Date de création : 09.04.2012
Dernière mise à jour :
11.01.2025
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Par allan ehrhardt www, le 19.12.2024
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écrire votre commentaire... peka eme
Par Anonyme, le 17.12.2024
lors de mon dernier voyage j'ai eu la chance de rencontrer hugues aufray.
il est toujours aussi gentil , accu
Par cuisine2jacques, le 15.12.2024
nicole aniston
Par Anonyme, le 26.10.2024
Sun Yat-sen (chinois simplifié : 孫中山 ; chinois traditionnel : 孫逸仙 ; pinyin : ; cantonais Jyutping : syun¹ jat⁶sin¹ ; zhuyin : ㄙㄨㄣ 〡ˋ ㄒ〡ㄢ, Sun Yat-sen étant la prononciation en cantonais qui s'est exportée en Occident ; le nom se prononce Sūn Yìxiān en mandarin), plus connu en Chine sous son surnom Sun Zhongshan (en mandarin, chinois : 孙中山 / 孫中山, , cantonais Jyutping : syun¹ zung¹saan¹, zhuyin : ㄙㄨㄣ ㄓㄨㄥ ㄕㄢ), également appelé Sun Wen (孫文), (12 novembre 1866 – 12 mars 1925) est un révolutionnaire et homme d'État chinois.
Il est considéré comme « le père de la Chine moderne ». Il a eu une influence significative dans le renversement de la dynastie Qing (dont le dernier représentant a été Puyi) et l'émergence de la république de Chine. Sun Yat-sen, l'un des fondateurs du Kuomintang, a été le premier président de la république de Chine en 1912 et, entre 1917 et 1925, dirigea plusieurs gouvernements basés dans le Sud de la Chine, qui visaient à réunifier le pays alors en proie à la domination des seigneurs de la guerre.
Formé à l'étranger, Sun est considéré comme l'un des dirigeants les plus grands et les plus importants de la Chine moderne, mais sa vie politique a été marquée par une lutte constante et un exil fréquent. Après le succès de la révolution de 1911, il démissionna rapidement de son poste de président de la république de Chine nouvellement fondée et céda son poste à Yuan Shikai. Il s'exila bientôt au Japon pour des raisons de sécurité, mais revint fonder un gouvernement révolutionnaire dans le sud de la Chine, pour défier les seigneurs de guerre qui contrôlaient une grande partie du pays. En 1923, il invite des représentants de l'Internationale communiste à Canton (Guangzhou) pour réorganiser son parti et forme une alliance fragile avec le Parti communiste chinois. Il n'a pas vécu assez longtemps pour voir son parti unifier le pays sous son successeur, Tchang Kai-shek, lors de l'Expédition du Nord. Il mourut à Pékin d'un cancer de la vésicule biliaire en 1925.
L'héritage principal de Sun est sa philosophie politique connue sous le nom de Trois principes du peuple : Mínzú (民族主義; Mínzúzhǔyì) ou nationalisme (indépendance vis-à-vis de la domination étrangère), Mínquán (民權主義; Mínquánzhǔyì) ou « droits du peuple » (parfois traduit par « démocratie »), et Mínshēng (民生主義; Mínshēngzhǔyì) ou moyens de subsistance du peuple (parfois traduit par « communautarisme »).
Il est surnommé le « Père de la nation » dans l'actuelle république de Chine (Taïwan) et le « Précurseur de la Révolution » dans la république populaire de Chine pour son rôle déterminant dans le renversement de la dynastie Qing lors de la Révolution de 1911. Sun est unique parmi les dirigeants chinois du xxe siècle car il est largement vénéré à la fois par le Parti communiste chinois continental et par le Kuomintang de Taïwan.
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Marie-Louise Léopoldine Françoise Thérèse Josèphe Lucie de Habsbourg-Lorraine (Maria Ludovica Leopoldina Francisca Theresa Josepha Lucia de Habsbourg-Lorraine), archiduchesse d'Autriche, princesse de Hongrie et de Bohême, née le 12 décembre 1791 à Vienne (Autriche) et morte le 17 décembre 1847 à Parme (Parme), est impératrice des Français de 1810 à 1814, puis duchesse de Parme, Plaisance et Guastalla jusqu'en 1847.
Fille aînée de l'empereur François Ier d'Autriche, elle est donnée en mariage en 1810 à l'empereur des Français et roi d'Italie Napoléon Ier pour sceller le traité de Schönbrunn entre la France et l'Autriche, après la défaite de celle-ci lors de la bataille de Wagram en 1809.
Rejoignant à contrecœur la cour impériale des Tuileries, Marie-Louise commence rapidement à apprécier sa nouvelle position bien que les Français ne l'aiment pas et qu'elle ne se sente pas chez elle dans ce pays qui, vingt ans auparavant, a décapité une autre archiduchesse autrichienne, sa grand-tante Marie-Antoinette, épouse de Louis XVI.
