de nombreux blessés et une femme fut tuée. 
 
 
 
 
Le grand lustre 
 
 
La coupole d’origine, peinte sur cuivre est intacte, mais cachée par un faux plafond décoré par Chagall en 1964. Le rideau de scène pourpre est une copie du rideau d’origine peint par Rubé et Chaperon. 
 
 
Parmi toute cette magnificence, on ne peut oublier les cariatides de marbre vert des loges d’honneur dominant la scène large de 50 m, 26 m de profondeur, et 35 m de haut. L’arrière-scène conduit au foyer de la danse, avec miroirs et panneaux peints par Gustave boulanger. 
 
 
Un étroit couloir relie le pavillon de l’empereur situé sur le côté de l’Opéra (photo ci-dessous), et le Foyer de la danse. Il était réservé aux beaux messieurs qui venaient rendre visite aux danseuses, c’est l’univers du peintre Degas ! 
 
 
 
 
Le pavillon de l'Empereur 
 
 
 
Les mystères de l’Opéra 
 
 
Ce que Garnier n’avait pas prévu, c’est que sous cet espace, une nappe phréatique importante, alimentée par un bras préhistorique de la Seine provoquerait une inondation permanente. Durant les travaux, l’eau s’infiltrait sans arrêt. Après des crises de découragement, Garnier réussit à isoler les sous-sols par un double mur. Pour assainir le terrain, et terminer les travaux il eut recours à huit pompes à vapeur qui travaillèrent jours et nuits durant huit mois. Puis pour contenir la pression des eaux d’infiltration, il fit construire au plus profond des sous-sols de l’Opéra un lac souterrain, dans une cuve de béton et de ciment. 
 
Les sous-sol furent le théâtre de drames atroces. En effet sous la Commune de Paris, l’administration révolutionnaire transforma en entrepôts les premières salles construites, et lorsque les Versaillais réussirent à pénétrer dans Paris le 21 mai 1871,les souterrains servirent de cachots et furent le théâtre de terribles exécutions de Communards. 
 
C’est un squelette laissé par la Commune, le mystère de ce lac, les double murs qui inspirèrent à Gaston Leroux, en 1925 son roman « le Fantôme de l’ Opéra » : relisez l’histoire du terrible Erik, vivant sous l’Opéra, dans un palais souterrain qu’on ne peut atteindre que par le lac alimenté par la Grange-Batelière, installant la « chambre des supplices » dans les doubles murs ! Gaston Leroux a étudié avec précision la vie de cet incroyable monument ! Cette histoire a inspiré le metteur en scène Brian de Palma pour son film « Phantom of the Paradise ». 
 
Si le fantôme est une légende, les eaux souterraines existent bien, et des poissons y vivent, nourris par les machinistes de l’Opéra. 
 
 
D’hier à aujourd’hui 
 
 
L’Opéra est enfin terminé 
 
 
Commandé par Napoléon III, il ne fut pourtant pas inauguré par l’Empereur ! Les travaux furent longs et difficiles. La façade fut dévoilée au public en 1867 pour l’Exposition Universelle, mais l’intérieur restait inachevé. Vint la guerre de 1870, la chute de l’empire, la Commune et l’arrêt du chantier faute d’argent. L’incendie de l’Opéra de la rue Le Peletier, déclencha la reprise des travaux. 
 
Enfin l’inauguration officielle eut lieu le 5 janvier 1875 par le Président Mac-Mahon, en présence du Lord Maire de Londres, de la famille Royale d’Espagne et du bourgmestre d’Amsterdam. Charles Garnier, l’architecte, le créateur de ce monument fut invité, mais dut payer sa place dans une deuxième loge ! La presse en fit des gorges chaudes, se moquant « d’une administration faisant payer à l’architecte le droit d’assister à l’inauguration de son propre monument ! » 
 
 
Aujourd’hui, l’Opéra 
 
 
Lorsque François Mitterrand fit construire l’Opéra Bastille, le Palais Garnier ne devait plus accueillir que les spectacles de danse, mais après sa rénovation, depuis le 1er mars 1996, il présente en alternance des spectacles lyriques et des ballets. 
 
 
Ce monument est un des plus prestigieux monuments de Paris, sa bibliothèque conserve plus de 80 000 partitions et livres, 25000 maquettes de costumes, et de décors des opéras et ballets. 
 
Enfin ce palais est gardé par de courageuses ouvrières : deux belles ruches sont installées sur le toit et les abeilles de l’Opéra, grâce au pollen des fleurs des jardins de Tuileries, du Palais Royal et des balcons des alentours donnent un miel délicieux ! 
 
 
 
 
La bibliothèque 

Cadeau "Bonne année" de Dany

Publié à 14:04 par acoeuretacris
Cadeau "Bonne année" de Dany

 

 

 

Ton cadeau me touche beaucoup

ma Dany....

 

Merci de tout coeur

 

Gros bisous....