Noel
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un petit clic et vous saurez !!!!!
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Traduction de Joyeux Noël
Afrikaan - Een Plesierige Kerfees
Albanais - Gëzuar Krishtlindja
Allemand - Frohe Weihnachten / Fröhliche Weihnachten
Alsacien - Gleckika Wïanachta
Anglais - Merry Christmas / Happy Christmas
Arabe - Milad majid
Armenian - Shenoraavor Nor Dari yev Pari Gaghand
Basque - Eguberri on
Bohemian - Vesele Vanoce
Brésilien - Boas Festas e Feliz Ano Novo
Breton - Nedeleg laouen na bloavezh mat
Bulgare - Tchestita Koleda
Catalan - Bon Nadal
Chilien - Feliz Navidad
Chinois (Cantonais) - Gun Tso Sun Tan'Gung Haw Sun
Chinois (Mandarin) - Kung His Hsin Nien bing Chu Shen Tan
Colombien - Feliz Navidad y Próspero Año Nuevo
Corrén - Sung Tan Chuk Ha
Corse - Natale allegre
Créole Guadeloupéen - Jwaïeu Nouel
Créole Haitien - Jwaye Nowel
Créole Martiniquais - Jénwèl
Croate - Sretan Bozic
Danois - Glædelig jul
Eskimo - (inupik) Jutdlime pivdluarit ukiortame pivdluaritlo
Espagnol - Feliz Navidad
Esperanto - Gajan Kristnaskon
Esthonien - Roomsaid Joulu Puhi
Finnois - Hyvää joulua
Français - Joyeux Noël
Gallois - Nadolig llawen
Grec - Kala Christouyenna
Hawaiien - Mele Kalikimaka
Hébreu - Mo'adim Lesimkha. Chena tova
Hindou - Shub Naya Baras
Hongrois - Boldog Karácsonyt
Indonésien - Selamat Hari Natal
Italien - Buon Natale / Gioioso Natale
Irlandais - Nodlaig mhaith chugnat
Italien - Buone Feste Natalizie
Japonais - Shinnen Omedeto / Kurisumasu Omedeto
Latin - Natale hilare et Annum Faustum
Kabyle - Assegass amegass
Lao - Souksan van Christmas
Letton - Priecigus Ziemassvetkus
Lithuanien - Linksmu Kaledu
Luxembourgeois - Schéi Krëschtdeeg an e Schéint Néi Joer
Malgache - Tratran'ny krismasy
Malté - LL Milied Lt-tajjeb
Maori - Meri Kirihimete
Néerlandais - Een vrolijk Kerstfeest
Norvégien - Gledelig Jul
Persan - Noël mobaràk bâde
Polonais - Wesolych Swiat
Portuguais - Boas Festas
Provençal - Bòn nové
Roumain - Un Crãciun fericit
Russe- -Pozdrevlyayu s prazdnikom Rozhdestva is Novim Godom
Samoan - Ia manuia le Kerisimasi
Serbo - Croate - Sretan Bozic
Slovaque - Vesele vianoce
Sobota - Dobro dedek
Suèdois - Glad Yul
Tchécoslovaque - Prejeme Vam Vesele Vanoce a stastny Novy Rok
Thai - Souksaan wan Christmas / Merry Christmas
Turc - Mutlu yýllar
Ukrainien - Srozhdestvom Kristovym
Vietnamien - Chung Mung Giang Sinh
Welsh - Nadolig Llawen
Yougoslave - Cestitamo Bozic
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Origine du mot "crèche"
Dans l'évangile de Luc, l'endroit où est déposé Jésus à sa naissance est désigné par le mot de mangeoire, qui se dit "cripia" en latin, d'où est issu le mot "crèche". Par extension, la crèche s'apparente à l'étable toute entière. Il semble que la naissance de Jésus ait eu lieu dans une grotte aménagée en étable, comme il en existait beaucoup en Palestine à cette époque.
