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Date de création : 27.11.2008
Dernière mise à jour : 08.02.2013
5848 articles


Animaux - Serpents -

Animaux - Serpent - Histoire et évolution -

Publié à 14:36 par acoeuretacris Tags : histoire et évolution serpent animaux
Animaux - Serpent - Histoire et évolution -

 


Les lépidosauriens forment l’immense majorité des reptiles actuels (9 espèces sur 10). Les plus connus sont les lézards et les serpents ; le plus rare est le sphénodon.
Apparu il y a environ 150 millions d’années, le serpent doit sa réussite à ses formidables capacités d'adaptation.


La peau du Serpent

Le serpent est le mal-aimé du monde animal. On le croit visqueux et on craint sa morsure. En réalité, sa peau, dépourvue de glandes, est tout à fait sèche. Elle est couverte de fines écailles. Ces écailles sont des portions épaissies de peau reliées entre elles par des zones plus fines et souples.

Les écailles fines et granuleuses sont communes chez les boas. Les peaux lisses aux écailles chevauchantes lustrées sont caractéristiques des couleuvres. Les écailles fortement carénées sont caractéristiques des crotales.

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Un boomslang

Les serpents sont majoritairement carnivores ou insectivores et sont plutôt timides, surtout vis-à-vis de l’homme.


Le serpent: Une évolution surprenante

On sait que les ancêtres des serpents étaient des lézards à pattes. Les plus anciens tétrapodes (animaux à quatre pattes), les Ichthyostégidés, datent de la fin du Dévonien. Ils ont donné naissance aux amphibiens actuels et aux reptiles.
Les reptiles sont apparus au Carbonifère et se sont scindés en trois lignées principales:
  • Les anapsides qui ont donné les tortues
  • Les synapsides qui ont donné naissance aux véritables mammifères
  • Les diapsides qui comprennent d'une part, les lépidosauriens (lézards, serpents et le sphénodon); et, d'autre part, les archosauriens (crocodiles et oiseaux)
La perte de ces pattes a dû se produire vers le milieu du Crétacé.
Ce tout nouveau mode de locomotion leur a permis d’occuper une nouvelle niche écologique.
On ignore ce qui a poussé l’évolution à favoriser la locomotion par reptation.

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Vipère de Péringuey (Bitis peringueyi)

Certains chercheurs ont avancé l’hypothèse que les premiers serpents étaient peut être souterrains ou marins.
On constate d’ailleurs que les fossiles les plus anciens ont été découverts dans des gisements marins ou côtiers.


De multiples adaptations

Les serpents ont conquis de nombreux milieux. La mer, tout d’abord, avec par exemple le Palaeophis, qui dépassait 5 m.
On les trouve également dans les cimes des arbres. Certains serpents arboricoles peuvent planer sur une dizaine de mètres.

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Mamba vert, un serpent arboricole.

Au fil de l’évolution, leur mâchoire s’est modifiée. C’est ce cinétisme inter crânien qui permet à certaines espèces d’avaler des proies bien plus grosses qu’elles.


Danger : Venin

On dénombre environ 10% de serpents venimeux sur environ 3000 espèces recensées.

Chez les serpents venimeux, comme le cobra, les dents et les os de la mâchoire supérieure se sont modifiés au cours de l’évolution.

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Cobra cracheur.

Quelques dents se sont spécialisées pour l’inoculation du venin. Aujourd’hui, ces dents fonctionnent comme l’aiguille d’une seringue.

Le mamba noir qui est, après le cobra royal, le plus gros des serpents venimeux, est particulièrement mortel.
Une seule morsure suffirait à tuer une demi-douzaine de personnes.

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mamba noir

Les serpents n’utilisent jamais leur appareil venimeux dans les combats. Ils ne s’infligent pas de blessures.

Bon nombre d’espèces sont très utiles pour lutter contre les animaux dits « nuisibles ». On recense environ un million de morsures venimeuses par an dont la moitié en Asie.


Découverte sur l'évolution des serpents

Les chercheurs Nicolas Vidal et S. Blair Hedges, de l’Université d’État de la Pennsylvanie prétendent avoir apporté la preuve définitive que les serpents sont bien apparus sur terre et non dans l’eau.

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L'évolution des serpents conserve quelques mystères.

En étudiant des gènes de toutes les espèces connues de lézards, incluant les serpents, les chercheurs ont dressé leur arbre généalogique génétique et sont ainsi remontés dans le temps: les serpents seraient bien nés sur terre voilà environ 150 millions d’années.

Plus intriguant, cette découverte ouvre une piste pour répondre à une autre énigme: pourquoi les serpents ont-ils perdu leurs pattes?

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Cobra au crépuscule.

Leurs ancêtres en avaient et ce n'est donc pas pour mieux nager, puisqu'ils sont apparus sur la terre ferme.
La théorie avancée veut que leurs pattes aient peu à peu disparues parce que cela leur donnait la possibilité de mieux se faufiler dans de petites failles pour attraper leurs proies...


Du nouveau sur la reptation des serpents

Jusqu'à maintenant, on pensait que le serpent pour se déplacer plaquait ses flancs contre les aspérités du sol. Cette manière de se déplacer ne pouvait, par contre, s'appliquer sur les serpents qui vivent dans les déserts sableux.
David Hu et son équipe de l'Université de New York pensent que le serpent utilise également les écailles de son ventre pour accrocher les irrégularités du sol. Les frictions ainsi créées sont plus importantes dans la direction avant que sur les côtés.

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Python de Seba

D'après une expérience effectuée sur un serpent faux corail, le reptile qui avait été enroulé dans un linge, et placé sur une surface lisse, ne pouvait ni avancer ni zigzaguer.

