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Date de création : 27.11.2008
Dernière mise à jour :
08.02.2013
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Tintin rencontre le professeur Halambique, sigillographe, qui doit se rendre en Syldavie; il accepte de l'accompagner comme secrétaire. Dans l'avion, il remarque le comportement bizarre du professeur mais il est éjecté de l'appareil.
Miraculeusement sauvé, Tintin apprend l'existence d'un complot contre le roi et se rend à Klow pour le prévenir: son sceptre, qu'il doit absolument présenter au public le jour de la St-Wladimir pour régner, sera volé.
Malgré toutes les mesures de sécurité, le vol a lieu et Tintin enquête. Il découvre alors la vraie nature du complot: la Bordurie, ennemi voisin, envahira la Syldavie suite aux troubles causés par la chute du roi.
Tintin retrouve le sceptre et déjoue les manoeuvres bordures. Le vrai professeur Halambique est libéré et le roi décore Tintin.
De l'aveu même d'Hergé, Le Sceptre d'Ottokar est le récit d'un Anschluss raté. Le sujet était brûlant d'actualité à l'époque, puisque l'album est sorti en 1939, peu avant le début de la Deuxième Guerre mondiale. L'album fut redessiné en couleurs en 1947 et Hergé et son collaborateur Edgar P. Jacobs en profitèrent pour balkaniser les décors et les costumes.
Ayant voulu aider un avion en difficulté, Tintin se fait tirer dessus. Il entreprend de remonter la piste de ses assaillants en Angleterre. Les indices le conduisent chez un certain Dr Müller.
Après avoir réussi à lui échapper, Tintin le poursuit jusqu'en Écosse. Il y retrouve sa trace sur l'île Noire, réputée comme étant le repère de « la Bête ». Tintin s'y rend quand même et y découvre le quartier général de la bande: Müller et ses comparses sont des faux-monnayeurs.
Tintin finit par les coincer et révéler la vraie nature de la bête: un gorille. La première version de L'Île noire date de 1938, et c'est en 1943 qu'eut lieu l'édition en couleurs. En 1965, Hergé redessina entièrement l'album à la demande de ses éditeurs anglais qui jugeaient la représentation de la Grande-Bretagne non conforme à la réalité. On peut remarquer un certain déséquilibre entre le dessin moderne et Tintin qui est toujours celui des années trente...
L'Oreille Cassée
Un fétiche arumbaya a été volé au Musée ethnographique: Tintin entreprend son enquête. En remontant les pistes, il retrouve deux hommes intéressés au même fétiche. Ceux-ci partent pour le San Theodoros, république d'Amérique du Sud.
Tintin les poursuit là-bas et se retrouve au coeur d'une révolution. Par un jeu du hasard, il devient aide de camp du général Alcazar.
Une guerre éclate entre le San Theodoros et son voisin, le Nuevo Rico; Tintin, poursuivi par tous, fuit chez les Arumbayas. Il y découvre enfin le secret du fétiche: celui-ci contient un précieux diamant. C'est finalement en Europe qu'il retrouvera le fétiche et le rendra au musée.
Cette aventure de Tintin sortit en album en 1937 et fut mise en couleurs en 1943. Encore un fois, Hergé y glisse des allusions à l'actualité mondiale. La guerre San Theodoros - Nuevo Rico pour le pétrole est une transposition de la guerre du Gran Chaco, qui opposa le Paraguay et la Bolivie durant les années trente.
LeLotus Bleu
Sans être une suite formelle, Le Lotus bleu est plutôt un récit complémentaire aux Cigares du pharaon. Un messager venu de Chine vient rencontrer Tintin à Rawajpoutalah mais il est touché par un fléchette empoisonnée au radjaïdjah, le poison qui rend fou.
Il n'a que le temps de prononcer « Mitsuhirato ». Tintin part le rencontrer, mais subit divers attentats ratés. Ayant été convaincu de rentrer en Inde, il est enlevé par Wang Jen-Ghié, un vieil homme qui combat le trafic de l'opium.