Dès le IIIe siècle, les chrétiens vénèrent une crèche dans une grotte de Bethléem, supposée être le véritable lieu témoin de la Nativité.
Au Moyen Age, les pièces de théâtres et les représentations scéniques étaient très appréciées en Europe. Elles étaient en général assez crues, animées et équivoques. Les débordements qui les entouraient étaient incontrolables. Leur contenu, symbolique, puisait souvent dans les traditions et les rites païens.
Au lieu d'interdire formellement ces pratiques païennes, l'Eglise tenta de leur opposer des pièces et tableaux vivants qui avaient pour thème principal la naissance du Sauveur selon les données des Evangiles de Matthieu et de Luc.
Ces pièces étaient jouées au cours de la célébration lithurgiques pour la rendre plus présente aux yeux des fidèles et attiser la foi.
Les premières crèches ressemblant à celles que nous connaissons font leur apparition dans les églises au XVIe siècle.
Conscient du pouvoir de ces compositions, les Jésuites réalisent des crèches d'église, notamment à Prague en 1562, qui figurent parmi les plus anciennes connues.
Progressivement les crèches entrent dans le maisons. Elles sont d'abord constituées de petites figurines de verre filé de Nevers, de porcelaine, de cire, de mie de pain ou de bois sculpté.
En France, l'interdiction, faite pendant la Révolution de présenter en public des scènes religieuses, favorise le développement des crèches domestiques et le commerce des petits personnages parmi lesquels des bergères aux joues roses en costume du XVIIIe siècle.
Puis au fur et à mesure, les crèches s'inspirent de la vie locale. Dans un style naïf, les artisans évoquent des personnages typiques de la région ou du village ou des défunts de la famille.
A partir du XIXe siècle, la crèche provencale devient la plus populaire.
Elle finit par repésenter tous les métiers de l'époque en costume local des années 1820 à 1850.
Ces petits santons rappelle la simplicité orginelle de la grotte de Bethléem.
Le nom des santons vient du provençal "santoun" qui signifie "petit saint".
Les personnages étaient alors façonnés avec de la mie de pain séchée, puis peints à l'huile et au vernis.
Depuis le début du XIXe siècle, les santonniers se transmettent de père en fils leur art populaire dans le respect des traditions.
Le matériau utilisé est l'argile locale de Marseille ou d'Aubagne, de couleur rouge.
Le plastique, le plomb ou le plâtre sont proscrits.
Marseille est capitale santonnière depuis 1803.
La tradition des crèches s'est développée dans le monde entier : crèche africaine en bois, asiatiques avec un petit Jésus aux yeux bridés, certaines sont même en argent en Roumanie.
En Amérique Latine, on compte autant de crèche que de village. Elles sont en bois, en terre cuite, en pâte à sel ou même en sucre
Les crèches baroques
Au XVIIe siècle, les crèches quittent les églises pour décorer les fastueuses demeures aristocratiques de style baroque.
Dans ce domaine les crèches produites à Naples restent un modèle du genre.
Elles sont riches, élégantes et sont très demandées dans toute l'Europe au XVIIIe jusqu'au milieu du XIXe siècle.
Les crèches napolitaines
Le raffinement atteint son apogée avec les crèches napolitaines dans lesquels tous les personnages sont richement ornés.
C'est en Italie, entre le XVe et le XVIe siècle, qu'apparaissent les premières crèches au sens moderne du terme. Leurs personnages sont des statues colorées, parfois même atteignant la taille humaine.
C'est la ville de Naples qui se distingue par ses crèches : à plusieurs niveaux avec une grande diversité de personnages.
Les personnages sont faits d'étoupe armé de fil de fer puis revêtus de riches étoffes. Les visages sont en terre cuite peintes, les yeux en verre.
Où, quand, comment installer sa crèche ?
