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Date de création : 27.11.2008
Dernière mise à jour : 08.02.2013
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Archéologie - Préhistoire - L'art du Néolithique -

Publié à 13:44 par acoeuretacris Tags : archeologie
Archéologie - Préhistoire - L'art du Néolithique -
Au Néolithique, l'art prend des formes diverses grâce aux sculptures et à la céramique.

La civilisation Néolithique se définit surtout par l’invention de la pierre polie. L’artiste néolithique se caractérise, lui, par ses talents dans le domaine de la céramique.

Cette méthode de fabrication n’est pas nouvelle mais est largement perfectionnée pendant cette période.

Des techniques qui se perfectionnent

Au début du Néolithique (- 10 000 ans), la technique de la céramique n’en est qu’aux balbutiements. Les formes sont simples et sans aucune décoration.

Le tour du potier n’a pas encore été inventé et l’on façonne l’argile comme on peut.


Céramique peinte. IVe millénaire. (Musée d'Israël).

Rapidement, la technique s’affine. L’âge d’or de la céramique se situe au Néolithique moyen (vers – 5 000 ans).

Par contre, à partir du Néolithique récent (vers – 4 000 ans), la qualité de la céramique se dégrade. Il est probable que l’homme se préoccupe alors d’avantage de problèmes de production que de l’art.

La sculpture néolithique

Il semble que les premières sculptures néolithiques soient liées aux pratiques funéraires. L’inhumation se fait dans le sous-sol des maisons.

Après une période de latence afin que le corps se soit décomposé, la fosse funéraire était rouverte et le crâne en était extrait.

Certains de ces crânes recevaient alors des traitements particuliers : les traits du visage étaient reconstitués à l’aide de plâtre.


Crâne de Jéricho. VIIème millénaire. Jérusalem. (Musée des Antiquités)

Tous les membres d’une même communauté ne bénéficiaient pas du même respect.

Par exemple, on constate que les enfants de moins de 15 ans étaient ensevelis dans l’équivalent de nos fosses communes.
Contrairement à aujourd’hui, l’enfant d’une manière générale ne bénéficiait d’aucun statut privilégié.


Tête de femme. A Jéricho, les crânes humains font l'objet d'un véritable culte. Ils peuvent être décorés ou servir de support pour un modelage au plâtre. Les coquillages incrustés au niveau des orbites et la peinture rouge soulignent le réalisme. Jérusalem. (Musée des Antiquités)

Toutes les sculptures ne sont pas liées aux rituels funéraires. Les représentations féminines sont très abondantes.
Au début du Néolithique, certaines de ces statuettes sont très proches des Vénus du Paléolithique.


Les figures féminines sont très abondantes au néolithique (Museum of Anatolian Civilization) .

Peu à peu, la femme est représentée de manière plus stylisée et les formes abstraites apparaissent.


Le Penseur en terre cuite. IVème millénaire. Roumanie. Cette statuette a été trouvée dans une tombe. On n'a pas encore trouvé d'interprétation satisfaisante sur la position de cet homme. (Bucarest. Musée d'Histoire).

Les peintures du Néolithique en Afrique et en Europe

Entre 9 000 et 3 000 avant notre ère, le Sahara était un lieu très favorable à la vie. Partout, on retrouve des traces de cette activité humaine.


Les chasseurs-pasteurs de l'âge de pierre occupaient le Sahara entre 8 000 et
3 000 avant notre ère. Peinture rupestre du Tassili. Style des Bouviers. Paris, Musée de l'Homme.

Les œuvres les plus anciennes datent du Paléolithique supérieur, avant 9 000 ans avant notre ère. Les plus belles œuvres rupestres ont été produites par des populations d’éleveurs entre 6 000 et 2 000 ans avant notre ère.


Les populations néolithiques ont couvert les rochers de gravures et de peintures vivantes aux couleurs chaudes.


Dans cette région, 10 000 figures peintes ont été mises au jour en 1944. Cet ensemble, dit du Tassili, couvre une période très longue et raconte le quotidien des populations de cette région.

Chronique de la vie quotidienne. Image Gruban

L’une des premières périodes est définie par le style des « hommes à tête ronde ». Les représentations masculines y abondent. Ces hommes ont un corps schématique, une tête ronde et hypertrophiée et sont armés de masses, d’arc et de flèches.


Certains portent des masques.

La période suivante, dite des « bouviers », couvre une grande partie du Néolithique. C’est un art narratif. On y voit principalement des troupeaux de bovidés, des scènes de chasse et de la vie quotidienne.


Scène de travail. On n'a pas trouvé d'explications à la curieuse position des jambes de ces femmes et enfants. Paris, Musée de l'Homme.

La période dite du « cheval » couvre les II et I millénaires (âge des métaux). Ces peintures retracent l’apparition d’envahisseurs montés sur des chars mais c’est également une période où les chevaux étaient utilisés pour le transport. C’est pourquoi de nombreuses peintures représentent des cavaliers.

La vie animale était foisonnante dans le Sahara. On y trouvait de nombreux animaux sauvages aujourd'hui disparus.
Image Gruban

La dernière période est celle dite du « chameau ». Elle commence vers environ 100 ans avant notre ère. Le chameau remplace peu à peu le cheval sur les fresques.


Nous quittons alors la préhistoire pour entrer dans l’histoire avec la présence de l’alphabet Touareg.


Peinture du Tassili. Femmes assises et chasseurs qui rentrent. Paris, Musée de l'Homme.

Ces merveilleuses fresques font du Sahara un véritable centre de l’art néolithique. C’est l’un des plus riches au monde.
En Europe, c’est en 1903 que l’on découvre en Espagne les premières peintures rupestres du Néolithique.
Les peintures sont de petites dimensions. Le thème de prédilection des artistes est la vie au quotidien.