Cryptozoologie -

Cryptozoologie - La Bête du Gévaudan -

Publié à 08:24 par acoeuretacris Tags : cryptozoo bete du gevaudan
Cryptozoologie - La Bête du Gévaudan -

 

Entre 1764 et 1767, la bête du Gévaudan tue plus de 100 personnes, uniquement des femmes et des enfants.
Le mythe de la bête du Gévaudan a donné lieu aux théories les plus fantaisistes. Aujourd’hui, grâce aux chercheurs du Muséum d’histoire Naturelle de Paris, l’identité de cette bête a été dévoilée avec certitude.
Il règne dans le Gévaudan, en cette fin d’Ancien Régime, une misère profonde. Ces meurtres atroces, attribués à une bête sauvage, mettent en péril l’image du pouvoir absolu, détenu par Louis XV.

La Bête du Gevaudan: Rappel des faits

Pendant trois ans, des meurtres ont été perpétués dans le Gévaudan, qui correspond à peu près à l’actuelle Lozère mais également en Ardèche, dans la Haute-Loire et le Cantal.
Ces meurtres sont attribués à un animal mystérieux qui est rapidement baptisé « la bête du Gévaudan ».


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Gravure du 18e siècle


La première attaque a lieu au printemps 1764 ; une femme est attaquée près de Langogne mais ses bœufs mettent en fuite l’animal.
Peu de temps après, le cadavre d’une adolescente de 14 ans est retrouvée. C’est la première victime officielle de la bête.
Mais cette victime est la première d’une longue liste.

Selon les témoins, l’animal responsable de l’agression de la bergère et de l’adolescente n’est pas un loup.
La description qu’en feront tous les témoins est la suivante : « une bête avec une très grosse tête, des flancs rougeâtres, avec une bande noire tout au long du dos, une queue très touffue, des pattes larges munies de grandes griffes. »


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Bête du Gevaudan. Illustration du 18e siècle


Il faut souligner que le loup est bien connu des paysans de cette époque. On peut d’ailleurs constater qu’ils ne parlent pas d’un loup.
Les attaques sanglantes se succèdent. Il est plusieurs fois fait mention dans les archives nationales que les victimes étaient porteuses d’une coupure franche et précise à la base du cou.

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Dessin illustrant un des journaux de l'époque


L’animal fait preuve d’une grande mobilité. Il attaque du Gévaudan jusqu’en Auvergne. Une véritable psychose s’empare des habitants.
Des battues sont menées mais sans succès. Les journaux de l’époque relatent ses attaques. L’émoi est si grand que le Roi envoi un régiment de soldats, des dragons, sur les lieux.

Comme si l’animal sentait le danger, il se déplace et sème la terreur dans l’Aubrac et la Margeride. Il laisse derrière lui des cadavres décapités et déchiquetés.
Les soldats n’obtenant aucun résultat, le Roi envoie François Antoine, lieutenant de ses chasses, qui est réputé comme le meilleur fusil du royaume.
Après 3 mois de traque, F.Antoine, tue en septembre 1765, un gros loup dont le corps est empaillé et envoyé à la cour.
On sait aujourd’hui, que F.Antoine a orchestré de toutes pièces cette soi-disant battue. Ayant peur de tomber en disgrâce, il lui fallait absolument une bête à exposer.
De plus, l’exhibition de cette bête empaillée a pour objectif de restaurer l’image du roi qui est devenu la risée de toute l’Europe.


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Illustration de l'époque qui représente la bête empaillée devant le roi


Le succès est d’ailleurs de courte durée. Les meurtres reprennent peu après. Ils s’arrêteront le 19 juin 1767, jour où Jean Chastel tue un nouvel animal.
Ce personnage énigmatique est omniprésent pendant toute cette histoire.


Ours, Loup, singe ou Hyène

A cette époque, on croit en Dieu mais aussi au Diable, aux sorciers et au loup-garou. Ces croyances « païennes » font partie intégrante du catholicisme.
Bien que nous soyons au Siècle des Lumières, l’étude de la faune n’en est qu’à ses balbutiements.

Aujourd’hui, on sait qu’aucun animal ne peut décapiter un homme. Il y a là une preuve évidente d’une intervention humaine.
Des corps ont été entièrement déshabillés et des têtes n’ont jamais été retrouvées.

Mais dans un tel contexte où l’ignorance se mêle au mysticisme, la décapitation n’apparaît absolument pas étrange venant d’un animal.
Le seul apparemment à avoir eu un doute est F.Antoine qui a fait arrêter les Chastel durant son séjour en Gévaudan.


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Gravure de l'époque de la Bête du Gevaudan


Sur les gravures de l’époque, on peut voir différents animaux qui représentent la bête, notamment une hyène, un énorme loup et un ours.
N’importe quel prédateur recherche la facilité quand il chasse. Il choisit de préférence des jeunes, des animaux âgés ou malades.
Mais, dans le cas de l’attaque d’un troupeau par un loup, la facilité consiste à attaquer les bovins ou brebis. L’homme constitue un danger pour lui. L’homme est bien plus dangereux aux yeux d’un loup qu’un agneau.

Il est donc totalement incohérent qu’un loup, même plus gros que la moyenne, privilégie l’homme à l’animal.

La bête immortelle

A plusieurs reprises durant ces 3 ans, l’animal a été blessé. Il a été tiré soit à une certaine distance, soit à bout portant.
Pourtant, il s’est toujours relevé pour s’enfuir. Ces faits ont bien sûr intensifié aux yeux de la population l’aspect démoniaque et surnaturel de la bête.


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Gravure de 1764 intitulée "Figure de la bête féroce". Des rumeurs affirmaient que c'était une hyène


Avec du recul, on se rend compte qu’à chaque fois que l’animal a été aperçu ou tiré, peu après, des décapitations ont eu lieu.
Les statistiques prouvent que l’instigateur des meurtres a largement profité de la psychose générale.


Un serial killer en Languedoc

Il y a en fait deux types de meurtres. Ceux qui ont été commis par un ou des animaux. Ceux qui ont été perpétrés par un pervers sexuel qu’on appelle aujourd’hui serial killer.
Le principal suspect est Jean Chastel qui occupait l’équivalent aujourd’hui du poste de garde forestier.
Il est assez troublant, vous en conviendrez, qu’aucun meurtre n’ait été commis pendant son incarcération en 1765. Par contre, dès qu’il a été relâché, les crimes ont repris.

C'est lui qui a tué la bête, mais dans des conditions plutôt étranges.
Quand il a visé l’animal, celui-ci ne s’est pas enfui, bien au contraire, il s’est arrêté et est venu tranquillement s’asseoir devant Chastel.
Pour un monstre sanguinaire, il a fait preuve d’une bien grande docilité.

L’étude des serials killer démontre qu’avant de passer à l’acte, ils tuent en rêve des milliers de personnes. Mais, leurs crimes ne sont jamais à la hauteur de leurs fantasmes. Ils ont donc l’obligation de répéter inlassablement ses meurtres.
Un serial killer ne s’arrête jamais pour cette raison. Quand les meurtres s’interrompent, c’est que le serial killer est en prison ou qu’il est mort.


Autopsie de la bête : l’identité révélée

Quand J.Chastel a tué l’animal, les crimes se sont arrêtés définitivement. L’animal a été exposé au public. Les naturalistes de l’époque ont disséqué et étudié la dépouille.


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Bête du gevaudan. Croquis de la dépouille


Voici le rapport, au vu des notes et croquis de l’époque, des spécialistes du Muséum d’histoire Naturelle de Paris qui a été réalisée recemment: « La bête n’est ni une hyène, ni un singe, ni aucun autre animal exotique. Sa formule dentaire ne laisse aucun doute : il s’agit d’un canidé.
Il n’y a que deux options : le chien ou le loup.