Animaux - Serpents - Boïdés - Boa constricteur -

Publié à 11:35 par acoeuretacris Tags : boidé animaux serpent boa constricteur
Animaux - Serpents - Boïdés - Boa constricteur -
Boa constricteur ou Boa constrictor

Le Boa constrictor vit en Amérique Latine, du Mexique jusqu’en Argentine. Véritable géant parmi les serpents, le Boa constrictor n’est pourtant pas terrifiant.
Pendant longtemps, le boa constricteur a été considéré comme un prédateur fantastique. Les voyageurs racontaient que ce serpent était capable d’engloutir d’une seule bouchée l’explorateur qui passait.
En réalité, ce géant passe sa vie dans le creux des arbres ou dans des terriers abandonnés.

Caractéristiques du Boa constrictor

Les Boïdés possèdent des mâchoires supérieures très mobiles par rapport à la boîte crânienne. Les deux mandibules peuvent s’écarter largement.
Les vestiges du bassin et des fémurs subsistent. ; ces derniers forment des ergots saillants de chaque côté du cloaque, au moins chez les mâles, ce qui est un des rares cas de dimorphisme sexuel.
Tous les boas possèdent des fossettes labiales thermosensibles.

Boa constrictor.

Le comportement social est peu développé chez les serpents, considérés comme les moins sociaux des reptiles. Cependant, une forme de comportement social est représentée par des regroupements de serpents. Ces regroupements sont généralement d’ordre écologique. Ainsi, les exigences de la thermorégulation peuvent amener des regroupements hivernaux.

Les Boïdés se refroidissent moins vite et se réchauffent plus vite en groupe, comme l’a montré une étude effectuée sur le boa constricteur.

Le boa mue comme tous les serpents.
Ce boa aime rester à la même place et seule la faim l’oblige à se déplacer. D’un naturel docile, il peut mordre l’homme s’il se sent menacé. Mais, les attaques directes contre l'homme sont extrêmement rares.


Mue d'un boa

La taille de ce boa varie beaucoup selon les sous-espèces. Les plus petits spécimens mesurent moins d'un mètre tandis que les plus grands peuvent atteindre exceptionnellement près de 5 m.

Le poids varie bien sûr selon la taille, 10 à 27 kg.
La colonne vertébrale est constituée de 435 vertèbres alors que celle de l’homme n’en compte que 33.

C’est avec cette colonne vertébrale très vigoureuse qu’il étouffe ses proies.

Technique de chasse

Sa technique de chasse consiste simplement à attendre qu’une proie passe à sa portée. Pour cela, le boa se laisse pendre à une branche et guette tout ce qui bouge. Il assure son accrochage à la branche par une prise de la portion postérieure du tronc et de la queue ; tout le reste du corps est suspendu dans le vide et prêt à bondir sur une proie.

Boa constrictor constrictor. image wwarby

Il chasse surtout à la nuit tombée. Il peut repérer ses victimes grâce à un dispositif récepteur situé dans sa boîte crânienne, ultra sensible aux infrarouges.

La précision de ce mécanisme est remarquable.
Un boa adulte a une nette préférence pour les mammifères de bonne taille comme l’Agouti.

Le boa constrictor passe beaucoup de temps dans les arbres.

Une fois la proie repérée, il propulse sa tête à la vitesse de 36 km/h. Il abat alors ses puissantes mâchoires sur sa victime. Ses mâchoires sont pourvues de dents en crochets, non venimeux.

Une fois bien maintenue, le boa peut étouffer sa proie puis l'avaler, de préférence la tête la première.

La mise à mort par constriction ne met en jeu que le système musculaire. Les boas, les pythons et de nombreuses couleuvres maintiennent ainsi la victime dans leurs mâchoires, et enroulent leur corps autour d’elle en la comprimant.

Le processus est si rapide qu’un petit animal peut être tué en quelques secondes, par asphyxie et arrêt cardiaque.

Le boa constrictor est en apparence placide mais ses attaques sont très rapides.

Les grands serpents comme les boas ou les pythons ont un crâne peu spécialisé. Ils sont opportunistes. Quand un boa devient adulte, il se contente de chasser ce qu’il rencontre. En fait, l’essentiel des proies de ces grands serpents est constitué d’animaux de taille modeste. On sait que le boa constrictor trouve une importante source de nourriture au sein des colonies de chauves-souris.

Les cas de cannibalisme dans leur environnement naturel sont rares chez les Boïdés. Par contre, en captivité, on a observé deux Boïdés qui convoitaient le même rat : l’un des deux a été ingéré avec la proie.

Reproduction

Tous les boas sont ovovivipares. Les œufs sont maintenus à l’intérieur du corps de la mère jusqu’à l’éclosion. Ces conditions leur assurent une humidité constante et une température régulée.

L’inconvénient de ce type de reproduction est que la femelle gestante est handicapée. Elle se déplace moins vite et doit se préoccuper davantage de sa thermorégulation.
Le boa constrictor donne naissance jusqu’à 60 petits par portée. Les nouveau-nés sont pleinement formés. A la naissance, ils mesurent environ 50 cm. Le jeune boa passe la plupart de son temps dans les arbres.

La maturité sexuelle est atteinte à un peu moins de 2 ans. La période de gestation dure 36 semaines.

Ce boa constrictor a repéré une proie

La femelle ne s’occupe pas des petits qui doivent se débrouiller seuls dès leur naissance.
En liberté, leur longévité est d'environ 20 ans. En captivité, elle peut atteindre 25 ans.

Boa constrictor imperator

C'est le boa le plus commun. Sa robe arbore de nombreuses couleurs variées ainsi que des formes différentes.

Sa taille varie de 1 à 3 mètres. On le trouve en Amérique Centrale et en Amérique du Sud. C'est le boa qui est le plus vendu dans les magasins spécialisés.

Calme, il se laisse manipuler facilement. Cela ne doit pas vous faire oublier que tous les boas sont potentiellement dangereux de par leur taille.

