Date de création : 09.04.2012
Dernière mise à jour :
27.11.2024
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Par Anonyme, le 26.10.2024
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Par Anonyme, le 23.09.2024
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Par Anonyme, le 08.09.2024
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Par han.t, le 03.09.2024
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Par Anonyme, le 26.06.2024
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Charles de L'Aubespine, marquis de Châteauneuf et comte de Sagonne, né le 22 février 1580 à La Celle-Condé et mort le 26 septembre 1653 au château de Leuville, est un homme politique français, connu par ses contemporains sous le nom de « Châteauneuf » ou de « garde des sceaux de Châteauneuf ».
Biographie
Issu d'une vieille famille berrichonne de conseillers du Roi et de secrétaires d'État, il est le petit-fils de Claude de L'Aubespine, baron de Châteauneuf, et le grand-oncle maternel du célèbre mémorialiste Saint-Simon.
Il devient abbé de Préaux, puis de Massay et de Noirlac à Bruère-Allichamps.
Il est appelé en 1611 à la direction des finances, avec Pierre Jeannin et Jacques-Auguste de Thou. Il remplit diverses missions en tant qu'ambassadeur de France en Hollande (1609), à Valteline (1626) et en Angleterre (1629).
Fait Garde des sceaux par Richelieu en 1630 après la journée des Dupes, en remplacement de Michel de Marillac, il préside les commissions extraordinaires de justice qui condamnent à mort le maréchal Louis de Marillac et le duc Henri II de Montmorency. Il est nommé également gouverneur de Touraine.
En 1630 il obtient la commande de l'abbaye Saint-Eloi de Noyon qu'il conservera jusqu'en 1653.
Il est actif et travailleur, et semble le docile instrument du cardinal. Néanmoins, il ne tarde pas à trahir Richelieu pour les beaux yeux de Mme de Chevreuse : il lui révèle les projets de Louis XIII sur la forteresse lorraine de Moyenvic, et la duchesse en informe aussitôt le duc Charles IV (1633). Le cardinal lui ôte alors les sceaux pour les donner à Séguier, et le fait jeter dans une prison du château d'Angoulême où il reste dix ans, tandis que Mme de Chevreuse est exilée en Touraine.
Libéré à la mort de Louis XIII (1643), il participe à la cabale des Importants menée par la duchesse de Chevreuse contre Mazarin. Il est de nouveau éloigné en 1645.
Pas plus que Chavigny, il ne parvint à s'imposer comme principal ministre.
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Park Geun-hye (hangeul : 박근혜, prononcé /pak.k͈ɯnh(ʲ)e/), née le 2 février 1952 à Samdeok-dong (district de Jung, Daegu), est une femme d'État sud-coréenne, présidente de la république de 2013 à 2017.
Fille du dictateur militaire Park Chung-hee, qui dirigea la Corée du Sud entre 1961 et 1979, elle est députée de 1998 à 2012 et dirige le premier parti d'opposition, le Grand Parti national (GPN), conservateur, de 2004 à 2006. Elle est élue présidente de la république de Corée en 2012, devenant ainsi la première femme chef de l'État sud-coréen.
En novembre 2016, des centaines de milliers de Sud-Coréens défilent dans les rues pour demander sa démission, à la suite d'un scandale de corruption, la considérant comme étant sous l'influence de sa confidente Choi Soon-Sil. Ses pouvoirs sont suspendus par un vote de l'Assemblée nationale en décembre 2016, une décision confirmée en mars 2017 par la Cour constitutionnelle, qui prononce sa destitution.
Arrêtée et emprisonnée quelques semaines après sa destitution, elle est condamnée l'année suivante à une peine totale de 32 ans de prison pour notamment abus de pouvoir, corruption, coercition et détournement de fonds. Elle est graciée par le président Moon Jae-in en 2021.
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Le fusil-mitrailleur Chauchat est l'appellation commune du fusil-mitrailleur Mle 1915 CSRG. Sous l'impulsion du général Joffre, il a été mis en service dans l'infanterie française en 1916, durant la Première Guerre mondiale. Il fut également largement utilisé par l'armée américaine en 1917-1918. Arme légère, de poids et d'encombrement limités, le « FM Chauchat » augmenta nettement la densité des feux offensifs de l'infanterie. L'arme n'était pas sans réels problèmes, causés par des fabrications qui avaient été trop simplifiées afin de permettre d'urgence la très grande série (262 000 CSRG furent fabriqués en trois ans).