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C’est un mâle de 109 livres, le poids normal d’un loup adulte. Son museau est plus court que celui d’un loup. Sa tête est également plus large.
L’arcade zygomatique surdimensionnée laisse deviner une mâchoire particulièrement puissante.
La crête du crâne et la taille des dents appartiennent au loup.


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Comparatif entre le crâne d'un chien et celui d'un loup.


Mais la hauteur du profil appartient au chien. L’avant du corps est proche de celui du chien et l’arrière ressemble à celui du loup. La coexistence des deux morphotypes permet d’être affirmatif.

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La bête du Gévaudan est un hybride entre un loup et un gros chien ; probablement un chien mâtin.
Ces conclusions sont confirmées par la tâche blanche sur le poitrail de l’animal et la grande longueur des griffes trahit la domestication ».

Ce rapport est éloquent et livre enfin une étude scientifique fiable.

Entre homme et bête

Au vu de tous les indices fournis par les différents ouvrages, J.Chastel aurait domestiqué un animal issu d’un accouplement entre un loup et un chien. Il a dressé cet animal à attaquer l’homme.
Il est d’ailleurs fort probable que ses crimes ont commencé bien avant le début de cette histoire.
Comme le dit un professionnel dans un documentaire télévisé, on peut parfaitement habituer un loup à attaquer l’homme si on lui donne de la chair humaine.
En fait, il faut sacrifier à l’animal des proies faciles quand il est jeune comme des enfants.

Donc, bien qu’on n’en ait aucune preuve, il quasi est certain que Chastel a enlevé des enfants pour les donner en sacrifice à son animal.
Le facteur déclenchant de sa folie a pu être une attaque de loups tout à fait banale.
Le meurtre de la fillette, avec qui il était ami, n’était pas prévu. En effet, peu après, il sombre dans le mysticisme.
Lui qui ne s’était pas montré plus croyant que la moyenne se met à fréquenter l’église d’une manière assidue.
Il multiplie les visites au confessionnal et va jusqu’à faire bénir les balles qui lui serviront à tuer la bête.


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Stèle à l'effigie de Jean Chastel


Ce dernier meurtre, non souhaité, a certainement été un véritable électrochoc. Cette dernière atrocité a révélé à cet homme déséquilibré toute l’horreur de ses exactions.
En tuant lui-même l’animal qu’il avait dressé afin de concrétiser ses fantasmes pervers, il a lavé son âme de tous ces péchés.

Jusqu’à la fin de sa vie, il se consacrera à sa paroisse et montrera beaucoup de ferveur religieuse.

La bête du Gévaudan frappe toujours

Toute attaque animale qui échappe aux explications rationnelles suscite rapidement des rumeurs.
La bête du Gévaudan n’est pas le seul animal à avoir semé la terreur en France.
On peut citer la bête d’Evreux (1633-1634), la bête de Brive (1783), la bête du Cézailler (1946-1951).

Les plus féroces semblent avoir été les bêtes de l’Auxerrois et du Vivarais.
La première est apparue en 1731 et a fait 28 victimes. Elle est décrite comme un tigre ou comme un loup.

La bête du Vivarais a sévi de 1809 à 1816 dans le Gard. Elle est décrite comme un loup mais avec la taille d’un âne, avec un pelage brun, une crinière noire et de grosses mamelles. Il s’agissait probablement d’un fauve échappé d’un cirque.
Aucune de ces deux bêtes n’a été tuée ou capturée.

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La bête du Gévaudan est aujourd'hui un argument touristique


En 1973, dans le Middle West américain, les cadavres de dizaines de bovins sont découverts. Les bêtes ont eu les oreilles, les lèvres, les mamelles et les queues tranchées. Les yeux ont été enlevés.
Les mutilations ont été effectuées avec une précision chirurgicale.

Depuis 1973, de nombreux animaux aux Etats-Unis ont été retrouvés mutilés. Le massacre continue toujours aujourd’hui.
12 000 bovins ont été tués depuis sans que la police ait pu arrêter le moindre suspect, d’autant plus qu’aucune trace au sol à côté des animaux mutilés n’a été retrouvée.

L’intervention humaine est évidente cette fois encore comme pour la bête du Gévaudan. Notre peur de l’inconnu ne doit pas nous faire oublier que seul l’homme est capable de fantasmes pervers.
L’animal se contente de tuer pour survivre et ne s’adonne jamais à des meurtres rituels quels qu’ils soient.

Cryptozoologie - Le Yéti -

Publié à 18:00 par acoeuretacris Tags : cryptozoo yeti
Cryptozoologie - Le Yéti -

 

Yéti, Sasquatch ou Bigfoot

 

Dans tous les massifs montagneux du monde courent des histoires de créatures inconnues mi-homme, mi-singe.
Dans l’Himalaya, on l’appelle le yéti. Mais, dans le reste de l’Asie, on désigne cette créature sous le nom de méti, shookpa, migo ou kang-mi.
C’est dans le Caucase, que la créature baptisée almasty, a été la mieux étudiée.
Mais qu’il s’agisse du barmanu du Pakistan, du sasquatch des Rocheuses ou du bigfoot du Nord-Ouest américain, toutes ont d’étranges points communs.
Il ne s’agit pas à travers ce dossier de répertorier tous les témoignages existants mais d’analyser les maigres preuves dont disposent les scientifiques.

 

Les petits hommes sauvages d’Asie

 

Le 23 mai 1957, Wang Congmer, une bergère, découvre un animal étrange près du village de Zhuanxian, en Chine.
Elle prévient aussitôt les villageois qui traquent la bête et la tuent.
La créature va dont pouvoir être autopsiée.

 

D’après les témoins, la créature est décrite comme « humanoïde ». Elle possède des ongles et une toison épaisse lui recouvre le corps.
Des pousses de bambou et d’herbe ont été retrouvées dans son estomac. Cette créature n’est pas bipède ce qui exclu l’homme sauvage.

 

Un pied et une main ont été conservés ce qui permet d’argumenter sur des preuves indiscutables.

 

Un biologiste chinois, Zhou Guoxing, a fait un rapport :

 

  • Les paumes des mains et de la voûte plantaire sont nues
  • Sur la face dorsale, on remarque du poil brun, assez épais
  • Les gros orteils sont larges et ressemblent à ceux d’un homme mais ils s’écartent des autres doigts

 

Les échantillons ont été passés au rayon X. Il s’agit probablement d’un jeune individu.

 

Conclusions de l’autopsie :

 

  • Les mains servent essentiellement à saisir des objets mais peuvent aussi aider à marcher
  • Les pieds sont préhensiles
  • Les paumes ont quelques points communs avec celles de l’homme mais sont assez similaires avec celles des singes
  • Les pieds apparaissent différents de ceux des humains mais présentent des similitudes avec ceux des chimpanzés
  • Les ongles, en dehors du second doigt et du second orteil, sont plats, très proches de ceux de l’homme.

 

Les laboratoires de Shanghai ont aidé le biologiste à analyser la microstructure des poils, le groupe sanguin et les empreintes digitales.
Il ressort de cet examen que la créature d’un mètre de haut, debout, pour un poids de 20 kg, n’est pas un homme mais une variété inconnue de macaque.

 

C’est cette petite créature que l’on a baptisé « petit homme sauvage » dans toute la région.

 

Cette découverte résoud l’énigme des petits hommes sauvages d’Asie mais pas celle des autres créatures.

 

Portrait robot de l’homme sauvage

 

Plusieurs scientifiques se sont intéressés à cet « hominidé » mystérieux. Si l’on recoupe les témoignages recueillis par les chercheurs, se dessine un portrait-robot :

 

  • Un « homme primitif » au front bas
  • Tête rentrée dans les épaules
  • Bipède
  • Odeur forte
  • Taille d’un homo sapiens
  • Pas de langage articulé mais émet des sons
  • N’utilise ni outils, ni armes
  • Velu comme un orang-outang
  • Aucune trace d’organisation sociale
  • Plutôt solitaire

 

Sur 100 témoignages, 7 sont indiscutables, 25 sont des canulars et les autres vont du « confus » au « peu probable ».