Quand Napoléon est vaincu par la Sixième Coalition, Marie-Louise décide de ne pas le suivre dans son exil à l'île d'Elbe, mais rentre avec son fils à la cour de Vienne. À l'issue des Cent-Jours et de la défaite décisive de Napoléon à Waterloo, l'impératrice, pour mieux défendre les intérêts de son fils, décide de rester fidèle à sa famille d’origine, les Habsbourg-Lorraine. Le congrès de Vienne lui accorde, en 1815, les duchés de Parme, Plaisance et Guastalla. Elle n'a alors que 24 ans.
Durement critiquée par les Français pour avoir abandonné Napoléon au moment de la débâcle, Marie-Louise, qui gouverne pendant une période troublée, réussit en revanche, par une politique éclairée et sociale étroitement surveillée par l'Autriche, à être très aimée des Parmesans qui l'appellent « la bonne duchesse ».
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Événements
222 : Héliogabale est assassiné puis son cadavre traîné dans les rues de Rome et jeté dans le Tibre. |
843 : une cérémonie officielle en la basilique Sainte-Sophie, présidée par l'impératrice de Byzance Théodora, rétablit le culte des images. |
1387 : victoire de John Hawkwood à la bataille de Castagnaro. |
1513 : le cardinal Jean de Médicis fils de Laurent de Médicis est élu 217e pape de l'Église catholique sous le nom de Léon X (fin de son pontificat en 1521). |
1526 : mariage public de Charles Quint avec l'Infante Isabelle à Séville. |
1578 : Nicolò da Ponte est élu doge de Venise. |
1597 : les troupes espagnoles s'emparent d'Amiens, pendant la huitième guerre de Religion. |
1641 : victoire des Guaranis sur les Bandeirantes à la bataille de Mbororé. |
1649 : la paix de Rueil met fin à la Fronde. |
1674 : prise de Vesoul, par le duc de Navailles. |
1793 : début des massacres de Machecoul, lors de la guerre de Vendée. |
1794 : Carnot, Monge, et Lamblardie, sont chargés de la création de la future École polytechnique. |
1810 : mariage par procuration entre Marie-Louise d'Autriche et Napoléon Ier dans l'église des Augustins à Vienne. |
1813 : entrée de l'armée impériale russe à Berlin dans le cadre de la campagne d'Allemagne. |
1824 : création du Bureau des affaires indiennes aux États-Unis. |
1845 : bataille de Kororāreka (en), opposant les Maoris aux Britanniques, en Nouvelle-Zélande. |
1861 : adoption de la Constitution des États confédérés. |
1879 : Shō Tai abdique, mettant fin au royaume de Ryūkyū. |
1911 : la France s'aligne sur l'heure du méridien de Greenwich et abandonne le méridien de Paris. |
1916 : la cinquième bataille de l'Isonzo sur le front italien débute et durera huit jours. |
1917 : l'armée britannique occupe Bagdad. |
1938 : Kurt Schuschnigg, chancelier fédéral d'Autriche, est poussé à la démission par Hitler. L'Anschluss aura lieu le lendemain. |
1941 : avec la loi Lend-Lease, ou « Prêt-bail », les États-Unis rompent avec leur politique isolationniste. |
1945 : |
proclamation de l'empire du Viêt Nam, État fantoche de l'empire du Japon. |
la marine impériale japonaise organise une attaque kamikaze à longue portée contre les transporteurs de la 5e flotte américaine ancrés dans l'atoll d'Ulithi. |
1946 : Rudolf Höss est capturé par l'armée britannique. |
1963 : exécution du colonel Jean-Marie Bastien-Thiry à la suite de l'attentat du Petit-Clamart contre le Général de Gaulle. |
1970 : au Cambodge, des manifestants saccagent les ambassades du Viêt Nam du Nord et du gouvernement provisoire du Viêt Nam du Sud à Phnom Penh, pendant la guerre civile. |
1975 : António de Spínola tente un coup d'État qui échoue, sous la Troisième République portugaise. |
1978 : massacre de la route côtière en Israël, par le Fatah et l'OLP. |
1982 : Scott Hamilton devient champion du monde de patinage artistique. |
1983 : le sommet des non-alignés, réuni à New Delhi, accuse Israël « d'actes de génocide contre le peuple palestinien ». |
1985 : Mikhaïl Gorbatchev, 55 ans, est élu secrétaire général du Parti communiste de l'Union soviétique, succédant à Konstantin Tchernenko. |
1986 : Jean-Marie Le Pen, homme politique français, est condamné pour « antisémitisme insidieux ». |
1987 : Helmut Kohl est réélu chancelier d'Allemagne fédérale, à la tête du Cabinet Kohl III. |
1990 : |
le Parlement lituanien signe l'acte de rétablissement de l'État lituanien, proclamant ainsi l'indépendance du pays. |
des Mohawks de Kanesatake, Canada, érigent une barricade symbolique contre l'agrandissement du terrain de golf d'Oka, ce qui conduira à la crise d'Oka. |
Patricio Aylwin devient président de la république du Chili, le premier de la transition démocratique. |
2001 : |
premier tour des élections municipales en France. |
Janica Kostelić remporte la Coupe du monde féminine de ski alpin. |
les Talibans détruisent à l'explosif les Bouddhas de Bâmiyân. |
