Montagnes et failles -
Une grande faille semblable à une longue cicatrice s’étire à travers le haut plateau du Kenya : la Rift Valley.
La Rift Valley est l'un des plus longs systèmes de failles du monde. Elle fait partie d'un immense complexe de fractures de la croûte terrestre, le grand rift est-africain, qui menace de couper l'Afrique en deux.
De grandes découvertes paléontologiques ont été faites à ce point de fracture dont la plus connue est Lucy, l’australopithèque.
Caractéristiques de la Rift Valley
La Rift Valley constitue la principale branche de ce système de fractures qui s'étend de la Jordanie à l'embouchure du Zambèze, en passant par la mer Morte et la mer Rouge et le long de l'Afrique de l'Est. La largeur moyenne de la vallée est de 50 km, mais, dans le désert Danakil, elle atteint près de 480 km.
La Rift Valley, le plus grand fossé d'effondrement du monde, qui s'étire sur plus de 6400 km, naît dans la vallée du Jourdain et traverse la mer Rouge avant de se diviser en rift oriental et rift occidental.
Image Sam Judson
Vue de l'espace, cette suite de fossés d'effondrement évoque une plaie mal cicatrisée marquant profondément l'Est africain.
C'est le contraire qui est vrai en fait. La plaie est en train de s'ouvrir.
Ses parois escarpées s'élèvent à 900 m au-dessus du fond de la vallée; à certains points, comme l'escarpement de Mau, au Kenya, les bordures culminent à 2 700 m.
La Rift Valley et la mer Rouge. (photo NASA)
La plupart des lacs de la Rift Valley sont incroyablement profonds, le Tanganyika atteignant 1 471 m.
Formation et évolution de la Rift Valley
Le grand rift est-africain se situe à la limite de trois plaques l'arabe, la nubienne et la somalienne. Sa formation débuta voici 100 millions d'années, lorsque les plaques se mirent à diverger.
L'écorce terrestre s'étirant, des volcans entrèrent en éruption en surface. Ils ponctuent aujourd'hui tout le long du rift, et comprennent l'Erte Ale en Éthiopie et l'Ol Doinyo Lengaï en Tanzanie.
Ol Doinyo Lengaï. Image Cw Anderson
Il y a 20 millions d'années environ, une série d'énormes failles s'ouvrirent et la terre s'affaissa entre les trois plaques, donnant naissance à la Rift Valley. Les trois plaques se rencontrent sous le «triangle Afar» en Éthiopie, où la mer Rouge rejoint le golfe d'Aden.
Golfe d'Aden . Image Dmguz
La Rift Valley sous sa forme actuelle n'est qu'une étape intermédiaire d'un long processus de déchirement continental. Les gouffres profonds de cette « vallée africaine » se forment parce que la croûte terrestre se bombe sous l'effet de forces titanesques.
Les géophysiciens ont mis en évidence un bombement de la croûte terrestre de près de 10 km sur les quelque 1000 km séparant les hauts plateaux éthiopiens de la côte somalienne.
Vue des lacs de la Rift Valley. (Nasa)
Le géophysicien allemand Alfred Wegener (1880-1930) fut le premier, en 1912, à soupçonner que les continents se rapprochent et s'éloignent, au fil du temps, faisant disparaître d'anciens océans et en créant de nouveaux. Sa théorie de la dérive des continents est aujourd'hui universellement reconnue sous une forme modifiée.
Une partie de la faille. Image Oxz
Les grands fossés d'effondrement africains semblent être le début d'un processus de séparation dans lequel l'est de l'Afrique se sépare de la péninsule Arabique et du reste du continent.
Végétation dans la vallée au Kenya. Image Trekguy
On ignore toutefois si les plaques concernées s'écartent activement ou si elles sont repoussées par du magma remontant de la partie supérieure du manteau. Les mesures confirment en tout cas que la croûte terrestre sous la Rift Valley est particulièrement fine et tendue. Elle est même crevassée en certains endroits de la zone centrale: dans la mer Rouge, le golfe d'Aden et la dépression d'Afar, en bordure sud de la mer Rouge. En ces endroits, le magma remonte directement à la surface de la Terre, élargissant le fossé.
De nos jours, les bords de la mer Rouge s'écartent de 16 mm par an, ceux du golfe d'Aden, de 20 mm.
La mer Rouge pourrait être le modeste ancêtre d'un futur océan.
Beautés de la mer Rouge. Image Utnapistim
On peut penser que les trois plaques finiront par se séparer et que la Corne de l’Afrique se détachera du reste du continent pour former une île.
Lacs salés et montagne sacrée des Massaïs
Le mont Kenya (5 199 m) et le Kilimandjaro (5 895m), les plus hautes montagnes volcaniques d'Afrique, se sont formés après le fossé d'effondrement.
Des Massaïs en train d'allumer un feu.Image Mel & John Kots
Tandis que le Kilimandjaro est couronné de neiges éternelles, le sommet de l'Ol Doinyo Lengai (2 878 m), la montagne sacrée des Massais en Tanzanie, est recouverte d'une couche blanche de carbonate de sodium.
Vue sur le Kilimandjaro. Image Elv
Le volcan émet en effet une lave extrêmement riche en carbonate de sodium, un sel qui devient tout blanc au bout de quelques jours à l'air libre.
Ol Doinyo Lengaï. Image Cw Anderson
À 15 km au nord, le sel de sodium s'accumule également sur les rives du lac Natron, le plus spectaculaire d'une série de lacs salés de la Rift Valley. Son eau est chaude, salée et alcaline comme de l'eau de lessive. À certains endroits, des bactéries pourpres le teintent de rouge.
Vue spatiale du lac Natron. (Nasa)
Cet environnement d'apparence hostile abrite pourtant quelques espèces de cichlidés et accueille des centaines de milliers de flamants roses, environ la moitié de la population mondiale.
Flamants roses. Image Dogs New Clothes
Le rift abrite également des étendues d'eau douce dont la grande profondeur empêche la salinisation en dépit d'une évaporation importante, comme le lac Tanganyika, le plus profond d'Afrique, avec 1 435 m.
Lac Tanganyika. Image World Traveller
Tout comme son voisin, le lac Malawi, il abrite de nombreuses espèces de poissons qui n'existent nulle part ailleurs sur la planète.
Le berceau de l’humanité
La fracture d'un continent a des conséquences spectaculaires pour les régions concernées: à l'échelle géologique, de nouvelles montagnes et de nouvelles failles se forment, les fleuves modifient leur cours, les lacs se ferment et le tout s'accompagne d'effets climatiques importants.
Toute forme de vie doit également s'adapter au changement environnemental. Ce n'est donc peut-être pas un hasard si l'évolution a pris un chemin particulièrement riche de conséquences dans cette vallée à la géologie et au climat si inhabituels.
roches de la Rift Valley. Image Very Good with computers
Louis Leakey (1903-1972) et sa femme Mary- (1913-1996) découvrirent le premier crâne d'Australopithecus dans la gorge d'Olduvai (Tanzanie), en 1959. Ils trouvèrent aussi les restes des tout premiers hommes, Homo habilis et Homo erectus. En 1978, Marv Leakey découvrit dans la plaine entourant Laetoli en Tanzanie des empreintes de pieds vieilles de 3,5 millions d'années prouvant que ces ancêtres humains se tenaient debout.
Le fils du couple Leakey Richard, fit également des découvertes importantes dans le même domaine.
Crâne d'Homo habilis. Image Luciana.Luciana
En 1974. les paléontologues Yves Coppens, Don Johanson et Maurice Taïeb trouvèrent certains des plus importants restes d'hominidé jamais découverts : le squelette presque complet d'un Australopithecus afarensis, de 3 millions d'années. Baptisé Lucy, il est celui d'une femme morte noyée. La boue volcanique l'avait conservé, ses minéraux remplaçant lentement le calcium des os. La région devint un désert, puis le sol fut emporté par les pluies, qui mirent au jour le squelette des millions d'années plus tard.
Reconstitution de Lucy (Musée d'Histoire Naturelle de Las Vegas). Image Stephanie Asher
L’Afrique est-elle le berceau de l’humanité ? La controverse fait rage entre les paléontologues.
Bien entendu, les événements naturels qui ont suivi la formation du fossé d'effondrement pourraient être responsables de cette accumulation de découvertes. Les restes de nos ancêtres ont été entièrement et rapidement ensevelis, ce qui, ajouté à la sécheresse du climat, a permis de les préserver parfaitement.
Crâne d'Homo erectus . Image Ideonexus
Par ailleurs, la Rift Valley était sans doute soumise aux conditions environnementales permettant au singe de se transformer en homme. Les primates existent depuis environ 60 millions d'années, les singes depuis 35 millions d'années. Le climat était alors tellement humide que les forêts tropicales s'étendaient jusqu'en Europe.
À l'époque de Lucy, le monde avait totalement changé. Il était devenu globalement plus froid et plus sec. Sur les hauts plateaux et dans les montagnes d'Afrique de l'Est, les forêts étaient encore denses, mais, dans le fond du fossé d'effondrement et dans les régions plus éloignées de l'équateur, les savanes commençaient à s'étendre.
Vue sur la Rift Valley. Image Trek guy
La marche debout de Lucy et de ses congénères était bien adaptée à ces nouvelles conditions
En raison du climat plus sec, la plupart des hominidés se rapprochèrent des lacs. C'est près du lac Turkana que fut découvert le plus vieil Homo rudolfensis, qui tentait là de survivre à une période d'extrême sécheresse, il y a 2,5 millions d'années.