 

 

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Prises faites avec une caméra en 1967 par Roger Patterson et Bob Gimlin. Ce film ne serait pas un canular. Ils ont également réalisé des moulages d'empreintes

 

Le bigfoot ou le sasquatch ressemble beaucoup à l’almasty. Sa corpulence est toutefois plus importante.

 

L’hypothèse du gigantopithèque

 

Concernant le sasquatch ou le bigfoot, certains experts pensent qu’il s’agit du gigantopithèque.
Ce primate immense est en quelque sorte le King Kong de la préhistoire. Il pesait entre 300 kg et 400 kg pour 3 mètres de haut environ.

 

On ne le connaît que grâce aux fragments de mâchoires et aux nombreuses dents retrouvées. C’était un animal terrestre et végétarien.

 

Il a survécu très certainement jusqu’au Pléistocène, il y a environ un million d’années, peut-être même jusqu’à une époque plus récente.
Les fossiles ont été retrouvés en Asie uniquement (Chine, Inde et Pakistan).

 

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Illustration d'un gigantopithèque

 

Ce primate est beaucoup trop grand et trop lourd. De plus, aucun fossile n’a été retrouvé en Amérique du Nord.

 

La taille des créatures observées ne dépasse pas 2 mètres. La longueur des pieds dépasse 30 cm. Il ne peut donc s’agir d’un homme mais plutôt d’un grand singe.
Peut-être mais certainement pas le gigantopithèque.

 

L’homme de Neandertal a-t-il survécu ?

 

Heuvelmans était persuadé que l’homme sauvage d’Asie était un néandertalien. Voici une synthèse de ses théories :

 

Le yéti des Sherpas du Népal n’est pas un hominidé mais une espèce inconnue de singe anthropoïde, un Pongidé

 

Le grand yéti du Tibet et de Chine est un gigantopithèque

 

Autant préciser que ces hypothèses n’ont pas fait l’unanimité.

 

Pour le cryptozoologue russe, Porchnev, l’Asie centrale est hantée par des néandertaliens.

 

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Gros plan sur la seule photo que l'on ait, prise par Patterson. Mais, ce film
est-il authentique ?

 

Certains experts acceptent l’idée de la survie contemporaine d’une population d’humanoïdes reliques ».
Mais la référence à l’homme de Neandertal rassemble peu de votes. Il y a plusieurs raisons à ce rejet.

 

On sait que les néandertaliens vivaient en sociétés organisées. Ils utilisaient des outils et des armes rudimentaires.
Ils possédaient très probablement un langage articulé. Le néandertalien mesurait environ 1,60 m pour un poids de 70 kg. Il était vêtu de fourrure. On ne connaît pas sa pilosité. Cependant, cet homme préhistorique n’a rien de bestial et enterre ses morts.

 

Beaucoup trop d’éléments ne cadrent pas. Cette description de notre ancêtre enterre définitivement l’hypothèse néandertalienne que ce soit dans le Caucase, en Amérique du Nord ou au Pakistan.

 

Le problème est que les experts sont incapables de dire à qui ou à quoi correspondent les moulages d’empreintes.
Tout ce que l’on peut en dire est qu’elles ne ressemblent pas à celles d’hommes primitifs.

 

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Un piolet donne l'échelle de cette empreinte découverte sur le mont Everest

 

L’hypothèse du primate

 

Les créatures observées hantent toutes des régions inaccessibles au climat très rigoureux. Or, parmi les singes, seules certaines petites espèces fréquentent des milieux très froids.
Tous les grands singes habitent des régions au climat tropical. Le gigantopithèque vivait lui aussi dans un milieu tempéré.

 

De plus, les gros orteils des pieds des singes sont nettement séparés. Leurs doigts sont longs.

 

Les empreintes ne correspondent pas du tout à celles de singes, grands ou petits.

 

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Moulage fait par Patterson en 1967

 

Pour beaucoup d’empreintes, il n’y a pas de gros orteil opposable et la créature marche debout.
Comme l’a souligne Yves Coppens, il peut s’agir d’une population qui ne grimpe plus aux arbres et n’a donc plus besoin de gros orteil opposable.
Il faudrait également qu’au cours de son évolution, ce grand « primate » se soit adapté au froid.

 

Supposons que l’on soit dans le vrai, de quel singe s’agit-il ?

 

Le sasquatch nord-américain a été étiqueté gigantopithèque mais l’on a vu que c’était très peu vraisemblable.
En Asie, il semble que plusieurs créatures cohabitent. L’almasty fait près de 2 mètres alors que le barami est plus petit.
Le yéti sème la confusion avec des empreintes de taille variable.

 

Il est donc à peu près certain qu’il ne s’agit pas d’une seule espèce de primate mais de plusieurs.

 

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Empreintes relevées dans l'Himalaya. Le paquet de cigarettes donne la taille relative

 

En fait, aucune des hypothèses avancées à ce jour n’est convaincante. Parmi toutes les théories dont certaines complètement farfelues, une seule colle à l’ensemble des éléments.

 

Les différentes créatures seraient des primates inconnus, de taille variable, qui se seraient adaptés au froid.
Dans un environnement non forestier, ils seraient devenu peu à peu bipèdes et auraient donc perdu leur gros orteil opposable.

 

Bien sûr, en l’absence d’une créature vivante ou morte, il est impossible d’affirmer que cette théorie est fiable à 100%. Elle a en tout cas le mérite de pouvoir s’appliquer aussi bien au yéti, au sasquatch qu’à l’almasty.

Cryptozoologie - le Dragon -

Publié à 14:54 par acoeuretacris Tags : cryptozoo dragon
Cryptozoologie - le Dragon -
Le Dragon

Depuis des millénaires, le mythe du dragon hante l’imagination des peuples. Le dragon est probablement le plus notoirement connu de tous les monstres de légende. Mais, est-on bien sûr qu’il s’agit d’un mythe ?

On constate que pendant des siècles, le dragon a joué un rôle dans les arts, les légendes et la religion. Saint Georges terrassant le dragon n’est qu’une des nombreuses légendes relatives à cette créature symbolique.

L’homme n’a jamais eu suffisamment d’imagination pour inventer ou créer sans se servir d’un modèle.
Mais, quel est ce modèle ? Un animal ? Plusieurs animaux dont on a mélangé les attributs ? La question se pose donc de savoir si le dragon a réellement existé.

Portrait du dragon

La queue en pointe, le corps couvert d’écailles, des flammes qui sortent de sa gueule : tel est le portrait traditionnel du dragon en Occident. Vaguement reptilien, cet animal vole silencieusement.

La littérature a depuis longtemps mis en vedette le dragon même si les représentations modernes sont bien différentes des dragons des lointaines légendes.

Initialement, le dragon était censé dormir au fond des étangs, ce qui en fait un animal amphibie.

Son sang contenait de foudroyants poisons. Le dragon était donc un animal probablement venimeux.

Depuis, les écrivains ont rajouté des caractéristiques. Par exemple, l’écrivain de science-fiction Anne MacCaffey a imaginé que les dragons se nourrissaient de substances minérales, et celles-ci, combinées aux acides de l’estomac, donnent naissance à des gaz toxiques, spontanément inflammables.

Représentation moderne du dragon

Le dragon cracheur de feu a été repris plus récemment au cinéma dans le règne du feu réalisé par Rob Bowman en 2002. Les dragons deviennent alors les responsables de l’extinction des dinosaures. Assoiffés de sang, ils tentent d’anéantir l’humanité.