Historique sommaire
En 1915, les troupes françaises étaient démunies de toute arme collective légère. Il était évident que ce type d'armement devenait indispensable dans le contexte d'une guerre moderne, en raison de sa maniabilité et du gain de puissance de feu qu'il procurait à une section d'infanterie. Sous l'impulsion directe du général Joffre, il fut donc décidé d'adopter le FM 1915 CSRG, surtout en raison de son faible coût et de l'équipement relativement peu spécialisé qu'il nécessitait pour sa fabrication.
Cette arme fut adaptée à partir d'un prototype datant de 1911, le fusil mitrailleur CS, qui tirait la munition de 8 mm du fusil Lebel réglementaire. Ce prototype avait été réalisé par le colonel Henri Chauchat (1863-1917), polytechnicien, et le contrôleur d'armes Charles Sutter, et réalisé à l'Atelier de construction de Puteaux (APX). L'essentiel de la production de série au profit des armées françaises et américaines fut réalisé au sein de l'usine des Cycles Gladiator, au Pré-Saint-Gervais, dirigée par Paul Ribeyrolles. La société SIDARME, filiale de la Compagnie des forges et aciéries de la marine et d'Homécourt à Saint-Chamond, participa également aux fabrications en 1918.
Le sigle « CSRG » reprend les initiales de ces éléments (Chauchat, Sutter, Ribeyrolles et Gladiator).
Jacques Louis Henri Chauchat est le fils de Jacques-Henri Chauchat (1832-1897), conseiller d'État, chef de cabinet du Ministre des Travaux publics. Issu d'une lignée de notaires royaux à Saint-Vincent (Puy-de-Dôme) en Auvergne, fixée au début du xviiie siècle à Paris où elle a exercé des charges de finances, il descend de Jacques Ier Chauchat (Saint-Vincent 1691 - Paris 1769), marchand et bourgeois de Paris, de son fils Jacques II Chauchat (Paris 1730 - Paris 1785), échevin de Paris qui a laissé son nom à une rue du IXe arrondissement, et de son petit-fils Jacques III Chauchat (1757-1839) auditeur à la Chambre des comptes, payeur des rentes de l'Hôtel de ville de Paris.
Henri Chauchat est né à Paris en 1863. Élève de Polytechnique, il fait carrière dans l'artillerie. Membre en tant que capitaine de la Commission d'expériences de Versailles, il est ensuite employé à la manufacture d'armes de Puteaux puis à celle de Saint-Étienne. Dès 1911, il se spécialise dans les armes automatiques. Lieutenant-colonel puis colonel durant la Grande Guerre, il est à nouveau affecté à l'atelier de construction de Puteaux à partir de 1914. Il meurt à son domicile parisien en 1917. Il était père de 5 enfants (Henri, Maurice, Roger, Bernard et Alice), dont l'aîné Henri Chauchat (1893-1972) intègre à son tour en 1919 l'École polytechnique.
Fonctionnement
Le FM Chauchat fonctionne par long recul du canon, un système breveté par Browning en 1900 et qui fut utilisé à partir de 1903 par le fusil semi-automatique de chasse FN/Browning Auto-5, par le Remington Model 8 de 1906 et par le pistolet Frommer Stop (1911). Ce dernier n'est donc pas le précurseur du FM Chauchat mais une des adaptations du système Browning original breveté en 1900. Le FM Chauchat est refroidi par air et comporte un radiateur en aluminium. La crosse, la poignée-pistolet et la poignée antérieure cylindrique sont en bois. Son chargeur est semi-circulaire (modèle français M 1915) ou cintré (M 1918 construit pour l'US Army). Les munitions utilisées sont le 8 mm Lebel ou du .30-06 Springfield pour le M 1918 seulement. Les armuriers militaires belges les convertirent en 7,65 mm Mauser. Leurs homologues polonais et yougoslaves firent de même pour la cartouche de 8 mm Mauser.
Malgré sa rusticité, la qualité de fabrication fut souvent critiquée (enrayements fréquents causés par le chargeur semi-circulaire). De surcroît, il nécessitait 4 hommes pour son utilisation au lieu de 2 comme initialement prévu. Le Chauchat « américain » en calibre .30-06 fut très sérieusement affecté par des problèmes d'extraction causés par une mauvaise finition de la chambre et du canon. Le FM Chauchat en 8 mm Lebel, par contre, fonctionnait correctement mais au prix d'une grande attention dans le choix et le remplissage des chargeurs. L'arme était mal protégée contre les intrusions de boue et poussière dans son mécanisme (dû à sa conception imaginée pour une guerre de mouvement et non de position, exposant le mécanisme de manière significative à l'intrusion poussière et de corps étrangers) et demandait donc beaucoup de méticulosité de la part des servants. Enfin le FM Chauchat s'échauffait rapidement (au bout d'environ 100 cartouches d'affilée ou 200 en rafales) et donc fonctionnait plus régulièrement en tir semi-automatique ou par courtes rafales.