Poussé par le manque de nourriture, il fut le premier représentant de l'espèce Homo à fabriquer des outils en pierre à l'aide desquels il fracassait les os et les crânes des cadavres pour atteindre la moelle et le cerveau. Dès lors, les meilleures chances de survie n'appartenaient plus seulement aux plus forts, mais aussi aux plus ingénieux.
La région du Colorado, dans le sud-ouest des États-Unis, porte le nom attribué par les conquistadors dans les années 1540 au fleuve, qui charriait alors une boue rougeâtre. En effet, colorado signifie "coloré" en espagnol.
Parmi les merveilles géologiques, le Grand Canyon est sans doute le parc le plus connu. Pourtant, quelques 20 vallées sillonnent le plateau du Colorado. II est difficile de dire laquelle est la plus imposante. Le Zion Canyon, le Bryce Canyon, le parc national des Arches ou les Canyonlands ne sont pas moins impressionnants que le Grand Canyon. Chaque vallée du Colorado surprend par un paysage unique, résultat de forces d'érosion considérables. Ces formes multiples, étonnantes, semblent se modifier en fonction de la lumière, comme si la nature nous offrait un gigantesque diaporama.
Actuellement, ce sont 5 millions de visiteurs par an qui viennent admirer les splendeurs du plateau du Colorado.
Voyage dans le temps
En descendant vers le fond du Grand Canyon, qui peut atteindre 1 600 m de profondeur, le visiteur remonte le temps à raison de 1 million d’années par mètre.
Ce voyage nous entraîne à travers des mers, des marécages et des déserts préhistoriques. Ces mondes aujourd’hui disparus laissent entrevoir une faune variée.
Ces créatures sont maintenant pétrifiées dans la roche mais nous laissent un témoignage primordial sur l’évolution de notre planète.
Plateau du Colorado. image Scingram
Pour les géologues, un affleurement est un endroit de la surface de la Terre où les strates rocheuses sont apparentes.
Le Grand Canyon est l’un des affleurements les plus riches de la planète. En effet, les stratifications vont du protérozoïque au mésozoïque.
Parc national des Arches. By Atonal
Le premier explorateur du Grand Canyon au 19e siècle, John Wesley Powell , comprenait le langage des strates rocheuses visibles sur les flancs de la gorge, témoins à travers ses couches successives sur une période de 2 milliards d'années soit près de la moitié de l'histoire de la Terre.
imageVb southern
Aperçu des différentes strates :
- Calcaire de Kaibab (de 255 à 260 millions d’années)
- Grès de Coconino blanc dans la partie supérieure évoque un désert de hautes dunes vieux de 260 millions d’années
- Schiste argileux rouge qui est le limon solidifié d’un delta âgé de 270 millions d’années
- Calcaire pourpre qui se compose des restes d’animaux marins de plus de 370 millions d’années
- Grès de Tapeats qui évoque un littoral sableux où les trilobites (aujourd'hui disparus) barbotaient dans l'eau peu profonde au paléozoïque (de - 540 à - 250 millions d'années)
Dans le fond de la gorge, les schistes de Vishou nous font remonter à 1,7 milliards d’années.
Bryce Canyon. image Checco
La position inclinée ou verticale des deux strates inférieures révèle des mouvements puissants de la croûte terrestre, la formation de montagnes et leur nivellement. Ces strates sont surmontées de couches presque horizontales, comme si les 540 derniers millions d'années n'avaient plus connu de mouvements importants de la croûte terrestre.
Autour du plateau, les strates sont morcelées comme dans le Grand Bassin désertique (Great Basin) qui le borde à l'ouest, ou plissées comme dans les montagnes Rocheuses limitrophes au nord-est. Depuis la préhistoire, le plateau du Colorado lui-même est resté mystérieusement épargné par les mouvements de la croûte terrestre.
Les parcs naturels du plateau du Colorado
Parmi les nombreuses vallées qui sillonnent le plateau du Colorado, des canyons moins connus que le Grand Canyon sont tout aussi imposants.
Le Bryce Canyon est un spectaculaire amphithéâtre rocheux creusé dans des strates de calcaire tendre.
Bryce Canyon. image Zogen
Le parc national des Arches, au nord-est de Canyonlands National Park, présente la plus grande collection mondiale d'arches rocheuses. Le vent et la pluie ont façonné de délicates arches de grès rouge.
ImageTravestyalpha
Ce parc, situé dans le désert de l’Utah, possède environ 200 arches naturelles. Les falaises de grès ocre sont sculptées par l’érosion.
A l’ère du Jurassique, une mer recouvrait ce plateau. Les sables pétrifiés ont fini par former des blocs évidés par le vent, la pluie et le gel.
ImageGreg Smith
Dans le Zion Canyon se trouvent des « rochers pleureurs », des parois rocheuses desquelles l'eau ne cesse de suinter.
ImageDave Bluedevil
La mesa de l'Échiquier, qui surplombe le Zion Canyon, est formée de dunes pétrifiées, autrefois déposées ici par les vents du désert.
Image James Melzer
Le fleuve Colorado
Le Colorado semble étirer paresseusement ses méandres à travers la plaine, mais en réalité, ses eaux sont puissantes et sauvages.
Long de 2 333 km, ce fleuve naît de la fonte des neiges dans les montagnes Rocheuses et se jette dans le golfe de Californie.
Image Marc Shandro
Il y a 5 milliards d’années, le Colorado serpentait à travers une plaine. Après le soulèvement du plateau du Colorado, le fleuve a creusé plus de 1 600 km de profonds canyons sans dévier de son cours.
En 1869, pour effectuer son voyage en bateau, qui se révéla plus dangereux que prévu, John Wesley Powell avait choisi la plus mauvaise période qui soit. En effet, avant d'être domestiqué par une succession de barrages, le Colorado connaissait chaque année des crues importantes.
Il atteignait alors ponctuellement le débit de 2 300 m3/s. Lors d'une crue en 1927, le volume d’alluvions charriées par le fleuve a atteint le niveau incroyable de 27 millions de tonnes en une journée au point de mesure de Bright Angel.
ImageScingram
Aujourd'hui encore, la déclivité et les importants volumes charriés donnent au Colorado une force d'érosion peu commune. En évaluant le volume d'alluvions pour calculer l'érosion moyenne par mètre carré, on obtient le résultat de 15 cm tous les 1 000 ans, soit 1 500 m en 10 millions d'années.
Le canyon pourrait avoir atteint sa profondeur actuelle en un temps relativement court. Certains éléments laissent penser que la plus grande gorge de la planète serait même plus jeune encore.
Grand Canyon. Image Checco
Le Colorado est le fleuve le plus régulé du monde. En 1935, un grand barrage a été construit, le Hoover Dam, qui fournit de l’électricité et de l’eau.
En 1960, le Glen Canyon Dam, haut de 216 m a permis de stocker l’eau fournie par les eaux de pluie.
Mais, en limitant le débit du Colorado, le barrage exerce un effet négatif sur le Grand Canyon. Trop de sédiments s’accumulent dans certaines parties du canyon.
Roche Musicale. Roche Souple. Roche Sculptée
La Terre bouge et se remodèle en permanence. Au cours de sa longue évolution, la nature a créé des merveilles parfois énigmatiques.
Elle a déposé sur les montagnes de grosses boules vitreuses et ciselé dans le sous-sol de délicates cristallisations. Des eaux chargées de sable et de cailloux creusent le granit le plus dur ; des minéraux s’agglomèrent en bizarres constructions et des pierres semblent se déplacer comme par magie.
Les scientifiques ne savent pas toujours expliquer ces phénomènes. Les étranges grondements qu’émettent parfois les sables du désert, la musicalité de certaines roches ou ces dalles de pierres qui fléchissent sous leur propre poids constituent encore des mystères à découvrir.
Le sable du désert percussionniste
Aux oreilles des habitants du désert du Sinaï, en Egypte, les sons étranges qui descendent parfois des dunes retentissent comme les appels d’un djinn, l’esprit de l’air.
Les Arabes y faisaient déjà allusion il y a 1 500 ans.
Au 20e siècle, les scientifiques utilisent des microphones et des sismographes pour étudier ce phénomène. Cependant, malgré toute notre technologie, nous ne sommes toujours pas capables d’en donner une explication satisfaisante.
On sait seulement que, dans certaines conditions, des grains de sable secs et lisses dévalant la pente d’une dune peuvent produire un son sourd, à basse fréquence, rappelant le roulement des timbales d’un orchestre.
Il est possible qu’il s’agisse de décharges d’électricité statique produites par le frottement des grains de sable les uns contre les autres.
Ce phénomène musical peut être entendu dans les déserts du monde entier.
Des pierres souples
Certaines pierres présentent une incroyable malléabilité. A tel point que découpées en fines lamelles, elles fléchissent sous leur propre poids.
La plus connue est une variété de grès quartzeux appelée itacolumite, du nom d’une montagne du Brésil, Itacolumi, où elle abonde.
Cette particularité ne s’explique pas très bien. Les grains de sable qui constituent cette roche ne sont pas étroitement liés comme dans les granits classiques mais séparés par de larges intervalles, ce qui leur permettrait de bouger.
On ignore par contre l’origine de cette texture particulière. Personne n’a encore trouvé d’application à ce matériau
De grosses boules de pierre
En décembre 1967, l’archéologue Matthew Stirling découvrit dans les montagnes du centre du Mexique des centaines de grosses sphères de pierre dont certaines atteignaient 3,30 mètres de diamètre.
Ces pierres ne ressemblent en rien aux fameuses Bolas Grandes du Costa Rica qui ont été taillées par l’homme.
La surface des boules prouve qu’on ne les a pas patiemment travaillées et polies. De plus, elles ne sont pas en granit mais en pierre volcanique tendre.
