1938 : Kicking the moon around de Walter Ford
1939 : My irish Molly d'Alex Bryce : Eileen O'Shea
1939 : La Taverne de la Jamaïque ou L'Auberge de la Jamaïque (Jamaica inn) d' Alfred Hitchcock : Mary Yellen
1939 : Quasimodo (The Hunchback of Notre-Dame) de William Dieterle : Esmeralda
1940 : A Bill of Divorcement de John Farrow : Sydney Fairfield
1940 : Dance, Girl, Dance de Dorothy Arzner : Judy O'Brien
1941 : Idylle en Argentine (They Met in Argentina) de Leslie Goodwins et Jack Hively : Lolita O'Shea
1941 : Qu'elle était verte ma vallée (How green was my valley) de John Ford : Angharad Morgan
1942 : Les Rivages de Tripoli (To the Shores of Tripoli) de H. Bruce Humberstone : Mary Carter
1942 : Ten Gentlemen from West Point d'Henry Hathaway : Carolyn Bainbridge
1942 : Le Cygne noir (The Black swan) d'Henry King : Lady Margaret Denby
1943 : Aventure en Libye (The Immortal sergeant) de John M. Stahl : Valentine Lee
1943 : Vivre libre (This land is mine) de Jean Renoir : Louise Martin
1943 : Nid d'espions (The Fallen Sparrow) de Richard Wallace : Toni Donne
1944 : Buffalo Bill de William A. Wellman : Louisa Frederici Cody
1945 : Pavillon noir (The Spanish main) de Frank Borzage : Contessa Francesca
1946 : Voyage sentimental (Sentimental Journey) de Walter Lang : Julie Beck / Weatherly
1946 : Voulez-vous m'aimer ? (Do you love me ?) de Gregory Ratoff : Katherine 'Kitten' Hilliard
1947 : Sinbad le marin (Sinbad the sailor) de Richard Wallace : Shireen
1947 : L'Amour au trot (The Homestretch) de H. Bruce Humberstone : Leslie Hale
1947 : Le Miracle de la 34ème rue (Miracle on 34th street) de George Seaton : Doris Walker
1947 : La Fière Créole (The Foxes of harrow) de John M. Stahl : Odalie 'Lilli' D'Arceneaux
1948 : Bonne à tout faire (Sitting Pretty) de Walter Lang : Tacey King
1949 : Secret de femme (A woman's secret) de Nicholas Ray : Marian Washburn
1949 : Britannia Mews de Jean Negulesco : Adelaide 'Addie' Culver
1949 : Father Was a Fullback de John M. Stahl : Elizabeth Cooper
1949 : Bagdad de Charles Lamont : Princess Marjan
1950 : Sur le territoire des Comanches (Comanche territory) de George Sherman : Katie Howard
1950 : Tripoli (Tripoli) de Will Price : Countess D'Arneau
1950 : Rio Grande de John Ford : Mrs. Kathleen Yorke
1951 : Les Frères Barberousse (Flame of Araby) de Charles Lamont : Princess Tanya
1952 : Les Fils des Mousquetaires (At sword's point) de Lewis Allen : Claire - la fille d'Athos
1952 : La Loi du fouet (Kangaroo) de Lewis Milestone : Dell McGuire
1952 : L'Homme tranquille (The Quiet man) de John Ford : Mary Kate Danaher
1952 : À l'abordage (Against all flags) de George Sherman : Prudence 'Spitfire' Stevens
1953 : La Belle rousse du Wyoming (The Redhead from Wyoming) de Lee Sholem : Kate Maxwell
1953 : À l'assaut du Fort Clark (War arrow) de George Sherman : Elaine Corwin
1954 : La rousse mène l'enquête (Malaga) de Richard Sale : Joanna Dana
1955 : Ce n'est qu'un au revoir (The Long gray line) de John Ford : Mary O'Donnell
1955 : Le Brave et la Belle (The Magnificent matador) de Budd Boetticher : Karen Harrison
1955 : Madame de Coventry (Lady Godiva of Coventry) de Arthur Lubin : Lady Godiva
1956 : L'Homme de Lisbonne (Lisbon) de Ray Milland : Sylvia Merrill
1956 : Everything But the Truth de Jerry Hopper : Joan Madison
1957 : L'aigle vole au soleil (The Wings of eagles) de John Ford : Min Wead