Production
De 1915 à 1918, 262 000 Chauchat M1915 en 8 mm Lebel furent produits au sein des "Usines des Cycles Gladiator" au Pré-Saint-Gervais et chez "Sidarme" à Saint-Chamond. Mises à l’épreuve du front, les fabrications Sidarme acquirent une meilleure réputation que les fabrications Gladiator.
En outre, une commande spéciale de 18 000 FM Chauchat M 1918 en calibre 30-06 US, fut entièrement fabriquée par Gladiator en 1918. Les FM Chauchat en 30-06 US furent largement rejetés par l’Armée américaine à cause de graves défauts résultant des fabrications chez Gladiator.
Diffusion
Outre l'armée française, le CSRG fut utilisé par les soldats belges (6 900 armes), grecs (3 900), polonais (11 000 environ), russes et serbes. Durant la Grande Guerre, le Corps expéditionnaire américain en France reçut 39 000 M1915 et 18 000 M1918. Les Allemands l'utilisèrent aussi après en avoir capturé. Durant la Seconde Guerre mondiale, il fut à nouveau utilisé par la France, la Finlande et la Wehrmacht (stocks français polonais, grecs, yougoslaves ou belges). Il était encore utilisé par les soldats syriens lors de la guerre contre Israël en 1948.
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Viktor Fedorovytch Ianoukovytch (ukrainien : Віктор Федорович Янукович ; russe : Виктор Фёдорович Янукович Viktor Fiodorovitch Ianoukovitch), né le 9 juillet 1950 à Ienakiieve (oblast de Donetsk), est un homme d'État ukrainien, président du pays du 25 février 2010 au 22 février 2014.
Membre du Parti des régions, une formation politique pro-russe, il devient Premier ministre de l'Ukraine en 2002. Candidat à l'élection présidentielle de 2004, il doit concéder l'organisation d'un nouveau second tour en raison de la révolution orange : il perd ce scrutin face à Viktor Iouchtchenko, meneur de la révolution. Il quitte alors la tête du gouvernement.
Les résultats de son parti aux élections législatives de 2006 le conduisent de nouveau au poste de Premier ministre. Redevenu principal dirigeant de l'opposition après le scrutin législatif de l’année suivante, il remporte l'élection présidentielle de 2010 avec 48,95 % des voix face à Ioulia Tymochenko.
Sa présidence est marquée par les accords de Kharkiv avec la Russie, par la dégradation de la situation financière de l'Ukraine et, selon ses opposants, par une dérive autoritaire, avec notamment une réforme de la Constitution renforçant les pouvoirs du chef de l’État. En 2014, un violent mouvement de contestation — provoqué par sa décision de suspendre l’accord d'association entre l'Ukraine et l'Union européenne — conduit à son exil en Russie et à sa destitution par le Parlement. Il est ensuite condamné par contumace en Ukraine.
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Yves Montand, nom de scène d'Ivo Livi, né le 13 octobre 1921 à Monsummano Terme (Italie) et mort le 9 novembre 1991 à Senlis (France), est un chanteur et acteur français d'origine italienne, naturalisé en 1929.
Issu d'une famille ayant fui l'Italie fasciste, le jeune Ivo Livi grandit à Marseille et se passionne pour le cinéma, notamment pour les comédies musicales américaines, admirant Fred Astaire et ses numéros de claquettes. D'abord dans les cabarets marseillais, puis dans des salles et en tournée, il se fait un nom dans la chanson et finit par monter à Paris après la guerre. Grâce au soutien d'Édith Piaf, il devient une vedette du music-hall français, avec des chansons comme Les Feuilles mortes, C'est si bon, Mais qu’est-ce que j’ai ?, Rien dans les mains, rien dans les poches ou encore La Bicyclette.