La conception des dragons dans le Règne du Feu

"Nous les avons faits puissants et denses", explique Rob Bowman. "Leurs mouvements sont dictés par leur morphologie plus que par une recherche esthétique. Ils ont des gestes efficaces, ils combinent des caractéristiques reptiliennes et aériennes. Nous les avons élaborés comme pour un documentaire".

Le Règne du feu

L'un des points qui a particulièrement intéressé le cinéaste était la façon dont les dragons crachaient des flammes. "Nous avons imaginé que ces créatures crachaient deux jets d'une sorte de venin qui, en se mélangeant plus loin devant leur museau, s'enflammeraient. Comme les serpents, elles comprimeraient des glandes situées dans leur gueule et pulvériseraient les deux produits qui brûleraient au contact l'un de l'autre".
(Source "secrets du tournage" Allociné.fr)

Le Règne du feu

Cependant, il existe une grande variété de dragons à travers le monde. Certains sont terrestres, d’autres aquatiques. Nos lointains ancêtres les avaient affublés d’attributs humains et bestiaux afin de mieux suggérer leur pouvoir surnaturel.
Ils façonnaient également l’apparence du dragon en fonction des bêtes sauvages qu’ils côtoyaient. Ainsi, on a un dragon-éléphant aux Indes, un dragon-cerf en Chine et un dragon-reptile en Europe.

Persée et Andromède peint par Piero di Cosimo, un peintre de la Renaissance. Dans la mythologie grecque, Andromède est attachée à un rocher, offerte en sacrifice à un dragon de mer. Persée la délivre grâce à ses armes magiques ( Giraudon)

Dans de nombreuses civilisations, le serpent était l’ancêtre du dragon. Les deux animaux sont d’ailleurs très liés dans de nombreuses civilisations.

Il est donc très difficile de faire un portrait robot de cette créature tant les descriptions divergent.

Symbole du Mal ou du Bien ?

Les interprétations sont différentes en Orient et en Occident.
La tradition chrétienne a fait du dragon le serviteur du Diable et l’incarnation du Mal. C’est le « Serpent maudit » chassé du Paradis par l’archange saint Michel.

Illustration du combat dans les cieux entre l'archange Michel et un Dragon décrit dans le Livre de la Révélation du Nouveau Testament (Condé, Chantilly/Giraudon)

Mais, il n’en a pas toujours été ainsi. Les dragons des mythes ancestraux étaient des créatures beaucoup moins malfaisantes.

Certes, ils inspiraient de la terreur mais ils causaient peu de ravages. Les dragons pouvaient vivre en paix avec les hommes, qui se conciliaient leurs bonnes grâces en échange d’un tribut annuel d’or ou de vies humaines.

Dans les anciens mythes, le dragon est aussi le gardien des eaux. Ces monstres détenaient le pouvoir de faire tomber la pluie.

Ils étaient aussi des symboles de régénération. Le sang des dragons morts pouvait fertiliser la terre. Un peu partout dans le monde, en Occident comme en Orient, les traditions populaires ont perpétré ce rôle symbolique des dragons, au cours de rites de fertilité immémoriaux.

En Occident, l’histoire du dragon terrassé connaît beaucoup de variantes. Pour la plupart des héros anciens, Siegfried, Sigurd, Beowulf, saint Georges, saint Michel, Arthur, Tristan ou Lancelot, c’était le couronnement d’une carrière que de tuer un cruel dragon. Sur ce thème, les légendes ont foisonné.

Saint Georges qui sauve la belle princesse du dragon (artiste flamand du XVe siècle. National Gallery of Art Washington)

Par opposition à l’Occident, le dragon personnifie en Chine la douceur et la bonté. Les dragons étaient les dieux de la pluie. Ils formaient des nuages avec leur souffle et arrosaient les champs de riz.

Les dragons chinois changeaient de couleur selon les circonstances. Le noir symbolisait la destruction et c’était aussi le dragon-tonnerre de la famille impériale.

Le jaune signifiait la chance et l’azur annonçait la naissance des grands hommes.

Les dragons pouvaient également devenir invisibles et luire dans l’obscurité.

Dragon de la Cité interdite

En Corée, chaque fleuve, chaque rivière accueillait son propre dragon.

En Asie, les os de dragons faisaient partie de la pharmacopée traditionnelle. Il est presque certain qu’il s’agissait de fossiles d’animaux préhistoriques.

Aujourd’hui encore, en Chine, on célèbre la nouvelle année en promenant dans les rues d’immenses dragons de papier et de bambou.

En France, à Tarascon, un mannequin figurant un animal monstrueux, est promené chaque année dans la ville. Cette procession est conduite en souvenir d’un monstre amphibie qui a fait régner la terreur dans la région des bords du Rhône, avant d’être selon la légende, apprivoisé par sainte Marthe.

Comment interpréter le symbolisme du dragon ?

On interprète généralement le combat de saint Georges contre le Dragon comme une allégorie illustrant la victoire du christianisme sur les puissances des ténèbres.

Siegfried, héros de la mythologie germanique, triomphant du dragon Fafnir ( Mary Evans Picture Library)

Mais, des légendes et des traditions recueillies en des endroits différents révèlent que ce combat a une valeur symbolique plus ancienne et plus universelle.

A l’origine, dans tous les pays, le dragon représente le principe de fertilité. Il naît à chaque printemps d’un œuf déposé sous l’eau. Chaque année, en hiver, il faut tuer le vieux dragon pour faire place au nouveau qui naîtra au printemps prochain.
On peut également interpréter ce symbolisme comme une victoire sur la mort et la renaissance de tout être à travers la naissance : le vieil homme déclinant est remplacé par son jeune fils plein de vigueur.

Une chose est certaine, à l’origine, le dragon est un animal qui vit en partie dans l’eau.

Le commerce des dragons

Les légendes du monde entier provoquèrent jadis un commerce florissant de faux dragons dans toute l’Europe.
On fabriquait et vendait des imitations de dragons qui venaient, disait-on, tout droit des cavernes et des bancs de sable d’Asie.

Ces prétendus monstres apparurent dès le XVIe siècle. Ces faux dragons n’étaient pas plus gros que des chatons et étaient vendus comme étant des bébés dragons.

Faux dragon qui remonte environ au XVIe siècle ( Aldus Archives)

En fait, il s’agissait probablement de petits lézards volants ramenés de la péninsule malaise et des Indes orientales qu’on avait mutilés.

D’autres faux dragons furent créés de toutes pièces à partir de morceaux de raie géante ou bien en ajoutant des ailes de chauve-souris au corps desséché d’un lézard.

Le dragon a-t-il existé ?

Pourquoi ces créatures hybrides exercent-elles un tel pouvoir sur nos esprits ? On rencontre des dragons terrestres mais plus récents et des dragons aquatiques, le modèle original. Un peu partout dans le monde, il y a une grande variété de dragons.

D’où viennent-ils ? Ont-ils été créés pour satisfaire un besoin humain, pour personnifier des forces naturelles alors inexplicables ?

Illustration fantaisiste d'un livre ancien sur l'exploration de l'Amérique montrant la rencontre d'une créature ressemblant à un dragon ( Aldus archives)

En 1960, les dragons firent la une des journaux. L’histoire se passe en Nouvelle-Guinée. On racontait que les habitants d’une région avaient été attaqués par des dragons dont certains atteignaient 6 mètres.

Les rumeurs les plus folles circulaient : les monstres crachaient le feu et la fumée et suçaient le sang de leurs victimes.
Des cadavres présentaient des blessures de plus de 30 cm de long que l’on prétendait faites par des griffes de dragon.
La panique fut telle que les autorités gouvernementales rassemblèrent la population dans des enceintes protégées et promirent une grosse récompense pour la capture de l’un des monstres, mort ou vif.

Personne ne partit à la chasse aux dragons. Ces derniers devaient sans doute être repus car on ne les revit jamais…

Dessin d'un dragon dont on avait signalé l'apparition dans les Alpes en 1660 ( Mary Evans Picture Library)

Aujourd’hui, la plupart des gens considèrent le dragon comme un animal purement légendaire.