2003 : les États-Unis ajoutent à leur arsenal militaire la bombe MOAB (Massive Ordnance Air Blast Bomb - munition massive à effet de souffle), qui vient d'être testée en Floride. |
2004 : attaque terroriste à Madrid (Espagne). Des attentats sanglants frappent presque simultanément des trains et des gares madrilènes en pleine heure de pointe, tuant 191 personnes et en blessant plus de 1 500. |
2005 : |
sortie européenne de la console portable de Nintendo, la Nintendo DS. |
le transporteur à rabais Jetsgo de Montréal met fin à ses activités. |
2006 : Michelle Bachelet est devenue la présidente du Chili. |
2007 : après 12 ans passés à la tête de l'État français, Jacques Chirac annonce qu'il ne briguera pas un troisième mandat. |
2009 : fusillade de l'Albertville-Realschule. Tim Kretschmer, ancien élève âgé de 17 ans, tue 16 personnes (10 élèves, 3 enseignants et 3 passants), à Winnenden (Allemagne), avant de se donner la mort. |
2011 : |
un séisme de magnitude 9,0 sur l'échelle de Richter a lieu au Japon. Il s'ensuit un tsunami qui s'abat sur les côtes de l'Asie orientale et un grave accident nucléaire à la centrale de Fukushima (Japon). |
commercialisation de l'iPad 2 aux États-Unis. |
2012 : massacre de Kandahar en Afghanistan. |
2014 : le conseil suprême de la république autonome de Crimée et le conseil municipal de la ville de Sébastopol déclarent l’indépendance de la république de Crimée, par sécession de l’Ukraine. |
2018 : |
en Colombie, des élections législatives sont organisées. |
à Cuba, des élections législatives sont organisées. |
au Chili, Sebastián Piñera, est investi pour la seconde fois président de la république du Chili. |
2019 : le président Abdelaziz Bouteflika renonce à briguer un cinquième mandat et reporte sine die l'élection présidentielle après 23 jours de manifestations en Algérie, allongeant de facto la durée de sa fonction, le Premier ministre Ahmed Ouyahia démissionne. |
2020 : l'OMS considère l’épidémie de Covid-19 comme une pandémie. |
2022 : |
Déclaration de Versailles, document des dirigeants de l'Union européenne (UE) en réponse à l'invasion de l'Ukraine, et réaffirme le soutien de l'UE à l'Ukraine. |
Sortie du film Turning Red sur Disney+ |
Arts, culture et religion |
1851 : première à Venise de l'opéra Rigoletto de Verdi. |
1996 : les ex-Beatles repoussent une offre de 225 millions de dollаrs рour se réunir en vue d'une tournée. |
1997 : Paul McCartney, l'ex-Beatles, est fait chevalier par la reine Élisabeth II. |
2001 : Jean-Paul II béatifie 233 religieuses, moines et laïcs, victimes de la guerre civile espagnole entre 1936 et 1939. |
Sciences et techniques |
1712 : 11 mars décompté à titre unique comme un 30 février en Suède (10 mars grégorien), entre le retour provisoire au calendrier julien par ce pays décidé l'année 1711 précédente et son adoption définitive du calendrier grégorien en 1753. |
1878 : Thomas Edison présente le phonographe à l'Académie des sciences. |
1993 : premier vol de l'Airbus A321 (version allongée de l'A320). |
Économie et société |
1702 : le Daily Courant commence à paraître, considéré comme le premier quotidien anglais. |
1888 : le grand blizzard commence à frapper les États-Unis. |
1891 : le premier match public de l'histoire du basket-ball se dispute au collège de Springfield, Massachusetts. |
1932 : loi Landry de généralisation des allocations familiales en France. |
1991 : Monica Seles devient la plus jeune joueuse no 1 à la WTA, à l'âge de 17 ans, 3 mois et deux jours. |
1995 : Yolanda Chen porte le record du monde féminin indoor du triple saut à 15,03 m. |
1996 : attribution des marchés publics de la construction et la rénovation des lycées d'Île-de-France ; la vice-présidente du conseil régional d'Île-de-France chargée de la Commission des marchés Claude-Annick Tissot révèle dans une note adressée au président RPR du conseil régional Michel Giraud « de graves anomalies » dans le fonctionnement de la Commission des marchés. |
1998 : le corps de l'acteur et chanteur Yves Montand mort six ans plus tôt est exhumé pour un test destiné à comparer son ADN avec celui d'une jeune femme de 22 ans qui affirme être sa fille (Aurore Drossard), ces analyses s'avéreront négatives. |
2000 : un coup de grisou tue 81 mineurs dans une mine de charbon de l'est de l'Ukraine. |
2017 : un attentat du Hayat Tahrir al-Cham contre des pèlerins chiites à Damas provoque au moins 74 morts. |
2020 : l'OMS déclare que l'épidémie de maladie à coronavirus qui a commencé en 2019 est une pandémie. |
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La grande famine irlandaise, ou localement la Grande Famine (en irlandais : An Gorta Mór ou An Drochshaol ; en anglais : The Blight, The Irish Potato Famine ou The Great Famine), est une famine très importante survenue en Irlande entre 1845 et 1852.
