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Date de création : 27.11.2008
Dernière mise à jour : 08.02.2013
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histoire des reines -

Histoire des Reines-Marie Stuart

Publié à 10:30 par acoeuretacris Tags : histoire reine marie stuart
Histoire des Reines-Marie Stuart

Les fées semblaient s’être penchées sur le berceau de Marie Stuart dés les premiers instants. Née le 8 décembre 1542 elle devient reine d’Ecosse à l’âge de six jours avec la mort de son père Jacques V dont elle est le seul enfant. A l’âge de huit ans, la jeune reine est envoyée à la cour de France pour parfaire son éducation car elle doit épouser le futur roi François. Elle reçoit le meilleur accueil possible, parle bientôt quatre langues, joue de nombreux instruments de musique, chasse à merveille. Belle et intelligente, Marie séduit Henri II. Le 24 avril 1558, elle devient dauphine de France de par son mariage avec François. On ne peut pas avancer avec certitude qu’il y eut de l’amour entre les deux jeunes gens mais ayant été élevés ensemble, ils étaient très proches, avaient beaucoup d’affection l’un pour l’autre. Une amitié profonde les liait. Le 10 juillet 1559, Marie Stuart devient reine de France mais se heurte à Catherine de Médicis qui se soucie fort de la santé fragile de François II. Le jeune roi souffre en effet de végétations adénoïdiennes et d’un abcès derrière l’oreille. La reine Mère rend responsable Marie de la faiblesse de son fils en disant que la petite reine a un tempérament amoureux trop violent. Malgré sa maladie, François II tient à gouverner et doit faire face à la conjuration d’Amboise organisé en mars 1560 par des nobles protestants (dont Antoine de Bourbon) qui veulent enlever le roi et mettre sur le trône son cousin Louis de Condé. Trahi par l’un d’entre eux, le dénommé Pierre des Avenelles, ils sont arrêtés, jugés et exécutés sur ordre du roi, fort marqué et déconcerté par ce complot. A l’exception des princes de Bourbon et de Condé, les coupables seront pendus ou décapités. Dégouté par la politique, François II laisse sa mère prendre les rennes du pouvoir et se réfugie auprès de son épouse à qui il se consacre avec une fougue maladive. Souffrant toujours de douleurs à l’oreille, François meurt complètement épuisé le 5 décembre 1560 à seize ans, victime d’un « abcès au cerveau ».

 

Bien qu’aujourd’hui il semble que le roi soit mort d’une méningite encéphalique, Catherine de Médicis accusera Marie d’avoir fait mourir son fils d’épuisement. Même Michelet écriera « François II est mort de cette grande chamelle rousse de Marie Stuart ». La mort de François II causera néanmoins une grande et sincère peine à la reine de dix-huit ans. Catherine ne souhaite pas que sa belle-fille demeure en France et tandis que celle-ci fait ses adieux à la cour le 15 aout 1561, le jeune Charles IX, onze ans éclate en sanglot et s’enfuit dans sa chambre. Durant toutes ces années où Marie Stuart avait vécu en France, le petit Charles s’en était rapproché. Le nouveau roi écrivait des vers mélancoliques en pensant à Marie et portait même un portrait d’elle contre son cœur. Jusqu’à l’âge de seize ans, Charles IX ne pensa à aucune autre femme que Marie Stuart ne pouvant en regarder et encore moins aimer une autre. En repartant pour l’Ecosse, Marie avait conquis deux cœurs de rois de France : François II et Charles IX. Avec ce départ pour l’Ecosse, elle tournait la page de sa jeunesse et des jours heureux. 



Histoire des Reines - Marguerite de Bourgogne

Publié à 10:45 par acoeuretacris Tags : histoire reine marguerite de bourgogne
Histoire des Reines - Marguerite de Bourgogne

Histoire des Reines - Marguerite de Bourgogne entre dynastie maudite et guerre de cent ans

 

