Date de création : 09.04.2012
Dernière mise à jour :
26.11.2024
18342 articles
>> Toutes les rubriques <<
· Cinéma (1153)
· A à Z : Sommaire (355)
· Mannequin de charme (945)
· Musique (399)
· Monde : France (2758)
· Calendrier : Événements (333)
· Département : Meuse (265)
· Cinéma : Films à classer (153)
· Calendrier : Naissances (246)
· Mannequin (210)
air amour annonce art article background base belle blogs center centerblog centre
Articles les plus lus· Bienvenue sur
· Alessandra Sublet
· Lui : Célébrités nues
· 28 septembre : Naissances
· Loto (jeu de la Française des jeux)
· Feodor Vassiliev et Valentina Vassilyev : 69 enfants nés
· Renaud : Hexagone (Paroles et explications)
· Omar Sharif
· A (Sommaire)
· Mannequin de charme : Sommaire
· Culotte : Sous les jupes des filles
· Julia Channel
· Femme
· Brigitte Lahaie
· Maureen O'Hara
nicole aniston
Par Anonyme, le 26.10.2024
jeu le trouve très joli
Par Anonyme, le 23.09.2024
coucou.il pleut encore et encore.l automne arrive a grand pas .passe une douce soirée.musiqu e à retrouver che
Par Anonyme, le 08.09.2024
très bien fait http://titi.ce nterblog.net
Par han.t, le 03.09.2024
wsl
Par Anonyme, le 26.06.2024
Date | I | |
I Santo California : Tornerò | Description | |
Ice MC - Take away the colour | Description | |
Iggy Pop : In The Death Car | Description | |
Ilona Mitrecey : Un monde parfait | Description | |
Images : Les Démons de Minuit | Description | |
Images : Megamix | Description | |
Imagination : Flashback | Description | |
Imperio : Never Go Away | Description | |
Indeep : Last Night A DJ Saved My Life | Description | |
Indila - Dernière Danse | Description | |
Indila : Parle à ta tête | Description | |
Indochine : J'ai demandé à la lune | Description | |
Indochine : L'aventurier | Description | |
Indochine : Trois nuits par semaine | Description | |
Interface : Diana | Description | |
Isabelle Boulay : Parle-moi | Description | |
Israel Kamakawiwoʻole : Somewhere over the Rainbow | Description | |
Ivan Rebroff : Katioucha | Description | |
Ixxel : Alleeez ! | Description |
Catalogue | 0-9 | A | B | C | D | E | F | G | H | I | J | K | L | M | N | O | P | Q | R | S | T | U | V | W | X | Y | Z |
Rubtique | 0-9 | A | B | C | D | E | F | G | H | I | J | K | L | M | N | O | P | Q | R | S | T | U | V | W | X | Y | Z |
Articles dessinsagogo55 par ordre alphabétique (Sommaire) | ||||||||||||||||||||||||||
0-9 | A | B | C | D | E | F | G | H | I | J | K | L | M | N | O | P | Q | R | S | T | U | V | W | X | Y | Z |
SOMMAIRE | ||||||||||||||||||||||||||
Comment ça marche ??? Aide | ||||||||||||||||||||||||||
Actu de dessinsagogo55 | ||||||||||||||||||||||||||
Cliquez sur j'aime. Merci ! | ||||||||||||||||||||||||||
Ne vous refusez pas de laisser un commentaire. | ||||||||||||||||||||||||||
Vous souhaitez savoir ? Une réponse rapide. | Faites votre pub |
|
|
|
|
Le moulin à café est un appareil qui permet de moudre des grains de café. Le passionné et collectionneur de moulins à café est un mylokaphephile. Les premiers moulins à café apparaissent au xviie siècle.
L’arrivée du café en Europe au xvie siècle implique la création d’un objet spécifique, le « moulin à café », permettant de broyer cette graine en conservant au maximum ses arômes.
Il apparaît rapidement que les moulins à épices sont partiellement adaptés. Pour broyer le café, la première méthode connue est l’utilisation d’un mortier avec des graines torréfiées.
Les premiers vrais moulins apparaissent en Europe et en Turquie en même temps au xviie siècle. En Turquie, les moulins sont composés d’un cylindre en cuivre ou en laiton. Ciselés ou ornés de pierres précieuses, ils sont dotés d'un mécanisme composé d’un axe vertical qui actionne une noix striée, et souvent d’une manivelle pliable qui se range dans le haut du moulin.