1959 : Notre Agent à La Havane (Our man in Havana) de Carol Reed : Beatrice Severn
1960 : Mrs. Miniver de Marc Daniels TV : Mrs. Miniver
1960 : DuPont Show of the Month de Marc Daniels TV : Lady Marguerite Blakeney
1961 : New Mexico (The Deadly companions) de Sam Peckinpah : Kit Tilden
1961 : La Fiancée de papa (The Parent trap) de David Swift : Margaret "Maggie" McKendrick
1962 : M. Hobbs prend des vacances (M. Hobbs takes a vacation) de Henry Koster : Peggy Hobbs
1963 : La Montagne des neuf Spencer (Spencer's mountain) de Delmer Daves : Olivia Spencer
1963 : Le Grand McLintock (McLintock) d'Andrew V. McLaglen : Katherine Gilhooley McLintock
1963 : Hallmark Hall of Fame de George Schaefer TV : Susanna Cibber
1965 : La Bataille de la Villa Fiorita (The Battle of the villa Fiorita) de Delmer Daves : Moira
1966 : Rancho Bravo (The Rare breed) d'Andrew V. McLaglen : Martha Price
1966 : The Garry Moore Show TV : Sara Longstreet
1967 : Off to See the Wizard : Mother Goose
1970 : How Do I Love Thee? de Michael Gordon : Elsie Waltz
1971 : Big Jake de George Sherman et John Wayne : Martha McCandles
1973 : Le poney rouge (The Red Pony) de Robert Totten TV : Ruth Tiflin
1991 : Ta mère ou moi (Only the lonely) de Chris Columbus : Rose Muldoon
1995 : The Christmas Box de Marcus Cole TV : Mary Parkin
1998 : Un taxi pour le Canada (Cab to Canada) de Christopher Leitch TV : Katherine Eure
1998 : Une dernière danse (The Last Dance) de Kevin Dowling TV : Helen Parker
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De son vrai nom Margaret Zelle, elle est née le 7 août 1876 à Leeuwarden (Frise), d'Adam Zelle, un marchand de casquettes hollandais et de Antje van der Meulen. Alors qu'elle n'était âgée que de 6 ans, sa famille déménagea pour Leiden. Sa mère mourut en 1891 et, la même année, son père fit faillite. Elle essaya alors de devenir enseignante. À 18 ans, elle se maria avec un officier de la marine néerlandaise, Rudolf MacLeod, avec qui elle partit vivre aux Indes néerlandaises (où l'un de ses deux enfants fut empoisonné par une servante qui était l'amante de Rudolf Macleod en 1899). De retour en Europe, après une escale de quelques mois à La Haye où elle se sépare de son mari qui était un homme violent et alcoolique, elle fit, en novembre 1903, une arrivée à Paris peu remarquée. Jouant sur le patronyme écossais de son mari, elle se fait appeler « Lady MacLeod » et, pour survivre, elle se fait embaucher dans un cirque en tant qu'écuyère. Au printemps 1905, grâce à la collaboration involontaire d'Émile Guimet, le fondateur du musée du même nom, elle triomphe dans un numéro de danseuse érotique exotique sous le nom de Mata Hari, signifiant "soleil" en malais.Couronnée d'aigrettes et de plumes, elle se produit d'une capitale à l'autre, guettée par les échotiers qui comptent ses chapeaux, ses chiens, ses fourrures, ses amants. Elle les aide à créer autour de sa personne une légende : elle serait née à Java où les prêtres de Shiva l'ont initiée aux secrets de son culte et de ses danses. Son père était un riche industriel. Son mari, un officier supérieur dont elle est séparée, était jaloux comme un tigre (Mata Hari aurait même affirmé qu'il lui aurait arraché un téton en la mordant mais ce fait a été déclaré faux après sa mort). Elle est aussi une courtisane qui se préoccupe trop peu de la nationalité de ses conquêtes.
