Fleuves et rivières - L'Amazone -

Publié à 11:02 par acoeuretacris Tags : fleuve amazone
Fleuves et rivières - L'Amazone -

 

 

Vue satellite de l'embouchure de l'Amazone.


L'Amazone (en espagnol Río Amazonas, en portugais Rio Amazonas) est un fleuve d'Amérique du Sud. Son débit moyen de 209 000 m³/s est plus élevé que celui de tous les autres fleuves de la planète : le volume d'eau transporté est équivalent à celui des six fleuves qui le suivent dans la hiérarchie. Avec une longueur d'environ 6 500 km, c'est le plus long fleuve de Terre avec le Nil. L'Amazone draine une surface de 6 950 000 km² soit 40 % de l'Amérique du Sud et l'équivalent d'une fois et demi la surface de l'Union européenne (le Congo, deuxième fleuve pour la superficie de son bassin atteint seulement 3,8 millions de km²). Le bassin s'étend des latitudes 5° nord jusqu’à 20° sud. Le fleuve prend sa source dans les Andes et se jette dans l'océan Atlantique. Le fleuve après avoir traversé le Pérou et le Brésil, se jette dans l'océan Atlantique au niveau de l'équateur. Son réseau hydrographique compte plus de 1000 cours d'eau. L'Amazone est à lui seul à l'origine de 18% du volume total d'eau douce déversée dans les océans du monde.


Le fleuve est navigable pour les vapeurs jusqu'à Iquitos, à 3 700 km de la mer, et pour les plus petits vaisseaux, sur encore 780 km jusqu'à Achual. Au-delà, les petits bateaux utilisent fréquemment le Pongo de Manseriche.


Plus grand fleuve au monde par le volume d'eau qu'il charrie, par le nombre d'affluents qui l'alimentent et la largeur qu'il atteint lors de ces confluences, l'Amazone est le deuxième plus long fleuve de la planète, juste derrière le Nil.


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Avec 6280km de long, le fleuve Amazone couvre près de 6 millions de mètres carré dont la moitié au Brésil et le reste se partageant entre huit Etats:


  • Le Pérou, où il prend sa source,
  • La Colombie,
  • L'Equateur,
  • La Bolivie,
  • Le Vénézuela,
  • La Guyane,
  • La Guyane Française,
  • Le Surinam.

 

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Carte du bassin de l'Amazone


Son débit annuel, est estimé à 200.000 m3/sec, ce qui représente 5 fois celui du Zaïre, 10 fois celui du Mississippi, 75 fois celui du Nil, ou encore 115 fois celui du Rhône !


Ce débit unique au monde représente 20 pour cent de la quantité totale d'eau douce déversée dans les océans du globe.


La quantité de sédiment charrié chaque jour par le fleuve depuis les Andes jusqu'à son embouchure est estimé à 3 millions de tonnes, soit environ 1 milliard de tonne par an.


Le sable, en se déposant dans l'immense delta qui termine le fleuve (plus de 100 km de large), forme un véritable labyrinthe d'îles très ramifié et en perpétuelle évolution.


C'est ce sable qui donne au fleuve sa couleur brune. D'ailleurs, lorsque l'Amazone se déverse dans l'océan Atlantique, ses eaux modifient la couleur et la salinité de l'océan sur plus de 200 km.


À la nouvelle lune et à la pleine lune, une immense vague déferlante (le Pororoca brésilien, appelé mascaret en France), remonte depuis l'océan Atlantique sur presque 600 km à une vitesse dépassant 65 km/h. Les vagues ainsi produites peuvent atteindre 5 m de hauteur.


En raison de son très grand débit, le fleuve Amazone réussit chaque jour à repousser les eaux de l'océan Atlantique sur plusieurs kilomètres, cependant pendant la nouvelle lune, cette situation est renversée et la violente rencontre de ces eaux se repercute sur toutes les rivières peu profondes du golfe amazonien.


Sur la rivière Araguari, à quelques kilomètres en amont du fleuve Amazone, les vagues atteignent jusqu'à 5m de hauteur et modifient chaque jour le lit du fleuve, allant jusqu'à arracher des arbres sur leur passage.