Suite à un attentat, le Japon envahit la Chine et Tintin est pris dans le conflit. Entre temps, il sauve la vie de Tchang Tchong-Jen, un jeune chinois qui devient son ami.
Finalement, il réussi à arrêter pour de bon le gang de Rastapopoulos, à guérir le fils de Wang de sa folie et à faire adopter Tchang par celui-ci. C'est avec une larme que Tintin les quitte pour l'Europe...
Publié en 1936, Le Lotus bleu est sans doute l'album de Tintin le plus près de l'actualité de l'époque. En effet, Hergé y fait clairement allusion à l'invasion japonaise, ne modifiant que quelques noms. C'est aussi le premier album démontrant un vrai souci de réalisme, Hergé ayant reçu l'aide de Tchang Tchong-Jen, jeune étudiant en art qui lui avait été référé. Une profonde amitié lia les deux hommes et Hergé l'inclut dans son récit. L'édition en couleurs que nous connaissons date de 1946.
Les Cigares du Pharaon
Tintin est en croisière à destination de l'Extrême-Orient. À bord, il rencontre un égyptologue farfelu, Philémon Siclone, à la recherche du tombeau du pharaon Kih-Oskh. Tintin accepte de l'accompagner. Dans le tombeau, Tintin découvre de mystérieux cigares mais est enlevé. Abandonné en mer, il est sauvé et débarqué en Arabie.
De là, après plusieurs péripéties, il aboutit en Inde chez le maharadjah de Rawajpoutalah. Il s'attaque alors au trafic de l'opium et démantèle le gang de trafiquants dirigé par Rastapopoulos.
À la fin, il découvre que les cigares contenaient l'opium en question. La première version des Cigares du pharaon fut publiée en 1934. La mise en couleurs se fit quant à elle en 1955 seulement, soit neuf ans après celle du Lotus bleu... À part l'élimination de certaines scènes et le mise en page modifiée, les deux versions sont assez semblables.
Tintin en Amérique
Après l'intermède imposé du Congo, Hergé envoie enfin son héros en Amérique. Arrivé à Chicago, il est immédiatement ravi par les gangsters d'Al Capone, qui le considère comme dangereux. Après avoir réussi à les arrêter, il s'attaque à Bobby Smiles, le chef d'une bande rivale. La poursuite amène Tintin chez les « Peaux-Rouges » que Bobby Smiles a tournés contre lui.
Toujours vainqueur, Tintin arraisonne le criminel et revient à Chicago. Une fois de plus, il doit combattre d'autres gangsters, que pour mieux en triompher. Il quitte le pays après un défilé dans la rue bien digne des Américains. Tintin en Amérique fut publié en noir et blanc en 1932, et fut redessiné en couleurs en 1945.
Lorsque vint le temps de la publication aux États-Unis, en 1973, les éditeurs imposèrent à Hergé l'élimination de certains éléments « non conformes ». C'est ainsi que les personnages noirs se retrouvent d'un genre assez flou ou tout simplement blancs, révélant l'atmosphère toujours raciste des États-Unis de l'époque.
Tintin au Congo
Cette fois-ci, Tintin est envoyé au Congo, la grande colonie belge de l'époque. Une suite de péripéties l'amènent au royaume des Babaoro'm, où il devient le sorcier attitré.
Par un jeu de circonstances, il se retrouve confronté à une bande de gangsters affiliés à Al Capone, qui veut contrôler la production de diamants au Congo.
Naturellement, il réussit à les arrêter et quitte le Congo peu après, nous apprenant sa prochaine destination: l'Amérique. La première version en noir et blanc fut publiée en 1931. L'album fut redessiné en couleurs en 1946, Hergé en profitant pour enlever certains détails un peu trop colonialistes. Cependant, l'album connut un période de disgrâce durant de longues années et ce n'est que vers 1970 que l'on commença à le retrouver plus fréquemment sur les tablettes.
