Marla Runyan est la première athlète aveugle à avoir participé auxJeux Olympiques. Elle a relaté son expérience dans "No finish line" (éditions Berkley, juin 2003)
Passer des Jeux paralympiques aux Jeux Olympiques, c'était le rêve d'Oscar Pistorius. Cet athlète sud-africain, amputé sous les genoux, court avec des prothèses en carbone. Grâce à ses performances exceptionnelles, il va participer aux JO de Londres aux côtés des athlètes valides, sur 400m et 4x100m. Mais contrairement à ce que beaucoup affirment, il n'est pas le premier athlète paralympique à disputer les JO.
L'Américaine Marla Runyan, aveugle, a été la première à passer des Jeux paralympiques aux Jeux olympiques. Née en 1969 en Californie, elle perd la vue à l'âge de 9 ans. Passionnée par le sport (elle pratique alors la gymnastique), elle décide de persévérer malgré sa cécité et se lance dans l'athlétisme.
Aux Jeux Paralympiques de Barcelone en 1992, Marla Runyan remporte l'or sur 100 m, 200 m, 400 m et en saut en hauteur. En 1996, elle conquiert le titre paralympique d'heptathlon.
Mais cela ne lui suffit pas. Ce que Marla Runyan veut, c'est participer aux JO. En 2000, elle parvient à se qualifier pour les Jeux de Sydney. Et elle n'y fera pas de la figuration ! L'Américaine se hisse en finale du 1 500 m et termine à la 8e place (soit la première Américaine de l'épreuve)...
En 2001, Marla Runyan bat le record américain du 1 500 m indoor et en 2002, elle se classe première Américaine au marathon de New York.
En 1912, l'Américain métis Jim Thorpe domine de la tête et des épaules le décathlon et le pentathlon, où il remporte 2 titres olympiques. Il en profite pour battre d'innombrables records : 10"8 sur 100m, 1,96 m en hauteur, 45,70 m au javelot... Six ans plus tard, à Stockholm, ses titres sont remis en cause par un journaliste qui, photos à l'appui, démontre que Thorpe a été professionnel de baseball. Pourtant, dès 1910, l'Américain avait renoncé à son salaire pour respecter la charte du CIO qui stipule que seuls des amateurs peuvent participer aux Jeux. Mais il doit quand même rendre ses médailles. Trente ans après sa mort, elles seront restituées à sa famille.
Pour la première fois, les Jeux olympiques sont retransmis en direct à travers le monde, et notamment par 17 pays membres de l'Eurovision. Le Stade olympique possède une tribune de presse de 1 126 places. 2 194 journalistes et 143 commentateurs sont accrédités.
Ces jeux de 1960 marquent la véritable entrée de l'argent généré par la télévision dans les Jeux olympiques et surtout dans les finances du Comité international olympique. Les contrats de télévision rapporteront 1 178 257 dollars au Comité d'organisation. La chaîne ABC paiera à elle seule 394 000 dollars pour obtenir les droits de retransmission aux États-Unis.
Logo de candidature pour les JO de 2012.
Logo officiel utilisé pour les JO de 2012.
Jeux paralympiques d'été de 2012
Organisation
Le London Organising Committee of the Olympic Games (LOCOG) est chargé de l'organisation de ces Jeux.
Budget
Le budget final des Jeux olympiques 2012 est d'environ 11 milliards d'euros.