Cette catastrophe fut en grande partie le résultat de cinquante années d'interactions désastreuses entre la politique économique impériale britannique, des méthodes agricoles inadéquates et l'apparition du mildiou sur l'île. À l'époque, le mildiou anéantit presque intégralement les cultures locales de pommes de terre, qui constituaient la nourriture de base de l'immense majorité de la population, la paysannerie irlandaise.
Contexte
La révolte des catholiques irlandais en 1649 contre Oliver Cromwell entraîna une répression brutale et la mise en place des Lois pénales destinées à les discriminer. Parmi cette série de mesures, la loi sur le papisme instituait que les terres des catholiques, au lieu d'être transmises au fils aîné, devaient être divisées entre tous les fils d'une même famille, ce qui entraîna un découpage des héritages, une baisse importante de la taille des exploitations agricoles et une vulnérabilité croissante de leurs exploitants.
Pour subsister, les Irlandais commencèrent à pratiquer principalement la culture de la pomme de terre – tubercule nourrissant et ne nécessitant que peu d'espace pour être cultivé. Par ailleurs, beaucoup de paysans n'étaient pas propriétaires de leurs terres et devaient payer un fermage à un landlord protestant et britannique. La plupart des terres (95 %) appartiennent à quelques milliers de familles, généralement protestantes.
Une catastrophe de grande ampleur
En 1845, provenant d'Europe continentale, le mildiou, un oomycète parasite appelé Phytophthora infestans, allié à l'humidité du climat, provoqua une forte chute, de l'ordre de 40 %, de la production de pommes de terre et entraîna une famine d'une grande ampleur, alors qu'un tiers de la population dépendait exclusivement de la pomme de terre pour se nourrir. Le phénomène était suivi de près dans les milieux agricoles, jusqu'aux États-Unis, où en septembre 1845, le journal American Farmer s'intéressa à la maladie de la pomme de terre et à son évolution, en évoquant la possibilité qu'elle fût encore d'ampleur relative.
Contrairement à ce qui s'était passé pendant la famine de 1780, les ports irlandais restèrent ouverts en 1845-1846 sous la pression des négociants protestants et, en dépit de la famine, l'Irlande continua à exporter de la nourriture. Alors que dans des régions de l'île des familles entières mouraient de faim, des convois de nourriture appartenant aux landlords, escortés par l'armée, partaient vers l'Angleterre. Certains propriétaires expulsèrent leurs paysans, même s'ils étaient en mesure de payer leur loyer comme lors de l'incident de Ballinglass en mars 1846. Malgré tout, en 1845, la pénurie ne fut pas de plus grande ampleur que d'autres crises régionales précédentes qui n'étaient pas restées dans les mémoires. Ce fut l'anéantissement de la récolte de pomme de terre de trois des quatre années qui suivirent qui entraîna une famine et des épidémies telles que les institutions de secours des indigents, qu'elles soient gouvernementales ou privées, se révélèrent incapables d'y faire face.
Plusieurs initiatives caritatives furent prises. Dès 1841, le pape exhorta les archevêques à lever des fonds à travers l'Europe et l'Amérique. Ce mouvement de solidarité catholique se traduisit par un grand nombre de dons dont le montant total resta difficile à évaluer. L'archevêque de Dublin, Paul Cullen, établit une estimation à 14 000 £ voire 15 000 £. En 1845, le sultan ottoman Abdülmecit Ier déclara son intention de verser 10 000 £ pour les paysans irlandais, mais la reine Victoria demanda que le sultan n'envoyât que 1 000 £, car elle-même avait donné seulement 2 000 £. Le sultan envoya donc 1 000 £ et trois navires remplis de nourriture, que les soldats britanniques tentèrent de bloquer.
Le nombre de victimes aurait pu être sensiblement moins élevé si les responsables politiques britanniques avaient choisi d'intervenir. Pourtant, par négligence, indifférence, insensibilité, cynisme, ou mépris des pauvres clairement affiché, ils restèrent globalement passifs. Ceux s'étant prononcés en faveur d'une aide à l'Irlande ont rencontré l’hostilité d’une partie de l’opinion publique anglaise et aux partisans d’un libéralisme économique sans entrave.
Le nombre de vagrants secourus, rien qu'à Leeds, à sauté de 278 (en 1846) jusqu'à 1896 (en avril 1847) à cause de l'exode irlandais. La même année, des ressortissants irlandais en Angleterre comme Edward Irwin de Derrygore ont organisé des charités comme le 'Leeds Irish Relief Fund'.
La Nation choctaw envoyant des secours et de l'argent en 1847.