Ces sphères se sont formées il y a 40 millions d’années quand une coulée de lave brûlante a recouvert le site.
En refroidissant lentement, la cendre s’est cristallisée autour de noyaux de verre. Le verre avait émis des gaz, entraînant de ce fait la cristallisation d’une plus grande quantité de cendres, et créant ainsi des boules de pierres à l’intérieur de la couche de cendre.
La pierre de croix
Le staurotide, minerai opaque, de couleur rougeâtre, se présente souvent sous la forme d’une croix.
Les cristaux de staurotide sont d’ailleurs considérés comme des talismans. En Bretagne, on affirme qu’ils tombent du ciel. Dans le comté de Patrick, en Virginie, on les appelle pierres des fées.
En réalité, la forme particulière de ce minerai est due à la structure atomique du cristal.
Des racines de pierre
Prises parfois pour des racines, les fulgurites sont des tubes de verre nés dans le sable, la terre ou la roche sous l’action de la foudre.
Certaines se ramifient jusqu’à 12 mètres de profondeur dans le sable des dunes.
Des armes en pierre
Semblables à des masses d’armes abandonnées par une armée au Moyen-Âge, des centaines de curieuses formations gréseuses étaient autrefois éparpillées sur le sol à Mount Signal, en Californie, à proximité de la frontière mexicaine.
Chacune d’elles se présentait sous la forme d’une boule de 10 à 18 cm de diamètre fixée à un manche effilé atteignant parfois 50 centimètres de long.
La plupart des manches étaient orientés vers l’ouest.
Ces « armes » n’étaient en réalité que des formations rocheuses appelées concrétions qui résultaient du dépôt, autour d’un noyau (une branche par exemple), de sédiments que cimentent ensuite les sels minéraux de l’eau.
Les concrétions adoptent parfois d’étranges formes : outils, grappes de raisins, animaux…
Leur longueur peut aller jusqu’à 30 mètres. On connaît bien leur processus de formation. Par contre, les géologues n’ont pas su expliquer pourquoi ceux de Mount Signal ont toutes le même aspect ni la raison pour laquelle elles sont toutes orientées vers l’ouest.
On ne le saura d’ailleurs jamais car au fil du temps, les curieux se sont livrés à un véritable pillage et il ne reste plus rien de ces étranges massues.
Les roches musicales
On sait depuis très longtemps que certaines roches vibrent comme les cloches. Certaines roches musicales bousculent les lois physiques.
Ce qui est étonnant c’est le fait qu’une certaine roche résonne alors que sa voisine, apparemment identique, reste muette.
En 1965, des scientifiques étudièrent le phénomène. Ils ont scié, taillé, broyé et examiné au microscope des échantillons de roches musicales vieilles de 180 millions d’années.
D’après eux, le phénomène est dû aux tensions internes subies par les pierres en raison de l’alternance de la sécheresse et de l’humidité sur le cailloutis.
D’après les chercheurs, les roches initialement en milieu sec et que l’on change de place perdent rapidement leur musicalité.
Cependant, nul n’a su expliquer pourquoi les sons se manifestent dans certaines roches mais pas dans d’autres, pourtant voisines.
Montagne la plus haute d’Afrique, le Kilimandjaro ou kilimanjaro, également appelé pic Uhuru, est l’un des plus célèbres volcans au monde.
Ce massif fait également partie d’un parc national. Le Kilimandjaro est un volcan de type stratovolcan qui est en sommeil depuis le Pléistocène.
Le Kilimanjaro, situé dans le nord est de la Tanzanie, est auréolé par une épaisse couverture nuageuse qui empêche de voir sa cime éternellement enneigée.
Structure du Kilimandjaro
La formation du Kilimandjaro est associée à la zone est de la Rift Valley. Ce cône complexe, long de plus de 50 km, comprend trois volcans :
Le Kibo est couronné d’une caldeira couverte de glaciers et présentant un cratère intérieur, l’Ash Pit. La caldeira est large de 3,5 km.
Le Kibo. image Eric Gjerde
La montagne s’est formée principalement au Pléistocène, de 1,8 millions d’années à 10 000 ans. Cependant, il inclut un groupe de cratères sommitaux plus jeunes, nichés au sommet.
Le Kilimandjaro couvre globalement une superficie de 388 500 hectares, ce qui en fait l’un des plus grands volcans du monde.
Kilimandjaro perdu dans les nuages.
Les dernières éruptions datent du Pléistocène. Cependant, on a pu observer une activité volcanique récente. Cette dernière est essentiellement limitée aux fumerolles autour du cratère du Kibo.
La plupart des 250 cônes de lave et de cendre parsemant ses flancs font moins de 100 m de haut.
L’histoire du Kilimandjaro
C’est Johannes Rebmann qui, en 1848, se retrouva au pied d’un mont enneigé dressé sur le haut plateau de l’Afrique centrale, à 300 kilomètres à peine de l’équateur.
Les Chagga, qui vivaient sur ses pentes, l’appelaient "Kilimandjaro" et pour eux il était sacré.
Neiges éternelles du Kilimandjaro. image Harsh1.0
Mais, le géologue allemand Hans Mayer, qui atteint le premier le sommet en 1889, le rebaptisa « Kaiser Wihelm Spitze » en hommage à son souverain.
Bien des années plus tard, le gouvernement de la Tanzanie indépendante le renomma pic Uhuru, mot swahili signifiant « liberté ».
Coucher de soleil sur le Kilimandjaro.
Malgré tous ces noms, ce massif resta pour tout le monde le Kilimandjaro. L’origine du nom est d’ailleurs inconnue.
Rebmann pensait qu’il signifiait « montagne de la grandeur » mais d’autres interprétèrent ce nom par « montagne blanche » ou « montagne de l’eau ».
Fonte de la calotte glaciaire du Kilimandjaro
Le sommet de cette montagne comporte l’une des rares zones englacées subsistant en Afrique. Malgré la proximité de l’équateur, une calotte de glace le couvre en partie.
En 1912, elle s’étendait encore sur plus de 10 km². Depuis, elle a presque entièrement fondue ; il n’en reste que quelques fragments ainsi qu’un petit glacier à l’intérieur du cratère.
Sommet du Kilimandjaro. image paulshaffner
C’est le réchauffement de la planète qui en est responsable. A part le fait que cette fonte de la glace transforme la silhouette du massif, cela aura surtout des conséquences dramatiques pour les villages environnants qui dépendent de l’eau de fonte.
Depuis 1912, 85% des glaciers de cette montagne ont disparu. Une nouvelle étude, réalisée en 2009, par Lonnie Thompson, de l’Université de l’Ohio, est plutôt alarmant.
Depuis les derniers relevés effectués en 2000, les glaciers restants ont perdu 26% de leur surface.
De plus, ils se sont amincis, perdants par endroit jusqu’à 50% d’épaisseur.
Si cette fonte continue à ce rythme, le sommet du Kilimandjaro n’aura plus aucune neige en 2033.
La réserve naturelle du Kilimandjaro
Transformé en réserve naturelle par l’administration coloniale britannique en 1921, le parc national du Kilimandjaro couvre une superficie de 75 353 hectares.
Ce parc est lui-même entouré d’une autre réserve forestière de 92 906 hectares.
Eléphants du parc national du Kilimandjaro.
Entre la Marangu Gate, à 1 830 mètres, où commence la zone protégée, et le sommet se succèdent cinq écosystèmes végétaux :
La forêt de montagne
La bruyère
La bruyère d’altitude
Le marais alpin
Le désert alpin
A partir de 4 600 mètres, on ne rencontre que des mousses et des lichens.
Plateau du Shira. image Bihphotography
En ce qui concerne la faune, le parc abrite de nombreux mammifères, parmi lesquels différentes antilopes, le buffle (Syncerus caffer), environ 220 éléphants, divers primates comme les galagos et les colobes.
On peut également observer quelques léopards.
Par contre, le rhinocéros noir a totalement disparu.
Très puissant et capable d'encorner un lion, le buffle d'Afrique est pourtant généralement paisible
Bien que le parc soit protégé, l’activité humaine continue à faire des ravages car les moyens de protection sont insuffisants.
On continue l’abattage d’espèces précieuses comme le camphre et le cèdre. Des incendies sont allumés volontairement pour produire du charbon de bois.
Les dégâts sont si importants que l’on ne trouve plus de forêt de montagne intacte en dessous de 2 500 mètres.
Fiche technique
Situation : Extrémité sud de la branche est de la Rift Valley, dans le nord est de la Tanzanie
Altitude : 5 895 mètres
Type : Stratovolcan
L’Anapurna culmine à 8 078 m. Sa face nord a été gravie pour la première fois en 1950 par l’alpiniste français Maurice Herzog.
Deux fleuves majeurs, l’Indus et le Brahmapoutre, prennent leur source dans ces montagnes.
Au sud, les montagnes s’élèvent de la plaine du Gange aux Siwalik, de moyennes montagnes. Un important décrochement sépare les Siwalik de l’Himalaya central, qui s’élève à 5 000 m.
Anapurna. Image Ron Layters
Au nord, se trouve le Grand Himalaya qui se dresse à plus de 7 000 m au-dessus du niveau de la mer. Au nord du Grand Himalaya, s’étend le vaste plateau tibétain.
Trekking dans l’Himalaya
Lieux de pèlerinage très visités, les hauts sommets immaculés de l’Himalaya sont un symbole de pureté pour les Hindous.
Ce massif montagneux semble compacte mais forme en réalité une mosaïque de zones climatiques et de régions naturelles et culturelles très variées.