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Les indiens du Bas Amazone appelle ce phénomène, qui est encore plus intense entre les mois d'Avril et de Juin, poroc-poroc, ce qui signifie le destructeur.


Source de l'Amazone


Les têtes de source principales de l'Amazone sont l'Ucayali et le Marañón, qui toutes deux naissent dans les Andes et suivent un cours parallèle vers le nord avant de confluer près de Nauta, au Pérou.


À partir de ce point de confluence, le lit majeur de l'Amazone coule vers l'est en direction de l'océan Atlantique.

 


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Près de Huánuco, dans les hautes Andes, le Marañón sort d'un petit lac situé à 5800 m d'altitude. Il coule à travers les vallées des Andes vers le nord avant de dévier à l'est vers la plaine et parcours 1800 kms avant de rejoindre le lit de l'Amazone à Nauta.


Le Rio Ucayali prend sa source au mont Huagra à 5420 mètres d'altitude, au Sud-Est de Cuzco.


Si on inclut son affluent, l'Apurimac, l'Ucayali parcours 2600 kms avant de rejoindre le Marañón à Nauta. Il est ainsi le plus plus long fleuve péruviens à participer à la formation de l'Amazone.


Selon qu'on considère le Marañon ou le Rio Ucalayi comme étant la source de l'Amazone, la longueur totale du fleuve est estimée à 6400 km ou 6900 km.


Près de Nauta, à la confluence du Marañon et du Rio Ucayali le fleuve prend le nom d'Amazonas puis il prend celui de Solimões à sa confluence avec le Rio Napo (affluent andin de la rive gauche). Il ne devient réellement l'Amazone qu'après sa confluence avec le Rio Negro à Manaus.


L'Amazone est alimenté par pas de moins de 17 grands affluents de plus de 1600 kms de long. Le Marañon et l'Ucayali sont seulement deux d'entre eux !


Les affluents


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Depuis la confluence de l'Ucayali et du Marañón à Nauta au Pérou, le fleuve Amazone se grossit de très nombreux affluents avant de rejoindre l'océan Atlantique:


  • Le Jurua, sur la rive droite, nait au Pérou et coule sur près de 3000 km, principalement au Brésil. Son cours sinueux traverse l'Acre puis l'Amazonas avant de confluer avec le Solimões et rejoindre le cours principal de l'Amazone.

     

  • Le rio Japura ou Yapura, sur la rive gauche, prend sa source en Colombie où il porte le nom de rio Caqueta. Il parcours 2800 km avant de confluer avec l'Amazone près de Tefé, au Brésil.

 

  • Le rio Purus, sur la rive droite, descend des montagnes péruviennes et parcours 3200 km au travers de l'amazonie brésilienne avant de rejoindre l'Amazone entre Tefé et Manaus.

     

  • Le rio Negro, affluent de rive gauche, prend sa source en Colombie, où il porte le nom de Guainìa, et détermine une partie de la frontière Vénézualienne. Il traverse le nord du Brésil pour aller confluer en amont de Manaus, la grande ville du cœur de l'Amazonie (900 000 habitants).
    Le rio Negro, avec un cours de plus de 2200km, est le plus grand et le plus bel affluent du grand fleuve.
    Bordé de magnifiques plages de sable blanc, ses eaux noires rejoignent les eaux blanches du Solimões près de Manaus et les cotoient sur près de 20 kilomètres avant de s'y méler complètement pour former le fleuve Amazone.
    Si l'acidité de l'eau favorise la baignade en empèchant la prolifération des moustiques, il est prudent de rester en bordure des plages pour éviter les piranhas.

     

  • Le rio Madeira, affluent de la rive droite meusre pas moins de 3 350 km.
    Il nait de la jonction du Mamore et du Beni, entre Manoa et Abunã, à la frontière bolivienne.
    Il arrose Porto Velho avant de recevoir le Jiparanà et confluer en aval de Manaus.

     

  • Le Tapajos, autre affluent de la rive droite, est formé du Juruena et du Teles Pires. Entrecoupé de rapide, le Tapajos parcours 1 900 km avant de rejoindre l'Amazone en amont de Santarem.