En janvier 1328, le roi Capétien Charles IV le Bel meurt ne laissant que des filles. La couronne de France va alors à son cousin Philippe de Valois (fils de Charles de Valois qui était le frère de Philippe IV). Le nouveau roi Philippe VI reçoit en 1329 l’hommage de son cousin le roi d’Angleterre Edouard III (qui est vassal du roi, dirigeant l’Aquitaine). C’est alors que Robert d’Artois (lointain cousin de Philippe VI) est condamné au bannissement et à la confiscation de ses biens en raison de sa mauvaise fois alors qu’il contestait les terres de sa tante Mahaut d’Artois. Fou de colère, Robert d’Artois part pour l’Angleterre et encourage Edouard III à revendiquer la couronne de France. En effet les derniers rois Capétiens furent Philippe IV puis ses trois fils Louis X, Philippe V et Charles IV (tous morts sans laisser de fils). Philippe VI est un neveu de Philippe IV mais il se trouve qu’Edouard III est un petit-fils de Philippe IV -sa mère, Isabelle de France étant la fille de Philippe IV. Le trône de France ne pouvant passer que d’homme en homme, le roi d’Angleterre fut écarté de la couronne française mais se trouve plus légitime que Philippe VI. Alors qu’Edouard III est sous la pression de Robert d’Artois, éclate un conflit avec l’Ecosse : l’Angleterre veut soumettre les écossais mais ces derniers sont soutenus par le roi de France. David Bruce, fils d’un chef opposant en Ecosse, trouve même refuge auprès de Philippe VI. Furieux, Edouard III cesse de vendre la laine anglaise en Flandres. Philippe VI réplique en prononçant en 1337 la saisie de l’Aquitaine. La guerre de Cent Ans commence. En 1340, Edouard III ne proclamera roi de France. La guerre qui entrainera plusieurs générations dans le conflit ne prendra fin qu’en 1455.

 

Maintenant que le décor est planté, j’en viens à cette reine qui a en quelque sorte permi que cette guerre soit possible. Philippe IV marie ses trois fils avec trois princesses de Bourgogne : Marguerite épouse le futur Louis X et ses cousines Jeanne et Blanche deviennent les femmes des futurs Philippe V et Charles IV. En 1314, éclate un scandale : Marguerite et ses belles-sœurs sont accusées d’adultère. Si Jeanne n’est que la complice, Marguerite et Blanche ont toutes deux un amant : il s’agit des frères Philippe et Gautier d’Aunay qui sont condamnés à mort. Les princesses sont emprisonnées. A cette époque, Marguerite de Bourgogne a déjà mis au monde une fille, Jeanne, née en 1311. A la mort de Philippe IV, Louis X devient roi et donc Marguerite, nouvelle reine de France quoique toujours détenue. Louis X ne veut pas la reprendre et en 1315, Marguerite est retrouvée morte dans sa prison, probablement assassinée sur ordre de son époux. Louis X épouse de suite Clémence de Hongrie. Il meurt en 1316 laissant la reine enceinte. En novembre, un fils né, Jean Ier qui trépasse au bout de quatre jours. Reste la fille de Louis X et de Marguerite de Bourgogne comme héritière du trône. C’est la première fois qu’un roi meurt sans laisser de fils. On met alors en place la loi salique qui stipule qu’une femme ne peut hériter de la couronne de France sous prétexte qu’elle pourrait l’apporter en dote si elle se mariait. Pourtant, en Navarre, Espagne, Angleterre (…) le roi lègue sa couronne à son fils aîné puis si ce dernier meurt avant son père, à son cadet en ainsi de suite. Si à la mort du roi, il n’y a pas d’enfants héritiers mâles, la couronne passe à la fille aînée du roi ou à sa cadette si celle-ci est morte avant son père. Ainsi, le roi transmet le trône à son fils le plus âgé et s’il n’en a pas à sa mort, à sa fille la plus âgée. Pourquoi ne pas le faire en France ? Le « bébé-roi » étant mort, la logique voudrait que le trône aille à Jeanne issue du premier mariage de Louis X avec Marguerite. Seulement voilà, Marguerite ayant trompé son époux, il n’est pas certain que Jeanne soit la fille de Louis X. La famille royale refuse de mettre sur le trône une -peut être- bâtarde. Ainsi est mise en place la loi salique, basée sur un prétexte de dote. C’est donc le frère cadet de Louis X, le comte de Poitiers qui devient roi sous le nom de Philippe V. Mais à sa mort en 1322, il ne laisse lui aussi que des filles. Le dernier fils de Philippe IV monte alors sur le trône sous le nom de Charles IV. Le roi parvint à répudier sa femme Blanche de Bourgogne et épouse Marie de Luxembourg puis Jeanne d’Evreux. Lorsqu’il meurt en 1328, il laisse deux filles.