Jeune Boa constrictor imperator. image Lady Shmee

Jeunes, ils sont plus agressifs et n'hésitent pas à mordre. Leur morsure est sans danger. La gestation dure environ 4 mois. Selon son âge et son état de santé, elle peut mettre au monde entre 15 et 50 jeunes.

Moins d'une semaine après leur naissance, les serpentaux font leur première mue.

Carnivores en liberté, ces boas mangent sans problème des rats, souris ou lapins en captivité. Dans son environnement naturel, le boa constrictor ne mange que des proies vivantes, par contre, il accepte des proies mortes en terrarium.

Protection du boa constrictor

Le boa constrictor imperator est en annexe II de la convention de Washington et en annexe B du règlement européen.

En Guyane, l'homme est son principal prédateur. Chassé pour sa peau, un arrêté du 15 mai 1986 en a fixé la protection.

D'une manière générale, sa peau étant très appréciée en maroquinerie, il est chassé. Heureusement pour lui, il se reproduit très bien en captivité.

Terrarium

  • 200 x 60 x 80 cm minimum
  • Type tropical humide avec un substrat d'éclats d'écorces, des abris au sol, un grand bassin et de grosses branches
  • Eclairage: par lampe ou néon
  • Humidité: 60 à 70%
  • Température: Jour: point chaud à 32°C et point froid à 26°C. Nuit: 26°C environ
  • Alimentation: Rongeurs

 

Classification

Règne: Animalia
Phylum: Chordata
Sous-phylum: Vertebrata
Classe: Reptilia
Ordre: Squamata
Sous-ordre: Serpentes
Famille: Boidae
Sous-famille: Boinae
Genre: Boa
Espèce: Boa constrictor

Il existe dix sous-espèces de Boa constrictor:

Boa constrictor amarali
Boa constrictor constrictor
Boa constrictor imperator
Boa constrictor longicauda
Boa constrictor melanogaster
Boa constrictor nebulosa
Boa constrictor occidentalis
Boa constrictor orophias
Boa constrictor ortonii
Boa constrictor sabogae

Animaux - Serpents - Boïdés - Boa à trois bandes -

Publié à 11:19 par acoeuretacris Tags : boa trois bandes animaux serpent boidé
Animaux - Serpents - Boïdés - Boa à trois bandes -
Boa à trois bandes ou boa rosé

Le boa à trois bandes (Charina trivirgata) est un serpent actif la nuit. Ce boa, plutôt placide, fréquente le sud des Etats-Unis et une partie du Mexique. Inoffensif, il a pourtant été persécuté par les colons américains à coup de colt.
Son nom le plus commun est rosy boa.

Portrait du boa à trois bandes

Vous trouvez ce boa sous deux noms scientifiques : Lichanura trivirgata et Charina trivirgata. La deuxième classification est la plus récente mais ne fait pas l’unanimité.
En effet, le boa à trois bandes fait partie de la sous-famille des Erycinae qui est assimilée aux boas des sables.

Cette sous-famille compte trois genres:

Charina (boa caoutchouc), Eryxet Gongylophis.
C’est un petit boa au corps massif qui peut mesurer jusqu’à 1,10 m. Cependant sa taille moyenne va de 60 à 90 cm.

Son dos est beige ou rosé et son ventre tacheté de crème.
En principe, sa livrée fait apparaître trois bandes dont la couleur diffère selon les sous-espèces.

Il possède des ergots cloacaux proéminents et ses yeux ont un iris en forme d’ellipse.

Charina trivirgata trivirgata. image Shizane

Surtout nocturne, il vit dans les régions arides, du Sud de la Californie, à l’est et sud de l'Arizona et au nord-ouest du Mexique.
Lorsqu’il est agressé, il s’enroule et protège sa tête avec ses anneaux.

Constricteur, il se nourrit de petits mammifères et d’oiseaux.

image Kp761219

Il existe plusieurs sous-espèces :

  • Charina (Lichanura) trivirgata arizonae
  • Charina (Lichanura) trivirgata gracia
  • Charina (Lichanura) trivirgata roseofusca
  • Charina (Lichanura) trivirgata saslowi
  • Charina (Lichanura) trivirgata trivirgata

 

image Nature Freak 07

Charina (Lichanura) trivirgata roseofusca albinos est la version albinos que l’on trouve souvent en captivité.

Lichanura) trivirgata roseofusca occupe les zones côtières de Californie mais dans les parties les plus sèches.

Charina trivirgata roseofusca albinos. image Kp761219

Le boa à trois bandes est souvent conseillé aux débutants qui veulent se lancer dans la terrariophilie.

Docile, c’est un serpent qui se laisse manipuler et s’adapte assez bien à la vie en captivité. Mais malgré sa petite taille, c’est un serpent actif qui a besoin de place et ne supporte pas d’être confiné dans un terrarium trop étroit.

image Death and gravity

Ovovivipare, la femelle met au monde de 3 à 12 serpenteaux qui naissent en octobre ou novembre.
La gestation dure de 4 à 6 mois. En captivité, leur espérance de vie est d’environ 20 ans.

Terrarium

  • 60 x 30 cm de type désertique
  • Placer des abris au sol et un bassin d'eau
  • Substrats d'éclats de bois
  • Eviter le sable
  • Eclairage: par lampe ou néon
  • Humidité: 50% environ
  • Température: Jour: point chaud à 35°C et point froid à 27°C. Nuit: 24°C environ
  • Nourriture: rats ou souriceaux fraîchement tués ou décongelés

 

Classification

Règne: Animalia
Embranchement: Chordata
Classe: Reptilia
Ordre: Squamata
Sous-ordre: Serpentes
Famille: Boidae
Genre: Charina
Espèce : Charina trivirgata
Sous-espèces:
Charina trivirgata gracia
Charina trivirgata roseofusca
Charina trivirgata trivirgata

Animaux - Serpents - Boïdés - Boa des sables -

Publié à 16:24 par acoeuretacris Tags : animaux serpent boidé boa des sables
Animaux - Serpents - Boïdés - Boa des sables -
Eryx est un genre de serpents communément appelés boas des sables (sand boa en anglais). Il existe 9 espèces de boas des sables dans ce genre qui habitent des régions arides et semi-arides d’Afrique, du Proche-Orient,  d’Asie mais également de quelques zones d’Europe.
Tous les boas du genre Eryx sont inoffensifs pour l’homme.