 

  • Le Xinju, toujours sur la rive rive droite, parcours près de 2 200 km depuis le Mato Grosso pour rejoindre le cours principal de l'Amazone, non loin de l'embouchure .
    Entrecoupé de rapide, le Xinju ne devient navigable qu'à partir d'Altamira.


Les eaux


Les eaux blanches


L'eau blanche (en fait de couleur beige) qui caractérise le fleuve Amazone est issue de ses affluents andins.


Les eaux blanches sont des eaux chargées de sédiments limoneux riches en nutriment qui favorisent le développement d'une faune aquatique d'une richesse incomparable.
Leur pH est compris entre 6,2 et 7,2.
Parmi les grands affluents andins à eaux blanches de l'Amazone on peut citer le Madeira, le Juruá, le Purú et le Japurá.


Les eaux noires


Les eaux noires, à la couleur brune car chargé en tanins et en acides humiques, proviennent principalement de la forêt primaire du massif guyanais.


Leur coloration brune, qui ressemble à du thé foncé, est due à la décomposition de matières organiques végétales et à un pH très bas.


La principale caractéristique des fleuves à eaux noires est leur pH acide (entre 3,8 et 4,9).


Ces eaux douces, particulièrement acides, sont très pauvres en oxygène et en substance nutritives et se caractérisent par une très grande transparence (jusqu'à 3 mètres).
Avec le rio Negro, qui est le plus connu des affluents Amazonien à eaux noires, o n peut citer les rios Uatumã, Nhamundã, Trombetas, Jari et Parú.


On rencontre de nombreux characidés dans ces eaux acides, comme les Hemigrammus et les Hyphessobrycon.
La coloration sombre de l'eau freine la pénétration de la lumière, déjà fortement atténuée par la forêt équatoriale, et pratiquement aucune plante immergée ne parvient à se développer. Les poissons se réfugient parmi les racines très tourmentées et trouvent aussi des abris parmi l'enchevêtrement des lianes aériennes qui retombent dans l'eau.


Les eaux claires


Les rivières à eaux claires prennent leur source dans des terrains cristallino-basaltique du massif brésilien.
Leur pH est compris entre 4.5 et 7.8.
Leur eaux sont claires car elles coulent sur des roches primitives où l'érosion est minime et, de ce fait, elles charrient peu de sédiments.


Parmi les rivières à eaux claires, on trouve le rio Xingú, le Tocatins, l'Araguaia et le Tapajós.


C'est dans cette région que sont récoltés les Nanostomus et de nombreuses espèces de poissons-chats, comme les Corydoras et les Hypostornus. Les cichlidés sud-américains sont aussi présents en grand nombre. Les genres les plus importants sont représentés par les Symphysodon, les Pterophyflum. les Astronotus, les Aequidens et les Apistogramma.


La rencontre des eaux.


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A Manaus, au Brésil, le Rio Negro, qui a la couleur d'un café noir, rejoint le rio Solimões, de couleur beige, avant de se jeter dans le cours principal de l'Amazone.


Pendant près de 15 km, les 2 fleuves conserve chacun leur couleur sans se mélanger.


Ce contraste entre les "eaux blanches" du rio Solimões et des "eaux noires" du rio Negro a été rapporté par les Conquistadores dès le XVIème siècle.


Aujourd'hui connu sous le nom de "rencontre des eaux", ce phénomène constitue la principale curiosité touristique de Manaus.


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Le Bassin amazonien


Le bassin amazonien couvre près de sept millions de kilomètres carrés, dont l'essentiel se situe au Brésil (avec près de cinq millions de kilomètres carrés), mais aussi en Bolivie, Colombie et dans les Guyanes.


Il peut être divisé en trois parties:


  • le haut Amazone, à l'Ouest, près des Andes;
  • le bas Amazone, dans le tiers central du bassin;
  • l'embouchure de l'Amazone, à l'Est.

 

Proche de l'équateur,. et avec une température annuelle moyenne de 26°C, le bassin amazonien possède un climat assez homogène.
La région connaît une saison de forte pluviosité de Novembre à Juin, avec deux maxima en Janvier et en Juin; et une saison sèche, avec des températures très élevées, entre Juin et Octobre. Paradoxalement, c'est cette saison qu'on appelle l'hiver.