 

Philippe VI obtient la couronne car son père Charles de Valois était le frère de Philippe IV. Edouard III ne peut réclamer le trône de France. Même si de par de sang, il est plus proche des derniers rois, il y a entre lui et son grand-père Philippe IV, une femme, Isabelle de France. Un trône ne pouvant se transmettre que d’homme en homme depuis la loi salique, Edouard III n’a en principe aucun droit sur le trône de France. Mais cela ne l’arrêtera pas et pour être le petit-fils de Philippe IV le Bel, il revendiquera toujours la couronne. Si Marguerite de Bourgogne n’avait pas trompé son époux, elle n’aurait pas été prisonnière à vie et aurait pu donner des fils à Louis X. En admettant que le couple n’ait eu que la petite Jeanne, celle-ci aurait succédé à Jean Ier. Sans la loi salique, à la mort de Charles IV, sa fille aînée serait montée sur le trône. De la faute de Marguerite de Bourgogne et de son infidélité, une loi a interdit aux femmes de ceindre la couronne de France. La malchance (ou la malédiction des Templiers !!!) ayant fait que les fils de Philippe IV sont morts sans fils et que le petit Jean Ire n’ait vécu que quelques jours (probablement empoisonné sur ordre du futur Philippe V), la guerre de Cent Ans a eu lieu. 



Histoire des Reines - La reine Margot

Publié à 10:41 par acoeuretacris Tags : histoire reine la reine margot
Histoire des Reines - La reine Margot

L’époux de Marguerite, Henri de Navarre n’est pas vraiment le mari dont on rêve : selon certains, le couple fit très vite chambre à part car la pauvre Margot ne supportait plus l’odeur d’ail et de bouc du futur Henri IV. Si Henri fut surnommé « le vert-galant », on pourrait également tracer la liste des nombreux amants de Marguerite ! Peu après son mariage en 1572, la reine de Navarre tombe amoureuse de Boniface de La Môle, un beau seigneur aux nombreuses conquêtes. Ce dernier fut impliqué dans un complot contre le frère de Marguerite, Charles IX. La reine de Navarre l’appris et mis en garde son frère adoré. Résultat : Boniface de La Môle fut décapité, causant un profond chagrin à la reine Margot. Il paraît qu’elle racheta la tête de son amant et l’enterra dans le jardin de l’abbaye de Montmartre. Marguerite s’en console et reprend des amants dont l’un se dégage du groupe : Jacques de Harlay, seigneur de Champvallon. La reine Margot cause scandales sur sandales en s’affichant avec des amants au grand mécontentement de son frère le roi Henri III. Le 7 aout 1583, un bal est donné au Louvres. Henri de Navarre est bien loin de son épouse, laquelle a compensé son absence par ses amants. C’est ce soir là qu’Henri III reproche à sa sœur son comportement et l’insulte de tous les noms possibles et inimaginables. Margot est également accusée par le roi d’intriguer avec son plus jeune frère François-Hercule duc d’Anjou contre la couronne et d’en être la maîtresse ! Le roi qui ne se maitrise plus fini par vociférer que Marguerite a donné un enfant à Champvallon. La reine de Navarre s’évanouie en entendant les accusations de son frère. Elle est finalement chassée de Paris et exilée à Nérac puis à Usson.

 

Bien qu’enfermée, elle séduira encore jusqu’à ses geôliers. Marguerite pourra regagner Paris sous le règne d’Henri IV -dont elle a dû divorcer en 1599- en 1604. A cette époque, la grande beauté de la reine Margot s’en est allée laissant place à une femme laide et obèse mais qui collectionne toujours les amants. Revenons maintenant à ce soit disant enfant que Marguerite a donné au seigneur de Champvallon : Marguerite de Valois doit donner un héritier à son époux Henri de Navarre. N’étant pas enceinte aussi vite qu’on l’aurait souhaité, la reine est d’abord allée faire une cure à Bagnères pour favoriser sa fécondité. Dans Paris, on racontait bel et bien que la reine de Navarre avait dû avorter d’un enfant de son amant Champvallon. Cependant à l’époque, l’avortement était très dangereux. Il était pratiqué par des « faiseuses d’anges », lesquelles utilisaient des aiguilles à tricoter pour déloger l’embryon ou piétinaient le ventre de la future mère jusqu’au moment ou l’enfant qui n’était pas encore à son terme sorte. Dans nombreux cas, la mère ne survivait pas à l’avortement. L’ambassadeur d’Angleterre prétendait lui que Marguerite de Valois, enceinte, avait accouché. Elle aurait également eu un deuxième enfant en 1586 né au château de Carlat. Le père de celui-ci serait un certain d'Aubiac. Cependant, il paraît un peu illogique que Marguerite de Valois ait pu être enceinte : si elle et son époux faisaient chambre à part, c’était une fois le devoir conjugal accomplit. Connaissant l’ardeur de l’un comme de l’autre, comment expliquer que Margot pût être enceinte d’un de ses amants et pas de son mari ? Les rumeurs de grossesse de 1583 sont probablement basées sur le fait que la reine de Navarre avait pris du poids au cours de cette année. En tout cas, si il y eut un ou même plusieurs enfants illégitimes, personne ne sait ce qu’il(s) est (sont) devenu(s) ce qui renforce la probabilité que tout cela est pure invention. Cependant, ces ragots, crus par Henri III, auront fait beaucoup de tort à Marguerite. Celle-ci nia toute sa vie avoir avortée ou accouchée d’un enfant. 