Plusieurs questions peuvent se poser. D’une part, les dragons sont-ils vraiment les descendants des grands reptiles du secondaire qui auraient survécu comme le prétendent certains jusqu’à l’aube de notre histoire ?

D’autre part, on retrouve les histoires de dragons dans tant de pays différents que l’on peut se demander s’il n’y a pas à la base une origine commune.

Enfin, les représentations initiales que l’on en fit évoquent de manière étonnante certains reptiles volants tels que les scientifiques ont pu les reconstituer.

Miniature d'un manuscrit médiéval qui illustre les soldats d'Alexandre le Grand contre de terribles dragons ( British Library Board)

L’expression « dragon » personnifie certainement plusieurs espèces différentes, certaines aquatiques et d’autres terrestres. Ces animaux, bien réels, ont apparemment suffisamment impressionnés nos lointains ancêtres pour que mythes et légendes en fassent des créatures surnaturelles.
Cependant, je souligne le fait qu’aucune peinture pariétale, ni aucune autre représentation datée de la préhistoire (sculptures, roches sculptées, poteries décorées …) à travers le monde ne représente un animal se rapprochant du dragon.


Que doit-on en conclure ?

Que cet ou ces animaux n’ont jamais existé ? Ou que leur population était extrêmement réduite et endémique à quelques régions reculées ?

Chacun est libre d’en tirer ses propres conclusions. Mais, il est certain que ces monstres ailés à l’haleine de feu continueront pendant longtemps à assouvir notre soif de merveilleux.

Cryptozoologie - Monstres aquatiques en Chine...

Publié à 09:08 par acoeuretacris Tags : cryptozoo monstre chinois
Cryptozoologie - Monstres aquatiques en Chine...

 

 

Monstres aquatiques en Chine et autres monstres


Certains « monstres » sont bien connus du grand public. Le monstre du Loch Ness est la star des créatures mystérieuses qui hantent nos lacs.


Les seuls noms de « serpent de mer » ou « monstre lacustre » ont un parfum de mythe, comme si ces créatures insaisissables n’étaient que le fruit de notre imagination.

On trouve cependant des milliers de témoignages dignes de foi, de la Sibérie à l’Ecosse, relatifs à l’existence de ces créatures.

La Chine ne fait pas exception à la règle bien que les premiers témoignages n’aient été révélés que depuis une vingtaine d’années.

Beaucoup de ces créatures inconnues portent des sobriquets : Champ, du lac Champlain ; Ogopogo, du lac Okanagan ; Igopogo, du lac Simcoe ; Manipogo, de lac Manitoba ; Chessie, le serpent de mer de la baie de Chesapeake.
Ces surnoms rassurants permettent de rendre acceptable l’incroyable et d’une certaine manière annihile la terreur que ces monstres pourraient inspirer.
Bien évidemment, toutes ces créatures sont devenues des attractions touristiques très lucratives.



Les créatures chinoises



En 1980, deux journaux officiels chinois ont signalé que des formes de vie inconnues avaient été aperçues dans des lacs de Mandchourie et du Tibet.

Le Peking Evening News a rapporté qu’une étrange créature ressemblant à un dinosaure avait été vue à plusieurs reprises dans le lac Wenbu, au Tibet.
Ce monstre aquatique aurait attrapé un yack sur la rive et l’aurait dévoré.

Le témoignage a d’autant plus de poids qu’il émanait d’un représentant local du parti communiste. L’homme amenait le yack au marché au moment de l’attaque.



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Un Yack peut peser jusqu'à une tonne.



D’après le même journal, d’autres observations ont été faites dans un lac de cratère, en haute montagne, dans la province de Jilin.
Des touristes, ainsi que l’équipe d’une station météo proche prétendent avoir vu une créature avec une tête ressemblant à une vache, mais en plus gros, et un bec plat comme celui d’un canard.
Elle se déplaçait à très grande vitesse laissant derrière elle un sillage semblable à celui d’un bateau.

A la fin de 1981, le Guangming Daily signale qu’un auteur chinois respecté du nom de Lei Jia aurait vu par deux fois une créature aquatique dans la région montagneuse de changbai, en Mandchourie.
L’animal mystérieux, à l’apparence de reptile, aurait fait environ 2 m de long, avec une tête ovale et un long cou.
Trois météorologues disent l’avoir également aperçu. Ils ont tiré mais ont manqué leur cible.



Le monstre du lac Champlain



Au début du mois de juillet 1977, Sandra Mansi contemple avec un ami le lac Champlain. Soudain, ils remarquent que l’eau est agitée. Quelques secondes après, ils voient surgir une tête sur un long cou flexible.
La créature fait plusieurs mètres de long.

En dépit de la peur, Sandra a la présence d’esprit de s’emparer de son appareil et de prendre rapidement quelques photos.
L’une d’entre elles est particulièrement nette et n’a fait l’objet, d’après les experts, d’aucun trucage.



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Photo prise par Sandra Mansi en 1977



On peut effectivement voir sur cette photo une créature au corps massif brun-gris, de forme reptilienne avec un long cou et une petite tête ovale.

C’est ainsi que Champ est devenue une créature protégée par l’Etat du Vermont.



Le monstre de la White River



A Newport, dans l’Arkansas, on signala la présence de plusieurs monstres dans les années 1970.
Le 28 juillet 1971, Cloyce Warren, de la Société forestière de la White River, allait à la pêche avec deux amis.
Ils amarrèrent leur bateau et lancèrent leurs lignes.

Tout à coup, à environ 200 mètres, ils virent jaillir une énorme colonne d’eau. Voilà la description que Warren en fit :

« Une forme gigantesque monta en surface et se mit à nager au milieu de la rivière, en s’éloignant de nous.
La créature semblait avoir une échine épineuse, s’étendant sur une dizaine de mètres. »

Le témoin n’avait qu’un petit Polaroïd et prit une photo, très floue, publiée par le Newport Daily Independant.



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Cette unique photo est bien trop floue pour apporter un quelconque indice



Qui sont ces créatures ?



Tout d’abord, il ne s’agit pas d’une créature. D’après tous les témoignages récoltés dans le monde entier, il s’agit de plusieurs espèces différentes de créatures sous-marines de grande taille.

Des tentatives d’identification ont été faites dans la mesure où de nombreuses observations aboutissent à des portraits-robots identiques.



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Ce dessin illustre la créature décrite par le missionnaire norvégien Hans Egede en 1734. Il se rendait au Groenland quand il aperçut un animal marin qui dressa sa tête au-dessus de l'eau



Les énormes créatures dotées de tentacules rencontrées à l’époque des Grecs et des Romains, connues sous le nom de « kraken » par les Norvégiens, sont généralement considérées comme des calmars géants.



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Les hommes d'équipage de l'Alecton arrivèrent à attraper en 1861 un calmar géant, mais la corde glissa, et ils ne hissèrent à bord qu'un morceau de queue pesant 20 kg



Le monstre de la White River de l’Arkansas n’est rien d’autre, pour le Dr Mackal, qu’un éléphant de mer mâle, un adulte de grande taille, perdu en dehors de son habitat ordinaire. Ce solitaire avait dû remonter du Mississippi jusque dans la White River.
L'échine épineuse ne correspond cependant pas à la morphologie de l'éléphant de mer.



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D'après le rapport officiel fait à l'Amirauté britannique par le capitaine du Daedalus, en 1848, un "serpent de mer" long de 18 m frôla son navire, alors qu'il se trouvait dans l'Atlantique Sud. Lui et les membres de l'équipage remarquèrent qu'il y avait une "sorte de crinière" le long de l'épine dorsale



Le grand serpent de mer, décrit comme faisant des ondulations verticales, pourrait très bien être, selon certains chercheurs, le zeuglodon plus connu sous le nom de Basilosaurus.
Cette espèce primitive de baleine à dents s’est officiellement éteinte à la fin de l’Eocène.