Trekking dans l'Himalaya. Image Smiling Camel
C’est au Népal que les meilleurs trekkings sont organisés. Il suffit de venir avec des vêtements adaptés et son sac de couchage.
Equipements et parcours sont pris en charge par les organisateurs locaux.
Trekkeurs au Nepal. KK Condon
Le trekking est également pratiqué dans le nord de l’Inde, au Tibet et au Bhoutan mais l’organisation est nettement inférieure.
Le Pakistan offre également de superbes treks. Depuis que la première route nationale de l’Himalaya, le Karakorum highway, qui relie le nord du Pakistan à l’ouest de la Chine, a été ouverte aux touristes en 1986, cette voie attire de plus en plus de monde.
Ama Dablam dans l'Himalaya. Image McKay savage
Le Népal propose également le rafting. De plus en plus de trekkeurs associent trek en montagne et expéditions en rafts sur le Sun Kosi ou le Trisuli.
Le lac de Phewa, dans l'Himalaya, au Népal. Image Ironmanixs
Les contreforts de l’Himalaya abritent plusieurs réserves grandioses. Le Corbett-National-Park abrite un projet de protection des tigres.
On peut entre deux treks, passer quelques jours dans les house-boats de Srinagar, à Simla, à Katmandou ou au Sikkim.
L’Himalaya permet de fuir le monde moderne et le stress du quotidien. Ceux qui tentent l’aventure n’ont de cesse d’y revenir.
L'Himalaya est la plus haute chaîne du monde qui s’étend sur une longueur de 3 800 km. L’Himalaya « séjour des neiges » en sanskrit, est couronné par le mont Everest qui culmine à 8 846 mètres.
Aujourd’hui encore, l’Himalaya continue à s’élever de quelques millimètres par an. Parallèlement, la chaîne montagneuse est érodée par des torrents sauvages.
C’est une véritable lutte entre les forces de la nature qui se poursuit depuis plus de 50 millions d’années.
L’Himalaya ne possède aucun volcan en activité. C’est l’une des ceintures montagneuses les plus jeunes de la Terre.
L’Himalaya est devenu depuis quelques années l’eldorado des trekkeurs. En effet, le Népal est le berceau du trekking. De longues randonnées dans les vallées et sur les crêtes de l’Himalaya y sont organisées avec en permanence des paysages grandioses en toile de fond.
Naissance de l’Himalaya
La chaîne montagneuse court vers le sud-est, du nord du Pakistan et de l’Inde, au Bhoutan, en passant par le Népal.
Formée au cours des 50 derniers millions d’années, l’Himalaya est en grande partie composé de roches déformées et métamorphisées de la croûte indienne.
Mont Everest dans l'Himalaya. Image Top Gold
Les couches de lave et de cendres issues de volcans éteints sont très rares dans l’Himalaya. On n’en trouve, en très grandes quantités, de l’autre côté de la plaine du Gange.
Il y a 60 à 70 millions d’années, d’innombrables cratères expulsèrent ici 500 000 km3 de lave et de cendres.
Gokyo au Nepal. Image Mbollino
Leurs éruptions marquèrent sans doute le début de la collision la plus violente entre deux masses continentales de toute l’histoire récente de la Terre.
La plaque indienne, un fragment du Gondwana, entra en collision avec la masse continentale eurasienne, comprenant l’actuel Tibet.
Himalaya. Image Gulf 2001
C’est donc la collision de la plaque indienne et de celle de l’Asie du Sud-Est qui est à l’origine de l’apparition de l’Himalaya.
L’élévation de l’Himalaya transforma le climat de la région, donnant naissance en Asie du Sud-Est à la mousson annuelle.
Glacier Ngozumpa . Image Mckaysavage
Depuis plus de 60 millions d’années, le sous-continent indien continue de pénétrer à l’intérieur du continent eurasien, sur une distance d’environ 2 000 km. Le processus est loin d’être achevé.
L’Eurasie oppose une farouche résistance en venant à son tour chevaucher l’Inde. Si ce mouvement se poursuit, l’Inde disparaîtra dans un avenir lointain.
Structure de l’Himalaya
L’Himalaya constitue une barrière virtuellement infranchissable. Cependant, l’oie à tête barrée franchit régulièrement les sommets.
Les neiges éternelles de l'Himalaya au Tibet. Image Stevenson
Nombre de sommets de cette chaîne excèdent 8 000 mètres et sont recouverts de neiges éternelles et de glaciers :
L’Everest est le point culminant du monde avec 8 856 mètres. C’est le 29 mai 1953 que le néo-zélandais Edmund Hillary et le Népalais Tenzing Norgay atteignirent pour la première fois le sommet de l’Everest.
Depuis les premières ascensions de l’Everest, plusieurs centaines d’alpinistes ont gravi le mont et plus d’une centaine y ont laissé leur vie.
Mont Everest. Image 'Owen
Ce tourisme est le bienvenu pour une population locale très pauvre.
Cependant, l’enlèvement des déchets laissés par les expéditions est devenu un vrai problème.
Etendues désertiques du plateau tibétain. Image Matthew Winterburn
Le K2 est le deuxième sommet du monde. Il culmine à 8 611 m au dessus de la mer. Il a été conquis en 1954 par des alpinistes italiens.
Le K2
Les Alpes italiennes
Les Alpes sont disposées en arc de cercle au Nord de l'Italie. Elles constituent une frontière naturelle avec l'Europe (France, Suisse, Autriche, Croatie).
La partie Nord-Ouest de l'Italie est la région du Val d'Aoste qui se partage plusieurs massifs montagneux avec la France et la Suisse. Au Sud, le Piémont partage les Alpes du Sud avec la France. Vers l'Est se situe la Lombardie, dont la partie Nord touche les Alpes avec les célèbres Lacs Italiens. Au delà, le Trentin-Haut-Adige et les Dolomites présentent des paysages de montagne inégalables.
Le Val d'Aoste
Le Mont Blanc et l'Aiguille de la Brenva vus d'Entrèves près de Courmayeur
Le Val d'Aoste comporte plusieurs vallées et massifs importants sur son territoire. Au sud, il partage le Massif du Grand Paradis avec le Piémont. A l'Ouest, le Val di Rhêmes et le Val Grisenche jouxtent le Massif de la Vanoise, qui est en France. Le col du Petit Saint Bernard (2188 m) relie Courmayeur à Bourg Saint Maurice, côté Français.
Au Nord, le Massif du Mont Blanc est sur la frontière avec la France, le Tunnel du Mont Blanc relie Courmayeur à Chamonix et Aoste est relié à Martigny, en Suisse, par le col du Grand Saint Bernard.
Massif du Mont Blanc: la Dent du Géant à gauche et les Grandes Jorasses à droite, vues de Courmayeur
Le Val d'Aoste partage avec le Canton du Valais en Suisse, le Cervin (Matterhorn) et le Massif du Mont Rose.
En Valtournenche, vue de Breuil-Cervinia et de la face Sud du Matterhorn (Cervin)
Le Val d'Aoste est une région réputée pour le nombre et la qualité des randonnées estivales qu'il est possible d'y effectuer. Il possède aussi de nombreuses stations de sports d'hiver (et d'été) renommées: La Thuile près du Petit Saint Bernard, Courmayeur au sud du Mont Blanc, Breuil Cervinia et Valtournenche au sud du Cervin, Cogne près du Grand Paradis, Champoluc, Gressoney la Trinité au sud du Mont Rose, ....
Le Val d'Aoste conserve aussi de nombreux châteaux-forts remontant à l'époque médiévale qui gardaient les vallées et les bourgs et sont souvent situés à des endroits spectaculaires. Ainsi le chateau de Sarre, 6 km à l'Ouest d'Aoste, et juste après, le château de Saint Pierre qui remonte au XIème siècle. On peut aussi citer le château de Fenis à une dizaine de kilomètres à l'Ouest de Châtillon Saint Vincent, cette ville possède d'ailleurs des maisons anciennes et un château féodal.
Le Français reste une langue pratiquée dans le Val d'Aoste.
Le massif du Grand Paradis
Le Grand Paradis avec au premier plan la chaîne de l'Herbetet
Le Massif du Grand Paradis se situe dans la partie Ouest du Val d'Aoste, qui le partage avec le Piémont. Il est accessible principalement par le Val Savarenche, à partir des stations de Valsavarenche et de Pont. Un second accès est par le Val de Cogne et la station de Cogne et le troisième est par la Vallée de l'Orco et la station de Ceresole Reale, en Piémont.
Le sommet du massif s'appelle aussi le Grand Paradis, son altitude est de 4060 mètres, il est assez facile à gravir et de ce fait est très fréquenté l'été. De nombreux autres sommets approchent les 4000 mètres d'altitude. Le massif offre de nombreuses possibilités aux alpinistes et aux randonneurs, en particulier à partir de la station de Cogne.
La Réserve Royale du Grand Paradis a été créé dès 1856, elle a été transformée en Parc National en 1822 et s'étend sur une surface de 700 km2. Ce parc touche celui de la Vanoise, de création plus récente.
La chaine des Apotres dans le Massif du Grand Paradis
Le Piémont
Le Piémont partage les massifs du Sud des Alpes avec la France, celle-ci en a les versant Ouest alors que le Piémont en a les versants Est.
Pour autant les points de passage entre les deux pays restent d'accès relativement commodes. Le col du Mont Cenis est utilisé depuis l'Antiquité, il (2083 m) permet de joindre Modane, en France, à Suse, en Italie. A partir de Modane toujours, on peut également atteindre Bardonecchia par le Tunnel du Fréjus. Un peu plus au Sud, le col de Montgenèvre relie Briançon à la station de Sestrière, en Italie. Toutes ce routes établissent la liaison avec Turin, la capitale du Piémont.