Les premiers moulins français sont des modèles de luxe pour les salons de la grande noblesse. Saint-Étienne sera un centre important de production de ces modèles exceptionnels, utilisant le savoir-faire de la mécanique de précision appliqué depuis longtemps dans la fabrication des armes. La plus belle collection de moulins à café de salon se trouve au musée Le Secq des Tournelles à Rouen en Normandie.
En France, les premiers moulins « de série » sont appelés « modèles Louis XIV ». Ils ont un corps taillé dans un seul morceau de bois. C’est pour cette raison qu’on les qualifie de monoxyle. Ils sont le plus souvent en noyer. Ils étaient fabriqués à la demande par les taillandiers ou les maréchaux-ferrants. À l’époque, ces moulins étaient des objets de luxe.
Au fur et à mesure du développement de la consommation de café, des moulins strictement fonctionnels font leur apparition vers le milieu du xviiie siècle. Ils sont en général équipés d’une patte de fixation permettant de les fixer à la table. Ce type de moulin est dit « moulin entonnoir » dans l’Encyclopédie de Diderot et d’Alembert en raison de leur forme.
Le modèle-star de l’époque est le modèle dit sablier. Il est composé de deux cônes reliés par une fixation à baïonnette. Il est équipé lui aussi d’un dispositif de fixation.
Les types de moulin sont très différents selon les régions où se développe le café, comme la Hollande, l’Espagne.
Le xixe siècle, siècle de l’industrialisation, correspond à la vraie popularisation du café. La raison est aussi historique car le siècle débute en 1806 par un coup de force de Napoléon Ier, (dont le moulin personnel est un des plus célèbres de la collection Malongo) qui instaure le blocus contre toutes les marchandises britanniques. En représailles les Britanniques coulent les bateaux qui livrent des produits exotiques en Europe. Les stocks s’accumulent chez les producteurs. Après la bataille de Waterloo, ces stocks libérés provoquent un effondrement du cours du café.
Les fournisseurs développent alors les moulins de comptoir pour que chaque épicerie puisse fournir du café moulu à ses clients. Cette époque correspond aussi à la grande période du moulin à arbre horizontal. Il voit aussi une explosion des formes et des mécanismes. L’utilisation de l’acier permet l’avènement d’une vraie industrie du moulin à café.
Le xixe siècle, c’est aussi la période pendant laquelle le moulin cubique va faire son apparition en s’imposant comme la meilleure solution pour un usage individuel. Le moulin flamand en bois à colonnette avec son bol ouvert, puis le moulin Peugeot en France à partir de 1840.
Moulins à café Peugeot
Peugeot est notamment connu en France grâce à ses voitures, mais il a commencé au xixe siècle par des moulins à café de ménage de forme cubique, qui sont toujours commercialisés.
Peugeot débute dans l'industrie des moulins à café vers 1840 dans le Doubs. La famille Peugeot, originaire du pays de Montbéliard, avait sur ses terres des moulins à eau qui ont marqué les emplacements des futures usines.
Jean-Pierre Peugeot (1734-1814) laisse en héritage à ses fils une teinturerie, une huilerie et un moulin. La Révolution française permet le rattachement du pays de Montbéliard à la France. Les deux fils aînés de Jean-Pierre Peugeot, Jean-Frédéric (1770-1822) et Jean Pierre (1768-1852) transforment le moulin du lieu-dit du Sous-Cratet en fonderie d'acier (1810) en s’associant avec Jacques Maillard-Salins. Cette usine fournit les horlogeries en ressorts d'acier, puis à partir de 1833, de la grosse quincaillerie, puis des scies à rubans, des outils.
À partir de 1840, elle lance un moulin à café cubique en bois, avec mécanisme intérieur en acier.
La trace la plus ancienne de vente de moulins à café remonte à 1840, selon les livres de compte de la société « Peugeot frères aînés », la firme principale ayant été fondée en 1832.
En 1846, ils forment une société en nom collectif « Peugeot aînés et Jackson frères », la production s'accroît et se diversifie. À la gamme d'outillage s'ajoutent des moulins à café. Des moulins cubiques ont leur tiroir bloqué à l'avant par une plaque en laiton fixée légèrement au-dessus du tiroir par une vis et portant l'inscription « Peugeot-Jackson-Pont-de-Roide Doubs », utilisée de 1866 à 1877.