Histoire des Reines - Marguerite de Valois

Publié à 10:34 par acoeuretacris Tags : histoire reine marguerite de valois
Histoire des Reines - Marguerite de Valois

On disait la future reine de Navarre d’une beauté surpassant toutes les femmes de son temps, c’était « une déesse de ciel », « une princesse de la terre ». Pas un homme ne résistait à son charme physique. Marguerite ne possédait pas que la beauté. Elle excellait également en matière de conversations. Enfant sage, Marguerite devint moins chaste dés ses onze, âge auquel elle commença à avoir des amants ! On murmure que la princesse aime l’amour et qu’elle n’y voit aucun péché. Pour elle, « un homme sans âme et un homme sans amour ». Margot devint à 15 ans la maîtresse de ses trois frères Charles, Henri et François-Hercule. Si certains historiens refusent à le croire, l’auteur du « Divorce satirique » le dénonce ainsi que Agrippa d’Aubigné dans « Les Tragiques ». Lorsqu’elle eut 18 ans, Margot tomba follement amoureuse de son cousin Henri de Guise, 20 ans. Doté d’un tempérament ardent tous les deux, ils ne cachaient pas le moins du monde leur amour et on les surprenait facilement dans les bras l’un de l’autre dans un jardin, sous un escalier, dans les couloirs du Louvre. Leur intimité était si publique que certains pensaient qu’ils s’étaient mariés secrètement. D’ailleurs, la princesse ne voulait épouser que lui mais Catherine et Charles IX ne lui laissèrent pas le choix et la pauvre Marguerite dû épouser Henri de Navarre.

 

Le jour du mariage, au moment de répondre « oui », Margot regarde vers le duc de Guise puis vers ses frères, désespérée. Finalement, Charles IX devra obliger sa soeur à incliner la tête au moyen d’un brusque coup de main. Ce n’est pas pour cela que la nouvelle reine de Navarre deviendra la femme d’Henri durant leur première nuit ! D’ailleurs, son époux dégage souvent une telle odeur que Margot ne peut demeurer dans le même lit plus d’un quart d’heure et fait faire changer les draps bien souvent. La jeune reine retrouve l’amour avec un certain Jacques de Harlay, seigneur de Champvallon mais il ne sera pas son seul amant. En 1583, devant toute la cour, Henri III énervé (et probablement jaloux) lui reprochera ses scandales amoureux, la traitera de tous les noms et ira jusque qu’à dire que Marguerite a donné un enfant à Champvallon. La reine de Navarre rétorquera « Il se plaint que je passe mon temps à faire l’amour, ne sait-il pas que c’est lui qui m’a mise le premier au montoir ? ». Margot avouait bien là que le premier a être rentré dans son lit était son frère Henri. Mais à la différence de beaucoup de roi et époux qui aurait répudié leur femme pour infidélités, Henri de Navarre n’y songea jamais. Dés le début de leur union, d’un accord mutuel, Henri prenait des maîtresses et Margot des amants sans que l’un ou l’autre soit jaloux. Marguerite le fut néanmoins à quelques reprises, non pas parce que son époux avait une favorite mais parce que celle-ci se prenait pour la maîtresse dans la maison de Marguerite comme ce fut le cas de Françoise de Montmorency-Fosseux. 



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