Tintin au Pays des Soviets
Dans cette première aventure, Tintin est envoyé comme reporter du Petit Vingtième en Russie.
Dès le début, le Guépéou le considère comme une menace et tente de l'éliminer. Entre ses exploits, Tintin trouve le moyen de dénoncer le régime soviétique, dans le pur esprit de la Belgique de l'époque.
Il revient finalement à Bruxelles, accueilli en héros. Publié en 1930 à très peu d'exemplaires, cet album fut pendant longtemps un objet de collection que seuls les plus fortunés pouvaient se procurer.
La principale source d'information de Hergé pour cette aventure fut le livre Moscou sans voiles, dont il adapta des scènes entières, dont celle de l'élection.
Après les Cigares du pharaon, Hergé désire envoyer son héros en Chine. On le met en contact avec un jeune chinois, Tchang Tchong-jen, étudiant à l'Académie des Beaux-Arts de Bruxelles. Celui-ci pousse Hergé à s'informer et à se documenter sérieusement sur les pays que visite Tintin. Il le sensibilise à la situation en Chine. À travers le Lotus bleu, première aventure de Tintin dotée d'un scénario solide, Hergé prend position en faveur du peuple chinois, qui subit l'occupation japonaise. On est loin des premières aventures de Tintin, où Hergé ne faisait que refléter la mentalité de son époque et de son milieu : l'anticommunisme virulent (Tintin au pays des Soviets) et le colonialisme paternaliste (Tintin au Congo) ou l'anti-américanisme (Tintin en Amérique), très à la mode à l'époque. Pour Hergé, la bande dessinée devient de moins en moins un amusant passe-temps, et de plus en plus un travail très sérieux.
Les gravures satiriques anglaises de la fin du XVIIIe siècle, les images d’Épinal, les Histoires en estampes (1846-1847) de Rodolphe Toepffer ou les aventures de la Famille Fenouillard (1889), de Christophe, appartiennent à la préhistoire de la bande dessinée.
A la fin du 19e siècle, la bande dessinée naît aux Etats-Unis sous la forme de comics trips, des récits en quatre ou cinq images qui paraissent de façon quotidienne dans les journaux. Yellow Kid « le Gamin jaune » et Pim, Pam, Poum en sont les premiers héros.
Yellow Kid
Au début des années 1890, le dessinateur Richard Outcault donne au journal New York World des dessins mettant en scène les gamins des quartiers populaires de Manhattan.
Le héros est tout d’abord un garçonnet aux larges oreilles, vêtu d’une chemise de nuit bleu. Peu à peu, il devient chauve puis porte une chemise de nuit jaune. Le garçon reçoit le surnom de Yellow Kid.
L’autre innovation est que ses paroles sont reproduites sur sa chemise. Ainsi s’amorce la bande dessinée moderne avec une interaction entre les textes et l’image.
Yellow kid
En 1896, Outcault quitte le New York World pour le New York Journal où il continue à produire sa bande dessinée.
Le succès du héros est tel que s’ensuit une âpre bataille juridique au sujet des droits de publication entre les deux journaux.
La famille Fenouillard (1889-1893),
L’ère réelle de la bande dessinée débute en fait à la veille du XXe siècle, avec la lutte que se livrent les deux magnats de la presse américaine, à travers le supplément dominical de leurs journaux : The Yellow Kid, The Katzenjammer Kids (1897), Buster Brown (1902) et Little Nemo in Slumberland (1905) ont en commun l’humour, d’ou leur nom de comics.
Little Nemo in Slumberland (1905), bande dessinée de Winsor McCay
La première vraie bande dessinée
Le 12 décembre 1897, le New York Journal publie les aventures des Katzenjammer Kids, qui deviendront en France, Pim, Pam et Poum. Les héros sont deux garnements en lutte contre l’autorité.