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Illustration d'un Basilosaurus



Zeuglodon « à dents de scie » est l’ancien nom de cet animal. Lorsque les ossements furent découverts, vers 1830, on pensait qu’il appartenait à un dinosaure.
Cette baleine primitive ressemblait à un grand serpent de mer.
D’ailleurs, ses os ont servi à monter un célèbre canular sur un prétendu serpent de mer, il y a une bonne centaine d’années.



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Fossile d'un Basilosaurus



Il n’en reste pas moins que Basilosaurus possédait un corps très allongé et ondulait sa longue queue dans les océans de l’Eocène.

Si une petite population a survécu, elle ne serait pas plus ancienne que le coelacanthe ou la tortue géante des Galápagos.
Plusieurs descriptions correspondent au Basilosaurus, notamment le monstre du lac Okanagan, celui du lac Champlain ainsi que les serpents de mer de la Colombie britannique. Mais, on peut également y voir un plésiosaure, particulièrement pour la créature du Lac Champlain.



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Cette reconstitution d'Ogopogo, le monstre canadien du lac Okanagan, a été faite d'après les descriptions des témoins. Sa présence a été signalée au moins 200 fois depuis 1 700



La dépouille repêchée par les Japonais en 1977 au large de la Nouvelle-Zélande, dont certains échantillons de tissus ont été analysés, ressemble à s’y méprendre à un plésiosaure. C’est en tout cas la conclusion des scientifiques japonais qui ont analysé les restes rapportés par les pêcheurs.
La créature pesait environ 2 tonnes et mesurait une dizaine de mètres.



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Photo prise par les Japonais en 1977



Dommage que la dépouille en putréfaction ait été jetée par-dessus bord car pour une fois on aurait pu identifier avec précision l’un de ces monstres. Cependant, on a pu distinguer, outre le long cou, une longue queue et quatre nageoires.

Les deux plésiosaures qui sont le plus souvent cités par rapport aux témoignages sont l’élasmosaurus et le thalassomedon.



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Thalassomedon



La morphologie des plésiosaures correspond également aux descriptions de certains monstres lacustres tel que le monstre du Loch Ness.



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Concernant les deux créatures chinoises, celle de Mandchourie correspond aux descriptions habituelles, à savoir un animal à la forme reptilienne avec une petite tête et un long cou.
Par contre, celle de la province de Jilin est différente.

Cryptozoologie - Le monstre du Loch Ness -

Publié à 16:48 par acoeuretacris Tags : nessie cryptozoo
Cryptozoologie - Le monstre du Loch Ness  -

 

 

Le monstre du Loch Ness

 


Loch Ness en Ecosse


Le loch Ness, en Ecosse, est le refuge supposé d’un monstre baptisé Nessie. Ce monstre défraye la chronique depuis les temps les plus reculés.


S’étendant sur 42 kilomètres de long, ce loch constitue la plus grande étendue d’eau douce de toute la Grande-Bretagne. Les eaux sombres sont profondes à certains endroits de près de 300 mètres.


Entre canulars, publicité touristique et témoignages authentiques, les sceptiques ont beaucoup de mal à discerner la vérité.


Quelques témoignages sur le monstre du Loch Ness


C’est en 1933 qu’un chirurgien londonien en vacances prit le premier cliché du monstre. La photo aurait été prise selon lui à environ 500 ou 800 mètres. Elle fut publiée dans le Daily Mail de Londres et souleva la plus belle controverse du 20e siècle.

 


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Première photo du monstre du Loch Ness prise par Hugh Gray en 1933. Il n'y aurait aucun trucage d'après les techniciens de la firme Kodak


La fameuse photo du Docteur Wilson, prise en 1934, n'était qu'une supercherie. Le canular n'a été découvert qu'en 1994.

 


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La photo prise en 1934 (un parfait canular)

 


Le document le plus célèbre est celui réalisé en 1960 par l’ingénieur en aéronautique, Tim Dinsdale. On peut y distinguer une bosse, d’un brun rougeâtre, qui traverse le loch puis tourne et longe la rive opposée. Les experts qui examinèrent la pellicule ne décélèrent aucun trucage.

Le 14 octobre 1971, le père Grégory Brosey contemplait le lac en compagnie d’un visiteur de l’abbaye bénédictine.
Subitement, une violente agitation des eaux les fit sursauter. A 300 mètres, un grand animal se profila. Il dressa la tête à 2 mètres de haut puis s’éloigna.

Le 8 juillet 1975, Allen Wilkins, un enseignant, et son fils virent à 7h20 une forme noire d’environ 7 mètres apparaître et disparaître.


A 10h12, l’enseignant accompagné de sa femme, photographia trois grosses bosses triangulaires. Les bosses disparurent à l’approche d’un bateau à moteur.
A 21h25, Wilkins et plusieurs personnes virent une tâche noire émergeant de l’eau et formant deux bosses.

 

 

Le 21 juillet 1976, deux mécaniciens d’Inverness se trouvaient sur un bateau lorsqu’ils virent une bosse dans leur sillage. Ils firent demi-tour pour aller voir ça de plus prêt. Là, ils observèrent cinq bosses noires, de 3 à 4 mètres de long et d’un peu moins d' un mètre de haut. Ils purent observer ce ballet aquatique pendant une quinzaine de minutes.

Il existe une multitude de témoignages et il est impossible de tous les citer. Plusieurs milliers ont été répertoriés qui ont permis de faire un portrait robot de l’animal.


Dernière vidéo de Nessie (mai 2007)


Un scientifique amateur a tourné des images du fameux monstre du Loch Ness fin mai.

Gordon Holmes dit avoir vu un objet noir de jais d'environ une quinzaine de mètres de long se déplaçant très rapidement dans l'eau, et a cru qu'il pourrait s'agir d'une très grosse anguille. "Je ne pouvais en croire mes yeux", a déclaré le technicien de laboratoire de 55 ans.


Vidéo de Nessie

 

Un amateur de Nessie et biologiste marin, Adrian Shine, du Loch Ness 2000 Centre à Drumnadrochit, sur les bords du lac, a visionné la vidéo et espère pouvoir l'analyser au cours des prochains mois. "Je me considère comme étant un observateur sceptique de ce qui se passe dans le loch, mais je garde l'esprit ouvert", a-t-il déclaré. "Il n'y a pas de doute que ces images sont parmi les meilleures que j'ai jamais vues".


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Adrian Shine a déclaré que la vidéo était particulièrement utile, puisque Gordon Holmes y effectue un panoramique afin de capter les berges en arrière-plan, ce qui réduit considérablement les risques de vidéo truquée.

Les médias écossais sont sceptiques quand surviennent de prétendues observations du monstre, mais les images de Gordon Holmes sont si probantes que même la très sérieuse BBC les a présentées à son principal bulletin d'informations .


Le portrait robot de Nessie


L’animal possède une tête reptilienne, un long cou qu’il peut dresser à environ 2 mètres au-dessus de l’eau ainsi que de grands yeux.


Il possède deux ou trois bosses sur le dos. La queue est mobile et créée des remous importants quand il nage.
L’animal semble inoffensif et plutôt farouche.

Il est troublant de constater que les photos prises montrent une grande ressemblance entre Nessie et les plésiosaures, notamment les élasmosaures.
Le plus connu des élasmosaures, Elasmosaurus, vivait au Crétacé supérieur. Aucun de ses restes n’ont été retrouvé en Europe.


Par contre, d’autres plésiosaures vivaient en Europe et notamment en Angleterre comme Plesiosaurus.