Sur le versant Italien du Massif du Queyras se situe le Mont Viso qui s'élève à 3840 mètres d'altitude. A partir de Barcelonette on peut rejoindre l'Italie par le col de la Madeleine (ou de Larche), la route conduit à Borgo San Dalmazzo au Sud de Cuneo. De Cuneo une route passant par le col de Tende conduit à la Riviera du Ponant, côté Italien et à la Côte d'Azur, côté Français.
Le Piémont possède quelques stations de sports d'hiver (et d'été): Sauze d'Oulx, près de Bardonecchia, Sestrière, Limone Piemonte près du col de Tende, ....
Les lacs de l'Italie du Nord
Les Lacs Italiens se situent au pied des Alpes, au nord de la plaine du Pô. Tous offrent de splendides panoramas et bénéficient d'un climat doux: Lac Majeur, Lac de Come, Lac de Garde. Ils attirent en toutes saisons de nombreux visiteurs venant de tous les pays du monde.
De nombreux sites sont particulièrement remarquables, on peut citer Stresa et les Iles Borromées sur le Lac Majeur et Bellagio sur le Lac de Côme.
Le Lac Majeur
Le Lac Majeur -une des îles Borromées: Isola dei Pescatori (île des Pêcheurs)
Le Lac de Come
Le lac de Côme, au premier plan Bellagio
Le lac de Côme comporte trois branches, la ville de Bellagio est en position centrale et à partir de celle-ci le panorama sur le lac est magnifique. La promenade en bateau est le meilleur moyen de découvrir le lac, c'est d'ailleurs ainsi que l'on a le meilleur point de vue sur la villa d'Este à Cernobbio.
La branche du sud-ouest a pour ville principale Côme, est la plus connue et la plus fréquentée.
Le lac de Garde
Ce lac est à cheval sur la Lombardie et la Vénétie. Protégées par les montagnes des vents du nord, les rives du lac bénéficient d'un climat très doux avec une végétation surprenante pour cette latitude, vignes, oliviers, citronniers et orangers poussent même sur les premières pentes des montagnes.
La ville la plus au sud du lac est Desenzano, une belle station balnéaire et le point de départ des découvertes du lac. A partir de cette ville deux trajets sont possibles: côté ouest et côté est du lac. Il peuvent être éffectués par la route ou, mieux encore, par bateau.
En commençant par le côté ouest, à partir de Desenzano on remonte vers Salo, qui se situe au fond d'une baie étroite, en 1943 elle a été le siège de la République de Salo, denière étape de Mussolini et de son régime.
Trentin-Haut-Adige et dolomites
Alpes Italiennes: Paysage des Dolomites
A l'Est de Bolzano, dans une région majoritairement germanophone, s'élèvent des montagnes hérissées de pics avec une couleur rouge caractéristique, ce sont les Dolomites. Elles offrent des panoramas splendides (cf photo ci-dessus). La cime la plus élevée du massif est la Marmolada (Punta di Penia) à 3342 mètres d'altitude. A l'ouest de la vallée de l'Adige, la Cima Tosa atteint 3173 mètres. De nombreux sentiers de randonnées parcourent ce Parc National.
La région présente une grande proximité avec l'Autriche, une autoroute relie Bolzano à Innsbruck en passant par le col du Brenner (1374 mètres). Plus à l'Ouest, Le Stelvio (Stilfserjoch) est un col qui s'élève à 2757 mètres, il relie Merano à Bormio, mais permet aussi d'accèder à la Suisse. De Sondrio, une route conduit au col de la Bernina (2330 mètres) qui dessert les stations suisses de Pontresina et Saint Moritz.
De nombreuses stations prestigieuses se situent dans ce massif: Cortina d'Ampezzo, Canazei, Madonna di Campiglio, ...
Les Alpes sont un massif montagneux s'étendant sur une partie importante de l'Europe centrale. Cette page s'intéresse aux principaux massifs de la France, de la Suisse et de l'Italie. Les Alpes sont une grande destination touristique à la fois en été et en hiver pour le ski.
Le Massif du Mont Blanc est partagé entre la France et l'Italie. Le Mont Blanc lui-même est le point culminant de l'Europe. Les deux stations les plus significatives sont Chamonix, sur le versant nord du massif, et celle de Courmayeur, sur son versant sud, dans le Val d'Aoste en Italie. Au Sud du Massif du Mont Blanc, en France, se situe le Massif de la Vanoise (qui jouxte le Massif du Grand Paradis, en Italie) et encore plus au Sud le Massif de l'Oisans.
Le second massif, pour l'altitude, appartient aux Alpes Valaisannes, c'est celui du Mont Rose qui est partagé entre la Suisse et l'Italie.
Tout proche du Mont Rose se situe une montagne exceptionnelle, le Cervin (ou Matterhorn). Ces montagnes et leurs voisines font de Zermatt dans le Valais, la station de référence des Alpes.
Un autre massif remarquable est entièrement en Suisse, il s'agit de l'Oberland Bernois avec l'Eiger et la Jungfrau et la station de Grindelwald.
Le Cervin (Matterhorn) à Zermatt
En Italie, outre ceux indiqués ci-dessus, le massif marquant est celui des Dolomites avec des sites réputés comme Cortina d'Ampezzo ou Val Gardena. Les Lac Italiens sont indissociables des montagnes qui les entourent.
Le Massif du Mont Blanc, de gauche à droite:
les Aiguilles de Chamonix, l'Aiguille du Midi, le Mont Blanc (4807 mètres), le Dôme du Gouter et l'Aiguille du Gouter.
Les Alpes Françaises
Les Alpes françaises s'étendent du Lac Léman à la mer Méditerranée, le principal massif est celui du Mont Blanc avec la station de Chamonix et toute proche, Megève. Celle-ci borde aussi le Massif des Aravis.
Plus au Sud, d'autres massifs sont très connus et fréquentés comme le Massif de la Vanoise, le Massif de l'Oisans, le Massif du Vercors, le Massif de la Chartreuse, le Massif du Queyras, ...
La plupart de ces massifs possèdent de nombreuses stations d'été et d'hiver, les plus connues sont Les Arcs, La Plagne, Val d'Isère, Tignes, Courchevel, Méribel, Les Ménuires, Val Thorens, Chamrousse, Les Deux-Alpes, L'Alpe d'Huez.
Le Massif du Mont-Blanc
Panorama sur le Massif du Mont Blanc, vu de Chamonix, avec de gauche à droite:
l'Aiguille Verte, Le Mont Blanc du Tacul, le Mont Maudit, le Mont Blanc (4807m), le Dôme du Gouter et l'Aiguille du Gouter,
au centre, au bas de l'image, le Glacier des Bossons
Le Massif du Mont Blanc est le plus elevé des Alpes, devant celui du Mont Rose, il fait près de cinquante kilomètres de longueur sur quinze de large. Il est possible d'en faire le tour à des altitudes variant entre mille et 1200 mètres d'altitude, la longueur de cette randonnée est de 160 kilomètres sur des sentiers balisés, elle est accomplie chaque année par de nombreux randonneurs. Un des meilleurs points de vue sur le Mont Blanc est celui visible du sommet du Brévent, sur l'autre versant de la vallée de Chamonix, le Brévent est accessible par téléphérique.
Le Mont-Blanc au lever du soleil
On trouve plusieurs stations de montagne autour du Massif du Mont Blanc. En France, la plus connue est Chamonix avec ses deux voisines, Argentière et Les Houches. Les pistes de ski des Grands Montets près d'Argentière, sont réputées auprès des bons skieurs. D'autres stations, situées dans le pourtour du massif, sont également intéressantes : Megève, Saint Gervais les Bains, Les Contamines, etc....
En Italie, la station de Courmayeur est également réputée auprès des alpinistes, randonneurs et skieurs.
Le Mont Blanc est visible, par beau temps, de Genève et même de Grenoble. Il a donc, depuis très longtemps suscité beaucoup d'intéret. La première ascension complète du Mont Blanc a eu lieu le 8 août 1786 par deux alpinistes, Michel-Gabriel Paccard et Jacques Balmat.
Le Massif du Mont Blanc vu de Genève, de gauche à droite:
l'Aiguille du Midi, le Mont Blanc du Tacul, le Mont Maudit, le Mont Blanc et l'Aiguille de Bionnassay.
D'importants glaciers descendent du massif, en particulier la Mer de Glace (on dit aussi la Vallée Blanche), le Glacier des Bossons, le Glacier d'Argentières, du Tour, etc. Le recul de leur langue terminale est significatif depuis le début du XXème siècle.
Chamonix
Chamonix est une station de montagne mondialement connue, elle partage avec Zermatt les principaux épisodes de la naissance de l'Alpinisme. Le panorama qu'offre Chamonix sur le Massif du Mont Blanc est incomparable, quelque soit l'endroit où l'on se situe dans la vallée.
Les Aiguilles de Chamonix et l'Aiguille du Midi à droite
A partir du centre de Chamonix (1040 mètres d'altitude), le téléphérique de l'Aiguille du Midi monte au sommet de cette aiguille à 3840 mètres (cf photo ci-dessus). On y découvre un panorama magnifique sur le Mont Blanc, le Glacier des Bossons, la Vallée Blanche et les montagnes alentours de France, Suisse et Italie. L'Aiguille du Midi est aussi le départ, en hiver, de l'extraordinaire descente à ski de la Vallée Blanche. On peut aussi, en télécabine, passer au dessus de la Vallée Blanche pour rejoindre la Pointe Heilbronner, en Italie.