Les 9 espèces :

  • Eryx borrii  qui n’a été décrit qu’en  2005
  • Eryx elegans
  • Eryx jaculus
  • Eryx jayakari
  • Eryx johnii
  • Eryx miliaris
  • Eryx somalicus
  • Eryx tataricus
  • Eryx whitakeri

 

Trois espèces du genre Eryx ont été reclassées dans le genre Gongylophis :

  • Gongylophis colubrinus
  • Gongylophis conicus
  • Gongylophis muelleri

 

Portrait du boa des sables

Les boas des sables font partie de la famille des Boidae et de la sous-famille des Erycinae.

Ce sont des boas de petite taille. C’est parmi le genre Eryx que l’on trouve les plus petits boïdés. Eryx miliaris mesure de 35 à 55 cm. La plus grande espèce mesure un peu plus d’un mètre.

Ces boas fouisseurs présentent une petite tête compacte qui ne  se distingue pas du corps, un corps cylindrique et une queue courte. Les yeux sont petits.

Zoom sur la tête d'un boa des sables. Eryx sp. image Grande Illusion

Ce sont des serpents inoffensifs et non venimeux. Ils tuent leurs proies par constriction. Ils fréquentent les régions arides et semi-désertiques.

Ces serpents sont surtout actifs au crépuscule et la nuit.

Eryx sp. image Grande Illusion

La journée, ils restent au frais sous les pierres, dans les terriers des petits mammifères ou dans les buissons. Ils s’enfouissent dans le sable ou les terres meubles.

Ils utilisent leur tête comme outil de pénétration, poussée par les appuis du reste du corps.

Eryx jaculus. image Divinorum

Très rapides, ils peuvent fondre sur leur victime en jaillissant d’un seul coup du sable. Ils peuvent également évoluer dans des régions à sous-sol pierreux.

Eryx jaculus s’embusque souvent sous les pierres plates.
Leur livrée se fond très bien dans leur environnement. La couleur de fond est habituellement sable foncé, beige jaunâtre ou jaune brunâtre à rougeâtre.

Boa des sables. Eryx johnii probablement. image abhinav.s

Ce sont d’excellents fouisseurs que l’on rencontre rarement à la surface. Leur menu se compose de lézards, de petits rongeurs, d’oisillons et même d’insectes ou de gastéropodes selon leur habitat.

Selon leur zone géographique, ils peuvent hiberner. C’est le cas d’Eryx jaculus qui hiberne pendant 3 à 5 mois.

Gongylophis colubrinus  (Boa des sables d'Egypte)

Taille : 50 à 70 cm. Corps trapu et court
Livrée : Fond jaunâtre ou gris-jaune. Dessin dorsal et latéral composé de taches brun foncé et orangées. Ventre gris ou gris-jaune

Reproduction : Ovovivipare. Accouplement en été. Jusqu’à 15 serpenteaux qui naissent en automne

Aire de distribution : Egypte, Soudan, Ethiopie, Somalie, péninsule arabique, nord du Kenya

Serpenteau. Gongylophis colubrinus. image Art Brom

Note : ce boa est souvent présent dans les oasis et près des habitations.

Eryx jaculus (Boa javelot ou Boa des sables occidental)
Taille : 40 à 60 cm et jusqu’à 80 cm. Corps gros et court
Livrée : Fond beige jaunâtre, jaune brunâtre à rougeâtre. Bandes plus foncées qui partent de l’œil jusqu’à la commissure buccale. Taches plus foncées sur le dos et sur les flancs. Ventre plus clair. On trouve parfois des individus noirs ou argentés

Eryx jaculus. image Divinorum

Reproduction : Ovovivipare. Accouplement en avril-mai et naissance en août-septembre de 3 à 12 serpenteaux
Aire de distribution : Péninsule balkanique, sud de la Yougoslavie, sud de la Bulgarie, Turquie, Proche-Orient, Afrique du Nord, Afrique de l’Est

3 sous-espèces :

- Eryx jaculus jaculus
- Eryx jaculus familiaris
- Eryx jaculus turcicus

Eryx miliaris (Boa des sables oriental ou nain)

Taille : 35 à 55 cm

Livrée : Fond jaune sable à brun foncé. Taches foncées sur le dos. Bande longitudinale latérale foncée de chaque côté de la queue

Reproduction : Ovovivipare. Accouplement en avril-mai et naissance en août-septembre de 3 à 12 serpenteaux
Aire de distribution : Nord-ouest de la mer Caspienne à l’Asie centrale

2 sous-espèces :

- Eryx miliaris nogaiorum
- Eryx miliaris miliaris

Note : les yeux sont placés très hauts sur la tête ce qui lui permet une excellente adaptation aux sables du désert.

Elevage de Gongylophis colubrinus. image Shoe the Linux Librarian

Eryx elegans (Boa des sables d’Asie central)

Taille : Jusqu’à 38 cm environ

Livrée : Fond olive-brun clair. Taches brunes avec un contour noir sur le dos. Ventre clair avec des taches brunes

Aire de répartition : Turkmenistan, Iran, Afghanistan et Pakistan

Note: Ce serpent vit entre 800 et 2 500 m d’altitude. Espèce assez méconnue.

