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Date de création : 27.11.2008
Dernière mise à jour :
08.02.2013
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Pour répondre à la demande de ceux de nos téléspectateurs qui n’ont pas eu la chance de suivre notre feuilleton cosmique, depuis le début, nous allons résumer la situation…
Nous avons à droite du ciel la planète plate des Gibis. Quand elle était trop lourde d’un côté, elle penchait. Quand un Gibi allait d’un côté, il fallait qu’il y en ait un autre qui aille de l’autre côté.
A gauche du ciel, nous avons la planète à Shadoks….elle n’était pas pratique non plus. Elle avait tendance à tomber par le bas.
Il y avait, d’une part, des Shadoks ordinaires avec des pattes en bas, qui n’étaient pas excessivement intelligents et il y avait, d’autre part, des Shadoks spéciaux avec des pattes en haut. Ils n’étaient d’ailleurs pas plus intelligents pour ça mais, s’ils n’avaient pas été là, il n’y aurait rien eu pour soutenir la planète dans l’espace et elle aurait complètement tombé.
Mais, des ces Shadoks là, il n’y en avait pas partout et, là où il en manquait, ça s’affaissait…Et les Shadoks, eux aussi, voulaient aller sur la Terre.
Leur fusée n’était pas très très au point mais ils avaient calculé qu’elle avait quand même une chance sur un million de marcher et ils se dépêchaient de rater les 999 999 premiers essais pour être surs que le millionième marche.
Avec ce genre de raisonnement typiquement Shadok, les pauvres n’étaient pas prêts de partir…en tout cas, pas comme ça.
Les Shadoks d’en bas protestent. Les essais de fusée font trop de bruit, à leur avis, ça les gêne...
C’était pourtant une fusée…de luxe : elle avait un premier étage bourré de détritus, qui devaient, en principe, servir de combustible ; un deuxième étage bourré d’autres détritus indispensables pour vivre sur la Terre et, dans les interstices, on avait les Shadoks.
Elle était munie des derniers perfectionnements techniques tels que casserole à retardement, batteurs d’air et tire-bouchons hypersustentateurs. La seule difficulté, c’est qu’elle ne marchait que d’un côté : de haut en bas uniquement. C’est pourquoi les Shadoks avaient pensé qu’il serait intéressant de faire porter la fusée dans l’espace par les Shadoks d’en bas.
Ils avaient déjà soutenu la planète pendant pas mal de temps et porter une fusée, à côté… c’était rien qu’ils disaient, ceux d’en haut. Ils leur avaient envoyé des piné-potentiaires pour négocier l’affaire et les avaient fait descendre par les petits conduits. Ceux d’en bas, d’abord, s’étaient trompés et les avaient mangés puis ils leur avaient répondus….qu’ils n’étaient tout de même pas là pour porter leurs affaires ! Leurs casseroles, leurs armoires, leurs détritus et une fusée par-dessus le marché !
De toute façon, qu’ils disaient, ils avaient l’intention de rester ici pour être enfin tranquilles…
En réalité c’était pas vrai, eux aussi avaient l’intention de déménager sur la Terre mais par quel moyen….
Pendant que les Shadoks et les anti-Shadoks réglaient leurs histoires, la fusée des Gibis est partie...
Ca s’était passé un matin, sans difficulté. Et les Gibis découvrirent l’espace avec ses planètes et ses paysages…
En ce temps là, il y avait plein de choses à voir dans l’espace, et, comme ils n’étaient pas très pressés, ils avaient décidé de faire un peu de tourisme cosmique.
Quand ils trouvaient un endroit qui leur plaisait, ils s’arrêtaient pour pique-niquer, ou bien ils ouvraient leur fusée et donnaient des représentations. Ils faisaient ça uniquement pour s’amuser car, le plus souvent, il n’y avait personne pour les regarder mais quelquefois si, quand même.
Il y avait les poissons de la Planète à Poissons, par exemple, qui grimpaient dans leurs arbres pour les regarder.
Il faut savoir qu’en ce temps-là, les poissons avaient des petites pattes et se promenaient dans les arbres que vous et moi.
Les Gibis les avaient fait tellement rire qu’ils en avaient versé des torrents de larmes. Et, quand les Gibis avaient dû partir, ils en avaient versé d’autres encore. Si bien que les arbres avaient été obligés de nager.