C'est le 2 septembre 1916 que, procédant à des démarches pour un laissez-passer à destination de Vittel, elle fit la rencontre (non sollicitée par elle) du capitaine Ladoux, chef des services du contre-espionnage français. Il l'invite à mettre ses relations internationales et ses facultés de déplacement au service de la France. Elle accepta contre promesse d'une somme d'un million de francs ... qui ne fut jamais versée. En tant que ressortissante des Pays-Bas, elle pouvait franchir librement les frontières. Pour éviter les combats, elle rejoignait les Pays-Bas via l'Espagne et la Grande-Bretagne. Courtisée par de nombreux officiers alliés, elle fut néanmoins interrogée par les services britanniques à qui elle reconnut son appartenance aux services secrets français, bien que la suite des événements allât le démentir. On ne sait pas si elle mentit à cette occasion, croyant que cette histoire la rendrait plus intrigante, ou si les services français se servaient effectivement d'elle sans le reconnaître, en raison des réactions internationales que cette révélation aurait suscité.
En janvier 1917, l'attaché militaire allemand à Madrid, le major Kalle que Mata Hari avait tenté de séduire, transmit un message radio à Berlin, décrivant les activités d'un espion, de nom de code H-21. Les services secrets français interceptèrent le message et, en fonction des informations qu'il contenait, furent capables d'identifier H-21 comme étant Mata Hari. Aussi étrange que cela puisse paraitre, les Allemands chiffrèrent le message avec un code qu'ils savaient pertinemment connu des Français, laissant les historiens penser que le but du message était que, si elle travaillait effectivement pour les Français, ceux-ci pourraient démasquer sa double identité et la neutraliser. Six semaines après son retour de Madrid le 13 février 1917, le contre-espionnage français fit une perquisition dans sa chambre de l'hôtel Elysées Palace sur les Champs-Élysées (actuellement siège de la banque HSBC France). On ne trouva pas de preuve incontestable, mais le sac à main contenait deux produits pharmaceutiques dont le mélange pouvait fournir une encre sympathique — mais dont l'un n'était autre qu'un contraceptif efficace. Des télégrammes chiffrés interceptés établissaient (et elle le reconnut) que le consul allemand en Hollande lui avait versé 20 000 francs. « Pour prix de mes faveurs », précisait-elle. Pour des « renseignements », selon ses juges, sans préciser lesquels.Mata Hari apporta en fait très peu d'informations que ce soit aux Allemands ou aux Français et le seul qui soit assez important concernait un autre agent double qui avait infiltré le réseau allemand pour les services secrets français. De plus on peut penser qu'elle travaillait surtout pour l'Entente car après ses nombreux amants (on lui en prête plus de 150) elle s'éprit vers la fin 1916 d'un capitaine russe au service de la France dénommé Vadim Maslov, fils d'amiral. Il avait 21 ans et lui rappelait peut-être son fils mort qui devait avoir le même âge. Pour anecdote, elle voulait aussi se "venger" des Allemands qui lors d'une perquisition au théâtre de Berlin lui avaient pris toutes ses fourrures pour un montant d'environ 80 000 francs.
Accusée d'espionnage au profit de l'Allemagne, Mata Hari passe du statut d'idole à celui de coupable idéale dans une France traumatisée par la guerre et dont l'armée vient de connaître d'importantes mutineries après l'échec de la bataille du Chemin des Dames. Son avocat n'eut le droit d'assister qu'aux premiers et derniers interrogatoires. Le procès ne dura qu'une journée sans apporter de nouveaux éléments. Elle fut même, lors du procès, abandonnée par son amoureux Vadim Maslov qui la qualifia tout simplement "d'aventurière".
Condamnée à mort, elle fut fusillée le 15 octobre 1917, à l'âge de 41 ans, dans les fossés de la forteresse de Vincennes. Selon la légende, elle aurait refusé le bandeau qu'on lui proposait et aurait lancé un dernier baiser aux soldats de son peloton d'exécution.
Juste avant d'être fusillée, Mata Hari s'écria: "quelle étrange coutume des Français que d'exécuter les gens à l'aube!" Sa famille ne réclama pas le corps, qui fut confié à la faculté de médecine de Paris. Son corps fut disséqué par des étudiants en médecine, puis incinéré. Enfin, ses cendres furent déposées dans une fosse commune. Il ne reste donc aujourd'hui plus rien de la dépouille mortelle de Mata Hari.