Responsables anglais impliqués
Sir Charles Trevelyan, 1er Baronet,
Conséquences
S'il n'existe pas de décompte officiel du nombre de morts entre 1846 et 1851, diverses estimations récentes évaluent à un million le nombre total de victimes, particulièrement dans les comtés les plus pauvres. La Grande Famine eut d'ailleurs des conséquences importantes en matière foncière, en accentuant le phénomène de concentration des terres et d'augmentation de la taille moyenne des exploitations souhaitée par les landlords : entre 1841 et 1851, la part des tenures de moins de cinq acres passa de 35 à 20 %, quand celle des tenures de quinze acres et plus augmenta de 31 à 48 % des terres agricoles irlandaises.
La famine dura jusqu'en 1851 mais eut des répercussions sur une plus longue durée, en particulier sur la démographie. Ainsi ce n'est qu'en 2022 que l'Irlande a enfin retrouvé sa population du milieu de xixe siècle. À propos des effets sur la population de l'île, aux morts de la famine, il fallut en effet ajouter près de deux millions de réfugiés, et autant d'émigrants, essentiellement à destination des États-Unis, de la Grande-Bretagne, du Canada et de l'Australie. Si les émigrants venaient de toutes les régions d'Irlande, ils furent plus nombreux à venir des comtés et des classes sociales pauvres. L'émigration irlandaise de l'époque se caractérisa en outre par la plus grande part de femmes choisissant de partir, contrairement à ce que l'on peut constater généralement dans les autres pays. En tout, la population irlandaise baissa de près d'un quart en dix ans, passant de huit à environ six millions de personnes. L'émigration devint dès lors un phénomène structurel : elle se poursuivit jusqu'en 1911, date à laquelle la population irlandaise tomba à 4,4 millions de personnes, soit son niveau de 1800.
Sur le plan culturel, la famine fut aussi l'un des facteurs du déclin de la langue irlandaise, langue parlée par plus de 90 % des Irlandais avant 1845, dont la vitalité était le principal signe de résistance du peuple irlandais et que les Britanniques ne parvenaient pas à éradiquer, à moins de 20 % de la population en 1860. Un grand nombre des orphelins de la famine reçurent dans les orphelinats la langue anglaise en héritage. La langue gaélique ne se remit jamais de la grande famine de 1845-1851 et, aujourd'hui, seuls 2 % des Irlandais parlent la langue de leurs ancêtres dans la vie courante. Pour les émigrants, la langue fut majoritairement abandonnée avec le temps et les générations.
Les Irlandais accusèrent le Royaume-Uni de les avoir volontairement abandonnés, puisque Westminster était partisan de la théorie du Laisser-faire ; l'État ne devant pas se substituer au marché. En revanche, l'armée britannique possédait les plus grandes réserves alimentaires d'Europe, qu'elle refusa de partager. Cette catastrophe fut à l'origine d'un renouveau du nationalisme irlandais, se traduisant notamment par la naissance du mouvement « Young Ireland ». John Mitchel, l'un des leaders du mouvement, écrivit en 1860 : « Le Tout-Puissant, en effet, a envoyé le mildiou, mais les Anglais ont créé la famine ».
L’héritage mémoriel que laisse la Grande Famine en Irlande et ailleurs dans le monde est aussi particulièrement grand. En fait, il semblerait que ce soit le souvenir des conséquences de l’évènement plutôt que de la famine en elle-même qui contribue à forger le souvenir national. Autrement dit, les premiers souvenirs nationaux de cette période sont davantage ceux des conséquences politiques et démographiques sur le territoire (au sens de l’émigration), que ceux des gens qui y ont perdu la vie. Ainsi, « La Grande Famine reste dans cette perspective un point d’ancrage essentiel non seulement dans le récit national irlandais, mais aussi dans celui de la diaspora qui y trouve un des aspects légitimant son identité irlandaise ».
À l’aube du XXe siècle, la Grande Famine est encore perçue comme une honte à laquelle on cherche des coupables plutôt qu’une commémoration quelconque, tel que préconisé aujourd’hui en hommage aux victimes. En effet, « si la Grande Famine a laissé une forte empreinte dans la mémoire collective des Irlandais, son souvenir n’était guère évoqué dans le paysage avant les années quatre-vingt-dix ». La question de la « mémoire collective » est donc à différencier grandement de celle du « souvenir ». Bien que les deux occupent une place similaire dans l’échiquier commémoratif, le premier peut se permettre d’occuper une tendance beaucoup plus péjorative que le second.
La Grande Famine dans les arts
Trinité, 3 tomes (la Jeunesse de Conor, Caroline, Shelley), par Leon Uris.
Famine, roman de Liam O'Flaherty publié en 1937. Traduction en français par C.D. Jonquières publiée en 1983 par Jean Picollec éditeur.
L'Adieu au Connemara, roman d'Hervé Jaouen. Presses de la Cité, 2003 ; Pocket no 12069, 2005.