Tout d’abord les images sont simplement accompagnées de légendes. Mais, Rudolph Dirks a l’idée de créer des ballons contenant du texte. Ces ballons qui n’ont pas encore le nom de « bulles » reviennent dans chaque image.
Pim, Pam et Poum
Ils font de Pim, Pam et Poum la première bande dessinée au sens strict du terme.
Des comics trips aux comics books
Les premières bandes dessinées sont rapidement produites en masse. Les journaux se livrent alors à une âpre concurrence pour vendre les feuilles du dimanche, en publiant des dessins amusants.
La bande dessinée est alors lue aussi bien par les grands que les petits. En revanche, une fois réunis en livres, les comic books sont destinés aux jeunes. L’âge d’or de la bande dessinée va alors débuter à partir des années 1920.
Pogo . Un comic books .
Les comic books envahissent le marché européen dès 1930. Le Journal de Mickey est lancé en 1935, en France.
Les bandes dessinées américaines ne cessent de se développer avec l’apparition de nouveaux héros : Tarzan (1929),
Tarzan
Popeye (1929), Betty Boop (1931), Flash Gordon (1934), Mandrake (1934)
et Superman (1938).
La bande dessinée est devenue une véritable industrie.
Flash Gordon (Guy l'Éclair)
L’intérêt de la bande dessinée
L’intérêt majeur de la bande dessinée réside dans le fait qu’elle enregistre avec une fidélité remarquable les événements sociaux et économiques contemporains : l’Amérique se console de la Grande Dépression avec l’humour vigoureux de Popeye (1929),
Popeye le marin, bande dessinée créée en 1929 par Elzie Crisler Segar
de Mickey Mouse (1930) ou de Donald Duck (1934) de Walt Disney, les fantastiques exploits de Superman (1938) ou de Batman (1938).
Zig, Puce et la petite princesse, par Alain Saint-Ogan. Album publié chez Hachette en 1934
Pendant la Seconde Guerre mondiale, les héros de bande dessinée soutiennent le moral des G. I.’s avec The Sad Sack (1942) et surtout Male Call (1942).
L’idéologie doucereuse du soap opera (l’« opéra savonneux ») illustré par Stanley Drake (The Heart of Juliet Jones, 1953) tente de faire oublier les bouleversements politiques et culturels de l’après-guerre, mais la crise sociale apparaît, d’une part dans les horror comics books, rapidement interdits pour leur violence et qui sont à l’origine de législations sévères dans tous les pays du monde, d’autre part dans les bandes « intellectuelles » : Pogo (1949), Peanuts (1950),
Peanuts .
le magazine satirique Mad (1952) ou les publications de l’Underground.
L’école Franco-Belge
En 1929, le jeune reporter Tintin apparaît pour la première fois dans le Petit Vingtième, supplément hebdomadaire du quotidien catholique de Bruxelles.
Hergé se lance très vite dans la publication d’albums. Le Journal de Tintin existe sous deux formes :
Le Tintin belge publié depuis 1946 par les éditions du Lombard
Le Tintin français lancé en 1948 par les éditions Dargaud
Le Journal de Tintin est le premier à rivaliser avec les productions américaines, et lance, outre son héros, les aventures d’Alix (Jacques Martin, 1948) et d’Oumpa-Pah (Uderzo et Goscinny, 1958).
A travers Alix, on revit l’époque romaine, grâce à une documentation minutieuse
L’école belge, avec Edgar Pierre Jacobs (Blake et Mortimer, 1946) ou Greg (Achille Talon), s’impose sur tout le Vieux Continent, particulièrement en France, ou elle stimule la concurrence.
Achille Talon
En 1938, l’éditeur imprimeur belge Jean Dupuis décide de lancer un journal de bandes dessinées comportant, à côté des aventures de Superman, des bandes européennes. La même année, le journal donne naissance à Spirou, Tif et Tondu, Bill l’albatros.