Puis les raisons sociales se succèdent au fur et à mesure des modifications de statuts :
« Peugeot aînés et Cie » avec même plaque de blocage, portant comme emblème un éléphant, de 1878 à 1893 ;
« Peugeot et Cie » de 1894 à 1910, avec le même type de plaque qui, en plus du laiton, peut être en acier. Celle-ci peut être remplacée par une petite plaque classique, ne servant plus de bloque-tiroir, fixée par deux vis.
De 1910 à 1938, on ne trouve plus que des plaques fixes en laiton ou laiton nickelé, en losange aux angles arrondis, de deux tailles, toujours « À l'éléphant » et avec les inscriptions « Peugeot et Cie » « Pont-de-Roide, Doubs ». L’éléphant de Peugeot et Cie est l'équivalent du lion de « Peugeot frères ». De façon courante, on dit « Peugeot Pont-de-Roide » pour désigner ces moulins. Les deux sociétés sont regroupées en 1933 mais la production se poursuit sous chaque marque encore quelques années. Les moulins « Peugeot-Pont-de-Roide » sont moins nombreux que les « Peugeot frères ».
Ce sont les « Peugeot frères » qui ont donné aux moulins cubiques en bois leur notoriété et en ont fait le symbole du moulin à café. Les cubiques en bois ont été la plus importante production des moulins Peugeot. Ils existent en 56 modèles différents représentant 280 versions, si l'on différencie les essences de bois, les tailles, le matériau des calottes, les couleurs, les décors.
Commencées en 1840, les ventes se sont poursuivies jusqu'en 1960 : « cent vingt années de fabrication qui témoignent de la qualité exceptionnelle de ces moulins », selon le catalogue général édité en 1993 par le musée Peugeot de Sochaux.
Les premiers moulins décorés, à dessins bleus ou polychromes, apparaissent en 1904, leur fabrication cessant en 1915. D'autres, d'un style différent, se font à partir de 1930. À partir de 1930, devant la multiplication des modèles bon marché, Peugeot produit des modèles standards, sans marque, pour les grands magasins, BHV, La Samaritaine, etc. Certains sont vendus à des grossistes qui apposent leur propre marque : J.L. Norly, Le Vainqueur, Dalto. Les modèles « belges » à trémie extérieure (bol fermé) avec ou sans colonnettes n'étaient vendus qu'à l'exportation.
Les « moulins silencieux » datent de 1938. Ils sont équipés d'une trémie en tôle absorbant les vibrations du mécanisme et supprimant toute déformation. La plaque la plus ancienne, datant de 1851, porte l’inscription « Peugeot Frères d’Hérimoncourt brevetée S.D.DU.G. ». C’est une petite plaque rectangulaire aux coins coupés, en laiton. En 1855, Hérimoncourt est remplacé par Valentigney. À partir de 1865, la plaque s’ovalise et à partir de 1880 apparaît le fameux lion Peugeot, dit « Lion sur flèche », de profil, debout, en marche sur ses quatre pattes, en équilibre sur une flèche. De 1910 à 1941, elle se fait aussi bien en laiton (jaune) ou en laiton nickelé. La plaque octogonale — sans lion — marquée Peugeot frères avec un croissant et « mouvement acier forgé » est apposée sur des moulins bon marché vendus en grands magasins, entre 1934 et 1936.
La décalcomanie fait son entrée en 1936. Elle décore un autocollant gris et ovale marqué, en noir, d'un lion sur flèche et des mots « Peugeot frères » (1936-1945). De 1938 à 1961, cet autocollant prend la forme d'un écu, assez large, aminci à partir de 1950.
Les manivelles sont en acier rond poli ou, à partir de 1890, nickelé sur les modèles de luxe. Les calottes en tôle sont peintes bronze ou vert, en laiton ou laiton nickelé. Le chargement se fait par l'arrière, jusqu'en 1935, par la droite ensuite jusqu'en 1960.
Entre 1932 et 1934, on voit des calottes nickelées à chargement par le devant. Entre 1935 et 1939, la calotte nickelée est à chargement par le côté. Peugeot a aussi commercialisé des moulins en tôle. Le premier apparaît dans le catalogue de 1872. Il s'en est fabriqué jusqu'en 1936, dont de nombreux sont peints façon bois, chêne ou noyer. Peugeot a réalisé aussi des moulins cylindriques, dits de voyage, de soldat, ou même « turcs » (modèle H), le modèle G étant le plus célèbre pour les collectionneurs.