Pendant la famine, en Irlande : journal de Phyllis McCormack, 1845-1847, par Carol Drinkwater, Gallimard jeunesse (coll. « Mon histoire »), 2006, traduit de l'anglais par Bee Formentelli.
Chimères, roman de Nuala O'Faolain, publié en 2001, réédité chez « 10/18 », domaine étranger.
L'Anneau de Claddagh, roman de Béatrice Nicodème, (tome 1 : Seamrog ; tome 2 : Stoirm ; tome 3 : Bliss) édition Gulf Stream, 2015 et 2016.
Grace, roman de Paul Lynch, publié chez Oneworld à Londres en 2017, et Albin Michel en 2019 pour la traduction française de Marina Boraso.
The Fields of Athenry est une chanson irlandaise reprenant le thème de la Grande Famine.
Fools Gold, une chanson du groupe irlandais Thin Lizzy figurant sur l'album Johnny the Fox (1976) a été inspirée par la Grande Famine. Les paroles évoquent des Irlandais voyageant en Amérique pour échapper à la famine et commencer une nouvelle vie.
Thousands are Sailing, du groupe anglais The Pogues, fait référence à l'émigration des Irlandais à la suite de la Grande Famine.
Le nom du groupe Black 47, fondé en 1989, fait référence à la Grande Famine (en 1847).
Famine de la chanteuse Sinéad O'Connor est une chanson rappelant le rôle joué par la Grande-Bretagne dans la survenue et l'ampleur de la famine. Elle traite également de l'importance du devoir de mémoire et de l'impact traumatique qu'a eu cet événement sur le peuple irlandais.
The Coffin Ships est une musique créée par le groupe irlandais de black metal « Primordial », en mémoire de la famine de 1845.
Famine Remembrance est une œuvre orchestrale et chorale du compositeur irlandais Patrick Cassidy, créée en 1996, pour le 150e anniversaire de la Grande Famine.
Song for John du groupe français Doolin’ raconte la migration irlandaise à l'époque de La Grande Famine.
Kilkelly, Ireland chanson composée par Peter Jones. Elle est formée d'une suite de paragraphes prenant la forme de courtes lettres qu'un Irlandais envoie à son fils parti vivre aux États-Unis.
The City of Chicago chantée par Christy Moore.
Horizons lointains de Ron Howard, 1992. Les vingt premières minutes sont consacrées à la Grande Famine et à l'émigration des personnages principaux aux États-Unis.
L'épisode 6 de la saison 2 de la série télévisée Victoria (2016-2019) parle essentiellement de la Grande Famine.
The Renegade de Lance Daly (2018) se déroule en Irlande, en 1847, pendant la Grande Famine.
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Alessandro Ludovisi, né le 9 janvier 1554 à Bologne et décédé le 8 juillet 1623 à Rome, fut le 234e évêque de Rome et pape de l'Église catholique.
Élu le 9 février 1621, il prit le nom de Grégoire XV (en latin Gregorius XV, en italien Gregorio XV) en hommage à Grégoire XIII qui l'avait introduit dans les affaires ecclésiastiques. Son pontificat qui dura à peine 30 mois n'en fut pas moins fécond et décisif pour l'organisation interne de l'Église catholique.
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Rudolf Franz Ferdinand Höss (ou Höß, forme allemande standard, ou Hoeß ou Hoess, prononcé [hœs]) est un officier supérieur (Obersturmbannführer, grade équivalent à celui de lieutenant-colonel) allemand de la SS, né le 25 novembre 1901 à Baden et mort par pendaison le 16 avril 1947 à Auschwitz. Criminel de guerre, il occupe une fonction de premier plan dans le génocide des Juifs d'Europe.
Dès son enfance, Höss se montre peu sociable, préférant les promenades solitaires et les animaux à la compagnie des hommes. Il se détourne de l'éducation catholique que tente de lui donner sa mère. À seize ans, il s'engage dans l'armée impériale allemande et sert au cours de la Première Guerre mondiale sur le front du Proche-Orient ; il est décoré de la croix de fer. Après le conflit, il s'engage dans les corps-francs ; il est condamné en 1924 à dix ans de prison pour le meurtre d'un militant communiste.
Affilié au parti nazi dès 1922, il entre dans la SS en juin 1934 et commence sa carrière au sein du système concentrationnaire nazi en novembre de la même année. Il est commandant des camps de concentration et d'extermination d'Auschwitz-Birkenau, le plus vaste complexe du système concentrationnaire nazi, du 1er mai 1940 au 1er décembre 1943, puis de nouveau entre le 8 mai et août 1944, période durant laquelle la déportation massive des Juifs hongrois, au nombre de plus de 320 000 hommes, femmes et enfants, a porté la machine de mort à son paroxysme.
Nazi convaincu, il fait preuve non seulement d'une totale obéissance aux ordres du plus haut gradé de la S.S., Heinrich Himmler concernant l'extermination des Juifs, mais aussi d’initiative, afin d'augmenter les capacités exterminatrices d'Auschwitz, notamment en utilisant le Zyklon B dans un ensemble de chambres à gaz.