Son succès musical l'amène vers le cinéma. Il parvient à s'imposer en tant qu'acteur avec son premier grand rôle dans Le Salaire de la peur (1952), film multiplement récompensé, ainsi qu'au théâtre dans Les Sorcières de Salem en 1955. Son passage sur les scènes de Broadway le conduit à tourner Le Milliardaire (1960), film musical hollywoodien, où il joue aux côtés de Marilyn Monroe. La consécration critique arrive avec la trilogie politique de Costa-Gavras (Z, L'Aveu et État de siège), qui lui confère son statut d'acteur engagé.
Acteur à succès tout au long des années 1960, 1970 puis 1980, il tourne sous la direction de grands réalisateurs français tels que Henri-Georges Clouzot, Jean-Pierre Melville, Henri Verneuil, Costa-Gavras, Claude Sautet ou encore Alain Corneau, alternant les drames, les films politiques, les polars et les comédies. Un grand nombre de ses films sont devenus des classiques du cinéma français, comme Paris brûle-t-il ? (1966), Le Diable par la queue (1969), Le Cercle rouge (1970), La Folie des grandeurs (1971), César et Rosalie (1972), Vincent, François, Paul… et les autres (1974), Le Sauvage (1975), Police Python 357 (1976), I… comme Icare (1979) et le diptyque Jean de Florette / Manon des sources (1986).
Connu pour son engagement politique à gauche, Montand interprète de nombreux films et chansons engagés, dont ceux de Costa-Gavras dénonçant les extrémismes. Militant du Mouvement de la paix et des Droits de l'homme, il donne notamment un récital à l'Olympia en soutien aux Chiliens après le coup d'État de Pinochet.
Avec Simone Signoret, qu'il épouse en 1951, il forme l'un des couples les plus célèbres du cinéma français.
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Filmographie
1945 : Étoile sans lumière de Marcel Blistène : Pierre
1946 : Les Portes de la nuit de Marcel Carné : Diego
1948 : L'Idole d'Alexander Esway : Fontana
1950 : Souvenirs perdus de Christian-Jaque, dans le sketch no 4 : Raoul, le chanteur des rues
1951 : Paris est toujours Paris (Parigi è sempre Parigi), de Luciano Emmer - uniquement chanson
1951 : L'Auberge rouge de Claude Autant-Lara (non crédité au générique, n'apparaît que par son interprétation de la narration chantée)
1951 : Mon ami Pierre de Paula Neurisse et Louis Félix - Uniquement le commentaire -
1952 : Paris chante toujours de Pierre Montazel : lui-même
1953 : Le Salaire de la peur d'Henri-Georges Clouzot : Mario
1953 : La Route du bonheur (Saluti e baci) de Maurice Labro et Giorgio Simonelli : lui-même (participation)
1954 : Quelques pas dans la vie (Tempi nostri) d'Alessandro Blasetti et Paul Paviot : Vasco
1954 : L'Air de Paris de Marcel Carné - Uniquement la voix
1955 : Les héros sont fatigués d'Yves Ciampi : Michel Rivière
1955 : Napoléon de Sacha Guitry : le Maréchal Lefebvre
1955 : Marguerite de la nuit de Claude Autant-Lara : M. Léon
1956 : Hommes et Loups (Uomini e lupi) de Giuseppe De Santis : Ricuccio
1957 : La Rose des vents (Die Windrose) de Joris Ivens et Yannick Bellon, dans le sketch : Un matin comme les autres - Yves
1957 : Les Sorcières de Salem de Raymond Rouleau : John Proctor
1957 : Un dénommé Squarcio (La grande strada azzurra) de Gillo Pontecorvo : Giovanni Squarcio
1958 : Premier mai (Festa di maggio) de Luis Saslavsky : Jean Meunier
1958 : Les Vikings (The Vikings) de Richard Fleischer - Uniquement la narration -
1958 : Django Reinhardt de Paul Paviot : voix off récitant
1959 : La Loi (La legge) de Jules Dassin : Matteo Brigante
1960 : Le Milliardaire (Let's Make Love) de George Cukor : Jean-Marc Clément / Alexander Dumas
1961 : Sanctuaire (Sanctuary) de Tony Richardson : Candy
1961 : Aimez-vous Brahms ? (Goodbye Again) d'Anatole Litvak : Roger Demarest
1962 : Ma geisha (My Geisha) de Jack Cardiff : Paul Robeix
1963 : Le Joli Mai de Chris Marker - Uniquement la narration -
1965 : Compartiment tueurs de Costa-Gavras : l'inspecteur Grazziani, dit « Grazzi »
1966 : La Guerre est finie d'Alain Resnais : Diego Mora