Il est d'usage d'installer sa crèche le 1er dimanche de l'Avent, ou pour la Saint Nicolas
ou pour le dernier dimanche avant Noël.
Il faut lui trouver une place de choix dans la maison, puis aménager un décor qui la mette en valeur.
Adossée au mur, quelques bûches de bois, de grosses pommes de pin, de la mousse, de la paille, des cailloux blancs ramassés à la plage, composent un décor naturel. De la terre de bruyère, une ardoise peuvent composer le toit de la crèche.
On peut aussi réaliser un petit mas provençal ou une grotte en papier rocher avec au sommet un ange et une étoile.
Chacun à sa méthode pour rendre la crèche plus vivante et mettre en place des rituels pour apporter les personnages.
La crèche restera dans nos maisons jusqu'au 2 février, date de la présentation de Jésus au Temple.
Entre temps, les Rois mages sont arrivés le 6 janvier, jour de l'Epiphanie.
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L'ARBRE DE NOEL
Les Celtes considéraient le 24 décembre, comme le jour de la renaissance du Soleil. Ils avaient coutume d'associer un arbre à chaque mois lunaire, ils avaient dédié l'épicéa, qui était l'arbre de l'enfantement, à ce jour-là.
Au XIe siècle, les fidèles avaient coutume de présenter des scènes appelées Mystères, dont celle du Paradis. L'arbre du Paradis était souvent symbolisé par un sapin garni de pommes rouges.
C'est en 1521 que le sapin ou arbre de Noël ou encore arbre du Christ a été mentionné pour la première fois en Alsace. Il existe également des documents attestant d'une fête le 24 décembre
Au XIIe siècle la tradition du sapin apparait en Europe, en Alsace.
On parle alors de décorer les maisons avec des branches coupées 3 jours avant Noël.
Il était répandu en Alsace et dans la région de Bâle. Il représentait à l'origine l'Arbre d'Eden dans les mystères joués la veille de Noël sur les bords du Rhin. Pour le décorer, on attachait des pommes à ses branches.
Il existe également des documents attestant d'une fête le 24 décembre 1510 à Riga en Lettonie où des marchands dansaient outour d'un arbre décoré de roses artificielles avant de le brûler.
En 1546, on parle sérieusement d'arbres de Noël quand la ville de Sélestat en Alsace autorise à couper des arbres verts pour Noël, au cours de la nuit de la Saint Thomas, le 21 décembre.
Symbole de la vierge, les roses faisaient partie de la panoplie de décoration pour parer les sapins en Alsace au XVIe siècle, ainsi que des pommes, des confiseries et des petits gâteaux qui ressemblaient à des hosties.
Les pommes avaient également une valeur symbolique, car sur l'ancien calendrier des saints, le 24 décembre était réservé à Eve et Adam, canonisés par les Eglises orientales.
A l'époque l'église considérait l'arbre de Noël comme une pratique païenne et franc-maçonne.
Et ce fût le cas jusqu'au milieu du XXe siècle.
En fait, avant que la fête de Noel n'existe, il existait déjà un rite paien lors des fêtes du solstice d'hiver : on décorait un arbre, symbole de vie, avec des fruits, des fleurs, du blé.
Plus tard, on accrocha une étoile au sommet de l'arbre, symbole de l'étoile de Bethléem qui guida les Rois Mages. Dès lors il conquit peu à peu les communes protestantes d'Allemagne du nord et les grandes villes et occupa une place de choix dans les églises des deux religions.
Une gravure de 1806, représente un sapin décoré avec des petits personnages, des animaux, des oiseaux et des gâteaux découpés.
En 1560, au moment de la Réforme, les protestants se refusent à représenter la Nativité par une crèche comme les catholiques. Ils préfèrent développer la tradition du sapin de Noël, arbre qui symbolise le paradis d'Adam et Eve et la connaissance du bien et du mal.
La tradition du sapin de Noël se répand dans les pays d'Europe Protestante, en Allemagne et en Scandinavie.