Ces variations saisonnières de la pluviométrie agissent directement sur la largeur, la vitesse et le débit de l'Amazone.
Lorsqu'il traverse les plaines du Brésil pendant la saison sèche, la largeur du fleuve est comprise entre 1 et 10 km; mais elle peut atteindre 50 km ou plus pendant les mois de fortes précipitations. La vitesse du fleuve passe alors d'environ 2 km/h à 8 km/h et le niveau des eaux peut augmenter de 15 mètres.


Pour drainer les 15 mille milliards de mètres cube d'eaux que les pluies lui apportent chaque année, l'Amazone a creusé un lit profond dans les plaines qu'il traverse. Près d'Óbidos, au Brésil, la puissance du fleuve est telle que la profondeur de ses eaux atteint environ 90m.


On distingue plusieurs types de forêt au sein du bassin amazonien, qui dépendent directement du niveau d'eau atteint par le réseau fluvial de la région:


  • Les forêts de Varzea se développent le long des fleuves à eaux blanches et sont composées uniquement d'espèces capables de supporter de longues périodes d'inondation. On y trouve une grande variété de plantes aquatiques, flottantes ou non, et une forêt de grande ampleur, avec des arbres pouvant atteindre 60 mètres.
    Toutes les espèces animales et végétales qui vivent dans ces zones sont adaptées à la vie sous l'eau ou, pour de nombreux animaux, tels les singes, les oiseaux et les reptiles, à la vie dans les arbres d'où ils extraient leur nourriture et où ils se réfugient.
    La concentration en limons des eaux blanches favorise le développement d'une faune aquatique d'une grande richesse et 90 % de la production de poissons distribuée sur les marchés amazoniens sont extrait des ces fleuves.

 

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  • Les forêts d'Igapo se développent le long des fleuves à eaux claires et noires. L'acidité des eaux et la faible concentration en sels minéraux de ces fleuves réduisent de manière significative la diversité des espèces présentes dans ces forêts. La diversité d'espèces dans ces forêts se limite à une cinquantaine d'espèces par hectare et les plantes aquatiques flottantes y sont moins nombreuses que dans les forêts de Varzea.
    Les berges du fleuve, appelées "baixo igapo", sont couvertes d'arbustes qui sont peu à peu remplacés par des arbres pouvant atteindre 40 mètres au fur et à mesure qu'on s'éloigne du rivage, vers le "alto Igapo".
    Les zones forestières abritent un grand nombre de plantes épiphytes et de lianes dont se nourrissent les oiseaux et les singes de la région.

 

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  • Les forêts de terre ferme sont appelées ainsi car elles sont suffisamment distantes du lit des fleuves pour ne jamais être inondées.
    Ces régions s'étendent principalement en Amazonie occidentale et centrale. Les sols d'une grande fertilité, associés à une pluviosité importante, y ont permis le développement d'une forêt de grande ampleur qui abrite une faune et une flore les plus importantes et les plus diversifiées du bassin amazonien. On y compte jusqu'à 600 espèces d'arbres par hectare.

 

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  • Les Campinas et les Campinaranas, en raison de leurs sols différents, sont beaucoup moins amples que les forêts de terre ferme au milieu desquelles elles se situent.
    Dans les zones de Campinaranas, les arbres présentent des troncs plus fin, le nombre de plantes épiphytes (qui poussent sur les arbres) est plus élevé et la canopée est plus ouverte.
    Ce contraste est encore plus marqué dans les régions de Campinas. On y trouve des zones sablonneuses où la végétation est directement exposée au rayons du soleil. Cette végétation se compose essentiellement d'arbustes à grande feuille et au tronc tordu, à la physionomie bien adaptée à ce milieu pauvre en eau.
    En outre, on trouve dans ces régions de nombreuses espèces d'orchidées qui sont endémiques des Campinas.

 

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Commentaires (1)

Nanou
Bonsoir Mimi,je viens te remercier pour tes voeux d'anniversaire,mais tu sais ça ne va pas en ce moment,j'ai passé ma journée du 31 mai à pleurer..Je crois que je fais une grosse déprime...Je suis pourtant allée voir le médecin...Je te souhaite une bonne soirée...Gros bisous....
http://minisreveries.centerblog.net


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