1966 : Paris brûle-t-il ? (Is Paris Burning?) de René Clément : Marcel Bizien
1966 : Grand Prix de John Frankenheimer : Jean-Pierre Sarti
1967 : Vivre pour vivre de Claude Lelouch : Robert Colomb
1968 : Un soir, un train d'André Delvaux : Mathias
1969 : Mister Freedom de William Klein : le Capitaine Formidable
1969 : Z de Costa-Gavras : le député
1969 : Le Diable par la queue de Philippe de Broca : le baron César
1969 : Dieu a choisi Paris de Gilbert Prouteau - Uniquement la voix
1970 : L'Aveu de Costa-Gavras : Artur
1970 : Melinda, (On a Clear Day You Can See Forever) de Vincente Minnelli : Dr Marc Chabot
1970 : Le Cercle rouge de Jean-Pierre Melville : Jansen
1971 : La Folie des grandeurs de Gérard Oury : Blaze
1972 : État de siège de Costa-Gavras : Philip Michael Santore
1972 : Tout va bien de Jean-Luc Godard : Jacques
1972 : César et Rosalie de Claude Sautet : César
1973 : Le Fils de Pierre Granier-Deferre : Ange Orahona
1973 : Les Deux Mémoires de Jorge Semprún - Uniquement la narration -
1974 : La Solitude du chanteur de fond de Chris Marker (documentaire)
1974 : Le Hasard et la Violence de Philippe Labro : Laurent Bermann
1974 : Vincent, François, Paul... et les autres de Claude Sautet : Vincent
1974 : Vive la France de Michel Audiard - documentaire, uniquement le narrateur -
1975 : Section spéciale de Costa-Gavras (simple apparition)
1975 : Le Sauvage de Jean-Paul Rappeneau : Martin
1976 : Police Python 357 d'Alain Corneau : l'inspecteur Marc Ferrot
1977 : Le Grand Escogriffe de Claude Pinoteau : Morland
1977 : La Menace d'Alain Corneau : Henri Savin
1977 : Le fond de l'air est rouge de Chris Marker - participation -
1978 : Les Routes du sud de Joseph Losey : Jean Larréa
1979 : Clair de femme de Costa-Gavras : Michel
1979 : I… comme Icare d'Henri Verneuil : le procureur Henri Volney
1981 : Le Choix des armes d'Alain Corneau : Noël Durieux
1982 : Tout feu, tout flamme de Jean-Paul Rappeneau : Victor Valance
1983 : Garçon ! de Claude Sautet : Alex
1985 : Tempête de neige sur la jungle de Jacques-Yves Cousteau - documentaire, uniquement narration -
1986 : diptyque Jean de Florette et Manon des sources de Claude Berri : César Soubeyran dit « le Papet »
1987 : Beyond Therapy de Robert Altman - uniquement le narrateur
1988 : Trois Places pour le 26 de Jacques Demy : lui-même
1991 : Netchaïev est de retour de Jacques Deray : Pierre Marroux
1992 : IP5 : L'île aux pachydermes de Jean-Jacques Beineix : Léon Marcel
Le prénom César est plusieurs fois présent dans sa filmographie, on peut citer, par ordre chronologique :
Le baron César du Diable par la queue de Philippe de Broca.
Dans La Folie des grandeurs de Gérard Oury, il est Blaze, le valet de Don Salluste / Louis de Funès, lequel lui fait endosser l’identité du brigand César.
César, le macho craquant de César et Rosalie, de Claude Sautet, avec Rosalie/Romy Schneider.
Et enfin, le Papet César Soubeyran de Marcel Pagnol, dans les films de Claude Berri, Jean de Florette et Manon des sources.
1945 : Silence...antenne de René Lucot - court métrage -
1949 : La Ville et ses chansons de Jacques Planche - court métrage
1953 : Étoiles au soleil de Jacques Guillon : lui-même - court métrage
1966 : Rotterdam Europort de Joris Ivens - court métrage, uniquement le commentaire
1966 : Le Cours d'une vie : Louis Lecoin de Jean Desvilles et Jacques d'Arribehaude - court métrage, uniquement le commentaire
1969 : Le Deuxième Procès d'Arthur London de Chris Marker - moyen métrage
1969 : Jour de tournage de Chris Marker - court métrage
1974 : T'es fou Marcel... de Jean Rochefort - court métrage
1974 : Una mariposa en la noche d'Armando Bo - court métrage, uniquement la voix
1977 : Jacques Prévert de Jean Desvilles - court métrage, documentaire : uniquement voix off
Yves Montand cumule 94 739 993 entrées sur 39 films répertoriés au box office, en France. À Paris, Le Salaire de la peur reste son meilleur chiffre avec 1 601 140 entrées.