Après la Première Guerre mondiale, Peugeot a eu le mérite de populariser le moulin mural de ménage. Peugeot a pris pour modèle des moulins américains du début du xxe siècle. Les premiers, en bois verni, ressemblent à de hautes boîtes rectangulaires généralement métalliques, en vente de 1920 à 1935.
En 1923, il commercialise les moulins muraux à trémie en faïence blanche ou décorée d'un moulin hollandais. Il ne s'agit plus d'une boîte compacte renfermant les trois parties du moulin à café. Sur une planchette en bois s'appuie une longue trémie rectangulaire, à arêtes arrondies, au-dessus d'un carter en aluminium, contenant le mécanisme broyeur, et sur lequel s'enclenche la manivelle. La mouture tombe dans un récipient en verre gradué dont les bords supérieurs glissent sous un support à rigoles. Le mécanisme, dit aussi mouvement, est en acier forgé. Le couvercle se fait en laiton ouvragé terminé par un gland, ou en laiton plat. Produite entre 1936 et 1961, la « gamme des provinces françaises », a particulièrement attiré l'attention, elle est composée de dix exemplaires en chromolithographies chaudement colorées.
La manivelle se modifie avec le temps. D'abord à une seule courbe, elle prend, après 1932, une forme en S ronde ou plate ajourée. À partir de 1955, elle est droite et cadmiée. À partir de 1932, le carter est en fonte. Les mouvements ont une telle réputation que de nombreux carters Peugeot KM9 équipent des modèles de différentes marques, avec des trémies de fabrication particulière. « Tous nos moulins sont silencieux », affirment alors les annonces publicitaires. Des trémies profilées, trapézoïdales, englobant le mécanisme, donnent une ligne moderne aux derniers moulins muraux, en faïence blanche en 1937-1938, en acier laqué de ton crème de 1948 à 1951, de ton blanc entre 1952 et 1955.
|
|
Le Uno est un jeu de cartes américain créé en 1971 par Merle Robbins et édité par Mattel. Basé sur les règles du 8 américain (qui se joue avec un jeu de cartes standard), le Uno lui applique un jeu de cartes spécifiquement dédié, ainsi que quelques règles supplémentaires.
Règles du jeu
Pour gagner une manche de Uno, il faut être le premier joueur à se défausser de la dernière carte de sa main. La manche s'arrête alors (après les pioches de cartes éventuelles), et l'on compte les points. Le jeu continue, manche par manche, jusqu'à ce qu'un joueur atteigne 500 points.
Pour comptabiliser les points, il existe alors deux "écoles" :
Certains comptabilisent les points des perdants, et 0 point pour le vainqueur de la manche. Le vainqueur de la partie est le joueur qui a le moins de points lorsque l'un des joueurs atteint 500 points ;
D'autres comptabilisent les points au gagnant de la manche, qui engrange les points de tous ses adversaires vaincus. Là, le vainqueur de la partie est celui qui atteint le premier les fameux 500 points. C'est la version qui est employée par le jeu vidéo officiel.
Certains joueurs comptent plutôt le nombre de manches gagnées que le score en points. Cette version est plus appropriée pour les enfants et permet également de plus courtes parties : le premier à remporter 3 manches par exemple...
À son ouverture, une boîte de jeu Uno contient :
108 cartes réparties comme suit :
19 cartes rouges numérotées de 0 à 9 (en deux exemplaires sauf le 0, en un seul exemplaire) ;
19 cartes vertes numérotées de 0 à 9 (en deux exemplaires sauf le 0, en un seul exemplaire) ;
19 cartes jaunes numérotées de 0 à 9 (en deux exemplaires sauf le 0, en un seul exemplaire) ;
19 cartes bleues numérotées de 0 à 9 (en deux exemplaires sauf le 0, en un seul exemplaire) ;
8 cartes +2 (2 de chaque couleur : rouge, vert, jaune, bleu) ;
8 cartes inversion (2 de chaque couleur : rouge, vert, jaune, bleu) présentant deux flèches entrelacées ;
8 cartes « passer / passe ton tour » (2 de chaque couleur : rouge, vert, jaune, bleu) présentant un cercle rayé en bande, symbole d'interdiction en signalisation routière;
4 cartes « Joker » (présentant un ovale écartelé multicolore sur fond noir) ;
4 cartes « +4 » ou « Super Joker » (présentant une carte de chaque couleur, sur fond noir).