Ceci représente environ le double de la somme prévue dans le dossier de candidature de 2005. Néanmoins, les officiels se fondent sur le budget de 2007 et non celui de 2005 pour leurs calculs, ce qui a permis, le 13 mars 2012, au président du CIO Jacques Rogge d'estimer que le budget public des Jeux olympiques de Londres sera respecté, en dépit des craintes exprimées sur la menace d'un blocage des Jeux
Les 204 délégations participantes aux Jeux de 2012
Afrique du Sud
Algérie
Angola
Bénin
Botswana
Burkina Faso
Burundi
Cameroun
Cap-Vert
République centrafricaine
Union des Comores
République du Congo
République démocratique du Congo
Côte d'Ivoire
Djibouti
Égypte
Érythrée
Éthiopie
Gabon
Gambie
Ghana
Guinée
Guinée-Bissau
Guinée équatoriale
Kenya
Lesotho
Liberia
Libye
Madagascar
Malawi
Mali
Maroc
Maurice
Mauritanie
Mozambique
Namibie
Niger
Nigeria
Ouganda
Rwanda
Sao Tomé-et-Principe
Sénégal
Seychelles
Sierra Leone
Somalie
Soudan
Swaziland
Tanzanie
Tchad
Togo
Tunisie
Zambie
Zimbabwe
Antigua-et-Barbuda
Argentine
Aruba
Bahamas
Barbade
Belize
Bermudes
Bolivie
Brésil
Îles Caïmans
Canada
Chili
Colombie
Costa Rica
Cuba
Dominique
Équateur
États-Unis
Grenade
Guatemala
Guyana
Haïti
Honduras
Jamaïque
Mexique
Nicaragua
Panamá
Paraguay
Pérou
Porto Rico
République dominicaine
Saint-Christophe-et-Niévès
Sainte-Lucie
Saint-Vincent-et-les Grenadines
Salvador
Suriname
Trinité-et-Tobago
Uruguay
Venezuela
Îles Vierges des États-Unis
Îles Vierges britanniques
Afghanistan
Arabie saoudite
Bahreïn
Bangladesh
Bhoutan
Birmanie
Brunei
Cambodge
Chine
Chinese Taipei
Corée du Nord
Corée du Sud
Émirats arabes unis
Hong Kong
Inde
Indonésie
Irak
Iran
Japon
Jordanie
Kazakhstan
Kirghizistan
Koweït
Laos
Liban
Malaisie
Maldives
Mongolie
Népal
Oman
Ouzbékistan
Palestine
Pakistan
Philippines
Qatar
Singapour
Sri Lanka
Syrie
Tadjikistan
Thaïlande
Timor oriental
Turkménistan
Viêt Nam
Yémen
Albanie
Allemagne
Andorre
Arménie
Autriche
Azerbaïdjan
Belgique
Biélorussie
Bosnie-Herzégovine
Bulgarie
Chypre
Croatie
Danemark
Estonie
Espagne
Finlande
France
Géorgie
Grèce
Hongrie
Irlande
Islande
Israël
Italie
Lettonie
Liechtenstein
Lituanie
Luxembourg
Macédoine
Malte
Moldavie
Monaco
Monténégro
Norvège
Pays-Bas
Pologne
Portugal
République tchèque
Roumanie
Royaume-Uni
Russie
Saint-Marin
Serbie
Slovaquie
Slovénie
Suède
Suisse
Turquie
Ukraine
Australie
Îles Cook
Fidji
Guam
Kiribati
Marshall
Micronésie
Nauru
Nouvelle-Zélande
Palaos
Papouasie-Nouvelle-Guinée
Salomon
Samoa
Samoa américaines
Tonga
Tuvalu
Vanuatu
Athlètes olympiques indépendants (originaires de Curaçao, Saint-Martin et du Soudan du Sud)
Le rugby fera aussi son retour aux JO en 2016, dans sa version à VII. © nirots - Fotolia
A l'initiative de Pierre de Coubertin, le rugby devient un sport olympique en 1900, puis en 1908, 1920 et 1924. Mais la dernière finale est tellement violente que le CIO décide de retirer ce sport du programme officiel. En savoir plus
En 1912, les compétitions de lancer de poids, de disque et de javelot se sont offertes une fantaisie : le lancer à 2 mains. Les concurrents disposaient de 3 essais avec chaque main. Ensuite, la meilleure distance réalisée avec les mains droite et gauche étaient additionnées.
Le 200 m nage libre avec obstacles faisait partie du programme olympique en 1900. Dans la Seine, les nageurs devaient passer par-dessus un poteau, puis une rangée de bateaux, avant de plonger sous une autre rangée de bateaux. Le tout malgré le courant du fleuve ! L'Australien Frederick Lane, vainqueur du 200 m nage libre, a également remporté cette épreuve. Il a mis 13 secondes de plus avec les obstacles (2'38'').
Le jeu de paume a été une discipline olympique en 1908 à Londres, et un sport de démonstration en 1900 et 1924. C'est un Américain qui s'est imposé devant deux Anglais.
C'est en 1932 que les médailles ont été remises pour la première fois sur un podium.
Si les JO ont été relancés en 1896 par le baron Pierre de Coubertin, les premières médailles d'or, d'argent et de bronze n'ont fait leur apparition que 8 ans plus tard, à Saint-Louis aux Etats-Unis.
En 1908, à Londres, a lieu le premier défilé des athlètes derrière les drapeaux nationaux lors de la cérémonie d'ouverture.