Après la capitulation allemande en mai 1945, Höss réussit à se cacher pendant près d'un an, sous une fausse identité et est finalement dénoncé, par sa femme. Il est arrêté par les troupes britanniques le 11 mars 1946. Il témoigne lors du procès de Nuremberg, puis il est livré aux autorités polonaises et est ainsi jugé par le Tribunal suprême de Pologne du 11 mars au 2 avril 1947. Condamné à mort, il est exécuté par pendaison le 16 avril 1947 dans le camp d'Auschwitz même.
Ses mémoires, intitulés Le commandant d'Auschwitz parle, popularisés en France par les pseudo-mémoires de l'écrivain Robert Merle dans le roman La mort est mon métier, constituent un document historique d'une importance reconnue pour la compréhension de la Shoah, de l'univers concentrationnaire et de la mentalité des bourreaux.
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Francisco Pacheco (baptisé le 3 novembre 1564 à Sanlúcar de Barrameda et mort à Séville le 27 novembre 1644) est un peintre, théoricien de l'art et théologien espagnol.
Il est resté célèbre pour avoir été le maître de Diego Vélasquez et d'Alonso Cano, ainsi que pour avoir écrit Arte de la Pintura (L'Art de la peinture), un manuel de peinture constituant aujourd'hui un document essentiel pour comprendre l'art espagnol du xviie siècle.
Biographie
Francisco Pacheco est né à Sanlúcar de Barrameda, mais a déménagé à Séville assez jeune. Il était l'apprenti de Luis Fernandez, et acquit une grande partie de son talent en copiant les toiles des grands maîtres italiens.
En 1600, il fut chargé avec Alonso Vásquez, de décorer le cloitre majeur du couvent de la Merced Calzada de la Asunción, qui abrite aujourd'hui le musée des Beaux-Arts de Séville, avec une série de peintures devant exalter l'ordre et ses membres principaux.
Il se rendit en visite à Madrid et Tolède en 1611, pour y étudier les œuvres du Greco. A Tolède, le Greco lui montre ses modèles, maquettes et sculptures en cire faits de sa main, servant à la composition des toiles, puis les originaux peints à l'huile de petites dimensions de toutes ses compositions. Il conte son incompréhension vis-à-vis du Greco quand celui-ci lui explique que la peinture n'est pas un art et qualifie le Greco de « peintre-philosophe ».
Francisco Pacheco était un homme de grande culture, auteur de l'important traité L'Art de la peinture, qui fut publié après sa mort en 1649 et qui « ...nous éclaire sur la manière de travailler des peintres de son temps. » Dans cet ouvrage, il se montre fidèle à la tradition idéaliste du siècle précédent, et peu intéressé par les progrès de la peinture naturaliste flamande et italienne. Parmi les ouvrages qui constituaient sa bibliothèque, s'il y avait de nombreux livres ecclésiastiques et plusieurs ouvrages de peintures, aucun ne traitait de perspective, d'optique, de géométrie, ou d'architecture. Comme peintre, il était assez limité. C'était un fidèle successeur de Raphaël et de Michel-Ange qu'il interprétait de manière dure et sèche. Cependant, il dessinait d'excellents portraits au crayon des poètes et écrivains qui défilaient dans sa maison, avec l'intention d'en faire un livre d'Éloges qui ne fut publié en fac-similé qu'au xixe siècle. Homme influent, neveu d'un chanoine humaniste, il eut le mérite de ne pas limiter les capacités de son élève et de lui faire bénéficier de ses amitiés et de son influence. Mais de Pacheco, on retient surtout qu'il fut le maître de Vélasquez de 1611 à 1617 avant de lui accorder la main de sa fille Juana en 1618 et à qui il consacre dix pages dans son ouvrage sur l'art de la peinture. Velasquez doit aussi à son beau-père son entrée dans le monde aristocratique, notamment grâce à Gaspar de Guzmán, dit Olivarès, ainsi qu'au chanoine Juan de Fonseca y Figueroa, dont Velasquez fera les portraits.
On connaît mieux Pacheco par ses écrits que par sa peinture. Il jouissait d'un grand prestige dans le clergé et il était très influent dans les cercles littéraires sévillans qui réunissaient la noblesse locale. Le 7 mars 1618, Pacheco fut chargé par le saint tribunal de l'Inquisition de « surveiller et visiter les peintures sacrées qui se trouvent dans les boutiques et lieux publics, et de les porter si besoin devant le tribunal de l'Inquisition ».
Il retourna à Séville pour y fonder une école des beaux-arts qui mettait l'accent sur les représentations quelque peu académiques de sujets religieux, ce qui n'est pas sans lien avec le fait que Pacheco était également le censeur officiel de l'Inquisition à Séville. Ses propres réalisations reflètent cette contrainte : des peintures telles que le Jugement Dernier (au couvent de Sainte-Isabelle) ou Les Martyrs de Grenade sont certes monumentales, mais manquent d'imagination.