Eryx sp. (espèce à confirmer). image Grande Illusion

Eryx jayakari (Boa des sables d’Arabie)

Taille : Environ 40 cm

Livrée : Fond orangé ou jaune. Taches irrégulières plus foncées qui forment parfois des bandes. Certains individus sont beaucoup plus foncés

Reproduction : Ovipare. La femelle pond 3 à 5 oeufs

Aire de distribution : Péninsule arabique

Eryx johnii (Boa des sables Indien ou boa rouge des sables)

Taille : Jusqu’à 1,20 m

Livrée : Brun ou orangé uni. Les juvéniles possèdent des bandes sombres sur un fond orange

Reproduction : Ovovivipare.  Jusqu’à 14 serpenteaux

Eryx johnii. image Ash Lin

Aire de distribution : Afghanistan, Pakistan,  Iran  et en Inde occidentale

2 sous-espèces :

- Eryx johnii johnii
- Eryx johnii persicus

Note : L’une des rares espèces que l’on trouve en terrarium. A la réputation d’être assez docile.

Eryx tataricus (Boa des sables de Tatarie)

Taille: les femelles sont plus grandes que les mâles et peuvent atteindre 1 mètre, voire un peu plus . Les mâles ne dépassent pas 75 cm

Livrée : L’espèce type possède une livrée au fond brun-beige avec des taches plus foncées brunes. Cependant, la livrée  diffère selon les sous-espèces. Brun foncé pour Eryx tataricus tataricus avec des taches grisâtres. Blanc à beige pour Eryx tataricus speciosus avec des taches grises ou marron

Reproduction : Ovovivipare

Distribution : Afghanistan, Ouest de la Chine, Nord de l'Iran, Est du Kazakhstan, Kirghizstan,
Mongolie Intérieure, Sud de la Mongolie, Ouest du Pakistan, Tadjikistan, Est du
Turkménistan, Ouzbékistan

3 sous-espèces :

- Eryx tataricus tataricus
- Eryx tataricus speciosus
- Eryx tataricus vittatus

Note : Ce boa est maintenu en captivité bien qu’il ne soit pas très répandu sur le marché

Terrarium Eryx colubrinus

Terrarium en bois de 60 x 30 x 40 cm pour un couple
Type désertique avec un milieu sec et bien ventilé. Mettez des abris au sol, un bassin d'eau ainsi qu'un substrat d'éclats de bois ou de sable

Humidité: 60% environ

Eclairage: par lampe ou néon

Température: Jour: point chaud à 30°C et point froid à 25°C.

Nuit: 21°C environ

Alimentation: petits rongeurs

Classification
Règne : Animalia
Phylum : Chordata
Sous-phylum : Vertebrata
Classe : Reptilia
Ordre : Squamata
Sous-ordre : Serpentes
Infra-ordre : Alethinophidia
Famille : Boidae
Sous-famille : Erycinae
Genres :
Eryx
Gongylophis

Animaux - Serpents - Boïdés - Boa arc en ciel -

Publié à 16:27 par acoeuretacris Tags : animaux serpent boidé boa arc en ciel
Animaux - Serpents - Boïdés - Boa arc en ciel -

 

Boa arc-en-ciel (Rainbow boa)

Le boa arc-en-ciel (Epicrates cenchria) est sans doute le plus beau serpent du monde. On ne peut être qu’admiratif devant sa superbe livrée aux couleurs de l’arc-en-ciel d’où son nom. L’irisation de la peau de ce boa est tout à fait exceptionnelle.

Portrait du boa arc-en-ciel

Le genre Epicratescompte sept espèces qui viennent toutes du continent sud-américain. Epicrates cenchria cenchria (Brazilian rainbow boa) est originaire du Nord de l’Amérique du Sud (au nord de l’Amazone).

Les huit autres sous-espèces vivent dans presque toute l’Amérique du Sud. Ces sous-espèces se différencient uniquement par la coloration de leur robe.
C’est un boa de taille moyenne atteignant un peu plus de 2 mètres, pour la femelle, et environ 1,50 mètre pour le mâle.

Son corps est assez fin puisque le diamètre ne dépasse pas les 10 cm environ.

Sa peau d’un brun-rouge (pour l’ Epicrates cenchria cenchria) est ornée d’anneaux latéraux et de taches plus sombres.

Epicrates cenchria. image Bsmith 4815

Les bordures microscopiques des écailles agissent comme des prismes et réfractent la lumière. Sa coloration diaprée est surtout vive au moment de la mue.

Ces couleurs sont dues aux guanophores, aussi appelées iridocytes. Ce sont des cellules colorées situées dans la partie superficielle du derme.

Elles contiennent de la guanine, une substance semi-cristalline.
Ces particules constituent d’excellents réflecteurs de lumière.
Comme tous les pythons (Pythoninae) et les boas (Boidae), ce splendide boa possède des vestiges de membres, ou ergots, situés à la base de la queue.

Tous les boas sont constricteurs. Ils étouffent leur proie dans leurs puissants anneaux. Le boa arc-en-ciel se nourrit de petits mammifères et d’oiseaux.

image Bsmith 4815

C’est un boa avant tout terrestre et nocturne. Adulte, il est assez peu arboricole. Son habitat est varié : forêts, plaines boisées, marais …

Cette espèce vit également en Guyane. Sa détention est strictement interdite sur le territoire français.
Vis-à-vis de l’homme, il est inoffensif. C’est un serpent plutôt placide. En captivité, les jeunes peuvent par contre se montrer agressifs.

Ils ont des besoins alimentaires plus importants et doivent être souvent nourris (un souriceau tous les 3 ou 4 jours).
Il peut vivre jusqu’à 25 ans en captivité.

Le boa arc-en-ciel Brésilien est celui le plus souvent gardé en captivité. On le nourrit avec des petits rongeurs (rat, gerbille …).

Reproduction du boa arc-en-ciel

La femelle est ovovivipare. Les œufs demeurent à l’intérieur du corps de la femelle, qui donne naissance à des petits entièrement constitués.
La maturité sexuelle est de 2 à 3 ans pour les femelles et de 1 à 2 ans pour les mâles. La saison des amours se déroule d’octobre à avril.