 

 

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Fossile d'un Plésiosaure à long cou


Cependant, ces reptiles marins disparus ne ressemblent pas au monstre du Loch Ness. Les bosses sur le dos, par exemple, posent un problème. De plus, les Plésiosaures sont censés avoir vécu dans un milieu marin salé et non en eau douce.

A ce propos, les partisans de l’existence du monstre ont avancé l’argument suivant :

« A la fin du dernier âge glaciaire, il y a 10 000 ans environ, la fonte des glaces a fait considérablement monter le niveau des mers. Emportés par cette montée des eaux, plusieurs plésiosaures auraient pu se trouver jetés dans les eaux du loch nouvellement formé ».


Cet argument implique deux choses :


  • D’une part, cela voudrait dire que les plésiosaures ont survécu à la grande extinction de la fin du Crétacé
  • D’autre part, qu’ils auraient réussi à s’adapter à une eau gelée. Très franchement, du point de vue géologique, c'est impossible. Si des plésiosaures avaient survécu, ils auraient été congelés par la pression des glaciers.

Le fait de ne pouvoir identifier avec précision cet animal d’après les photos ne prouve pas qu’il n’existe pas car nous sommes loin de connaître toutes les espèces qui se sont succédées au Mésozoïque.


Par contre, les paléontologues n’ont pas retrouvé, à ce jour, de fossiles de reptiles marins datés d’une période postérieure au Crétacé. Officiellement, tous les reptiles marins ont disparu en même temps que les dinosaures à la fin du Crétacé.

 

 

A la recherche de Nessie


Il est difficile de prouver l’existence du monstre en raison de son aptitude à ne pas vouloir se montrer quand il le faudrait.
Mais, pour rester objective, je rajouterais que les eaux du loch sont difficiles à explorer. La détection électronique n’y est pas toujours possible et l’opacité des eaux n’arrange rien. La visibilité moyenne est de 1,50 mètre.


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Le loch Ness


En 1972, l’Académie de science appliquée organisa une expédition scientifique, dirigée par le professeur Robert Rines.


La nuit du 8 août, vers une heure du matin, l’équipe commença à voir dans le rayon sonar les traces épaisses et noires d’une grande masse en mouvement, traces semblables à celles obtenues par l’expédition de 1970.


 

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Tracés du sonar


Le sonar enregistra l’apparition de deux gros objets. La caméra stroboscopique photographia les tâches détectées.
En raison de l’opacité de l’eau, les vues étaient floues. Cependant, l’analyse par ordinateur révéla des images intéressantes :


  • Un grand aileron en mouvement de 1,20 à 1,80 mètre de long

 

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Image qui ressemble à un grand aileron captée par une caméra immergée


  • Deux objets ressemblant à des gros animaux, l’écart entre les deux corps était d’environ 3,50 mètres

En juin 1975, une nouvelle expédition fut organisée avec un matériel de détection plus sophistiqué. Plusieurs photographies montrent :

  • Une partie d’un corps rosâtre
  • Le torse antérieur, le cou et la tête d’un animal vivant ainsi que deux courts ailerons

 

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Photo prise par une caméra immergée lors de l'expédition


La meilleure photo montre la tête de l’animal. Elle a été prise de profil et l’on peut observer une gueule ouverte et plusieurs excroissances formant des cornes.


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Les scientifiques, après analyse des différentes photos, ont décrit l’animal de la manière suivante :

  • Un animal d’une longueur total de 6 mètres avec un cou épais de 45 centimètres
  • Une gueule de 22 centimètres de long et 13 centimètres de large
  • Des cornes de 15 centimètres, écartées de 25 centimètres

Il est à souligner que les photos rapportées par cette expédition ébranlèrent sérieusement les scientifiques les plus sceptiques.


Cependant, de nombreux experts estiment qu’il n’y a là pas matière à certitude. On ne peut les en blâmer étant donné l’aspect très flou des prises de vue. D’une manière générale, les scientifiques hésitent par peur du ridicule. Certains comme le professeur Maurice Burton, attaché au département d’histoire naturelle du British Muséum, se sont montrés de fervents partisans de l’existence du monstre pour subitement devenir les adversaires les plus acharnés. Le zoologue hollandais Oudemans a, lui, consacré deux mémoires au monstre et a conclu à son existence.

 

 

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Le Thalassomedon ressemble également à certaines descriptions du monstre du Loch Ness


En 1987, une nouvelle expédition à grande échelle est mise en œuvre. Le nombre de navires et la distance entre chaque embarcation avaient été calculés pour que les faisceaux d’ultrasons envoyés par les 24 échosondeurs embarqués se recoupent et ne laissent pas un seul centimètre carré du loch inexploré.


Devant 300 journalistes venus du monde entier et 15 réseaux de télévision nationaux, les responsables de l’expédition avouèrent n’avoir rien découvert d’extraordinaire.


Ils enregistrèrent seulement trois échos curieux dont l’un fort et persistant à une profondeur d’environ 200 mètres.
Le banc de poissons était exclu mais on a suggéré que ça pouvait être un tronc d’arbre.

 

 

Le monstre du Loch Ness existe-t-il ?


Le terme « monstre » fausse le débat. Qui dit monstre, dit légende ou animal fantastique.
Personne ne nie qu’il existe au fond de ce loch un ou plusieurs animaux, peut-être inconnus. Le terme « animal » ramène cette controverse sur un terrain plus rationnel et sans doute moins passionné.

Il existe au fond des océans de nombreuses formes animales totalement inconnues. Chaque nouvelle expédition, à des profondeurs de plus en plus importantes, permet aux scientifiques de découvrir de nouvelles espèces.
Il est certain qu’une forme de vie a élu domicile dans ce lac. Cependant, rien ne prouve qu’il s’agisse d’un animal préhistorique comme une espèce proche de l’Elasmosaurus. Les descriptions ne concordent pas.


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Photo prise en 1977 (Véridique ou canular ?)


Il est plus probable que ces animaux, car il y en a plusieurs, nous sont tout simplement inconnus ou parfaitement connus mais non identifiés. La gigantesque caverne sous-marine découverte par le submersible Pisces en 1969 est-elle le repaire de ces créatures ?

Une chose est certaine, Nessie n’est pas un cas unique. De nombreuses autres créatures ont été observées, voire repêchées à travers le monde.


Théorie sur le monstre du Loch Ness (envoyé par Jay )


Cet été je suis allé en Ecosse et comme tous les touristes qui se respectent, je suis allé au Loch Ness !
Bon autant le dire tout de suite, je n'ai vu aucun monstre mais j'ai lu le guide du routard à propos de ce lac.
Voila l’une des explications qu ils donnaient (selon une théorie d’un ingénieur anglais):

Il y aurait des troncs d’arbre au fond du lac et, la nature de l'eau, de la végétation et surtout la pression font que ces troncs sont chargés en gaz.


Avec le temps, certains par la poussée d’Archimède remontent à la surface, et quand ils l’atteignent, le gaz emprisonné se trouve libéré (moins de pression) ce qui fait plein de bulles.
Les gens voient des grandes formes noires, des bulles, des remous, les mouvements d'une forme noire, (comme un bouchon de liège qu’on lâche du fond d’un verre) qui, une fois le gaz échappé, se re-remplissent d' eau et coulent.
Ainsi ils disparaissent au fond du lac.


Ca expliquerait les écarts entre les différents témoignages, troncs d’arbre de formes différentes, et le fait qu'on ne trouve rien au fond.

Cryptozoologie - Mythe ou réalité -

Publié à 16:45 par acoeuretacris Tags : intro cryptozoo
Cryptozoologie - Mythe ou réalité -
La cryptozoologie

Depuis déjà plusieurs années, les médias se sont emparés de la cryptozoologie afin d’orchestrer des émissions à grand spectacle où le mot « monstre » revient régulièrement. Il est vrai qu’un bon gros monstre que l’on jette en pâture au grand public a de grandes chances de faire monter l’audimat.
Pour peu que l’on possède une mauvaise photo, qui s’avère de surcroît un canular, et le pas est vite franchi de tout rejeter en bloc en criant au fou !


