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Date de création : 27.11.2008
Dernière mise à jour :
08.02.2013
5848 articles
Visage
Souvent, il m'est arrivé de vivre
sous le charme d'un visage que j'aimais.
Les tâches les plus quotidiennes me devenaient
légères de l'instant que je portais en moi
cette vision. C'était comme une image
adorable qui me souriait, l'eau douce et
nuancée d'un rêve où tremblaient sans
répit les ondes infinies de la tristesse et
de la joie... mais toujours l'image me
souriait, encourageant mon coeur et
fleurissant ma vie...
Marie-Amélie Chavanne
Douce Nuit...
Oh !! douce nuit je t’attends avec impatience,
Pour pleurer j’ai besoin de ton silence.
Hate toi crépuscule, mon chagrin est bien lourd
J’ai trainé une journée avec cet amour.
Offres moi ton sein noir pour repos,
Un instant déposer mon fardeau.
Oh !! douce nuit je t’attends avec impatience,
Ailleurs, quel autre malheureux te retient en sa présence.
Sur ce jour trop long pour mon courage, étends tes voiles;
Mes larmes scintillantes s’ajouteront à tes étoiles.
D’amour, peut-on autant souffrir;
D’amour combien de fois peut-on mourir.
Oh !! douce nuit je t’attends avec impatience,
Soulage mon coeur de cette pénitence.
Que le sommeil ralentisse ses battements
Pour ne plus aimer aussi passionnément.
Aide moi un instant à oublier sa tendresse
Le temps de fuir loin des charmes de cette déesse.
Oh !! douce nuit je t’attends avec impatience...
(auteur inconnu)
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Voir son image reflétée dans le regard des autres Engager les hostilités Avec son propre corps Et tout faire pour éviter Ces mots qui blessent alors Pour aller jusqu'à soi Long est le chemin parfois Il faut du temps Pour apercevoir une amie dans le miroir Il faut du temps Pour oser se voir sans se mentir et sans fard Pour en arriver à se dire Voilà comme je suis et en sourire Et puis en sourire Un beau jour esquiver Les mauvais coups portés Se sentir libéré Des figures imposées Simplement faire enfin la paix avec ce que l'on est Cette fille que l'on ne connaissait pas Lui tendre les bras Pour aller jusqu'à soi Long est le chemin parfois Un jour traverser ce rideau de pluie Et renaître enfin à sa vie |
(auteur inconnu)
APPARITION
La lune s'attristait. Des séraphins en pleurs
Rêvant, l'archet aux doigts, dans le calme des fleurs
Vaporeuses, tiraient de mourantes violes
De blancs sanglots glissant sur l'azur des corolles.
- C'était le jour béni de ton premier baiser.
Ma songerie aimant à me martyriser
S'enivrait savamment du parfum de tristesse
Que même sans regret et sans déboire laisse
La cueillaison d'un rêve au coeur qui l'a cueilli
J'étais donc l'oeil rivé sur le pavé veilli
Quand avec du soleil aux cheveux, dans la rue
Et dans le soir, tu m'es en riant apparue
Et j'ai cru voir la fée au chapeau de clarté
Qui jadis sur mes beaux sommeils d'enfant gaté
Passait, laissant toujours de ses mains mal fermées
Neiger de blancs bouquets d'étoiles parfumées.
Stéphane MALLARME
Il est difficile de trouver le bonheur en nous
mais impossible de le trouver ailleurs.
CHAMFORT
Sur le sentier de ta vie....