A Stockholm, pendant l'Olympiade suivante, sont inaugurés le chronométrage électronique et la photo finish en athlétisme.
Les 5 anneaux, le symbole actuel de l'olympisme, font leur apparition en 1920, à Anvers.
Et puis sachez que c'est à Los Angeles en 1932 que les médailles ont pour la première fois été remises sur un podium.
Le film "Les Chariots de feu" relate l'histoire vraie de deux sprinteurs britanniques.
C'est l'un des plus grands films sur le sport : "Les Chariots de feu", réalisé par Hughes Hudson et sorti au cinéma en 1981.
Le long métrage revient sur le destin croisé de deux athlètes britanniques, Harold Abrahams et Eric Liddell, qui ont réellement participé aux Jeux Olympiques d'été de 1924 à Paris. Le premier a dû lutter contre l'antisémitisme, le second, protestant, défendre ses convictions religieuses. Le film a pris quelques libertés vis-à-vis de la réalité.
Dans la fiction, Liddell apprend, au moment d'embarquer pour la France, qu'il devra courir le 100 m un dimanche (ce que sa religion lui interdit). En réalité, la délégation olympique anglaise connaissait le calendrier de la compétition bien avant d'embarquer. C'est ce qui a permis à Liddell (et ce que le film ne montre pas) de s'entraîner avant les Jeux pour courir le 400 m et le 200 m. En revanche, la fiction rejoint le réel sur un point : Eric Liddell a bel et bien remporté la médaille d'or dans la 1re course en établissant un record olympique en 47"6', et la médaille de bronze sur la seconde. Harold Abrahams, lui, s'est imposé sans problème sur 100 m, établissant un nouveau record du monde à 10"6.
La flamme olympique à Newport en Île de Wight.
Avant les Jeux de 2012, trois pays avaient toujours été représentés exclusivement par des athlètes masculins : l'Arabie saoudite, le Brunei (toujours représenté par un unique athlète), et le Qatar. Le Comité international olympique indiqua qu'il presserait ces trois pays d'inclure des athlètes féminins dans leurs délégations, afin que les Jeux de Londres marquent la fin de l'exclusion des femmes dans toutes les nations du mouvement olympique. En juillet 2010, le Qatar annonça qu'il inclurait des femmes dans sa délégation aux Jeux de Londres. En mars 2012, le Brunei fit de même. Quant à l'Arabie saoudite, Anita DeFrantz, présidente de la Commission Femmes et Sport du CIO, suggéra que le pays soit interdit de participation aux Jeux jusqu'à ce qu'il accepte la participation de femmes saoudiennes. Emmanuelle Moreau, porte-parole du CIO, indiqua toutefois que le Comité « n'imposerait pas aux Saoudiens d'avoir des femmes parmi leurs représentants à Londres », arguant que « le CIO ne donne pas d'ultimatums [...] mais pense plutôt que beaucoup d'avancées se font par le dialogue ». En juillet 2012, le Comité international olympique annonce que deux Saoudiennes participeront pour la première fois aux Jeux olympiques.
Ainsi, pour la première fois dans l'histoire des Jeux olympiques, chacun des 204 pays participants aux Jeux de Londres 2012 ont envoyé au moins une femme pour prendre part à ce rendez-vous sportif. Les Jeux de Londres sont également les premiers au cours desquels les femmes sont autorisées à concourir dans la totalité des 26 sports olympiques, avec l'introduction de la boxe féminine.
Jeux d'été
Jeux olympiques d'été de 1900 : I Paris France
Jeux olympiques d'été de 1924 : VIII Paris France
Jeux olympiques d'été de 2024 : Paris France
Jeux d'hiver
Jeux olympiques d'hiver de 1924 : 1 Chamonix France
Jeux olympiques d'hiver de 1968 : 10 Grenoble France
Le 25 juillet 2012, neuf athlètes (trois Russes, deux Ukrainiennes, une Bulgare, une Grecque, une Turque et une Marocaine) sont suspendus pour dopage à la suite de contrôles effectués en vue de la compétition. L'haltérophile albanais Hysen Pulaku (en) est le premier participant à être exclu durant les Jeux suite à un contrôle positif au stanozolol datant du 23 juillet. La gymnaste ouzbèke Luiza Galiulina (en) est elle aussi exclue après un test positif au furosémide, ainsi que la sprinteuse kittittienne Tameka Williams. Le 3 août 2012, la cycliste sur piste russe Victoria Baranova et l'athlète marocain Amine Laalou sont exclus pour dopage.