Et c’est depuis ce temps-là que les arbres nagent… et les poissons aussi, d’ailleurs…
Les Shadoks d’en bas, eux aussi, ont décidé d’aller sur la Terre pour être tranquilles....
Jusqu’ici, vous direz-vous, nous avons laissé ces Shadoks là faire un peu ce qu’ils voulaient, sans trop nous en occuper et nous prions nos téléspectateurs de nous en excuser. Mais il se passait, déjà, tellement de choses en haut que nous n’avons pas eu le temps de voir ce qu’il se passait en bas.
Et bien, il s’y passait à peu près….la même chose et, si vous vouliez le savoir en détail, il nous suffirait de recommencer notre histoire à partir du début et de vous remontrer tout comme ça...mais quand même.
Pour résumer simplement les choses, disons que, d’une part, leur haut à eux était plus bas que le bas de ceux d’en haut. Et que, d’autre part, leur bas était excessivement au-dessus de leur haut. De sorte que, quand un Shadok d’en bas voulait tomber d’assez haut, par exemple, il fallait qu’il saute de bien plus bas que si le haut avait été nettement au-dessous, c’est à dire, en réalité, au-dessus du bas…ou quelque chose comme ça.
Pour le reste, c’était pareil. Et pour partir, ils avaient construit, devinez quoi…une fusée, évidemment….mais à l’envers.
Restait à savoir si une fusée comme ça accepterait de marcher à l’envers dans un espace à l’endroit…ou inversement…
Les Shadoks d’en bas ont construit une fusée pour partir tout seul, de leur côté....
Ces bêtes scélérates n’avaient absolument aucun sens moral. Elles voulaient partir pour que la planète tombe et pour voir la tête que ceux d’en haut feraient quand ils réveilleraient avec rien sous les pieds.
Mais ils avaient les mêmes problèmes que ceux d’en haut, à l’envers, évidemment. Et, si la fusée d’en haut ne voulait pas monter, celle d’en bas, elle, refusait de descendre. Et à chaque essai, elle remontait et se cassait.
Ils avaient fait appel, pour la fabriquer, à un spécialiste, justement, des fusées cassantes : le professeur Shadoko lui-même, que vous connaissez bien. Il avait déjà conçu la fusée d’en haut et c’était une parfaite réussite…du point de vue cassage, il faut dire. C’était pour ça, d’ailleurs, qu’il était au Goulp. Vous vous souvenez que le Goulp était une suite de boyaux étroits où les Shadoks, dont on n'était pas excessivement satisfait, étaient invités à se reposer.
Mais les Shadoks d’en bas y avait creusé des sortes de petites trappes qu’ils ouvraient de temps en temps rien que pour voir les autres tomber. Ce qui les amusait passablement… les Shadoks d’en bas, naturellement.
Et ils avaient dit à Shadoko qu’il leur fallait les plans de sa fusée sinon, ils le feraient sortir, eux, du Goulp, et pas du bon côté. Shadoko, évidemment, avait cédé.
Mais tout ça lui avait donné une idée…
Or, le professeur Shadoko qui était au Goulp, comme on le sait, criait à travers les barreaux qu’il avait une idée géniale !
Le chef Shadok le fît sortir et dit qu’il s’occuperait de la fusée en étroite collaboration avec le Plombier. La concurrence, se disait-il, les stimulerait et, lui, pendant ce temps-là, il pourrait retourner se coucher.
Le Devin-Plombier se servait exclusivement, dans ses expériences scientifiques, de son robinet magique. Et quand la Terre était d’un côté, lui, avec son robinet, il la voyait par en haut. Et il disait que la fusée il fallait donc bien la faire…monter. Certes, ajoutait-il, on risquait de retomber où l’on était mais ça valait la peine d’essayer
Shadoko avait un télescope tellement usé que quand on regardait trop loin avec, les rayons se cassaient. De sorte que lui, il voyait la Terre par en bas. Et il disait que la fusée, il suffisait simplement de la laisser tomber. Certes, ajoutait-il, on risquait de ne pas aller exactement là où l’on voulait ou d’aller là on ne voulait pas mais on était sûr au moins de ne pas revenir où l’on était. Et comme justement la fusée ne voulait pas monter, ça prouvait bien que c’était son plan à lui qui était le bon.
Lequel des deux avait raison ?….