Dès la fin de la guerre, l'Allemagne la présenta d'abord comme une innocente victime, n'ayant jamais collaboré avec les services de renseignements allemands.Cependant en 1931, dans un important ouvrage collectif L'Espionnage pendant la guerre mondiale auquel ont notamment collaboré des historiens, des officiers et des anciens agents des services secrets, il est fait mention que « Mata Hari a fait de grandes choses pour l'Allemagne; elle fut le courrier pour nos informateurs installés à l'étranger ou en pays ennemis... Mata Hari était parfaitement au courant des choses militaires, puisqu'elle avait été formée dans l'une de nos meilleures écoles d'information... Elle était un agent de marque. »
En 1937, « Mademoiselle Docteur », Fräulein Schragmüller, qui travaillait pendant la guerre au bureau III C, sous le nom de code H21, à Anvers, publia ses mémoires. Elle y révèle à propos de Mata Hari : « Pas une des nouvelles qu'elle a envoyées n'était utilisable, et ses informations n'ont eu pour nous aucun intérêt politique et militaire. » Elle reconnaitra cependant : « La condamnation était méritée et conforme à l'esprit du code militaire. »
Publié à 22:04 par dessinsagogo55
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Le premier baiser qu'on obtient d'une femme est comme le premier cornichon
qu'on parvient à extraire du bocal.
Le reste vient tout seul.
Mark Twain
« L'amour n'est pas seulement un miracle né d'une rencontre, il est, jour après jour, ce que l'on veut qu'il soit. »
Martin Gray
ABBA est une formation de pop musique suédoise fondée à Stockholm en novembre 1970 par Agnetha Fältskog, Benny Andersson, Björn Ulvaeus et Anni-Frid Lyngstad (dite Frida), qui a vendu à ce jour plus de 400 millions de formats musicaux (2008). Les initiales des 4 prénoms formant l'acronyme et palindrome ABBA, ce n'est qu'en 1976 que le désormais célèbre logo (avec un B inversé) sera utilisé (ce logo est un ambigramme).
Grand vainqueur du Concours Eurovision de la chanson 1974 avec Waterloo, n° 1 à l'échelle internationale, ABBA débute sa carrière modestement avec les titres People Need Love en 1972, Ring Ring en 1973, Hasta Mañana (dans certains pays) en 1974 et, I Do, I Do, I Do, I Do, I Do et SOS en 1975. Par ailleurs, le groupe est l'un des pionniers en matière de vidéo-clips et son image aux costumes excentriques est rapidement associée au kitsch.
Ses membres ayant déjà connu la gloire de façon individuelle en Suède dans les années soixante, ABBA connaît la musique et ne néglige rien dans tous les aspects de la production. Tout est effectué par le groupe, de l'écriture des textes par Björn à la composition musicale par Benny en passant par les techniques vocales de Anni-Frid et Agnetha. Les arrangements, le mixage, le marketing et toutes décisions importantes passent entre les mains des quatre membres du groupe, qu'elles soient d'ordre musical, artistique ou d'affaires. Le manager Stig Anderson, souvent appelé cinquième membre du groupe, coécrit les textes sur les premiers albums, jusqu'en 1977.
En 1976, cette image et le son ABBA sont dorénavant reconnaissables. Les mélodies sont accrocheuses et les arrangements plus que parfaits ; c'est ainsi que Mamma Mia et Fernando (malgré quelques erreurs de grammaire anglaise) occupèrent la première place des palmarès mondiaux dans le premier semestre de cette même année. En juin, ABBA est invité à se produire à l'opéra de Stockholm, lors des célébrations du mariage du roi Charles XVI Gustave de Suède et de Silvia Sommerlath. Pour l'occasion, ABBA interprète une toute nouvelle chanson dont le titre fera histoire: Dancing Queen. Le groupe, portant costumes et perruques baroques, dédie le morceau à la jeune reine rayonnante. Ce titre à succès sortira sur l'album Arrival, qui se vendra à plus de 10 millions d'exemplaires dans le monde.