Au XVII et XVIIIe siècle on commence à voir des premiers sapins illuminés.
Comme la cire était couteuse, on plaçait des coquilles de nois remplies d'huile à la surface de laquelle une petite mèche flottait ou des chandelles souples que l'on nouait autour des branches.
C'est au XIXe siècle que le sapin de Noël prend son essor.
Cette coutume de l'arbre de Noël arriva en Grande Bretagne dans les années 1840. La jeune reine Victoria et son époux le roi Albert le firent apprécier dans tout le pays. Les époux mirent l'arbre de Noël allemand avec ses lumières brillantes au centre de la fête familiale de Noël au château de Windsor.
Il fit ensuite son apparition aux Etats Unis à la Maison Blanche.
En France, l'arbre de Noël fut introduit à Versailles par Marie Leszcynska, femme de Louis XV en 1738.
En 1837 Hélène de Mecklembourg, duchesse d'Orléans et d'origine allemande fait décorer un sapin aux Tuileries.
Cette tradition se généralisa après la guerre de 1870 dans tout le pays.
Les Emmigrés d'Alsace-Lorraine font largement connaître la tradition du sapin aux français : "Là où il y a une famille alsacienne, il y a un sapin de Noël". A la fin du XIXe siècle tout le pays l'a adopté.
C'est à partir de 1880 qu'on a pu voir les premières décorations avec des ampoules électriques aux Etats Unis.
Mais c'était tout de même rare car au au début du siècle le prix d'une guirlande d'ampoules représentait un salaire hebdomadaire moyen.
Décorations du sapin
Jusque dans les années 1950 c'est l'Allemagne et les pays d'Europe de l'est qui restent le coeur de production des ornements d'art.
Les artisans travaillaient de nombreaux matériaux comme le verre soufflé, filé, moulé, le métal, la cire et le bois.
On fabriquait aussi des petits personnages en coton, des cheveux d'anges métalliques (origine lyonnaise).
La boule de Noël qui décore les sapins est née à Meisenthal en Moselle.
Traditionnellement, on y accrochait des pommes mais en 1858, l'hiver fut si rigoureux qu'il n'y eu plus de pommes. Un artisan verrier eut l'idée pour donner quand même un peu de joie à la fête de créer des boules représentant une pomme et d'autres fruits.
La boule de Noël était née.
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En Amérique, le traditionnel bas de Noël remonte en fait à la fin du XIXe siècle. Les premiers à faire mention du bas de Noël suspendu à la cheminée furent l'illustrateur Thomas Nast, dans ses dessins, et l'écrivain George Webster dans un récit racontant la visite de Santa Claus.
Au Québec tout comme en Acadie, la coutume voulant que les enfants placent leurs souliers près de la cheminée pour que l'Enfant Jésus d'abord, et le père Noël plus tard, puisse y déposer des cadeaux la nuit de Noël ne semble pas remonter au delà de cette période. Cette coutume nous est probablement venue des pays européens, où elle était pratique courante au XIXe siècle.
Chez certaines familles québécoises, les enfants accrochaient leur bas au pied du lit plutôt que de le suspendre près de la cheminée ou d'y déposer leurs souliers. Cette coutume aurait cessé au cours des années 1930, lorsqu'on commença à dresser un arbre de Noël dans la maison et à y placer les cadeaux à son pied.
Pour les habitants des Prairies canadiennes, les mandarines japonaises ont une signification particulière. Présents de l'Orient, depuis 110 ans, leur arrivée pendant la saison la plus froide égaie de nombreux foyers au temps des fêtes. Aujourd'hui, le père Noël accompagné de jeunes Japonaises vêtues de kimonos traditionnels, accueille chaque année, au port de Vancouver, le premier arrivage de mandarines japonaises. Le matin de Noël, de nombreux enfants trouvent ces fruits savoureux dans leur bas de Noël.