Après une gestation d’environ 5 mois, la femelle met au monde environ 20 serpenteaux

image Aaron G.Stock

Chaque jeune est enveloppé dans une membrane translucide et il s’échappe de l’œuf à l’aide d’une minuscule dent.
Les soins maternels s’arrêtent à la naissance. Les serpenteaux se dispersent à la recherche de nourriture et commencent leur vie indépendante.

Classification et espèces

Règne: Animalia
Classe: Reptilia
Ordre: Squamata
Sous-ordre: Serpentes
Famille: Boidae
Sous-famille : Boinea
Genre: Epicrates
Aire de répartition :
Argentine, Bolivie, Brésil, Equateur, Guyana, Guyane française, Paraguay, Pérou, Suriname, Trinité-et-Tobago, Venezuela

Sous-espèces (liste non exhaustive) :

Boa arc-en-ciel Colombien ( Epicrates cenchria maurus)
Boa arc-en-ciel d’Argentine ( Epicrates cenchria alvarezi )
Boa arc-en-ciel du Pérou ( Epicrates cenchria gaigei )
Epicrates cenchria barbouri

Animaux - Serpents - Boïdés - Anaconda -

Publié à 15:10 par acoeuretacris Tags : animaux boidé anaconda serpent
Animaux - Serpents - Boïdés - Anaconda -
L’Anaconda a une robe sombre, très utile pour passer inaperçu dans la jungle. L'anaconda (Eunectes murinus) n'est pas le plus grand serpent mais détient le record du plus gros reptile.

L'anaconda fascine et les rumeurs sont nombreuses sur la taille de certains spécimens. Mais, à ce jour, aucun anaconda de plus de 9 m n’a été trouvé.

Portrait de l'Anaconda

Contrairement aux autres boas, l’Anaconda vit dans l’eau. Excellent nageur, il peut rester immergé très longtemps. Dans la journée, il se cache dans les hautes herbes. Il peut également se chauffer au soleil sur une branche en attendant qu’une proie passe à sa portée.

L’anaconda fait partie des serpents primitifs qui, ne possédant pas
de venin, tuent leur étouffement (constriction).
Il s’attaque très rarement à l’homme. Par contre, sa peau, très convoitée, lui vaut une chasse intensive. Il fait d’ailleurs partie des espèces menacées et donc protégées.

Anaconda (Eunectes murinus)

A l'origine de beaucoup de mythes, l'anaconda peut peser jusqu'à 130 kg. Il est hypothétique de penser que cette espèce puisse dépasser 9 m.

Techniques de chasse

L’Anaconda chasse entre le crépuscule et l’aube. Il se nourrit surtout de poissons, d’oiseaux et de mammifères.
Incomparable chasseur à l'affût, l'anaconda capture ses proies par surprise. Les immenses marécages du Venezuela lui permettent de se dissimuler.

Les plus grands d’entre eux peuvent s’attaquer à des crocodiles et des capybaras qui sont de gros rongeurs.
Les dents des anacondas sont orientées vers l'arrière de leur gueule. En se débattant, la victime ne fait qu'agraver sa blessure.

Anaconda

Les proies capturées sont étouffées par les puissants anneaux de ce serpent, puis avalées la tête la première.

Il se sert de ses dents comme des crampons pour faire avancer la proie dans l’œsophage. Il digère ses proies grâce à de puissants sucs digestifs.

Il lui faut 6 heures d'efforts pour arriver à avaler une proie aussi grosse qu'un capybara.

Zoom sur la puissance des anneaux.

Il somnole ensuite pendant 4 ou 5 jours pour digérer voire plusieurs semaines selon l'importance de la proie. Il est d’ailleurs très vulnérable pendant cette période.

Reproduction

Le mâle attire la femelle en émettant des cris sonores et retentissants. On pense également que la femelle diffuse dans l'air des substances chimiques pour attirer des partenaires.

Anaconda .

Une sorte de ballet nuptial se déroule sous l'eau. Les femelles peuvent avoir une douzaine de partenaires.

Pour caresser sa partenaire, le mâle dispose d'un organe sexuel, vestige des membres postérieurs des lézards, ses ancêtres.
Comme chez tous les boas, la femelle met au monde des jeunes vivants. Elle ne pond pas d’œufs car les oeufs éclosent dans le corps maternel. Elle est ovovivipare.

Chaque portée comporte 10 à 50 petits qui mesurent entre 60 et 90 cm. Les nouveau-nés nagent dès leur naissance. Aussitôt nés, les serpenteaux ne peuvent plus compter que sur eux-mêmes.

L'anaconda chasse à l'affût.

Comme pour la plupart des reptiles, peu d’entre eux atteindront l’âge adulte. Les prédateurs sont nombreux: caïmans, piranhas, ocelots, jaguars, pumas ....

Fiche Technique

Nom scientifique: Eunectes murinus
Longueur du mâle : 9 m maximum
Poids du mâle : 150 kg
Ordre des Ophidiens
Sous-ordre : Aléthinophidiens
Famille:Boïdés
Sous-famille : Boïnés
Reproduction: Ovovivipare, de 20 à 40 jeunes
Distribution: Amazonie, Bassin de l'Orénoque, Guyane

Animaux - Serpents - Prédation et nutrition des serpents

Publié à 18:29 par acoeuretacris Tags : serpent animaux nutrition prédation
Animaux - Serpents - Prédation et nutrition des serpents
Prédation et nutrition des serpents

Les serpents sont tous des prédateurs. Ils exploitent les sources animales selon leur environnement.
Certaines espèces se sont spécialisées et ont un régime alimentaire constant.

On trouve les cochléophages (mangeurs d’escargots) et les oophages (mangeurs d’œufs).