Vue du centre de Chamonix
En remontant lavallée vers l'est, au hameau des Tines, le regard rencontre les Aiguilles des Drus et l'Aiguille Verte. Au delà la station d'Argentière est indissociable du téléphérique des Grands Montets qui dessert un domaine skiable unique.
Au dessus d'Argentière: les Drus (à droite) et l'Aiguille Verte (au centre) avec le les pistes de ski des Grands Montets
Au fil du XIXème siècle, Chamonix est devenue, essentiellement grâce aux touristes anglais, une station mondialement connue. Une route atteint Chamonix autour de 1880 et le chemin de fer y arrive en 1901. Les premiers Jeux Olympiques d'hiver y sont organisés en 1924. La construction rapide de téléphériques impressionnants a fortement contribué au développement touristiques de la station.
Plus récemment Chamonix est devenu le point d'entrée, côté français, du tunnel du Mont-Blanc, mais l'impact de cette infrastructure sur la station est discutable: circulation de poids lours, etc.
Le massif des Aravis
Massif des Aravis
Le Massif des Aravis se situe pour sa plus grande part dans le département de Haute-Savoie, juste à l'Ouest du Massif du Mont Blanc. D'Est en Ouest, il s'étend de Thônes à Megève, du Nord au Sud, de Cluses à Ugine et Faverges. Il est limitée à l'Est par la vallée de l'Arve avec les villes de Cluses avec les villes de Cluses, Sallanches, Cordon, Combloux et par la vallée de l'Arly avec Megève, Flumet et Ugine. La ville centrale du massif des Aravis est le station de La Clusaz avec celles voisines de Saint Jean de Sixt et du Grand Bornand. Annecy et son lac ne sont qu'à une quinzaine de kilomètres du côté Ouest. Le massif est traversé par une route allant de La Clusaz à Flumet en passant par le col des Aravis (1486 m).
Le point le plus élevé du massif est la Pointe Percée à 2752 mètres d'altitude, au dessus de Sallanches. La Clusaz et Le Grand Bornand sont les principales stations de ski, sans oublier Megève qui borde le massif sur le côté Est.
Le massif de la Vanoise
Vanoise: la face Nord de la Grande Casse (3855 m), point culminant du massif
Le Massif de la Vanoise se situe dans le département de la Savoie, dans l'espace compris entre les vallées de l'Isère et celle de l'Arc, il est partagé de manière équivalente entre les régions de la Tarentaise et de la Maurienne. Pour l'essentiel, ce massif fait partie du Parc National de la Vanoise (530 km2), créé en 1963, ce qui en fait un espace protégé, ce qui est important pour la présevation de sa flore et de sa faune. Il est contigu avec le Parc National du Grand Paradis, en Italie, qui poursuit des objectifs analogues.
Le massif de la Vanoise comprend deux ensembles principaux, au Nord, celui autour du Mont Pourri, de la Grande Casse et de la Grande Motte (3656 m), au Sud, celui autour de de la Dent Parrachée. Les sommets de ces montagnes ont été conquis dans les années 1860, ainsi la Grande Casse a été gravie pour la première fois par le chamoniard Michel Croz, Etienne Favre et l'Anglais William Mathews en septembre 1860. Pralognan est rapidement devenue la base de l'alpinisme dans la Vanoise, le massif offre également de très nombreux parcours pour les randonnées pédestres.
Le Massif de la Vanoise est ainsi un lieu très touristique en toutes saisons avec en particulier le domaine des Trois Vallées. En été la station de Pralognan la Vanoise est très fréquentée. Le succès du massif est encore plus grand en hiver avec les grandes stations de ski qui l'entourent: Val d'Isère, Tignes, Les Arcs, La Plagne, Les Ménuires, Courchevel, Méribel, Val Thorens.
Vanoise: le Mont Pourri (3779 m)
Vanoise: la Dent Parrachée (3684 m)
Le massif de l'Oisans
Oisans: le sommet des Ecrins (4102 m)
Le Massif de l'Oisans se situe dans les départements de l'Isère et des Hautes-Alpes, dans l'espace compris entre les vallées de la Romanche, de la Durance et du Drac. La ville de Grenoble est proche du côté Ouest et celle de Briançon du côté Est. La basse vallée de la Romanche reste industrialisée et peu propice au tourisme. Par contre après le Bourg d'Oisans, la route qui suit la vallée du Vénéon pour atteindre La Bérarde est spectaculaire. La connexion avec la vallée de la Maurienne et le Massif de la Vanoise s'effectue par le col du Lautaret et le col du Galibier (2650 m). Au Sud de Briançon, le massif est délimité par la vallée de la Durance jusqu'à Embrun et au barrage de Serre-Ponçon.
Le massif de l'Oisans est un terrain de prédilection pour les alpinistes avec plusieurs sommets approchant ou dépassant les 4000 mètres d'altitude. Trois sommets sont très connus: La Meije (3983 m), les Ecrins (4102 m) et le Mont Pelvoux (3932 m). Le point culminant, les Ecrins a été vaincu en 1862 par l'alpiniste Anglais Edward Whymper. Le Grand Pic de la Meije a donné beaucoup de fil à retordre, il a été vaincu par Boileau de Castelnau en août 1877.
Le massif est fréquenté en toutes saisons, la proximité de Grenoble assure le succès de Chamrousse, les Deux-Alpes et l'Alpe d'Huez qui sont des stations de ski réputées. L'Oisans est aussi un terrain de choix pour les randonnées pédestres au départ de La Grave ou de La Bérarde.
Panorama à Puy Saint Vincent
Oisans: le Mont Pelvoux (3932 m)
Les Alpes suisses
L'Oberland Bernois: l'Eiger, le Mönch et la Jungfraü
Les Alpes suisses s'étendent du Lac Léman à la frontière avec l'Autriche. Les principales régions alpines sont le Valais, l'Oberland Bernois, les Grisons et l'Engadine.
Tous ces cantons possèdent de nombreuses stations d'été et d'hiver, les plus connues sont Zermatt, Saas-Fee, Verbier, Crans-Montana, Gstaad, Grindelwald, Saint-Moritz, Davos.
Outre ces montagnes, la Suisse possède de très beaux lacs, à commencer par le Lac Léman avec Genève et Lausanne, le Lac de Neufchâtel, les Lacs de Thun et Brienz avec la ville d'Interlaken, le Lac de Lucerne et le Lac de Zurich.
La Suisse offre également une ouverture sur les Lacs Italiens avec Lugano et Locarno.
Les Alpes valaisannes
Le lac Léman et le château de Chillon, en arrière plan, les Dents du Midi
Le Valais est un Canton du Sud de la Suisse qui s'étend du Lac Léman, à partir de Saint Gingolph, jusqu'au Glacier qui donne naissance au Rhône entre le col de la Grimsel et le col de la Furka. L'axe principal du canton est la haute-vallée du Rhône sur lequel se branchent de nombreuses vallées perpendiculaires aboutissant à des stations de montagne.
Le Valais partage une frontière avec la France sur le côté Ouest et une avec l'Italie, au Sud. Au Nord, elle jouxte le Canton de Vaud et celui de Berne avec lequel elle partage la Jungfraü et le Mönch.
Le chef-lieu du Valais est la ville de Sion, les autres villes à signaler sont Monthey, Martigny, Sierre, Visp et Brig. Le Valais a deux langues officielles, le français à l'Ouest et l'allemand à l'Est. Toutes ces villes se situent le long du Rhône.
Dans la seconde partie du XXème siècle, le caractère touristique du Valais s'est affirmé grâce à un ensemble impressionnant de hautes montagnes. Les vallées pénètrent profondément dans les montagnes et des stations de renommée internationale y sont implantées, en particulier Zermatt et Saas-Fee, mais on peut aussi citer Crans-Montana, Verbier, ....
Le mont Cervin ou Matterhorn
Le Mont Cervin (4478 mètres d'altitude) est la montagne la plus extraordinaire des Alpes, en particulier par l'aspect pyramidal visible depuis le village de Zermatt
Vue du Matterhorn (Cervin)
La conquête du Cervin
Le Cervin reste un défi pour les alpinistes du monde entier. Pendant très longtemps cette montagne a inspiré un sentiment de crainte, même pour ceux qui cherchaient à la vaincre.
La première expédition qui est parvenue à atteindre le sommet était conduite par l'Anglais Edward Whymper assisté du guide chamoniard Michel Croz et des guides de Zermatt, Taugwalder père et fils, elle comprenait aussi trois autres Anglais, Douglas, Hudson et Hadow. Elle a suivi la face nord-est et est parvenue au sommet le 14 juillet 1865. Pour autant cette ascension s'est terminée tragiquement puis que sur les sept vainqueurs, quatre (Hadow, Douglas, Hudson et Michel Croz) ont fait une chute mortelle en redescendant vers le village.
Trois jours après, le 17 juillet, une cordée italienne conduite par le guide Jean-Antoine Carrel, parvient à son tour au sommet du Cervin.
Les faces les plus célèbres du Cervin sont les faces est et nord, visibles sur les photos ci-desus et ci-dessous. La première (sur la gauche) est haute de 1000 mètres, les chutes de pierres y sont très fréquentes, elle est donc très dangereuse. La face nord presente un denivelé de 1100 mètres, est elle aussi sujettes à des éboulements. La face sud, au dessus de Breuil-Cervinia, en Italie, est haute de 1350 mètres, c'est cette face qui offre le plus de voies d'ascension.
Vue du Matterhorn (Cervin) face Est
Vue du Cervin et de la Dent Blanche
Le Matterhorn est partagé entre la Suisse et l'Italie. Côté italien, on accède à cette montagne par le Valtournanche qui a deux stations de montagne, Valtournanche et Breuil-Cervinia. Les remontées mécaniques établissent la connexion entre Breuil-Cervinia et Zermatt, aussi bien en hiver qu'en été.