Il est grand temps de réhabiliter la cryptozoologie qui n’est pas, malgré ce qui a pu être dit à la télévision, une science d’illuminés à la recherche de dragons légendaires.


Qu’est ce que la cryptozoologie ?


C’est littéralement l’étude des animaux cachés. Qui dit caché, dit inconnu de la science.


Mais le fait qu’une espèce soit inconnue et donc non répertoriée, ne signifie pas qu’elle soit « monstrueuse » ou préhistorique.


Que signifie d’ailleurs ce mot « monstre » que l’on emploie à tour de bras à propos de tout. Initialement, ce mot est employé pour décrire un être fantastique des légendes et des traditions populaires. Il peut s’agir également d’un être dont la morphologie s’écarte de celle qui est naturelle à son espèce ou son sexe.


Il est donc peu approprié d’employer ce terme pour décrire des animaux inconnus qu’ils existent réellement ou non.
Parmi les grandes découvertes dans lesquelles la cryptozoologie a joué un rôle, citons le coelacanthe, l’okapi, le koala ou le requin grande gueule.


Ces animaux sont aujourd’hui officiellement reconnus mais cela n’a pas toujours été le cas. Eux aussi ont été qualifiés de monstres avant d’être répertoriés car on ne les connaissait qu’à travers des « légendes » locales.


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Okapi. Image Zachary Tirrell


Les témoignages des populations locales ne sont jamais prises en compte par les scientifiques. Qui pourrait croire qu’un dinosaure hanterait encore le bassin du Congo ?


Qui pourrait prêter foi aux racontars de ces guides africains qui font souvent froid dans le dos ?

Il ne s’agit forcement que de mythes pour attirer les touristes.

La communauté scientifique a longtemps souri aux histoires des marins et de leur soi-disant « monstres marins ». Le calmar géant existe pourtant bel et bien.
Il est toujours difficile de convaincre les scientifiques de l’existence d’animaux non répertoriés.


Pour les convaincre, il faut leur apporter la « bête » morte ou vive sur un plateau. Cette attitude peut ce comprendre car la science ne peut avancer qu’avec des preuves solides.


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Coelacanthe. image Belgian Chocolate

Cependant, il faut aussi parfois de la fantaisie et de l’imagination pour sortir des schémas traditionnels et faire avancer la science en empruntant des chemins différents.

Ce sont ces chemins qui ont permis à des scientifiques et des non-scientifiques de faire de belles découvertes.


Saola : la légende devient réalité


L’histoire du saola est celle de toutes les espèces qui ne sont pas censées exister. La légende se situe au Vietnam et a été colporté par quelques aventuriers pendant longtemps.
Les indigènes parlaient d’un animal de couleur fauve, très étrange qui ressemblait à la fois à une chèvre et une antilope.
Le portrait-robot prêtait à sourire :


  • Un long cou
  • Une petite tête
  • 1,50 m de long
  • 90 cm au garrot
  • Environ 100 kg

 

L’animal est rare et craintif et se cache dans les forets difficilement accessibles.

Quel beau mythe ! Un animal aussi bizarre qui n’aurait pas été découvert dans un pays comme le Vietnam, colonisé par les Français !


Le pays entier a été quadrillé et un inventaire très précis de la faune a été effectué. Il ne pouvait donc s’agir que de racontars.

Seulement voilà, la légende s’est avérée. En 1993, la très sérieuse revue scientifique Nature fit un article sur cette affaire.


Des chercheurs se sont donc lancés à la poursuite de la bête dans les montagnes du nord du Vietnam, entre 1000 et 1 600 m dans la cordillère Annmitique.


Cette zone s’étend de part et d’autre de la frontière entre le Laos et le Vietnam, dans les provinces de Nghe An et Ha Tinh.
Cette région est couverte d’une épaisse jungle. De plus, elle est habitée par des indigènes qui se sont longtemps livrés à des guerres tribales.


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Ce n’est qu’en 1994 qu’un chasseur de tortues a finalement capturé par hasard une jeune femelle.
Brun, tacheté de blanc et doté de ses petites cornes, l’animal a été exposé dans un parc botanique de Hanoi.
Les autorité l’ont baptisé « Vu quang », du nom d’un parc naturel vietnamien où survivraient les derniers survivants.

Le soala a été chassé par les indigènes à raison d’une cinquantaine de spécimens par an. C’est énorme quand on sait que la population est estimée à quelques centaines.


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Suite aux premières découvertes, le soala a été étudié et répertorié sous le nom de Pseudoryx nghetinhensis.
Pseudoryx car ses cornes ressemblent à celles de l’oryx et le second nom se rapportant à la région où on l’a découvert.


Ce bovidé se situe effectivement à mi-chemin entre la chèvre et l’antilope. C’est aujourd’hui l’un des animaux les plus rares qui pourrait bien disparaître si son habitat n’est pas préservé.

 

 

Des animaux de légende bien vivants


Les océans recouvrent les ¾ de notre planète. Nous avons effectués des vols vers la Lune ou Mars. Peut-on pour autant prétendre que nous connaissons parfaitement l’univers ? Voire même notre système solaire ?


Il est donc tout autant absurde de penser que nous n’avons plus rien à découvrir des fonds marins.
Le requin grande gueule, qui lui aussi a fait l’objet de témoignages prétendument farfelus, n’a été décrit officiellement qu’en 1983.

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Requin grande gueule.


Le coelacanthe, pêché depuis bien longtemps par les habitants des îles Comores, a été officiellement répertorié par la science en 1938.
Mais, il a fallu toute l’opiniâtreté d’un scientifique pour que cette découverte soit reconnue.

Il est évident que les plus belles découvertes qui nous restent à faire proviendront sans doute des profondeurs marines.

Cependant, sur terre, nous sommes loin d’avoir exploré chaque recoin.

L’okapi, qui mesure 1,80 m au garrot, n’a été découvert qu’en 1901. L’animal n’était officiellement qu’une légende colportée par les pygmées du Congo belge.
Ce « cheval des forêts » se cache toujours craintivement dans la forêt tropicale de l’Ituri au nord-est du Zaïre.


Soyons rationnels mais pas obtus


Bernard Heuvelmans a souvent été décrié par les scientifiques et les sceptiques. Il est vrai qu’il a commis de nombreux excès et n’a pas toujours apporté les preuves de ce qu’il avançait. Cependant, sa démarche peu orthodoxe s’est également parfois avérée.

Il avait raison, par exemple, quand il prétendait que des varans géants vivaient dans les marais du sud de la Nouvelle-Guinée.


Cela fut confirmé par deux naturalistes au début des années 1970. Cet homme n'était pas un farfelu et il faut aussi commettre des erreurs pour faire avancer la science.

 

 

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Okapi. Image Belgian Chocolate


Chaque année, on découvre des centaines de nouvelles espèces mais cela concerne des insectes, des poissons et des petits oiseaux.
Des animaux d’aussi petite taille n’intéressent pas le grand public.

Il est certain que le dragon de Komodo découvert en 1912 a eu plus de succès auprès des foules.
Soulignons d’ailleurs que lui aussi, avant sa découverte officielle, n’était que le fruit de l’imagination de quelques navigateurs et indigènes locaux.


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Dragon de Komodo.


Il reste de nombreuses créatures à découvrir. Parmi celles qui font fantasmer, le serpent de mer n’est certainement pas une légende si l’on en juge par les tonnes de rapports le concernant.

Dans l’immensité des océans, des créatures étranges peuvent évoluer sans avoir une chance sur mille d’être repérées.

Si nous voulons vraiment faire avancer la science, il nous faut ouvrir notre esprit sans préjugés.
Après tout, nous savons bien que toute légende contient une part de vérité.