La prédation

Les serpents utilisent deux techniques de chasse. Soit ils pratiquent l’embuscade, soit ils maraudent.

Quelle que soit la méthode, ils doivent tout d’abord détecter la proie, l’approcher, la mettre à mort pour enfin l’ingérer.

Détection de la proie

Le champ visuel d’un animal se déplaçant au ras du sol est limité.
Pour pallier ce problème, certains serpents dressent leur corps quand ils chassent.

Cobra cracheur qui inspecte son environnement

Les espèces arboricoles (certains boas) chassent en se suspendant à une branche.

Boa canin (Corallus caninus)

Le crotale des bambous de Chine (Trimetesurus stejnegeri) est arboricole. Sa queue préhensile lui permet de s'agripper aux branches. Il se nourrit essentiellement de grenouilles et de petits mammifères.

Crotale des bambous .

L’olfaction est le sens prédominant chez les serpents. Ils possèdent un organe spécial (organe de Jacobson).

La langue recueille les informations chez le serpent.
Les boïdés et les vipéridés, eux, ont une image thermique de la proie.

Image thermique de la proie

Ils sont sensibles aux radiations infrarouges et peuvent percevoir les plus infimes changements de température.

L’approche de la proie

Une fois la proie repérée, le serpent se prépare à la capture. Son approche est lente puis il s’arrête à une certaine distance.

Ce serpent vient de repérer une proie.

La tête joue un rôle important lors de l’attaque. Elle est projetée en avant au moment de saisir la proie. Ce mouvement s’accompagne de l’ouverture des mâchoires. La proie est alors frappée avec une énergie considérable.

L'ouverture des mâchoires annonce la mise à mort.

Les serpents arboricoles de grande taille ont une approche différente. Ils se laissent tomber sur leurs proies.

La mise à mort

On distingue quatre processus de mise à mort :

  • Les constricteurs étouffent leur proie
  • De nombreuses espèces inoculent un venin
  • Les serpents minutes ingèrent la victime directement
  • Une majorité de couleuvres ont une salive toxique et utilisent aussi la constriction

 

La mise à mort par constriction est la plus primitive. Boas, Pythons et certaines couleuvres maintiennent leur victime dans leurs mâchoires et enroulent leur corps autour d’elle en la comprimant.

Python tapis en train d'etouffer un rongeur.

Certains cobras, tels que Naja nigricollis et Naja mossambica en Afrique, sont des cobras cracheurs. Ils projettent leur venin à plusieurs mètres grâce à une légère spécialisation des crochets. Si les yeux sont imprégnés, la proie devient temporairement aveugle.

L’ingestion

La dimension de la proie étant supérieure à celle de la tête du serpent, l’ingestion nécessite une ouverture maximale de la gueule.

En effet, le crâne des serpents comprend plusieurs unités mécaniques qui jouissent d’une grande mobilité.
Une fois neutralisée, la proie est poussée à l’intérieur de la cavité buccale, souvent la tête la première.

La langue n’intervient pas dans le processus d’ingestion. C’est un organe strictement sensoriel.

Python tapis qui avale un rongeur.

Par contre, les glandes salivaires jouent un rôle important pour la lubrification de la proie.

L’estomac produit des acides extrêmement puissants qui sont capables d’attaquer tous les tissus, y compris les dents.

Boomslang qui avale une grosse proie.

En dessous de 10°C, les processus digestifs ne peuvent fonctionner et le serpent doit régurgiter sa proie.

La température idéale pour la digestion est de 30°C. Le serpent cherche donc à atteindre cette température en se chauffant au soleil par exemple

Les rythmes alimentaires

Les serpents absorbent de grandes quantités de nourriture en une seule fois et sont capables de jeûner pendant longtemps.
Ces jeûnes sont très fréquents en captivité. Un Python réticulé a survécu pendant 2 ans ½ sans s’alimenter.

Cette vipère du Gabon s'apprête à dévorer ce rongeur.

On a constaté que les serpents ne s’alimentent pas pendant la période qui précède la mue.

Par contre, les jeunes serpents ont des besoins alimentaires plus fréquents.

Les jeunes serpents doivent s'alimenter plus fréquemment.

Des chercheurs ont conclu que l’expansion des mammifères avait permis l’expansion des serpents au cours de l’ère Tertiaire.

La réussite des serpents a certainement plusieurs causes. Cependant, leur faible besoin en nourriture a très certainement constitué un gros avantage.

Le serpent et l'homme

Les attaques des grands boïdés à l’égard de l’homme sont très rares. Cependant en 1979, en Afrique du Sud, un jeune garçon a été avalé par un python de 4,50 m. Les secours arrivèrent 20 mn plus tard mais malheureusement la victime avait déjà été entièrement avalée.

Attaqué à coups de pierres, le python régurgita sa proie. L’adolescent était mort de suffocation.
Parmi les 2 600 espèces de serpents, on dénombre près de 10% de serpents venimeux. On comptabilise environ un million de morsures par an.

Cependant, le serpent est indispensable à l'homme. Sans lui, nous serions envahis de rongeurs.

Animaux - Serpent - Serpent dans histoire -

Publié à 18:06 par acoeuretacris Tags : évolution histoire animaux serpent
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Le Serpent dans l'Histoire

Dans l’Antiquité gréco-romaine, le serpent était associé au dieu de la médecine. Les caducées de nos médecins et de nos pharmaciens conservent cet antique souvenir.

Cléopâtre et la vipère aspic

Selon la version officielle, la célèbre reine Cléopâtre s’inclina une dernière fois devant le tombeau d’Antoine, prit un bain puis revêtit une tenue d’apparat. Elle se fit mordre au bras par un serpent que la tradition suppose être un aspic qui avait été apporté par ses servantes dans un panier de figues.

Certains historiens modernes pensent que la reine s’est contentée de boire une coupe de poison. Peut-être que dans cette coupe se trouvait du venin de serpent ?