Vue de Breuil-Cervinia et de la face Sud du Matterhorn (Cervin)
Le massif du Mont rose
Le Massif du Mont Rose est le deuxième massif des Alpes pour l'altitude après celui du Mont Blanc, il est à cheval sur la Suisse et l'Italie.
Le Dufourspitze (Pointe Dufour) atteint 4634 mètres, trois autres sommets du mont Rose atteignent 4 500 m : le Nordend (4609), le Zumstein (4563), le Gnifetti (4554). Le plus haut refuge d'Europe, le Regina Margherita, est situé sur la pointe Gnifetti. les autres sommets du massif sont le Liskamm, Castor et Pollux, le Breithorn et le Klein Matterhorn (Petit Cervin) où arrive un téléphérique partant de Zermatt.
Panorama sur le Strahlhorn, la Cima di Jazzi et à droite le Massif du Mont Rose avec le début du Glacier du Gorner, le Dufourspitze et le Liskamm
Le Glacier du Gorner est le troisième glacier des Alpes pour la longueur (14 km), il se situe sur la face nord du Mont Rose. D'autres glaciers existent sur le côté ouest du massif. A partir de Zermatt, une chemin de fer à crémaillère permet d'atteindre le Gornegrat, à 3 131 m d'altitude.
Le Massif est entouré par sept vallées, en particulier celle de Zermatt en Suisse et celle du Valtournanche avec Breuil-Cervinia en Italie.
Vue du Mont Rose avec le Dufourspize au centre
La première ascension du Mont Rose a été réalisé en août 1855 par les anglais Charles Hudson, John Birkbeck, Stephenson ainsi que les frères Smyth. La voie la plus fréquente pour cette ascension part de Gressoney-la-Trinité ou d'Alagnia Valsesia en Italie.
Zermatt
Zermatt est une station de montagne incomparable, à 1620 mètres d'altitude, elle n'a pas vraiment d'équivalent. Outre le Cervin, elle est entourée d'un ensemble de montagnes à 4500 mètres d'altitude et plus. C'est une station pour les alpinistes et randonneurs en été, mais aussi, en hiver, pour les skieurs, avec un domaine skiable de premier ordre.
Vue d'ensemble de Zermatt
Zermatt est le domaine des marcheurs à pied, elle partage ce caractère avec sa voisine Saas-Fee.
Conséquence de son succès touristique et sportif, de sa réputation prestigieuse, la ville s'est dotée d'une capacité d'accueil importante. La partie du village qui va de la gare de chemin de fer jusqu'a l'église comporte de nombreux commerces et hôtels, la photo ci-dessous donne une vue de la rue principale avec une calèche tirée par un cheval.
Le chemin de fer du Gornergrat a été ouvert en 1898, et la première remontée mécanique en 1942. Maintenant le téléphérique du Klein Matterhorn (ouvert en 1979) atteint 3880 mètres, il est le plus haut d'Europe. Avec le Gornergrat et d'autres remontées mécaniques, le domaine skiable de Zermatt est extrêmement vaste.
La ville n'admet pas les voitures, aussi pour y accéder il est nécessaire de laisser celles-ci dans des parkings (Visp, Saint Niklaus, Tasch) et de monter à la station par le train. Le dernier parking avant celle-ci est celui de Tasch, juste quelques kilomètres en dessous de Zermatt.
Selon une légende indienne très ancienne, Devil’s Tower, l'étrange rocher grisâtre qui se dresse au milieu des paysages vallonnés du Wyoming, en Amérique du Nord, aurait mystérieusement jailli du sol. Comme toutes les légendes, celle-ci recèle sa part de vérité. Au microscope, Devil's Tower a révélé tous ses secrets.
Ce rocher fut baptisé « la tour du diable » par les pionniers. Pour les amateurs, on aperçoit cette tour dans le film »Rencontres du troisième type ».
Un mont sacré
Ce géant de pierre se situe dans les Grandes Plaines du Wyoming à côté des Black Hills du Dakota. C’est le mont sacré d'une vingtaine de tribus indiennes.
By g-s-h
Elles l’ont baptisées l'« antre de l'Ours ».. Dans la mythologie des Sioux des plaines, c'est ici que Hu Nump, le Grand Ours, initiait les chamans aux secrets des guérisseurs, tandis que la tradition kiowa veut que l'étrange rocher ait poussé d'une souche d'arbre pour protéger sept jeunes Indiennes menacées par un grizzly.
La naissance de Devil’s Tower
Tout commença voici 40 ou 50 millions d'années, à l'époque de la formation des Black Hills, lorsqu'une montée de roches en fusion se fraya un chemin du centre de la Terre jusqu'à la surface par des fissures dans la croûte terrestre :
- Il y a environ 40 millions d’années, à l'ère tertiaire, la roche en fusion perça les couches sédimentaires pour se frayer un chemin vers la surface, provoquant leur intumescence. Le magma se figea à plusieurs centaines de mètres sous la surface
- Il y a environ 2 millions d’années, l'érosion mit au jour la pointe de la colonne de lave à mesure qu'elle usait la roche plus tendre qui l'entoure
By Spappy Jones
C'est ainsi que Devil's Tower s'élève chaque année un peu plus par rapport à son environnement. En vérité, elle culmine actuellement à 1 558 m au-dessus du niveau de la mer et sa hauteur réelle décroît peu à peu au fil du temps, car elle non plus n'est pas totalement épargnée par l'érosion.
La genèse et la nature du bloc de lave, toutefois, restent sujettes à controverse. Certains géologues le considèrent comme le type même du laccolithe, une coulée de lave en arêtes de poisson qui serait restée figée dans les profondeurs pendant sa montée et n'aurait jamais atteint la surface.
By Clearly Ambiguous
D'autres, en revanche, affirment que la colonne rocheuse est un bouchon de lave qui serait venu combler la cheminée principale d'un volcan dont il ne reste plus rien. En l'absence de toute trace de roche volcanique dans les environs de Devil's Tower, cependant, la deuxième hypothèse semble peu crédible.
By Clearly Ambiguous
Aujourd'hui, Devil's Tower se dresse à 260 m au-dessus des plaines qui l'entourent. Au pied du mont, intempéries et chutes de pierres ont accumulé des monceaux de roches.
Devil's Tower se compose d'un faisceau de colonnes rocheuses de section carrée à heptagonale, dressées comme des troncs d'arbre dans une charbonnière.
La phonolite formant Devil’s Tower dérive de la croûte continentale.
By Rdwatson 78
Dans la partie inférieure de Devil’sTower, les fûts de pierre restent soudés. Au sommet, par contre, ils deviennent instables.
Cela n’est pas sans danger pour les quelques 4 000 varappeurs qui, chaque année, escaladent le rocher géant.
Les Houches
Le village des Houches est la première station de la vallée de Chamonix quand on arrive de Saint Gervais les Bains et du Fayet. Ce village est à 800 mètres d'altitude et a conservé un caractère familial. Il offre un beau panorama sur les Aiguilles de Chamonix.
Les Houches ont été mis en avant en 1937, avec la victoire de James Couttet, natif de la station, lors des Championnats du Monde. La station possède des installations pour les sports d'hiver comme le télécabine du Prarion et le Téléphérique de Bellevue. La Piste Verte des Houches utilisée pour des épreuves de la Coupe du Monde de Ski.
En été, la stion est un point de départ pour de nombreuses randonnées: le col de Voza, le col de Tricot, mais aussi l'accès à la voie d'été pour aller au Mont Blanc par le Nid d'Aigle (station terminale du Tramway du Mont Blanc à 2372 m) et le refuge de Tête Rousse qui permet de monter à l'Aiguille du Goûter.
Le Refuge de Tête Rousse, au fond l'Aiguille de Bionnassay
Le Musée Montagnard des Houches met l'accent sur la vie d'autrefois en présentant l'habitat, le mobilier, les outils et ustensiles de l'époque.
La voie d'été d'ascension du Mont Blanc
Le Tramway du Mont Blanc (TMB) part du Fayet (commune de Saint Gervais les Bains), il rejoint le col de Voza puis Bellevue et le col du Mont Lachat pour s'achever au Nid d'Aigle. Le trajet fait un douzaine de kilomètres et la montée dure environ une heure et quart.
A partir du Nid d'Aigle, l'ascension vers le refuge de Tête Rousse s'effectue à pied. La montée vers le refuge du Goûter, en haut de l'Aiguille du Goûter est plus délicate, les chutes de pierres sont fréquentes et redoutables surtout lors des passages enneigés.
Du refuge du Goûter, la route vers le Mont Blanc suit alors la crète des montagnes: le Dôme du Goûter, le col du Dôme, le refuge Vallot, l'arête des Bosses qui conduit au sommet du Mont Blanc.
Le Glacier des Bossons et le village des Bossons
La Jonction et la langue terminale du Glacier des Bossons, au fond, le village des Bossons dans la vallée de Chamonix
Le Glacier des Bossons prend naissance au pied du Mont Blanc, jusqu'à son point d'arrivée, la dénivelation totale est d'environ 3600 mètres. Son avance est d'un mètre par jour en moyenne, ce qui est très rapide. A certains endroits, les séracs sont particulièrement impressionnants.
Au lieu-dit La Jonction, la Montagne de la Côte sépare la masse glaciaire en deux, le Glacier des Bossons à l'Est et le Glacier du Taconnaz à l'Ouest, qui descend beaucoup moins bas que son voisin.