Dans les versions plus développées et plus récentes, on trouvera des éléments de jeu supplémentaires tels que
un sabot de rangement offrant de l'espace pour deux jeux de 54 cartes,
un carnet à feuillets détachables permettant de noter les scores plus confortablement que sur papier libre ;
un distributeur électronique de cartes (Uno Extreme) distribuant un nombre aléatoire de cartes (allant de 0 à 12) ;
4 cartes « Poser Tout » (présentant quatre ombres de cartes reliées par une flèche noire à une pioche), une par couleur, permettant au joueur qui les joue de se défausser en un coup de toutes les cartes de la couleur demandée ;
4 cartes « 2x » (une par couleur) permettant au joueur qui l'utilise de forcer le joueur suivant à appuyer deux fois sur le distributeur aléatoire de cartes (Uno Extreme)
1 carte « échange de jeu » (présentant deux mains en situation d'échange, sur fond noir orné du logo joker) permettant au joueur l'utilisant d'échanger sa main avec le joueur de son choix sauf ceux en situation de « UNO » ;
4 cartes « boomerang » (sur fond blanc) renvoyant l'effet de la dernière carte spéciale jouée à celui qui l'a posée ;
4 cartes « +2? » (une par couleur) et deux « +4? » ayant le même effet que des cartes « +2 » et « +4 » normales mais pouvant pénaliser indifféremment n'importe quel joueur ;
« +1 Downpour » et « +2 Downpour » de la version Aqua, appliquant l'effet des cartes « +2 » à tous les joueurs ;
3 cartes vierges dites "personnalisables" (vierges sur fond noir, ornées du logo « Joker ») dotées d'un revêtement permettant l'écriture au crayon à papier de règles ou d'effets supplémentaires, à convenir entre les joueurs avant le début d'une partie.
|
La boule de Noël est une décoration de Noël traditionnellement en forme de boule, mais pouvant adopter des formes très diverses, que l'on accroche aux branches des sapins installés à l'occasion de Noël à l'aide d'un fil, d'une corde ou d'un crochet.
Histoire
En 1521, la première mention écrite d'un sapin de Noël est inscrite sur un registre municipal de la ville de Sélestat, en Alsace. Dès le xvie siècle, des sapins de Noël sont décorés en Allemagne avec des fleurs et des fruits, notamment des pommes
Boules de Noël peintes sur le marché de noël de Colmar.
Selon la tradition, onze ans plus tard, en 1858, une grande sécheresse priva les Vosges du Nord et la Moselle de pommes et de fruits en général, privant les sapins de Noël de ces décorations. Un artisan verrier de Goetzenbruck, en Moselle, fabriquera à son tour des boules en verre.
Les boules de Noël en verre commenceront à se répandre en France grâce à l'usine Vergo (« ver » de verrerie et « go » de Goetzenbruck), qui commença à les produire en grand nombre à la fin du xixe siècle. Sa production passera de 80 000 unités dans les années 1930, à 200 000 en 1950. En 1964, Vergo arrête de souffler des boules de Noël car les usines de production automatisée permettent de produire des boules beaucoup moins chères ; l'entreprise déposera le bilan en 1981. Mais la Pologne continue à manufacturer des boules de Noël décorées à la main très recherchées, elle les exporte vers les États-Unis, le Canada, les pays scandinaves, le Royaume-Uni, le Japon… Les émigrés polonais qui sont arrivés dans le nord de la France dans les années 1920, et qui venaient pour un bon nombre de Westphalie, ont aussi contribué à faire connaître ces objets de décoration appelés en allemand : Christbaumkugel.
La fabrication de boules de Noël traditionnelles à Meisenthal.
Forte de cette tradition verrière, la création du Centre international d'art verrier en 1992 dans l'ancienne verrerie de Meisenthal, afin d'assurer la formation et la transition du soufflage. Dès 1998, la production artisanale de boules de Noël est relancée au centre et perpétue cette ancienne tradition du massif des Vosges du Nord et de la Lorraine.
Autres matières
Guirlande de boules de Noël.
On trouve également des boules de Noël en plastique, en bois, en papier mâché, en polystyrène ou encore en sequins. De nouvelles boules plutôt high tech font leur apparition sur le marché. Aujourd'hui, on trouve de nombreuses boules avec des Led, nécessitant en contrepartie des piles ou des batteries. Plus récemment, des boules de Noël fonctionnant par induction se développent. L'apport d'énergie fournie à la boule est transmis par un cercle d'induction placé autour du tronc du sapin, les piles et les batteries sont dès lors obsolètes et les boules sont commandées par Wi-Fi directement sur un smartphone.
|
|