Lors de sa sortie en août 1976, Dancing Queen connaît instantanément un succès mondial et est rapidement associée, à tort, à la vague disco de l'époque. La chanson détient la première position du palmarès de certains pays durant plusieurs mois et l'ABBAmania fait dorénavant fureur partout dans le monde, jusqu'en Australie, pays où le groupe devait d'ailleurs rencontrer le plus franc succès. ABBA multiplie les apparitions télé, jeunes et moins jeunes s'affichent avec des vêtements à l'effigie ABBA, les ventes d'albums ne cessent d'augmenter et les stations de radio ne cessent de diffuser les succès du groupe. Seule, l'Amérique du Nord est réticente au phénomène ABBA, le Canada lui étant toutefois plus favorable que son voisin du Sud.
D'autres succès suivent : Money Money Money, Knowing Me, Knowing You (titre sublimé par John Lennon), The Name of The Game, Take A Chance On Me, Eagle (dans certains pays) et Summer Night City.
À cette époque, et dans le but d'éviter des impôts nationaux de près de 75%, ABBA investit et devient une gigantesque société économique. Le groupe et ses membres investissent dans la société de production qui l'a vu naître, Polar Music AB, qui devient dès lors Polar Music International AB. ABBA fait aussi construire son propre studio d'enregistrement, le Polar Music Studios, dans un ancien cinéma désaffecté de Stockholm. Polar investit également dans des usines d'assemblage, des chaînes de restaurants, des salles de cinéma, une galerie d'art, une compagnie de pétrole et se voit désormais coté en bourse.
Le sacre définitif arrive en 1978 lors de la sortie du film documentaire ABBA-The Movie (connu en France sous le titre Vive Abba) tourné en Australie durant la tournée The European & Australian Tour de 1977 et réalisé par Lasse Hallström, concepteur de la quasi-totalité des clips d'ABBA. Ce film creva les écrans aux États-Unis et le mois de mai 1978 y fut déclaré « mois ABBA ». En fin d'année, le film se classe en 5e position avec plus de 20 millions d'entrées. Toutefois, une ombre au tableau se dessine partiellement : Agnetha souffre de cette popularité. Elle craint les foules de plus en plus et sa peur de l'avion restreint les engagements du groupe. Mais le plus difficile à ses yeux demeure néanmois l'éloignement de ses enfants qui lui pèse énormément. Agnetha et Björn annoncent officiellement leur divorce à la mi-janvier 1979.
Knowing Me Knowing You
Malgré ces épreuves, ABBA réfute les rumeurs de séparation et poursuit sur sa lancée. En janvier 1979, le groupe participe au gala télévisé A Gift Of Song - A Unicef Concert organisé conjointement par l'UNESCO et le producteur australien Robert Stigwood à l'occasion de l'Année Internationale de l'Enfance. La soirée est retransmise en direct du siège de 'UNESCO Nations-Unies de New York. En guise de contribution, ABBA interprète sa toute nouvelle chanson Chiquitita et en cède les droits à l'UNICEF.
Dans la même année, ce n'est pas moins de cinq chansons à succès qui se hissent au sommet des hit-parades mondiaux. Outre Chiquitita, Voulez-Vous, Angeleyes (dans certains pays) et Does Your Mother Know (extraits de l'album Voulez-Vous), le nouveau hit Gimme Gimme Gimme (a man after midnight) s'ajoute à la liste et figure sur l'album compilation The Greatest Hits Volume II. Dans le même temps, ABBA effectue une immense tournée qui conduit Agnetha, Björn, Benny et Anni-Frid en Amérique du Nord et en Europe. Le groupe joue partout à guichets fermés.
En 1980, le quatuor, qui connaît beaucoup de succès avec I Have A Dream, Super Trouper et The Winner Takes It All, enregistre également Gracias Por La Musica, un album compilation réunissant une dizaine de ses succès enregistrés en espagnol. Tout au long de sa carrière, ABBA aura utilisé le suédois, l'anglais, l'espagnol, le français et l'allemand pour les besoins d'un puissant marketing international.
En février 1981, Anni-Frid et Benny divorcent à leur tour. Le plaisir de créer, de travailler et de chanter ensemble s'émousse. L'album, The Visitors sera le dernier. Même si le disque est, comme les précédents, de grande qualité, la magie d'ABBA n'est plus là. Malgré tout, le titre One Of Us réussi à bien se démarquer et se classe dans de nombreux hit-parades internationaux, à la différence de When All Is Said And Done et Head Over Heels qui ne connurent qu'un bref passage sur les ondes radio.