Ses films ont été également exportés principalement :
en Italie depuis le succès du Salaire de la Peur qui fera finalement 3 300 000 entrées, exploitation d’abord sporadique puis de plus en plus régulière ;
en Espagne de manière régulière à partir de 1965 avec Compartiment tueurs.
Grand Prix reste l’un de ses plus beaux succès à l’étranger avec 1 720 456 en Espagne et 3 500 000 en Italie.
Dans le tableau, sont comptabilisées et classées les entrées France des films auxquels Yves Montand a participé. Pour certains films, l’année de comptabilisation diffère avec l’année de tournage et de production pour des raisons de sortie et d’exploitation en salle différée.
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Michel Audiard, né le 15 mai 1920 à Paris 14e et mort le 28 juillet 1985 à Dourdan (Essonne), est un dialoguiste, scénariste et réalisateur français de cinéma, également écrivain et chroniqueur de presse.
S'inspirant de la gouaille du peuple parisien, les dialogues de Michel Audiard constituent l'un des meilleurs témoignages de l'irrévérence détachée propre aux années 1960. Parfois qualifié d'anarchiste de droite, un des seuls regrets qu'on lui connaisse3 est de ne pas avoir eu le temps d'adapter à l'écran le Voyage au bout de la nuit de Louis-Ferdinand Céline.
Il est le père du scénariste et réalisateur Jacques Audiard
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Isabelle Huppert est une actrice et productrice française née le 16 mars 1953 dans le 16e arrondissement de Paris.
Collaboratrice fidèle de Claude Chabrol, Benoît Jacquot et Michael Haneke, Isabelle Huppert alterne indistinctement scène et écran, cinéma d'auteur et films grand public. Elle est révélée au grand public par le cinéaste Claude Goretta en 1977 dans le film La Dentellière.
C'est l'une des actrices les plus prolifiques en France (deux ou trois films par an en moyenne) et l'une des rares interprètes françaises dont la filmographie est véritablement internationale : sa carrière exigeante et reconnue l'amène en effet à tourner aux quatre coins du monde avec des cinéastes américains (Michael Cimino, Hal Hartley, Curtis Hanson, Joseph Losey, David O. Russell, Ira Sachs ou encore Otto Preminger), australien (Paul Cox), italiens (les frères Taviani, Mauro Bolognini, Marco Ferreri et Marco Bellocchio), russe (Igor Minaiev), européens (Michael Haneke, Werner Schroeter, Andrzej Wajda, Ursula Meier, Márta Mészáros, Joachim Trier, Neil Jordan, Jerzy Skolimowski ou Aleksandar Petrović), chiliens (Raoul Ruiz, Valeria Sarmiento) ou asiatiques (Hong Sang-soo, Brillante Mendoza ou Rithy Panh).
Son parcours théâtral l'amène également à travailler sous la direction de metteurs en scène renommés comme Bob Wilson, Claude Régy, Krzysztof Warlikowski, Jacques Lassalle ou Luc Bondy et à interpréter des auteurs contemporains comme Yasmina Reza ou Florian Zeller.
Elle a reçu de très nombreux prix internationaux : deux Prix d'interprétation féminine au Festival de Cannes, deux Coupes Volpi de la meilleure interprétation féminine à la Mostra de Venise, un Ours d'argent de la meilleure contribution artistique et un Ours d'or d'honneur à la Berlinale, deux Prix du cinéma européen de la meilleure actrice, ainsi qu'un Lola en Allemagne, un BAFTA au Royaume-Uni et un David di Donatello en Italie.
En France, elle est la comédienne la plus nommée aux Césars avec seize nominations. Elle remporte à deux reprises le César de la meilleure actrice, en 1996 pour La Cérémonie de Claude Chabrol, et en 2017 pour Elle de Paul Verhoeven, qui lui vaut par ailleurs le Golden Globe de la meilleure actrice dans un film dramatique et une nomination à l'Oscar de la meilleure actrice.
En 2017, elle a reçu le Prix Europe pour le théâtre.
Le 25 novembre 2020, le New York Times la classe meilleure actrice du xxie siècle, citant Denzel Washington comme meilleur acteur.
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