Dupuis édite également Lucky Luke de 1947 à 1968 et Gaston Lagaffe à partir de 1957.
En France, en 1945, les éditions Vaillant publient l’hebdomadaire Vaillant qui devient le journal de Pif en 1965 et Pif Gadget en 1969.
Pif est une pépinière d’auteurs que l’on retrouve dans Pilote. Lancé en 1959, Pilote publie notamment Astérix de Goscinny et Uderzo qui connaît un succès foudroyant.
Planche d'Astérix le Gaulois, le premier album .
L’évolution de la bande dessinée
La libération des mœurs et le vieillissement du public originel facilitent l’arrivée massive de bandes dessinées « adultes ».
Le journal « bête et méchant » Hara-Kiri, créé en 1960, regroupe Wolinski (Histoires lamentables, 1965), Gébé (Il est fou, 1971), Reiser (Gros dégueulasse) et Cabu (Mon beauf).
Des revues nouvelles (l’Écho des Savanes, Métal Hurlant, Fluide Glacial, À suivre) imposent des dessinateurs nouveaux.
L'écho des Savanes de 1972
Des journaux non spécialisés s’ouvrent à la bande dessinée (Rock and Folk popularise le Hamster Jovial de Gotlib, le Nouvel Observateur recrute Bretécher et ses Frustrés), et les auteurs s’essaient avec succès au dessin de presse (Wolinski à l’Humanité, Cabu au Canard enchaîné).
Jean-Claude Forest crée Barbarella, en 1964, Georges Pichard et Wolinski inventent Paulette en 1970.
De nouveaux noms apparaissent : Christian Binet crée Kador puis les Bidochon dans Mormoil puis Fluide Glacial, Frank Margerin impose Lucien à Métal Hurlant.
Barbarella . (B.D réservée aux adultes)
Le salon de la bande dessinée d’Angoulême, fondé en 1978, coïncide avec la mode des albums directs, non parus dans une revue.
La bande dessinée renoue dans les années 1980 avec le roman-feuilleton, en inventant des séries qui courent sur plusieurs albums, fidélisant un nouveau public :François Bourgeon, les Passagers du vent ; Hugo Pratt, Corto Maltese ; Moebius, Vance et Jean Van Hamme, XIII …
Corto Maltese
Au cours de ces dix dernières années, les mangas, reflet de la culture japonaise, ont largement conquis les lecteurs français.
Sakura
Facilement reconnaissables par leur graphisme, ils abordent un large éventail de thèmes satisfaisant ainsi aussi bien un public enfantin qu’adulte: Otomo Katsuhiro, Akira ; Shirow Masamune, Appleseed ; Tesuka Osamu, le Roi Léo, Astro le petit robot, Black Jack ; Toriyama Akira, Dragon Ball ...
Dragon Ball Z
Il est à noter que l’Algérie, Cuba et la Chine utilisent la bande dessinée à des fins didactiques.
La bande dessinée soumise à la critique
A en croire les sondages effectués, les lecteurs actuels de bandes dessinées sont en majorité des garçons de 10 à 14 ans.
Parents, éducateurs et psychiatres regardent d’un mauvais œil les bandes dessinées. Certaines séries véhiculeraient des idéologies douteuses.
A en croire les spécialistes, Tintin, par exemple, serait le « support des contre-valeurs racistes et misogynes ».
Planche Tintin
Les Mangas sont particulièrement critiqués pour la violence que ces bandes dessinées véhiculent dans la plupart des cas. Guerre et conflits seraient trop idéalisés à travers un héros immortel et invincible qui banalise la mort et la violence.
Faut-il pour autant condamner la bande dessinée ? Comme pour tout autre support, les enfants doivent surtout apprendre à déceler les éventuelles allusions douteuses. Il appartient donc aux parents d’analyser si nécessaire les textes en compagnie de leurs enfants.