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Charles-Félix, dit « le Bien-Aimé », né à Turin le 6 avril 1765 et mort dans la même ville le 27 avril 1831, fut roi de Sardaigne et duc de Savoie de 1821 à 1831.
Biographie
Il est le onzième enfant et le cinquième fils de Victor-Amédée III, duc de Savoie, roi de Sardaigne, prince de Piémont, roi titulaire de Chypre et de Jérusalem, et de Marie-Antoinette d'Espagne. Ses grands-parents maternels sont Philippe V d'Espagne et Élisabeth Farnèse.
Il est tout d'abord fait comte de Carmagnole en 1785, puis marquis de Suse en 1796 et prince héritier de Savoie et de Sardaigne de 1802 à 1821, vice-roi de Sardaigne de 1796 à 1802, puis de 1814 à 1821, et duc de Gênes en 1815.
En 1821, il devient roi de Sardaigne, prince de Piémont, duc de Savoie et hérite des titres royaux de Chypre et de Jérusalem, à l'abdication de son frère Victor-Emmanuel Ier de Savoie, après la courte régence de son cousin et héritier le prince Charles-Albert de Savoie-Carignan.
Il supprime la constitution octroyée par Charles-Albert, réprime une rébellion, régularise l’administration, modifie certaines franchises du comté de Nice et du port de cette ville puis promulgue un nouveau code militaire.
Il avait épousé le 6 avril 1807 Marie-Christine de Bourbon-Siciles (1779 † 1849), fille de Ferdinand Ier des Deux-Siciles et de Marie-Caroline d'Autriche. Il meurt en 1831 au palais royal de Turin, sans laisser de postérité.
Charles-Félix était le dernier représentant de la branche aînée de la maison de Savoie. En 1821, il avait préalablement nommé au poste de régent, pour le former au gouvernement du royaume, le représentant de la branche cadette des princes de Savoie-Carignan, en la personne de son cousin Charles-Albert de Savoie-Carignan (1798-1849). Celui-ci lui succède sur le trône du royaume de Sardaigne le 27 avril 1831.
En conformité avec sa volonté exprimée, il est inhumé solennellement dans le pays de ses ancêtres, en Savoie, au bord du lac du Bourget, en l’abbaye royale d'Hautecombe, nécropole des souverains de Savoie où il repose toujours.
Numismatique
Titulature en latin figurant sur une pièce de une lire de 1828 « Charles-Felix par la grâce de Dieu roi de Sardaigne, Chypre et Jérusalem » (face) « duc de Savoie, duc de Gênes et Montferrat, prince de Piémont, etcetera ».
Ascendance
Hommages
À Bonneville (Haute-Savoie) une « colonne de Charles-Félix » fut érigée en l’honneur du roi Charles-Félix de Savoie qui fit endiguer la vallée de l'Arve.
Le théâtre Carlo-Felice est l’opéra principal de Gênes, en Italie, et porte toujours le nom de ce souverain.
À Nice, la statue de Charles-Félix domine le port Lympia.
Toujours à Nice, la place Charles-Félix est située à une extrémité de cours Saleya. Le monument des Serruriers se trouvait à l’origine place Charles-Félix : il est surmonté des lettres CF.
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Le C-17 Globemaster III est un transporteur (de matériel principalement) construit par McDonnell Douglas (qui fusionne avec Boeing en 1997 conduisant à l'appellation officielle de Boeing C-17A) au début des années 1990. Il est utilisé par l'United States Air Force, la Royal Air Force, la Royal Australian Air Force, l'Aviation Royale du Canada, la force aérienne indienne, la Force aérienne koweïtienne, l'OTAN et le Qatar. La chaîne de production, qui fabrique une dizaine de C-17 par an a été prolongée plusieurs années à la suite de commandes du Congrès américain et s'est arrêtée en 2015 après la construction du 279e et dernier exemplaire.
Conception
Conçu au début des années 1980 par McDonnell Douglas sous la désignation C-X, le prototype du C-17A vola le 15 septembre 1991, soit avec environ un an de retard. Le 11 avril 1992, il effectue son premier ravitaillement en vol.
Pour le rendre apte à décoller ou à se poser sur des pistes courtes et non aménagées situées sur des territoires éloignés, le C-17 a été doté :
de volets hypersustentateurs soufflés, réalisés en titane, ce qui en complique la maintenance et en augmente considérablement les coûts ;
de puissants inverseurs de poussée ;
d'un train d'atterrissage robuste ;
d'un empennage en T.
Son équipage au complet comporte un pilote et un copilote, plus un préposé au chargement. L'appareil peut emporter 154 passagers ou 102 parachutistes ou 76 655 kg de fret.
Tous les cinq ans de durée de vie, le C-17 entre dans un cycle d'entretien lourd dans le cadre du programme d'entretien prévu par le constructeur de l'avion. Les importants travaux, d'une durée de quatre mois, comprennent une inspection complète, la maintenance et les mises à jour des systèmes/structures avions, et une remise en peinture complète de la cellule
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