Vipera aspis aspis . image Harold van der Ploeg

Serpent d'Esculape

Esculape, fils d’Apollon et de Coronis, est souvent représenté avec un serpent. Pour les Grecs, le serpent, fils de la Terre, était doté d’un pouvoir de divination et de guérison.

Voilà pourquoi en 1798, un arrêté stipula que les boutons des uniformes des officiers de santé de la Marine devaient être ornés d’un serpent enlaçant une ancre.

L’ancre fut ensuite remplacée par une baguette, ainsi naquit le « serpent d’Esculape ».

Histoire et évolution du serpent

Les lépidosauriens forment l’immense majorité des reptiles actuels (9 espèces sur 10). Les plus connus sont les lézards et les serpents ; le plus rare est le sphénodon.

Apparu il y a environ 150 millions d’années, le serpent doit sa réussite à ses formidables capacités d'adaptation.

La peau du Serpent

Le serpent est le mal-aimé du monde animal. On le croit visqueux et on craint sa morsure. En réalité, sa peau, dépourvue de glandes, est tout à fait sèche. Elle est couverte de fines écailles. Ces écailles sont des portions épaissies de peau reliées entre elles par des zones plus fines et souples.

Les écailles fines et granuleuses sont communes chez les boas. Les peaux lisses aux écailles chevauchantes lustrées sont caractéristiques des couleuvres. Les écailles fortement carénées sont caractéristiques des crotales.

Gros plan sur un boomslang.

Les serpents sont majoritairement carnivores ou insectivores et sont plutôt timides, surtout vis-à-vis de l’homme.

Le serpent: Une évolution surprenante

On sait que les ancêtres des serpents étaient des lézards à pattes. Les plus anciens tétrapodes (animaux à quatre pattes), les Ichthyostégidés, datent de la fin du Dévonien. Ils ont donné naissance aux amphibiens actuels et aux reptiles.
Les reptiles sont apparus au Carbonifère et se sont scindés en trois lignées principales:
  • Les anapsides qui ont donné les tortues
  • Les synapsides qui ont donné naissance aux véritables mammifères

 

  • Les diapsides qui comprennent d'une part, les lépidosauriens (lézards, serpents et le sphénodon); et, d'autre part, les archosauriens (crocodiles et oiseaux)

 

La perte de ces pattes a dû se produire vers le milieu du Crétacé.
Ce tout nouveau mode de locomotion leur a permis d’occuper une nouvelle niche écologique.

On ignore ce qui a poussé l’évolution à favoriser la locomotion par reptation.

Vipère de Péringuey (Bitis peringueyi) photographiée dans le désert de Namibie.

Certains chercheurs ont avancé l’hypothèse que les premiers serpents étaient peut être souterrains ou marins.
On constate d’ailleurs que les fossiles les plus anciens ont été découverts dans des gisements marins ou côtiers.

De multiples adaptations

Les serpents ont conquis de nombreux milieux. La mer, tout d’abord, avec par exemple le Palaeophis, qui dépassait 5 m.

On les trouve également dans les cimes des arbres. Certains serpents arboricoles peuvent planer sur une dizaine de mètres.

Mamba vert, un serpent arboricole.

Au fil de l’évolution, leur mâchoire s’est modifiée. C’est ce cinétisme inter crânien qui permet à certaines espèces d’avaler des proies bien plus grosses qu’elles.

Danger : Venin

On dénombre environ 10% de serpents venimeux sur environ 3000 espèces recensées.

Chez les serpents venimeux, comme le cobra, les dents et les os de la mâchoire supérieure se sont modifiés au cours de l’évolution.

Cobra cracheur.

Quelques dents se sont spécialisées pour l’inoculation du venin. Aujourd’hui, ces dents fonctionnent comme l’aiguille d’une seringue.

Le mamba noir qui est, après le cobra royal, le plus gros des serpents venimeux, est particulièrement mortel.
Une seule morsure suffirait à tuer une demi-douzaine de personnes.

Mamba noir.

Les serpents n’utilisent jamais leur appareil venimeux dans les combats. Ils ne s’infligent pas de blessures.
Bon nombre d’espèces sont très utiles pour lutter contre les animaux dits « nuisibles ». On recense environ un million de morsures venimeuses par an dont la moitié en Asie.

Découverte sur l'évolution des serpents (Avril 2004)

Les chercheurs Nicolas Vidal et S. Blair Hedges, de l’Université d’État de la Pennsylvanie prétendent avoir apporté la preuve définitive que les serpents sont bien apparus sur terre et non dans l’eau.

L'évolution des serpents conserve quelques mystères.

En étudiant des gènes de toutes les espèces connues de lézards, incluant les serpents, les chercheurs ont dressé leur arbre généalogique génétique et sont ainsi remontés dans le temps: les serpents seraient bien nés sur terre voilà environ 150 millions d’années.

Plus intriguant, cette découverte ouvre une piste pour répondre à une autre énigme: pourquoi les serpents ont-ils perdu leurs pattes ?

Cobra au crépuscule.

Leurs ancêtres en avaient et ce n'est donc pas pour mieux nager, puisqu'ils sont apparus sur la terre ferme.

La théorie avancée veut que leurs pattes aient peu à peu disparues parce que cela leur donnait la possibilité de mieux se faufiler dans de petites failles pour attraper leurs proies...

Du nouveau sur la reptation des serpents

Jusqu'à maintenant, on pensait que le serpent pour se déplacer plaquait ses flancs contre les aspérités du sol. Cette manière de se déplacer ne pouvait, par contre, s'appliquer sur les serpents qui vivent dans les déserts sableux.

David Hu et son équipe de l'Université de New York pensent que le serpent utilise également les écailles de son ventre pour accrocher les irrégularités du sol. Les frictions ainsi créées sont plus importantes dans la direction avant que sur les côtés.

Python de Seba.