Les Aiguilles de Chamonix
Les Aiguilles de Chamonix et l'Aiguille du Midi à droite
Les Aiguilles de Chamonix dominent la ville, côté Sud, ensemble elles forment un des paysages de montagne les plus connus de France.
De droite à gauche sur la photo, les principaux sommets sont l'Aiguille du Midi (3842 m), l'Aiguille du Plan (3673 m), l'Aiguille de Blaitière (3521 m), l'Aiguille du Grépon (3482 m), l'Aiguille des Grands Charmoz (3445 m), et enfin l'Aiguille de l'M, en partie tronquée.
Leur ascension a été réalisée au fur et à mesure du XIXème siècle, jusqu'à la plus difficile, celle de l'Aiguille du Grépon, réalisée en 1881 par Mummery, Burgener et Venetz.
L'Aiguille du Midi et son téléphérique (3842 mètres)
L'Aiguille du Midi
L'Aiguille du Midi occupe une place particulière dans le panorama visible de la vallée de Chamonix: elle est toujours là, au premier plan et son impact est accentué par la présence du téléphérique qui atteint son sommet.
Le Piton Nord a été conquis pour la première fois, en 1818, par le comte Polonais Malczewski. Le Piton Central, très difficile, a été vaincu le 5 août 1856, par Alexandre Devouassoud et deux membres de la famille Simond, dans le cadre d'une expédition organisée par le comte Ferdinand de Bouillé.
Le Téléphérique de l'Aiguille du Midi
A partir du centre de Chamonix (1040 mètres d'altitude), le téléphérique de l'Aiguille du Midi monte au sommet de cette aiguille à 3842 mètres ( photo ci-dessous). Cette montée s'effectue en deux tronçons, le premier arrive au Plan de l'Aiguille, le second va de cette station jusqu'au sommet de l'Aiguille. Ce second tronçon a été achevé en 1955 à l'issue de nombreux exploits techniques. En 1957, il a été prolongé par la télécabine de la Vallée Blanche qui relie l'Aiguille du Midi à la Pointe Heilbronner, en Italie, en passant au-dessus des glaciers qui constituent la Mer de Glace.
Téléphérique de l'Aiguille du Midi
De l'Aiguille du Midi, on découvre un panorama magnifique sur le Mont Blanc, le Glacier des Bossons, la Vallée Blanche et les montagnes alentours de France, Suisse et Italie. L'Aiguille du Midi est aussi le départ, en hiver, de l'extraordinaire descente à ski de la Vallée Blanche.
Configuration du sommet de l'Aiguille du Midi
Le Plan de l'Aiguille
Le Plan de l'Aiguille (2317 mètres d'altitude) est une station intermédiaire pour monter à l'Aiguille du Midi (changement de téléphérique). On peut aussi l'atteindre par un sentier de montagne.
Autre possibilité à partir de ce chalet, une randonnée au pied des Aiguilles de Chamonix permet d'atteindre le Montenvers, elle offre un beau panorama sur les Aiguilles Rouges (versant Nord de la Vallée de Chamonix).
Le chalet du Plan de l'Aiguille
L'Arête et le Refuge des Cosmiques
Le refuge des Cosmiques se situe, à 3613 mètres, juste en dessous de l'Aiguille du midi. Il a a été créé vers 1930 pour étudier l'impact des rayons cosmiques, d'où son nom.
Le refuge sert de point de départ à de nombreuses randonnées et ascensions dans le massif du Mont Blanc. Il est ouvert huit mois de l'année, de février à octobre.
Le Refuge des Cosmiques au dessous de l'Aiguille du Midi
Les Aiguilles Rouges et le Brévent
Les Aiguilles Rouges au dessus de Chamonix, le Brévent est sur la gauche, son sommet est dans les nuages
Les Aiguilles Rouges dominent la partie Nord de la Vallée de Chamonix, trois sites de ce massif sont intéressants: le Brévent, La Flégère et le Mont Buet, point culminant du massif.
Le Brévent au dessus de Chamonix
Le Brévent offre un des plus beaux points de vue sur le Massif du Mont Blanc. De l'autre côté, il permet d'observer les Rochers des Fiz, le Désert de Platé, la chaîne des Aravis et parfois, par temps clair, le Massif du Jura.
Le Téléphérique de Plan Praz
Au fil du XIXème siècle, Chamonix est devenue, essentiellement grâce aux touristes anglais, une station mondialement connue. Une route atteint Chamonix autour de 1880 et le chemin de fer y arrive en 1901. Les premiers Jeux Olympiques d'hiver y sont organisés en 1924. La construction rapide de téléphériques impressionnants a fortement contribué au développement touristiques de la station.
Le Télépherique de Plan Praz a été réalisé au début des années 1920, au fond le Brévent
Vers l'Est, La Flégère (1900 mètres d'altitude) est le point de départ de remontées mécaniques et de pistes de ski, face à la Mer de Glace, à l'Aiguille Verte, aux Drus, et aux Grandes Jorasses. Le panorama y est magnifique, en particulier en haut de la télécabine de l'Index (2380 mètres). Vers l'Est, on peut se rendre au Lac Blanc (à 2352 mètres d'altitude) qui permet de découvrir un panorama de premier ordre sur l'Aiguille Verte, les Drus, les Grandes Jorasses et les Aiguilles de Chamonix.
Le Montenvers et la Mer de Glace
Mulets montant des touristes au Montenvers à la fin du XIXème siècle
La Mer de Glace est le plus grand glacier de France. Entre son lieu d'origine, le plateau du Géant, et son point d'arrivée, le dénivelé est supérieur à 3000 mètres et sa longueur supérieure à 11 kilomètres. Sa vitesse d'avancement est d'environ 1 cm par heure.
En 1741, deux Anglais, Windham et Pocock, visitent la vallée et ses glaciaires, à leur retour ils décrivent ce qu'ils nomment la Mer de Glace. Au début du XIXème siècle, des écrivains français renommés visitent le site et en font des descriptions enthousiastes. Le tourisme se développent dans le courant du XIXème siècle avec une forte représentation anglaise. En 1879 est inauguré le Grand Hôtel du Montenvers à 1913 mètres d'altitude, au bord de la Mer de Glace, il est un bon point de départ pour faire des randonnées, y compris sur le glacier. Les touristes y parviennent alors grâce à des mulets qui les transportent.
Le projet de construction d'un train à crémaillère pour atteindre le Montenvers est lancé en 1892. En dépit de l'opposition des Guides et des Muletiers, il est mené à bien et achevé en 1909. La voie est tracée en zigzag sur le versant de la montagne, elle utilise des tunnels et des viaducs. Il faut alors à peu près une heure pour rejoindre le Montenvers à partir de Chamonix. La ligne est électrifiée en 1954 et maintenant le trajet dure une vingtaine de minutes. Depuis 1993, le train fonctionne aussi en hiver grace à la mise en place de paravalanches.
Massif du Mont Blanc: Origine de la Mer de Glace, à gauche, la Dent du Géant
La Mer de Glace est devenu un haut-lieu du ski hors piste en hiver et au printemps. Elle n'est empruntable que par des skieurs très expérimentés, de préférence accompagnés par un guide.
Les Grandes Jorasses
Les Grandes Jorasses, à gauche, et la Dent du Géant, à droite
Les Grandes Jorasses, surtout la célèbre face Nord, au dessus de la mer de Glace, font partie des montagnes mythiques de l'Alpinisme dans les Alpes.
L'ascension de la face nord (côté français: Pointe Whymper) a été accomplie par le 24 juin 1865 par Edward Whymper, Michel Croz, Christian Almer et Franz Biner et celle de la Pointe Walker, le 30 juin 1865 par Horace Walker, Melchior Anderegg, Johann Jaun et Julien Grange.
La Dent du Géant a longtemps résisté à l'assaut des hommes, elle n'a été vaincue qu'en 1882.
Les Praz et Les Tines
Les Drus (face Nord) et l'Aiguille Verte à Chamonix
En remontant la vallée vers l'est, au hameau des Tines, le regard rencontre les Aiguilles des Drus et l'Aiguille Verte.
L'ascension de la face nord des Drus est une des grandes ascensions des Alpes, la première a été réalisée par deux alpinistes anglais Clinton Dent et James Hartley avec les guides A. Burgener and K. Maurer, le 12 Septembre 1878.
Les Drus et l'Aiguille Verte à Chamonix vus du côté Ouest, à droite l'Aiguille de l'M
Argentière
Au dessus d'Argentière: les Drus (à droite) et l'Aiguille Verte (au centre) avec le les pistes de ski des Grands Montets
Argentière est un village qui fait partie de la commune de Chamonix, il se situe à environ 1200 mètres d'altitude. Il bénéficie d'un meilleur ensoleillement que Chamonix car le site est moins encaissé.
Le développement d'Argentière est dû à l'implantation du Téléphérique des Grands Montets (3300 d'altitude, au pied de l'Aiguille Verte) qui dessert un domaine skiable incomparable. La plupart des pistes normales sont destinées à des skieurs confirmés et, en outre, des descentes hors pistes sont possibles vers le Glacier d'Argentière dans un cadre de montagnes et de séracs inoubliables. Les Grands Montets sont, en été, le point de départ de nombreuses randonnées et escalades dans le massif.
L'église d'Argentière, l'Aiguille du Chardonnet et le Glacier d'Argentière à droite
Au dessus du village se déploie le Glacier d'Argentière.Les villages de Montroc et du Tour, à quelques kilomètres à l'Est d'Argentière, sont également appréciés des randonneurs et skieurs.
A partir d'Argentière la route conduit au Col des Montets qui permet ensuite d'atteindre Vallorcine et au delà la Suisse par le Col de la Forclaz.