Sur le sentier de ta vie
Dans ta poursuite du bonheur
Rien ne te sers de courir
Car avec seulement un pas à la fois
Lentement mais sûrement
Ce bonheur que tu convoites tant
Tu le connaîtras
Dans les jours de grande noirceur
Ou tout te paraîtra perdu
Ou tu ne verras plus la fin
de tes tourments et de tes pleurs
Lève la tète et regarde devant toi
Fais ce pas qui te sortiras
des ténèbres ou tu es enseveli
Car avec seulement un pas à la fois
Tu t'en sortiras
Quand dans ta relation amoureuse
Plus rien ne va
Que la colère guide ton coeur
Et que tu veux te retirer
Fais un pas vers l'autre
Confie tes peines et tes peurs
Car avec seulement un pas à la fois
Tout peut être sauvé
Et si malgré tout le destin
Sépare vos chemins
Ne te lance pas dans de nouvelles conquêtes
En ayant le coeur meurtri
Ne fais surtout pas payer aux autres, ton échec
Ne sois pas si pressé de refaire ta vie
Par peur de la solitude
Prends ton temps, soigne ton coeur blessé
Car avec seulement un pas à la fois
Sois en certain(e), tu guériras
Si tu es seul(e) depuis longtemps
Et que tu as la chance si rare
De rencontrer une personne merveilleuse
Qui t'attire et te complète
Ne précipite pas les choses
Aux risques de tout gâcher
L'Amour s'apprivoise tout doucement
Car avec seulement un pas à la fois
Cet amour, tu le solidifiera
Ne cours pas après le bonheur
Ne cours pas après l'amour
La richesse et le succès
Car à trop courir
On peut très bien tomber
et quelques fois
ne plus être capable de se relever
Vaut mieux faire un pas à la fois
D'une démarche ferme et décidée
Cela peut paraître plus long
Mais cela est sûrement plus sûr
Car avec seulement un pas à la fois
On finit par arriver à destination
Mais jamais au grand jamais
Tu ne devras te décourager
Tu ne devras reculer
Car avec seulement un pas à la fois
Aie confiance
Tu y arriveras
(auteur inconnu)
ICI - BAS
Ici-bas tous les lilas meurent,
Tous les chants des oiseaux sont courts
Je rêve aux étés qui demeurent
Toujours ...
Ici-bas les lèvres effleurent
Sans rien laisser de leur velours
Je rêve aux baisers qui demeurent
Toujours ...
Ici-bas tous les hommes pleurent
Leurs amitiés ou leurs amours
Je rêve aux couples qui demeurent
Toujours ...
R.F. SULLY PRUDHOMME
Abandon
Je m'en irai rejoindre les miens
Ceux qui ne sont rien
laissés sur le bord de la route
En déroute,
A peine nés,
Abandonnés,
Toujours à la recherche de l'Amour,
Sans aucun écho en retour,
Ne manquer à personne,
Etre en-dehors de la norme,
Une petite voix me dit "abandonne"
Sans cesse quémander un mot, un geste,
En retour recevoir un merci modeste,
Voire funeste,
J'ai lutté, j'ai relevé le défi maintes fois,
C'est aujourd'hui au-dessus de mes forces,
Je désamorce,
Je n'ai plus la foi,
Le rejet,
Je connais,
Relever la tête pour quel combat,
Il est perdu d'avance, la vie c'est comme ça,
Toute mon existence, j'ai voulu y croire,
A mon plus grand désespoir,
Garder confiance, en qui ?
En la vie ?
Vaste comédie ..
Il n'y a plus sur cette terre que fausseté, que bonheur éphémère, qu'égoïsme,
Ma déception est à son paroxysme
Ne pas avoir d'Idéal,
Voilà le secret du bonheur,
C'est banal,
Mais porteur,
Faire son chemin seule,
Avancer toute droite dans ses bottes,
Je ne suis pas sotte,
Je ne pourrai m'enfermer dans ce linceul,
Pourquoi continuer à rêver,
Tout finira comme tout a commencé...
(auteur inconnu)
ENNUI
Tout est ennui, tristesse...
À qui tendre la main
À la minute où l'âme est en détresse?
Les désirs? À quoi bon ces poursuites sans fin?
Pourtant les années passent, les meilleures...
Aimer? Mais qui?... Pour un temps?
Point n'en vaut la peine. L'amour éternel?...
Il est impossible. Plonge en toi même...
Aucune trace du passé.
La joie, les chagrins, tout y est néant.
Les passions? Bah! Tôt ou tard
Leurs douces souffrances le cèderaient
Aux propos de raison.
Et la vie... Quand, plein de sang froid
Tu la retrouves:
Quelle sotte et cruelle plaisanterie!
(Auteur inconnu)
Ailleurs
Il faudrait un espace au-delà de l'amour
Une parole vierge une main délivrée
Que nos lèvres retrouvent au revers du discours
La colère du vent la force du secret
Que tout puisse se dire et tout se pardonner
Que la folie s'exhibe aux rimes interdites
Que l'encre se confonde avec la liberté
L'orage apprivoisé l'horizon sans limites
Que jamais ne s'engluent nos regards nos idées
Que ton rire célèbre à jamais l'Anarchie
Que d'autres te rencontrent et viennent s'échouer
Comme moi sur tes lèvres et ce matin surpris
Que l'aube nous parvienne même dans très longtemps
Rebelle dissidente et jamais résolue
Que nos mains se souviennent et gardent cet instant
Comme un précieux vertige aux matins défendus
S'il suffisait d'un mot pour convaincre l'abîme
Je m'en irais tremblante aux sources de ta voix
Déjouer le soleil jusqu'à l'instant sublime
Où la nuit reviendra qui te ressemblera
Nath